Quand j'y pense, je réalise la naïveté dont j'ai pu être empreinte il n'y a pas si longtemps.

Comme j'ai pu l'écrire ici à plusieurs reprises, avant l'intervention de mon homme dans quelques domaines, j'étais bercée par l'illusion que la parole officielle, du moins, la plus courante, ne méritait pas d'être remise en question.

Ce fut le cas pour le lait.  Puis pour les GSM, téléphones sans fil et ondes...Je cataloguais mon homme de réactionnaire, réfracaire au progrès...Il aura fallu que la presse traditionnelle en parle pour que des doutes s'immisce dans mon cerveau.

Ce fut également le cas pour les pharmaciens.  Mon chéri prétendait que ces derniers étaient ni plus ni moins des vendeurs, des marchands (voy. ici, le Moniteur des pharmacies, dans ce sens; admirez aussi cela ou encore ceci).  Moi, je défendais fermement cette profession.  N'avaient-ils pas étudié des matières proches de la médecine: la science pharmaceutique.  Leur mission première n'est pas de vendre des produits mais de conseiller (voy. ici l'A.R. portant instructions pour les pharmaciens).

Toutefois, les propos de mon homme m'ont invitée à ouvrir les yeux les rares occasions où je mettais un pied dans une pharmacie.  Puis, la naissance de mon fils, qui m'a amenée plus souvent qu'avant dans une officine, a achevé de me convaincre du bien-fondé de réticences de mon chéri.  Nombre de produits qui sont vendus en pharmacie n'ont aucun, mais alors là, AUCUN rapport avec le médical.  Je pense aux biberons, aux crèmes hydratantes, etc.

Depuis, mon opinion s'est affirmée.  Et clairement, je suis devenue très critique.  J'ai donc applaudi à la découverte et lecture de la brochure suivante, soutenue par les autorités (Fédération Wallonie-Bruxelles):

En conclusion, la prochaine fois que vous vous rendez dans une pharmacie, faite comme pour un magasin classique, soyez vigilantà n'acheter que ce pour quoi vous êtes là!