En lecture depuis le 16 octobre

 [edit du 26 février '14] fini en janvier 2014.  Il reste 2 pages que je peine à finir.  Mais bon, pour 2 pages, on peut dire que j'ai terminé ce bouquin.

Sur le test de QI, et ses nombreuses imperfections et biais, une critique de Jacques Grégoire, professeur de psychologie à l'UCL (Université Catholique de Louvain):

Sur la souffrance que doivent immanquablement ressentir les HP, cette vidéo est excellente et remet quelques points sur les "i" que même la non-HP que je suis n'a pas manqué de relever dans les différents livres et entretiens de "soit-disant spécialistes" lus et vus :

Enfin, je ne manque pas de rajouter une critique du livre de Siaud-Facchin, L'enfant surdoué, l'aider à grandir, l'aider à réussir.  Il manque à mon goût une critique sur l'absence de critique, dans les livres et textes que j'ai pu lire sur la question, vis-à-vis du système scolaire en tant que tel.  Les auteures ont toutes (Siaud-Facchin, Petitcolin, