• Rien n'est plus écologique que le seconde main, mais bon, je compte quand même y faire un tour...Donc, je partage.

     
    Grande vente de vêtements bio-équitables à prix réduits
    Évènement public · Par Sarah Destrebecq
        
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      Tribu, Rue Ferdinand Kinnen 133 à 1950 Kraainem
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      Les grandes ventes collectives de vêtements bio-équitables à prix réduits du mois de juin ayant remporté un franc succès, nous réitérons l'expérience! Avec, bien sûr, de nouveaux arrivages, vêtements et accessoires d'hiver, ...
      Il reste deux week-ends : les 5, 6 et 7 octobre 2012 et 12, 13 et 14 octobre 2012.
      Le lieu de vente est accessible les vendredis de 12h00 à 20h00, les samedis de 10h00 à 19h00, et les dimanches de 12h00 à 19h00.
      Nous vous rappelons qu'il s'agit d'une vente privée qui a lieu à Stockel. Vous trouverez ci-dessous l'invitation à compléter et à présenter à l'entrée lors de votre visite.


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  • Jeu t'aime : rencontres le 7 octobre 2012

     

    Venez jouer avec vos enfants aux rencontres "Jeu t'aime" le 7 octobre 2012 au Botanique, de 10 à 18h. Au programme : villages des ludothèques, votez pour le meilleur jeu de l'année, bourse aux jeux et jouets, lisez avec les tout petits.

    Programme

    Une quinzaine de ludothèques seront présentes toute la journée.

    10h -12h « bourse jeux jouets livres »

    Vente et achat de jeux jouets livres de seconde main

    Si vous souhaitez vendre et  réserver un emplacement, vous pouvez envoyer un mail f.nicolai@liguedesfamilles.be 

    !!! nombre limité d’emplacements !

    possibilité de mettre ses achats «  en consigne pour le reste de la journée afin de pouvoir participer aux Rencontres.

    Jeu t'aime : rencontres le 7 octobre 2012

     

    Venez jouer avec vos enfants aux rencontres "Jeu t'aime" le 7 octobre 2012 au Botanique, de 10 à 18h. Au programme : villages des ludothèques, votez pour le meilleur jeu de l'année, bourse aux jeux et jouets, lisez avec les tout petits.

    Programme

    Une quinzaine de ludothèques seront présentes toute la journée.

    10h -12h « bourse jeux jouets livres »

    Vente et achat de jeux jouets livres de seconde main

    Si vous souhaitez vendre et  réserver un emplacement, vous pouvez envoyer un mail f.nicolai@liguedesfamilles.be 

    !!! nombre limité d’emplacements !

    possibilité de mettre ses achats «  en consigne pour le reste de la journée afin de pouvoir participer aux Rencontres.

    Vidéo de présentation

    Vidéo des rencontres jeu t'aime 2011

     

    Pour aller plus loin

    Pour approfondir, découvrez la thématique "Jouer soutient le développement de l'enfant"


    Pour aller plus loin

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  • Je transmets.  J'en avais déjà parlé dans un commentaire...


    Bonjour à tous ! 

    Certains des habitants du floréal sont sensés être expulsés ce lundi 01 octobre.  Ce sont quelques 25 maisons qui ont reçu leur avis d'expulsion.

    Les habitants organisent donc un dernier dimanche d'activités avec jam, recup de meubles et vêtements, jus de fruits avec bycimachine, salade party et jonglerie.

    je vous met le petit texte d'invit si vos avez envie de le faire tourner aux potes ...

    bizzz


     Dimanche au JARDIN

    Lundi 1er octobre les maisons squattées du Floréal sont sensées être expulsées. Plus que jamais nous avons envie de faire vivre ces lieux qui bientôt se retrouveront à nouveau vide pendant des années !

    Nous organisons donc différentes activités ce dimanche 30 septembre à partir de 14 heures sur la place des Zinnias afin d'attirer l'attention sur les notions et sur les pratiques de gratuité, d'entraide et d'échange :


    • Marché gratuit de meubles et vêtements. Venez apportez, échanger ou prendre tout ce dont vous voulez !

    • Atelier jonglerie pour adultes et enfants

    • « JAM » à 16heures, apportez vos instruments !

    • « Salade party » et possibilité de jus de fruit à partir de la bicymixer : amener vos fruits!

    Parce que la liberté ne se demande pas, elle se prend ! Parce que nous refusons de vivre dans un système ou le profit passe avant l'homme ! Parce que nous ne nous soumettons pas aux normes et règlements insensés ! Parce que nous voulons VIVRE ! 

    Venez nous rencontrer ou nous revoir !

    Les habitants de la PLACE ZINNIAS (Arrêt métro Demey, arrêt tram 94 : " parc Seny" à Boisfort)  

     

     

     

    --


    Le Collectif Artivist souhaite bousculer les visions figées qui nous emprisonnent dans les même erreurs destructrices. Puisque la vie ne cesse de se (re)créer à chaque instant, faisons comme elle, créons maintenant de nouveaux mondes & systèmes économiques, politiques, culturels, écologiques et sociaux. Recréons ensemble des systèmes conviviaux, créatifs et hautement sympathiques !!!

    Le collectif Artivist dé-s-organise, rassemble et soutient les initiatives subversivement sympathiques. Les Artivist's ont déjà donné le jour à deux branches artivistiques : l'Armée des Clowns et les Tambours de l’Amour des ROR (Rythms Of Resistance), qui poursuivent toujours la même ambition de propager la Révolution ludique !Irruptions théâtrales, actions directes non-violentes, scénarios inattendus, coucous aux médias, renforcement des réseaux activistes belges, promotions des alternatives existantes, bricolages, vidéos, photos, fêtes, workshops, sont autant de moyens que ce Collectif Artivist use pour réaliser une révolution.



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  • Lu dans Imagine de septembre - octobre 2012

    Gembloux  Habitat groupé chercher partenaires

    Un habitat groupé dans le village de Bossière (Gembloux) en bordure des prairies et de sbois, cherche des partenaires intéressés par un projet de construction autour de valeurs écologiques, sociales et culturelles.  Maisons ou appartements, en relation avec le village et le respect de chacun.

    Plus d'informations sur hermoye.wordpress.com

    contact: hghermoye[at]gmail.com


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  • Paru dans Le Soir de lundi:  Le bisphénol interdit aux enfants jusque 3 ans

    A lire avec: Le bisphénol interdit aux enfants jusqu’à 3 ans ?


    Le texte de loi, avec en rouge, l'article interdisant le bisphénol.

    SERVICE PUBLIC FEDERAL SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT

    4 SEPTEMBRE 2012. - Loi modifiant la loi du 24 janvier 1977 relative à la protection de la santé des consommateurs en ce qui concerne les denrées alimentaires et les autres produits, visant à interdire le <bisphénol> A dans les contenants de denrées alimentaires (1)



    ALBERT II, Roi des Belges,
    A tous, présents et à venir, Salut.
    Les Chambres ont adopté et Nous sanctionnons ce qui suit :
    Article 1er. La présente loi règle une matière visée à l'article 78 de la Constitution.
    Art. 2. Dans la loi du 24 janvier 1977 relative à la protection de la santé des consommateurs en ce qui concerne les denrées alimentaires et les autres produits, en dernier lieu modifiée par la loi du 19 mai 2010, il est inséré un article 3/1, rédigé comme suit :
    « Art. 3/1. Le commerce ou mise dans le commerce et la fabrication de contenants destinés aux denrées alimentaires pour les enfants de 0 à 3 ans et contenant le bisphénol A sont interdits. »
    Art. 3. L'article 13, 3°, de la même loi, abrogé par la loi du 22 décembre 2009, est rétabli dans la rédaction suivante :
    « 3° celui qui contrevient aux dispositions de l'article 3/1; »
    Art. 4. La présente loi entre en vigueur le 1er janvier 2013.
    Promulguons la présente loi, ordonnons qu'elle soit revêtue du sceau de l'Etat et publiée par le Moniteur belge.
    Donné à Bruxelles, le 4 septembre 2012.
    ALBERT
    Par le Roi :
    La Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique
    Mme L. ONKELINX
    Scellé du sceau de l'Etat :
    Le Ministre de la Justice,
    Mme A. TURTELBOOM
    _______
    Note
    (1) Session 2011-2012.
    Chambre des représentants.
    Documents. - Projet transmis par le Sénat, 53 1996/001. - Amendements, 53 1996/002 et 003. - Rapport, 53 1996/004. - Texte corrigé par la commission, 53 1996/005. - Texte adopté en séance plénière et soumis à la sanction royale, 53 1996/006.
    Session 2010-2011.
    Sénat.
    Document. - Proposition de loi de M. Mahoux, 5-338 - N° 1.
    Session 2011-2012.
    Sénat.
    Documents. - Amendements, 5-338 - N° 2 et 3. - Rapport, 5-338 N° 4. - Texte adopté par la commission, 5-338 - N° 5. - Amendements, 5-338 - N° 6. - Rapport complémentaire, 5-338 - N° 7. - Texte adopté par la commission, 5-338 - N° 8. - Amendement, 5-338 - N° 9. - Texte adopté en séance plénière et transmis à la Chambre des représentants, 5-338 - N° 10.
    Annales. - 12 janvier 2012.


