• [2011-09-01] Technophobe, moi? Contre la science, moi? Plaidoyer pour une émancipation de l'innovation de ses geôliers "scientifique" et "technologique"

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    Je suis partisane pour une réduction drastique de l’emploi des téléphones mobiles, pour un terme à l’ère de la communication mobile à tout prix (le dernier numéro de Bruxelles en Mouvement [numéro de juin 2011 : BEM249] explique de manière claire les raisons de mes réticences).  Je suis également critique vis-à-vis des fours à micro-ondes, des échographies, des voitures qui peuvent rouler à du 200 km/h, au skate-board que l’on peut brancher sur une TV, à la wii.  Je ne comprends pas les TV frigos (si si, ça existe, voir ici).  J’ai beaucoup de mal avec l’hypermédicalisation actuelle, en particulier, l’hypermédicalisation de la grossesse…

    Est-ce dire que je suis contre la science ?  Contre la technologie ?

    La lecture de l’excellent article « Des laboratoires aux champs : les enjeux d’un changement de paradigme », signé par Gaëtan Vanloqueren[1] et Philippe Baret dans le livre Redéfinir la prospérité. Jalons pour un débat public, m’a littéralement menée à un état de pure excitation tant les arguments étayés par ces auteurs résumaient parfaitement mon raisonnement (bon, j’exagère un brin, juste un brin).

    Alors, j’anéantis ici tout suspens : non, je ne suis pas technophobe.  Non, je ne suis pas contre la science. 

    La question n’est pas celle-là.  Si vous voulez savoir si je suis favorable aux voies empruntées actuellement et majoritairement par la recherche scientifique, ma réponse est clairement : NON !  Mais diantre, pourquoi donc?  Explications .

    A partir de l’exemple des OGM, Gaëtan Vanloqueren et Philippe Baret expliquent que si l’innovation est certes stimulée, certes encadrée, elle est surtout « verrouillée ».

    [B]ien qu’elle résulte souvent du hasard, l’innovation est planifiée et concrétisée par des choix posés dans des systèmes et des politiques d’innovation bien précis, tels que les budgets et les orientations des programmes-cades européens de recherche et développement (R&D).  L’horizon de nos possibles est donc fixé dix, vingt ou trente ans à l’avance. p. 163[2].

    Or dénoncent les auteurs :

    Loin de la très pure idée que la science a pour objet de mieux comprendre le monde, il faut accepter que les politiques scientifiques et technologiques ont, depuis longtemps, été comprises et gérées par toutes les grandes puissances, non seulement comme des outils de maîtrise du monde naturel dans la tradition positiviste, mais aussi et surtout comme des outils au service de leur compétitivité nationale.  Dans nos sociétés où l’économie progresse – ou régresse – par destruction créatrice, comme l’a démontré Schumpeter (1942) 1, l’innovation est le lieu de la concurrence entre entreprises, donc entre les Etats.  Les politiques d’innovation doivent permettre à l’Etat d’être compétitifs, via des universités d’excellence, des spin-off performantes et des champions industriels nationaux.  (…).  C’est donc un choix de nature politique – l’identification d’une voie d’innovation (parmi d’autres) comme un choix de prospérité future – qui a entraîné les orientations des budgets de R & D et soutenu un développement technologique majeur.

    Soutenir le développement des plantes transgéniques par des efforts publics de R & D n’a pas suffi.  La seconde étape dans le chemin de l’innovation a été d’intéresser le secteur privé. P. 165 (Je mets en gras).

    Je ne suis pas opposée à l’innovation, au progrès [encore faut-il s’entendre sur la définition du progrès, voy. plus bas].  Toutefois, j’embrasse l’image dessinée par les deux chercheurs :

    Face à un problème agronomique – maladie des plantes, attaques d’insectes ou faiblesse du rendement [les auteurs sont agronomes et dénoncent la frilosité des gouvernements à investir et croire en l’agroécologie.  Le terme « agronomique » peut toutefois laisser la place à d’autres qualificatifs : juridique, chimique, politique, économique…], il y a en effet presque toujours plusieurs voies d’innovation.  P. 169.

