J'ai failli m'étrangler en lisant cet article du Soir dans l'édition du samedi 9 avril: 

Salaire des patrons : qui a gagné des millions ?

C'est l'interview de Mary Pitsy qui m'a choquée, lorsqu'elle déclare :

"D’accord, les entreprises ont changé de taille. Mais la capacité de travail d’un homme n’est pas extensible à l’infini.

Si la rémunération des managers devait être directement liée à la taille de l’entreprise, il n’y aurait pas un écart entre les salaires les moins et les plus élevés de 1 à 100 mais de 1 à 500, voire de 1 à 1.000… Je connais bien la vie des hauts cadres. Et elle n’a plus rien à voir avec celle de la fin des années 90. Ils sont perpétuellement dans les avions, affrontent sans cesse les décalages horaires, ne voient pas leur famille. Par exemple, un directeur des ressources humaines d’une multinationale doit être partout : Ukraine, Etats-Unis… Il doit être toujours frais et dispos pour interroger les cadres qui vont diriger les filiales, et chaque fois ensuite défendre sa cause devant son conseil. Très honnêtement, ce sont des gens que j’admire".

Franchement, je ne comprends pas les raisons qui poussent Madame Pitsy à admirer des  maris et pères qui désertent la vie familiale pour vivre dans les avions et les hôtels, qui , en outre, affligent à leur corps la violence des décalages horaires...