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  • Rapidement...

    Un blog du Soir sur le travail et son sens, dans nos sociétés: http://blog.lesoir.be/benevoles/

    Un article du Soir ici.


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  • Je relaie la demande d'une amie


    Bonjour,


    dans le cadre de mon mémoire de master en psychologie clinique (ULB), je cherche des témoignages de personnes vivant ou ayant vécu des deuils particuliers.

    Mon mémoire porte sur les relations entre l'endeuillé et le mort dans le sens ou, après un décès (à n'importe quelle échelle de temps), quelque chose de l'ordre de la relation s'instaure ou continue entre le vivant et le mort, en dehors de toute perspective psychopathologie. Ce sont des personnes qui, par exemple continuent, à poser des actes pour la personne défunte. Ou encore qui pensent qu'il faut faire quelque chose pour le mort mais ne savent pas quoi. Ce sont là des exemples, la variété des situations est multiple et riche. Ce travail s'appuie sur une thèse d'ethnopsychiatrie effectuée par Magali Molinié "Soigner les morts pour guérir les vivants".Il s'agit d'une forme d'anthropologie du deuil aujourd'hui, en Belgique.

    Si vous avez vous-même vécu quelque chose de cet ordre ou bien si vous connaissez des personnes qui pourraient témoigner, je vous remercie de me contacter et/ou de faire passer ce mail.


    Pour les entretiens, je rencontre les personnes désireuses de partager leur témoignage et nous avons une conversation d'une heure environ, ou plus, éventuellement en deux fois. La douleur et les difficultés éventuelles des témoins seront toujours prises en compte.

    Laura P.
    Lui écrire un mail à : lperichoATulb.ac.be

     



    L'ethnopsychiatrie, je l'ai connue via Tobie Nathan, dont j'ai acheté un des livres.  Par contre, j'ai vu une vidéo d'une séance que j'ai beaucoup moins aimée. Mais bon, c'est un autre sujet...

    Pour en revenir au mémoire, lorsque j'ai lu l'annonce, j'ai réfléchi et me suis demandé qui pourrait être concerné dans mon entourage.

    J'ai pensé à mon papa.  Lui qui s'est donné comme mission de témoigner des atrocités qu'il a vécues au Cambodge sous la période des Khmers rouges, tâche qu'il a accomplie jusqu'à témoigner officiellement devant les Chambres extraordinaires du Cambodge (sur fb, c'est ici)  Ce blog, notamment ce compte-rendu et les différents articles de presse montrent comme les avocats de la défense peuvent se montrer agressifs, à la recherche de la moindre faille pour décrédibiliser les témoins (c'est aussi leur boulot, ok; façon de voir.  On peut défendre sans mordre son adversaire).  Il n'est donc pas exagéré de dire que témoigner pour l'accusation relève d'une épreuve éprouvante. 

    Le lien avec l'annonce de Laura?

    Evidemment, c'est l'histoire d'un pays...Certes, mais à côté de cela, pour mon père, c'est aussi une question de devoir de mémoire, et d'hommage pour les victimes.  Parmi celles-ci, les membres de sa famille, à commencer par son père.  Sa mère n'a jamais réussi à faire le deuil de son mari.  Comment aurait-elle pu?  Elle n'a jamais vu le corps de son homme.  Et il y a tant de familles séparées qu'on a pu croire des personnes décédées qui, en réalité, avait survécu. Je connais ainsi personnellement une amie de la famille qui a recherché sans relâche jusqu'à retrouver sa fille, vingt ans après les faits...Je m'éloigne du sujet...

    Mon père.  Il écrivait ceci, suite à son témoignage devant les Chambres extraordinaires:

    En lisant les centaines « confessions » laissées à S21, longtemps j’étais un peu vexé que mes amis, avant de mourir,  ont pu oublier d’inscrire mon nom parmi leurs proches.  Et plus tard pour donner une raison positive à cet oubli incompréhensible, je me disais qu’ils voulaient que je continuer à vivre et à parler en leur nom. La vérité, je ne saurais jamais. Les vrais témoins, comme disait encore Primo Levi, sont tous morts.