    Connaissiez-vous le concept de « verrouillage technologique » ?

    Elle vise les situations où une technologie dominante empêche le développement de technologies concurrentes et potentiellement supérieures (David, 1985). p. 170.

    Voyez vous-même.  Trouvez-vous le clavier QWERTY logique et ergonomique ?  Savez-vous que des alternatives plus ergonomiques existent/existaient ?  Pourtant, ce clavier demeure le modèle en place « car les coûts de transaction d’un passage à un type de clavier ‘’optimal’’ sont trop grands, par exemple du fait de la formation des utilisateurs ».  p. 171.

    Les systèmes de recherche agronomique sont aujourd’hui partiellement verrouillés par une conjoncture de choix publics (les politiques de R & D), de normes (les systèmes actuels des droits de propriétés intellectuelle), mais aussi de pratiques académiques et culturelles.  Au total, une douzaine de facteurs, de la formation des chercheurs aux contraintes de marché, influent sur le développement des différentes trajectoires technologiques (Vanloqueren, Baret, 2004 ; 2009). p. 171.

    Ces propos abondent dans le sens de Serge Latouche.  Ce dernier écrit dans Vers une société d’abondance frugale : « [l]es choix technologiques décidés sous l’empire des intérêts économiques ne laissent place à aucune solution de rechange »[3].  ‘’

    Ces choix absorbent aussi les compétences et les réseaux disponibles.  Leur  présence oblitère d’autres choix possibles, par différents phénomènes d’encombrement. Leur poids est tel [que ces recherches technologiques] concentrent tout : les filières de formation, les usines, les moyens techniques et financiers, les réseaux de compétences dans l’installation, la distribution, etc. »[4].

    Pour sortir de cette impasse peu en phase avec la démocratie, Gaëtan Vanloqueren et Philippe Baret dégagent cinq pistes d’actions concrètes.  Certaines ne concernant que l’agroécologie, elles ne seront donc pas reprises ici.  Je n’en citerai que trois, la première étant celle qui m’avait le plus marquée après la lecture de cette contribution dans le livre Redéfinir la prospérité. Jalons pour un débat public .

    1/ Renouveler la signification du concept d’innovation.  Il s’agit de rendre son autonomie à cette notion, laquelle est trop souvent accolée aux qualificatifs  « technologique » ou « scientifique ».

    Vives le progrès scientifique et l'innovation technologique?  Pas tout à fait.  D'abord parce que ceux-ci véhiculent aussi une illusoire poursuite sans fin d'un bonheur purement  matériel: écrans plasma toujours plus géants, téléphone portable de huitième génération, frites réchauffées au micro-onde grâce à un emballage high-tech...Ensuite parce que l'innovation est trop souvent suivi des qualificatifs technologique ou scientifique, qui en restreignent drastiquement la portée.L'innovation (la nouveauté) a en fait des formes multiples: elle peut aussi être institutionnelle, sociale ou politique.  Face aux défis d'aujourd'hui, ces possibilités coexistent souvent.  Choisissons-nous de promouvoir celles qui ont le plus grand potentiel pour contribuer efficacement et durablement à nos objectifs?[5]

    Retenez : l’innovation peut revêtir d’autres formes que technologiques.  Elle peut être institutionnelle, sociale ou politique…ou juridique.  Les Creative Commons sont une « innovation » juridique qui vise à renverser le paradigme de la privatisation de l’information.

