• J'en ai eu les larmes aux yeux.  Court tout en étant suffisamment parlant:

     


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  • "Le masculin l'emporte sur le féminin".
    Règle grammaticale.  Simple convention de langage.
    Vraiment?

    J'ai toujours été révoltée contre la masculanisation des mots, tout en l'acceptant comme acquise, comme définitive, même si elle me paraît à tout égard injuste. 

    Puis, sur les conseils de M'fi, j'ai lu : J'ai tout essayé, la 1ère mise au point du livre, d'entrée de jeu, vise la parité :

    "Garçon et fille alterneront pour respecter la parité.  Cette parité sera aussi respectée dans l'alternance des pronoms il ou elle  Ce choix peut dérouter le lecteur français, habitué à al dominance du masculin.  Mais la langue n'est pas neutre, elle imprime notre inconscients et entérine les stéréotypes."

    La référence citée est le site du CEME'Action: http://www.cemeaction.be/?p=461

    Dernièrement, c'est ce document qui recense les stéréotypes de genre dans les manuels scolaires en Belgique francophone qui a retenu mon attention.  Veillez donc à accompagner la lecture des manuels que votre chérubin ramène de l'école.  Je vous encourage à saisir l'école en cas de stéréotype.

    Mais l'école sera-t-elle réceptive?

    Dans celle de mon fils, j'ai entendu, sur même pas une heure de temps, assez de stéréotypes pour me donner envie de hurler: "ah, oui, Juliette, les garçons, ça fait du bruit quand ils jouent".  Puis, se ravisant comme si elle avait pris conscience qu'elle parlait en présence d'un adulte: "ah, les garçons et Agathe.  Agathe joue aussi au jeu de garçon, les chevaliers".

    Bref.

    Moi qui suis attentive aux stéréotypes de genre, j'avais été vexée lorsque, discutant avec une maman à la Maison Verte, celle-ci m'avait dit que, mine de rien, on influence quand même les enfants même si on y est hyper vigilent.  Je m'étonnais du fait que mon fils jouait essentiellement avec des voitures et des motos, alors que nous ne l'y encouragions nullement (au contraire, mon homme souhaite pendre par leurs couilles, les motards...).

    Ceci dit, mon fiston, avec ses jolies boucles, a souvent été pris pour une fille, quand il était plus petit.  Surtout lorsqu'il portait son 1er casque de vélo, à l'effigie de Barbie.  Oui, je sais, c'est honteux, vu mon horreur pour cette figure, mais bon, le magasin où mon homme accomplissait cette besogne offrait la peste ou le choléra: Barbie ou Cars.  Et Cars n'était plus de stock. 

    L'autre jour, après avoir découvert un sac de vêtements donnés par ma cousine, habits portés par sa fille, mon petit garçon a joué à la princesse, en revêtant legging rose à froufrou et autres fioritures. 

    Il choisit parfois des vêtements peu ordinaires pour un petit mec, style, un pull affichant un énorme "G power".  Ou ce joli polar, hérité également de la petite cousine:

    29 avril '13 -

    Je me demande ce que les instit' se sont échangé comme commentaires à ce propos. 

    De manière générale, l'image dans la société, qui se veut égalitaire, paritaire, me paraît excessivement machiste. 

    Mais qu'espérer?  Lorsque je me suis inquiétée de ce sexisme lors de la rencontre entre les citoyens et les futurs élus écolo de la commune, celle qui est devenue l'échevine de la petite enfance me raconta qu'à l'issue du dernier conseil communal avant les élections, le secrétaire communal distribua une bouteille de vin aux hommes et une rose aux femmes...L'alcool aux mecs, le romantisme aux nanas...ouai...

    En Belgique, la féminisation des noms de métier est de règle.  Je ne comprends dès lors pas les avocates qui s'échinent à écrire "avocat" sur leur carte de visite, comme si être un avocat était plus gratifiant qu'une avocate...

    La TV, les séries, la publicité sont également des vecteurs puissants de ce machisme (d'où une de mes raisons pour combattre la publicité, et pour dénoncer la schizophrénie dans laquelle se complaît Badinter, cette "féministe".  voy.  [2011-12-07] Badinter, Publicis, les pubs sexistes, Nestlé et Pampers).  Des vecteurs d'autant plus efficaces qu'ils sont quasi incontournables, à moins de ne plus sortir de chez soi*, ne plus surfer sur la toile, ni regarder la TV ni écouter la radio.

    Je vous recommande chaudement la lecture de l'article de CEME'Action, cité par Filliozat.  Voici la conclusion:

    "La féminisation des mots s’inscrit dans la lutte pour l’égalité desgenres.La règle grammaticale qui veut que le masculin l’emporte sur le féminin est une convention désuète, symbole d’une société patriarcale dépassée et non une propriété grammaticale issue de l’évolution de la langue française. Le langage est vivant et n’est pas neutre.

    L’article que vous êtes en train de lire a été réfléchi et rédigé en prenant en compte cette dimension de construction sociétale du langage. La démarche consiste à ne pas appliquer la règle systématique d’accord du féminin: les noms de fonctions y sont notés deux fois, au féminin et au masculin en alternance et les adjectifs ou participes passés sont féminisés avec des tirets…"

    Voici un exemple de l'importance des mots:

    "« Vous avez peut-être remarqué que le pouvoir fait un travail considérable sur les mots. (…) Il y a des mots qui disparaissent et il y a des mots qui apparaissent. » (Lepage, 2006) Dans son spectacle « Inculture(s) », Franck Lepage illustre son propos par un exemple:Dans les années 1960-1970, les pauvres, on les appelait « des exploités ». Mais « exploité », c’est un mot très, très embêtant pour le pouvoir. Parce que c’est un mot qui vous permet de penser la situation de la personne non pas comme un état de fait, mais comme le résultat d’un processus qui s’appelle « l’exploitation ». Or, en suivant ce raisonnement, s’il y a des exploités, c’est qu’il y a un exploiteur potentiel quelque part! Que l’on a envie de chercher et de trouver… pour qu’il rende des comptes."

    "Les mots nous permettent de penser la réalité, de lui donner corps. Les mots influencent notre façon de concevoir le monde.

    Et qui a le pouvoir sur les mots a entre ses mains le Pouvoir…"

    En littérature, Orwell avait bien saisi l'importance des mots sur la pensée avec son Novlangue, dans 1984.

    Pour ceux qui trouveraient encore à redire sur la parité dans les textes, voici les contre-arguments pafaitement résumés en trois mots, dont voici le plus courant: le ralentissement et la lourdeur du texte:

    "L’argument le plus souvent utilisé pour freiner, voire empêcher, la féminisation des mots est celui qui prétend que ces incises (barres, tirets, parenthèses, etc.) freineraient et compliqueraient la lecture. Les résultats d’une intéressante étude réalisée par Pascal Gygax et Noelia Gesto (2007), du département de psychologie de l’Université de Fribourg (Suisse) démontrent que la lecture de textes comprenant des noms de fonctions, métiers, titres écrits sous une forme féminisée ou épicène n’est ralentie qu’en début de texte, mais que le rythme de la lecture redevient normal ensuite, indiquant un effet d’habituation"(source: CEME'Action).

    Alors, je vais prendre le pli d'être plus attentive dans mes écrits à la parité des mots. 

    Vous voilà prévenu-e-s.

     


    * Vu la pub en rue, ce pourquoi je soutiens les casseurs de pub ou les initiatives comme l'asbl Respire, qui visent à libérer l'espace public de la publicité commerciale. C'est une des raisons pour lesquelles les décroissants sont tellement critiques vis-à-vis de Villo (l'équivalent de Vélib et autres initiatives de cette espèce).  En effet, je vous invite à ne pas entrer dans le panneau.  Vous croyez que l'objectif 1er est de promouvoir l'usage du vélo en ville.  Oh, si c'était si simple!  Petite démonstration en images)

     


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  • Au cas où vous aviez des doutes sur mon mépris pour la "poupée" "Barbie", voici un petit condensé des raisons de la boycotter: Raciste, irréaliste, esclavagiste : 5 raisons de jeter Barbie à la poubelle, un article de Sophie Gourion pour Rue89.

    La journaliste a très bien synthétisé les arguments: le racisme, l'irréalisme et l'appel à l'anorexie, le sexisme, etc.

    S'agissant du racisme, je vous invite à découvrir cette vidéo concernant les poupées blanches et noires...A débattre largement.  

    Mon fils a deux poupées, toutes deux blanches, acquises à la même dame lors d'une brocante.  Les poupées noires sont plus rares, de même que les Asiatiques.  Si vous en trouvez en brocante, pensez à moi, les amis, achetez-la si le prix demandé est raisonnable, je vous la rachèterai.  Je donnerai/revendrai quelques-unes de la maison.  (J'en ai sauvé 2 de la décharge via les squatteurs de WB).

    Dites-moi ce que vous en pensez!

     

     


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  • Mon homme a vu cette "armoire" dans le Victoire de ce we:

    Ou comment le design se veut écolo...
    Ceci dit, c'est joli.  Du coup, mon homme a demandé des casiers à l'épicerie bio où il s'est rendu aujourd'hui :

    Le papier vert s'y trouvait déjà.

    Histoire de pouvoir mettre la main sur les fruits et légumes sans enlever les caissons, chéri a ôté la première planche sur le côté:

    Certes, on pourrait poncer, peindre, etc. etc.  Peut-être un jour, quand on n'aura rien d'autres à faire, ou quand je serai prise d'une fièvre bricoleuse .   Si si, ça m'arrive parfois.  Exceptionnellement.  hihi.

    En tout cas, le résultat nous plaît comme cela.  On rajoutera un 4ème casier.  Ce meuble improvisé nous a coûté 0 euros, et quasi 0 temps, oui, allez, les 5 minutes pour enlever les planches...Et nous sommes certains que ces boîtes n'ont contenu que des aliments biologiques et qu'ils n'ont subi aucun traitement (indésirable : ni vernis ni peintures...lesquels ne sont certainement pas écologiques dans la version à 600 euros).


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  • Hier, nous avons été pris par une fièvre consumériste...ohhhhh!!! roooooooh !!! Ben, oui, cela nous arrive.  Allez-y, - nous. 

    Cela a commencé par la donnerie de notre commune. Je l'annonçais

    Nous étions dans les starting-blocks.  Rien à envier à l'hystérie des gens qui font la file pour les soldes...

    Mon homme m'avait annoncé la couleur en décrétant depuis belles lurettes que nous devions être devant la porte 1/2 heure avant l'ouverture.  Et déjà en arrivant en avance, nous étions les 8ème (au pif) dans le rang...Ensuite, l'homme, oui, le mien!, me prie de dresser la liste de ce dont nous avons besoin, ce qui, a priori, est une saine attitude, sauf que le ton employé ressemblait plus à une réunion de stratégie avant combat .   Bref.  Je lui ai rappelé qu'on était là aussi pour le plaisir de participer à une initiative citoyenne...et pour se faire plaisir.

    Bref, pour pas un rond, nous avons un peu soulagé notre cave et re-rempli notre maison (raté pour le slogan "moins de biens" ou pour  la simplicité volontaire... )

    En même temps, nous nous sommes gâtés.  Pour le plaisir de partager, je vous laisse découvrir ce qui a contribué à notre joie quotidienne hier :

    Voici une cuisinièr en bois.  Magnifique!  Ce ne sera pas pour nous, parce que nous avons déjà un modèle, bien moins joli et surtout moins écologique, malheureusement; mais pour offrir.

     

    Mon homme en cherchait depuis longtemps, une cruche en grès !

    Comme je répugne à l'idée d'acheter du coton moletonné neuf, quand j'ai vu cette grande couverture, je me suis dit qu'elle serait parfaite pour le rembourrage de mes futures oeuvres couturières (promis, dès que je couds quelque chose de présentable, je vous le montre).  Puis, à la sortie, un bénévole de la donnerie m'a indiqué que j'avais bien repéré la couverture, pure laine, sûrement du "Solemio", qui date de son enfance (il avait un certain âge).  Là-dessus, il cherche l'étiquette qui confirme ses propos. Du "made in Belgium", du "100 % laine vierge".  Je viens de vérifier, cette marque existe toujours et date de 1948.  Heu, j'ai vu le prix des couvertures, c'est effrayant .  Mais bon, si c'est de la qualité comme c'était à l'époque... Moi, perso, je préfère les textiles fabriqués avant les années 80, voire début des années 90.  Après, je trouve que l'obsolescence programmée a fait son apparition.

    En parlant chiffons, voici deux housses de couette enfant magnifiques, avec leur taie:

    On n'utilise pas de couette enfant, Fiston a hérité de ma couette en plumes (ou duvet?) une personne.  Mais, j'ai une couette enfant, peut-être pour sa petite soeur?  Ou pour offrir?  Je n'oserais pas couper dans ce tissu, j'aime les couleurs.  La housse avec les fleurs, j'en ai déjà une similaire acquise dans un magasin de seconde main.  Oui, je suis encore loin des réflexes de "déconsommation"...Re-- moi. 

    J'ai également pris 4 essuies, dont deux forts usés qui me serviront de rembourrage pour mes créations couturières.

    Quant à mon chéri, il a trouvé deux superbes pulls, similaires (seules les couleurs changent), dont un qu'il a revêtu hier et qui lui va super bien.  Pas le genre qu'il aurait choisi mais comme, de toute façon, cela a toujours été la galère pour l'amener dans les magasins de l'époque où j'étais "victime de la mode, tel est mon nom de code", il n'a même pas fallu le convaincre de l'intérêt de ne plus s'y rendre...Par contre, fouiller les magasins de seconde main ou les brocantes, c'est plus périlleux pour lui, du coup, ses habits sont tous méga-usés...[Mais, bon, il y a plus grave dans la vie].  Cela devenait urgent de trouver l'une ou l'autre affaire:

    Il a aussi déniché une chemise qui me laisse plus sceptique. 