    J’ai eu envie d’intervenir, de parler, d’écrire, en pensant à eux. Ai-je le droit ? Ai-je réussi ? Aux autres de juger (pour le texte entier, c'est ici)

    Voilà, tout ce que cette annonce est venue réveillée en moi.  Car je cherchais qui parmi mes connaissances pourrait avoir un contact spécial avec une personne proche décédée.  C'est cette phrase qui m'a fait pensé à mon père: Ou encore qui pensent qu'il faut faire quelque chose pour le mort mais ne savent pas quoi. Mes parents, avec des amis ou l'un ou l'autre tante,  ont comme projet d'acheter un terrain pour y ériger un monument à la mémoire de leurs familles et amis. 

     De fil en aiguille, je me suis demandée quelle position je tenais par rapport à "ça"...

    Moi? 

    Moi, j'ai entendu durant toute mon enfance que j'avais eu de la chance, de la chance parce que j'étais bébé quand les événements se sont produits; que je n'avais pas été atteinte.  "Tu as de la chance, tu n'as pas vécu tout cela, toi, tu n'es pas traumatisée."  D'autant plus de chance que, par miracle, je suis née (oui, cela tenait déjà du miracle), et que par la suite, ma mère n'a jamais manqué de lait, contrairement à beaucoup d'autres femmes sous-alimentées.  Pendant longtemps, jusqu'à peu en fait, j'ai cru cette version.  Oh, finalement, je n'ai pas été atteinte par les Khmers rouges.  A peine concernée...

    Sauf que...que quand même, j'y ai perdu ma famille.  Je n'ai jamais connu mes grands-parents, à l'exception de ma grand-mère paternelle qui a survécu.  Mes oncles et tantes y ont laissé leur vie, sauf une tante du côté maternel, deux tantes du côté paternel et un oncle du même côté. 

    Depuis que je suis devenue mère, je sais comme les mois de gestation comptent.  Je sais l'importance de l'environnement pour un enfant, pour un bébé, un nourrisson.   Je ne parle même pas de la naissance...Qu'est-ce que cela fait que d'être conçu dans un climat de terreur et de stress permanents?  D'entendre de l'autre côté du ventre que l'on cherche à vous tuer?  Qu'est-ce que cela fait que de naître dans des conditions épouventables (quand je dis épouvantables, cela n'a rien à voir avec le fait de pouvoir mettre de la musique à son accouchement ou de pouvoir choisir sa position d'accouchement, ou son lieu d'enfantement, ou ce genre de questions)?  Mais surtout, qu'est-ce que cela fait pour un nourrisson de baigner dans une atmosphère de guerre, de famine et de grand stress constant? 

    Franchement, je n'ai pas dû vivre des moments faciles, étant tout bébé...

    Et plus tard, cela donne quoi?

    Non, je ne parle pas avec les morts, avec ceux qui ont péri.  Mais, j'ai longtemps eu comme un sentiment de dettes.  Ne me suis-je pas spécialisée en droits de l'homme?  En toute dernière instance, comme travail de fin d'étude de ma spécialisation, je me suis enfin décidée à étudier la question des Khmers rouges sous un angle juridique.  J'ai plongé dedans.  Dans cette matière.  Pour écrire.  Pour en parler lors de conférences, débats, etc.  Pour dénoncer...J'ai même failli rédiger une thèse sur le sujet.  Projet abandonné après quelques temps.  Trop déprimant.  Mais, à l'époque, je pensais qu'avec ce doctorat, "la boucle serait bouclée".  Il y avait un air de revanche sur la vie, sur la mort, pour les morts dont je ne faisais pas partie, mais qui avaient, par leur absence, été tellement présents pendant mon enfance, jusqu'à l'âge adulte.  Petite, j'ai toujours su que j'en viendrais à "faire quelque chose" en lien avec les Khmers rouges.  Parce qu'ils ont détruit mon pays, parce qu'ils ont tué les miens, parce qu'à cause d'eux, à 3-4 ans, je demandais naïvement pourquoi je n'étais pas entourée de mes grands-parents comme les autres enfants; parce que, en partie à cause ou grâce (?) à eux, je suis en Belgique et non au Cambodge...

    Dernièrement, avec les questions de mon fils (voy. [2012-01-18] Maman, il est où le papa de grand-père? Ou comment être prise au dépourvu devant des questions de son enfant de 2 ans), j'ai eu l'un ou l'autre échange avec une amie née la même année que moi, au pays, comme moi.  Comment vais-je faire pour parler de mes grands-parents, de ma famille à mon fils?  Avec mon homme, nous nous sommes déjà interrogés sur la manière de transmettre le passé de ma famille?  Comment parler des Khmers rouges à nos enfants?  Nous n'avons pas trouvé la réponse...La réflexion est suspendue.