     Plusieurs exemples peuvent illustrer la variété des possibilités.  En matière d'alimentation, la nutrition des enfants dans les cantines scolaires des pays occidentaux devient - heureusement -une question publique.  Le débat politique sur la limitation des sodas dans les écoles, entamé il y a quelques années, a (enfin) mis le doigt sur les problèmes croissants de malnutrition et d'obésité infantile.  Quelles sont les meilleures innovations face à de tels problèmes?  Il y a fort à parier que l'impact des aliments enrichis en oméga-3, par exemple, soit négligeable, comparé à celui de certianes innovations sociales.  Quelques nutritionnistes et professeurs ont en effet initié dans leurs écoles-laboratoies des projets qui permettent de réformer les cantines et d'intéresser les élèves à leur alimentation, modifiant durablement les comportements alimentaires de chacun.  Ces innovations sociales ont des résultats positifs sur la santé des enfants - et les filières agricoles impliquées - même si, à nouveau, les études sur ces sujets sont trop rares; ces thèmes ''trop'' appliqués, "trop" interdisciplinaire et ...non-brevetables entrent difficilement en compétition avec la recherche sur les aliments fonctionnels, qui bénéficie quant à elle d'importants subsides.  Autre exemple, dans le champ strict de l'agriculture: la création d''école de paysans" (farmer field schools) dans les pays en développement, où les pratiques de lutte intégrée contre les insectes sont prmues et mises en débat par les agriculteurs et ont parfois permis une amélioration de la production de riz plus significative que celle obtenue par la recherche de nouvelles molécules chimiques qui doivent constamment remplacer les insecticides devenus obsolètes, du fait de l'extrême adaptabilité des prédateurs visés devenus résistants (Uphoff, 2002).  Pourtant, la recherche sur les meilleures formes de création participative de connaissances avec les paysans reste marginale, alors que les entreprises reçoivent des crédits d'impôt quand elles développent de nouvelles molécules chimiques[6].

    Pour Serge Latouche, il s’agirait d’investir dans

    la « chimie verte » plutôt que les molécules toxiques, et la médecine environnementale plutôt que le tout-génétique (Dominique Belpomme), de favoriser les recherches en écotoxicologie, en agrobiologie et en agroécologie plutôt que dans l’agro-industrice (OGM et autres chimères)[7]

    Et Serge Latouche de déplorer que les futures agronomes s’épanchent sur la chimie des engrais au lieu d’approfondir l’étude biologique des sols.  L’abandon de la transmission de telles connaissances à l’université s’apparente à une véritable tragédie.  La permaculture et l’agroforesterie visent à pallier ce manque[8].

    2/ Elaborer des politiques d’innovation capables de traduire les visions nouvelles de l’innovation dans le contexte actuel de mondialisation.

    On sait que les Etats, mis sous pression par la finance internationale et par les entreprises multinationales, se doivent d’être compétitifs sur le plan de leurs législations économiques, fiscales, sociales et environnementales pour attirer l’investissement extérieur, clé de stabilité ou de croissance dans une économie libéralisée et globalisée (Cerny, 1997).

    L’exemple des OGM a rappelé que cette dynamique incite les Etats à se doter de politiques d’innovation au service de leur compétitivité, alors que cette mise en compétition des Etats entraîne une diminution des possibilités de choix démocratiques, c’est-à-dire une érosion de la démocratie elle-même (Cerny, 1999 ; Hertz, 2002 ; Coutrot, 2005) ».  p. 181 (je mets en gras).

    3/ Elargir et démocratiser l’expertise pour substituer l’expertise scientifique (et administrative) à une expertise incluant les dimensions économiques et sociales (je rajouterais : environnementales), alors que l’expertise «  a été trop souvent phagocytée par des fonctionnaires-experts ». (p. 184)

    L’élargissement de l’expertise et sa démocratisation devront concerner tous les leviers qui agissent sur les innovations : pas uniquement sur ceux qui agissent au moment de l’approbation de la mise sur le marché d’une nouvelle technologie, mais aussi ceux qui interviennent au moment de définir les priorités de recherche. p. 184 (la mise en gras vient de moi).

    S’agissant des priorités de recherche, admirez plutôt les adeptes du transhumanisme.  Trans quoi ?  Kicèkoiça ? Keskedoncça ?  Je cite :

    Le transhumanisme est une approche interdisciplinaire qui nous amène à comprendre et à évaluer les avenues qui nous permettrons de surmonter nos limites biologiques par les progrès technologiques.