    Pour continuer sur la lancée des fringues, nous devons absolument trouver des remplaçantes à ça:

    Fiston souhaite des baskets et des sandales.  Pas trouvé de baskets, mais des sandales bien:

    Et voici quelque chose qu'il nous réclamait depuis longtemps et que nous n'envisagions pas de lui acheter (il a une draisienne offerte par sa tante et son oncle; je touvais que cela suffisait):

    Je la trouve magnifique, cette trottinette en bois! 

    Bon, le Petit Prince a dégoté des jouets de son cru, qui s'empileront avec ceux qui envahissent déjà notre espace, mais bon...comment refuser vu tout ce que nous avons pris, nous, ses parents?  L'engin de chantier complètera sa collection de grues et pelleteuses en tout genre

    Autres merveilles pour nous:

    Certains n'ont sans doute pas osé prendre ce panier qui était exposé comme "contenant" des peluches à gogo.  Moi, j'ai transvasé les peluches dans une caisse, et pris le panier.

    Idem pour ce panier solide qui contenait les chaussures enfant. C'est d'ailleurs, en le vidant que j'ai trouvé les sandales pour mon fils :

    Enfin, mon homme, lui, a arboré un sourire bête lorqu'il m'a montré ça:

    Ce tiroir compartimenté servira pour ses semences et sa collection de graines qu'il commence tout juste.

    Le bic vous donne une idée de la dimension de la jolie boîte.

    La salière, terriblement laide, mais bon, comme on n'a pas de salière, elle va nous servir.  Vous voyez en arrière plan, un bouquet de fleurs offerts par notre amie Aurore et choisies par son fils, le meilleur pote du mien.

     

    Après toutes ces petites choses et autres broutilles, nous nous sommes rendus dans un magasin de seconde main spécialisé dans les articles enfants, afin d'y dénicher des baskets pour mon grand garçon.  Parce qu'avec des sandales, les jours de pluie, cela ne le fait pas.


    Je n'en ai pas trouvées, par contre, j'ai craqué (encore!) sur cette paire, pour moi:

    A 10 euros.

    Après cet achat, alors qu'on se dirige chez mes parents, on passe devant un magasin de matériels de loisirs créatifs.  Comme une droguée, je demande une halte, vu que les enfants sont endormis dans la voiture, on a le temps...

    Et là, c'est bon, je suis resortie non pas ce pourquoi je venais, mais avec ça:

    Plus de 10 euros pour ces deux petits trucs.  J'ai compris, on ne m'y prendra plus, dans ce magasin...Voilà comment je donne à une enseigne commerciale plus de sous pour deux petits machins que pour une paire de chaussures quasi neuves...Cela m'a refroidie.  

    Après ce tour de consommation sans limite, retour à la maison.  Et au moment de photographier ces objets, je vois autour de moi les trésors obtenus lors de la donnerie de l'année dernière.  Ils achèvent de me convaincre de mon plaisir d'y dénicher des trésors. Outre les magnifiques tissus, draps, serviettes de table, mouchoirs, nous étions rentrés avec :

    A l'origine, avec l'idée de l'offrir, puis on a conservé ce cheval à bascule que nous venons de remonter de la cave et que tant ma fille et mon fils apprécient. 

    Ces petits gobelets contiennent de l'argent, vu la présenc d'un ponçon. Ils servent surtout à la dinette de mon grand pour le moment.

    Alors, c'est sûr, on n'a pas appliqué le désencombrement ce we, mais quel plaisir de donner une seconde vie à ces jolis objets...On y sera encore l'année prochaine...

     

     


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  • Je connaissais la campagne d'achAct (anciennement Vêtement propre, je crois). Mais, ce qui fut déclencheur, ce fut le visionnage de ceci qui m'a décidée à prendre une résolution ferme : 

    Je me décide à en parler ici suite à cette info sur achAct: depuis que j'ai visionné cette émission de cash investigation, je me suis fait la promesse de ne plus cautionner la " junk cloth ", et acheter de vêtements neufs, à l'exception de chaussures pour enfant....Certes, j'ai acquis en février de cette année une paire de collants, une paire de chaussettes pour moi et pour mon homme, [MAJ 28 avril '13] mais depuis bientôt 2 ans, je n'ai plus acheté de vêtements neufs ... En fait, je me disais bien qu'il y avait qqch qui clochait.  Le visionnage du reportage a été déclencheur d'un dégoût, or, j'avais regardé ce documentaire en décembre.  Donc, si, avant, j'ai quand même encore acheté l'une ou l'autre chose neuve, bien que j'avais déjà drastiquement réduit mes dépenses dans le neuf (mes dernières "soldes" datent effectivement d'il y a 2 ans; et ma volonté d'acquérir en seconde main a été clairement renforcée à ce moment-là), mais mon écoeurement vis-à-vis des magasins de mode "low fashion" date du reportage de cash investigation...  