    Voilà jusqu'où une annonce pour un mémoire en psychologie peut mener...



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  • Je me dépêche pour venir chercher mon fils à l'école.  Lorsqu'il me voit, ce dernier vient vers moi, puis s'en retourne.  "Je vais prendre un livre". Heu, qu'est-ce que je fais là?  Pourquoi me suis dépêchée?  Pourquoi ne souhaité-je pas qu'il soit à la garderie? Toutes ces questions se bousculent en moi, mi-contente de le voir si content à l'école, mi-désabusée, mi-contrariée. 

    Je suis toujours dans le sas, pas dans la classe.  Je tourne la tête.  De l'autre côté du sas se trouve la classe d'accueil.  Les deux dames sont occupées.  Les enfants sont assis à table.  A ne rien faire.  Ils doivent rester assis.  N'ont rien devant eux.  Mais qu'est-ce que cette façon de faire que d'exiger des enfants de rester assis devant une table vide à attendre?  Evidemment, ils discutent entre eux.  Logique, non?

    Puis, là, sorti de nulle part, un "CLAC (le dossier tapé sur la table)" suivi d'un "SILENCE!' hurlé par une des dames.  Je suis abasourdie. Certes, il y avait un bruit de fond, mais normal, quoi...La dame qui a jeté ce cri comme si il y avait mort d'homme (ou, plus vraisemblablement, comme si elle se sentais amoindrie dans son autorité car les enfants ne lui obéissent pas au doigt et à l'oeil) me voit.  Je vois une légère ébauche de grimace du style: mince, un parent!  Un parent qui m'a vue...Je manifeste ma contrariété face à ce visage qui me regarde.  Nos regards se sont croisés quelques secondes, cette scène a duré à peine une minute.  Mais suffisamment pour me rappeler pourquoi je veux soustraire mon fils au plus vite de l'autorité des enseignants de cette école...

    Certes, cette enseignante n'est pas celle de mon fils.  Certes, mon enfant semble adorer l'école (j'étais là à 15h30, on restera jusque 16h30, tellement il jouera encore dans la cour).  Seulement, je ne peux me résoudre à le laisser là.

    Même si ce n'est pas sa "jardinière d'enfant", elle peut être là, elle peut être celle qui surveille les enfants dehors. 

    Lors de cette heure dehors pendant laquelle je le laissai profiter de la cour, mon fils joua avec ses copains. Il s'amusa beaucoup.  Je l'ai vu se précipiter vers un copain pour lui lancer du sable avec sa pelle. Pour rire.  L'autre copine qui jouait avec lui fit pareil.  Celui qui reçut le sable saisit alors sa propre pelle pour lancer également du sable (le tout dans un esprit bon enfant; les yeux n'étaient ni atteints ni ciblés).  Une des nombreuses dames dehors cria : "Machin, on ne jette pas de sable".  Occupée à bavarder, elle n'aura vu que la dernière réplique d'une action qui en comptait au moins deux avant...Encore un peu, je sentis la dame capable de punir "Machin" pour ce geste, alors qu'elle n'avait pas vu le prélude...

    Puis, cette dame ou une de ses collègues (il y en avait beaucoup dehors, vendredi dernier) de crier après un garçon qui avait mis un seau sur sa tête en guise de chapeau. 

    - "ENLEVE CE SEAU, CE N'EST PAS UN CHAPEAU, C'EST UN SEAU"

    Qu'aurait donc dit cette "madame" devant mon fils et ses copains de crèche avec des paniers en tissu sur la tête en guise de casque de chevalier?  Pourquoi empêchet-t-on un enfant de détourner un jouet pour lui assigner une autre fonction?

    J'assistais à ces scènes, le tout concentré sur une heure de temps.  La gorge serrée.  Un noeud dans l'estomac. Mon fils passe le plus clair de ses journées ici!  Il adore, mais qu'est-ce que cela me fait mal de voir comment ces professionnels agissent (parfois) avec une telle violence dans les mots, dans les gestes, dans le ton!

    PS: cela m'a donné envie de lire que j'ai entre'aperçu quelques fois à la librairie:

     [2012-09-24]  Silence ! ou comment une instit' a besoin de se faire obéir pour se sentir instit?


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