    Les transhumanistes cherchent à développer les possibilités techniques afin que les gens vivent plus longtemps et en santé tout en augmentant leurs capacités intellectuelles, physiques et émotionnelles[9].

    Aujourd’hui, des hommes s’emploient à développer la technologie en vue de créer une sorte de nouvel homme « amélioré ».  Ce courant génère des recherches « scientifiques technologiques », mais mobilise également des chercheurs de sciences sociales, en bioéthique, qui s’interrogent sur la légitimité de cette volonté de dépasser l’humain.  Cette « posture militante et techno-enthousiaste »[10] donne lieu à de sérieux écrits tels que : « Enhancement » : Ethique et philosophie de la médecine d’amélioration[11].

    Dans sa contribution, Alex Mauron énonce que l’ « usage informel et non thérapeutique de médicaments [comme la Ritaline ou le prozac] concerne aussi des milieux qu’on présume bien informés sur leurs effets, y compris indésirables : la communauté scientifique » [12]

    Le « Botox pour les cerveaux »[13] reçoit la même acceptation que la chirurgie esthétique, alors

    « associée à la frivolité, elle est aujourd’hui de plus en plus considérée comme un choix rationnel, au point même de mettre entre parenthèse la liberté ou l’autonomie de celui qui y recourt.  ‘’L’utilité d’être plus fort et plus intelligent, d’avoir moins besoin de sommeil, d’apprendre plus rapidement et de ne pas être gêné par des trauma psychiques est très claire », dans l’environnement économique ultracompétitif que nous connaissons […]  Chirurgie esthétique, substance améliorante, ou même simplement bronzage artificiel ; l’important est de l’emporter et d’être vu comme un gagnant par les autres, car en cela réside l’accomplissement de notre humanité dans les sociétés actuelles ».[14]

    Au lieu de poser la légitimité de la logique de compétition, de la concurrence, d’être le meilleur, le plus beau, le plus intelligent, les efforts des adeptes du transhumanisme visent à questionner, pour vite y répondre par l’affirmative, la légitimité d’utiliser la science pour devenir le plus fort, le plus rapide, le plus beau, le plus intelligent, etc.  En cela, ils passent à côté du cœur du problème.  A l’image de ceux qui proposent les ogm pour combattre la famine dans le monde.   Ou pour reprendre une autre ineptie relevée par Serge Latouche, à l’image de la proposition de quelques experts en développement des années 60 pour « implanter certaines bactéries de ruminants dans l’estomac des pauvres du Sud pour leur permettre de digérer l’herbe des champs et les feuilles des arbres et résoudre ainsi le problème de la faim dans la monde »[15].

    Alors, moi, rétrograde et conservatrice ?

     « Pour les ‘’terroristes de la modernité’’ remarque François Brune, l’injure suprême est : ‘’Vous menez un combat d’arrière-garde !’’  ‘’C’est vrai, d’ailleurs, répond-il, nous menons un combat d’arrière-garde, mais, paradoxalement, ce combat se trouve être …un combat d’avenir.  Car, lorsqu’une armée est engagée dans une impasse, il faut bien que, tôt ou tard, elle fasse demi-tour, et alors, l’arrière-garde se trouve aux avant-postes2 !  Les ‘’rétrogrades’’ deviennent, au bout du compte, les ‘’vrais progressistes ! »[16]

    « Comment ne plus être progressiste…sans devenir réactionnaire ? ‘’Sortir de l’autoroute du progrès, répond-il, n’implique pas de s’enfoncer dans le cul-de-sac du passé»[17].

    Les mots de la fin reviennent à Serge Latouche qui nous avertit que :

    « la foi aveugle dans la science et la technique fait oublier que les problèmes sont engendrés par un système social que les techniques ne peuvent réside.  L’illusion principale réside bien là »[18].