    Si vous êtes sensible aux mêmes sujets que moi, tout est là pour dissuader d'alimenter ce marché des habits démodables, confectionnés dans l'irrespect le plus total, dessinés pour des femmes quasi-anorexiques et vantées par des modèles qui prônent, par leur exemple et le milieu de la mode, l'anorexie.

    Après avoir lu cet article, si vous pouviez encore le prétendre, vous ne pourrez plus vous dire que vous ne le saviez pas... 


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  • Et pendant que je rédige des articles pour mon blog, je ne couds pas ni ne cuisine...  Mais retire beaucoup de plaisir à pianoter sur mon clavier pour partager mes idées. 


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  • J'ai vu passer cette vidéo amusante sur fb, relative aux maisons passives:

     

    Je l'ai partagée à mon tour sur fb, en y incorporant mes commentaires par rapport aux maisons basse énergie / passives.  Je me suis dit que ces arguments trouvaient toute leur place sur mon blog.  Donc les voici.

    1° Il convient de ne pas se leurrer la face.  Plutôt que la construction, optez pour une solution plus écologique et moins énergivore: la rénovation. Là-dessus, c'est mon homme, ingénieur-architecte, qui m'a sensibilisée. Faire construire en Belgique est pour lui (et je le rejoins) un non-sens.

    2° Faire construire une maison isolée, pour une famille, voire même deux, est également un non-sens. Il est plus écologique de regrouper les habitations (3-5 maisons, la mitoyenneté conserve la chaleur). Le pavillon entouré de son beau jardin (soit devant, soit derrière, soit autour) est une aberration écologique.

    3° Faire construire dans la campagne, c'est faire du péri-urbain (voy. l'excellent livre de Elisabeth PELEGRIN):

    a)  Ce choix implique de faire des raccords d’égouts, d'électricité, d'eaux, etc., le tout au frais de l'Etat (donc de vous et moi).  Alors, qui est le plus assisté, le chômeur ou celui qui, pour son chez soi, fait construire trottoir, égout, électricité, téléphone, etc.?

    b)  C'est mettre l'accent sur l'usage de la voiture car les villages en Belgique n'existent quasiment plus, ce ne sont plus que des dortoirs de maisons. Une boulangerie? une boucherie?  une épicerie ? une école ?  un boulot accessible à pied?

    c) En achetant ainsi des terres, on met la pression sur le marché immobilier. Les prix des terrains augmentent. Les agriculteurs doivent être riches pour acheter du terrain (Pierre Rhabi relevait ce paradoxe, il faut être riche pour vivre simplement), et l'arracher à la construction. Ce sont des terres que l'on soustrait à l'agriculture de proximité. 

    Pour moi, ce point s'apparente à un argument massue sur le tout, le tout n'étant déjà pas léger!

    4° Beaucoup s'enorgueillent d'une maison passive hautement technologique (domotique, voltaïque, solaire...), technologies qui consomment en soi beaucoup de ressources. Cela ressemble souvent à du greenwashing.  Les toilettes sèches? Le potager ? L'orientation pour la chaleur/la fraîcheur et la luminosité? Les peintures écologiques? Le retour vers un outillage mécanique nécessitant essentiellement de l'huile de bras?  Le travail et l'école à proximité?  Les loisirs à proximité? 

     
    Bon, il y a encore pléthore d'arguments... (à découvrir dans le livre d'Elisabeth PELEGRIN).  La plupart des arguments sont issus de discussions riches avec mon chéri, et également d'un excellent article lu je ne sais plus où (je ne parviens plus à mettre la main dessus) soit dans Bioinfo, soit dans Bruxelles en mouvement, magazine -gratuit- qui couvre d'excellents articles de fond!  Je recommande!.

    Tout ça pour dire qu'avant de construire une maison passive aussi jolie et passive soit-elle...il convient de s'interroger sur son geste...et d'y réfléchir à deux fois pour ne pas prendre Dame Nature à témoin pour la détruire davantage...


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