    Il convient de s’en souvenir au lieu de défendre « [t]out plutôt que de remettre en cause notre mode de vie »[19].

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    [1] Découvrez ses différents écrits notamment sur ce site : http://uclouvain.academia.edu/GaetanVanloqueren/Papers

    [2] A défaut d’autres précisions, les pages référencées sont celles de l’ouvrage Redéfinir la prospérité. Jalons pour un débat public [2011]

    [3] Serge Latouche, Vers une société d’abondance frugale.  Contresens et controverses sur la décroissance, Mille et une nuits, 2011, p. 59.

    [4] François Flahaut, Le crépuscule de Prométhée.  Contribution à une histoire de la démesure humaine, Paris, Mille et une nuits, 2008, p. 24 cité par Serge Latouche,  op. cit., p. 59.

    [5] Extrait de l’article G. Vanloqueren, « L’innovation scientifique et technologique, voie royale vers la prospérité ? », Science Connection, 13 (Octobre 2006), 44.  L’auteur reprend cette idée dans le livre Redéfinir la prospérité. Jalons pour un débat public [2011], p. 179 et 178.

    [6] Gaëtan Vanloqueren et Philippe Baret, op. cit., p. 179 et 178.

    [7] Serge Latouche,  op. cit., pp. 60 et 61.

    [8] Serge Latouche, op. cit., p. 61.

    [9] Lu sur ce site : http://www.transhumanism.org/index.php/WTA/languages/C46

    [10] A. Mauron, « Homo faber sui : questions d’éthique démiurgique », in Jean-Noël Missa et Laurence Perbal (coord.), «  Enhancement », éthique et philosophie de la médecine d’amélioration, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 2009, p. 209.

    [11] Sous la coordination scientifique de Jean-Noël Missa et Laurence Perbal, «  Enhancement », éthique et philosphie de la médecine d’amélioration, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 2009.

    [12] A. Mauron,  loc. cit., p. 210. 

    [13] Expression qui viendrait de W. Safire, Neuroethics. Mapping the Field, Dana Foundation, 2002, p. 8, cite par Bernard Baertschi, « Devenir un être humain accompli : idéal ou cauchemar ? »,   in Jean-Noël Missa et Laurence Perbal (coord.), loc. cit., p. 85.

    [14] Bernard Baertschi, loc. cit., p. 85.

    [15] Serge Latouche, op. cit., p. 57.

    [16] Ibidem, pp. 66 et 67. La mise en gras vient de moi.

    [17] Jean-Paul Besset, Comment ne plus être progressiste…sans devenir réactionnaire ?, Paris, Fayard, 2005, p. 326, cité par S. Latouche, op. cit., p. 67.

    [18] Ibidem, p. 62.

    [19] Ibidem, p. 55.

    « [2011-09-01] vidéo amusante contre le greenwashing de la Commission européenne[2011-09-01] Que faire devant une maman qui violente son fils devant soi? »

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  • Commentaires

    1
    Mardi 15 Mai 2012 à 15:20
    la sorcière du logi

    Looooool ! Le coup des bactéries de ruminant pour les pauvres >_<

    J'ai adoré cet article, il donne envie de se lever, de bosser, creer des boites qui vont dans ce sens. ça donne tellement d'espoir. Mais en incorrigible pessimiste je me dis que c'est trop tard (sinon, je suis comme toi, la tv-frigo, en energéticienne que je suis, je peux juste bondir... C'est même pas le concept qui est nul, c'est la techno)

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    2
    Den Profil de Den
    Mardi 15 Mai 2012 à 21:32

    Merci pour ton commentaire.

    Ingénieure (en Belgique, on féminise les noms)...mère étudiante.  Mon respect.  Je connais des mères étudiantes, mais ce sont des mères qui ont repris des études après avoir déjà obtenu un 1er diplôme.  Des études pour une reconversion professionnelle. 

    Pour les ingénieurs, il y a clairement moyen de se rendre utile dans le bon sens.  Le tout est de faire travailler son esprit critique...

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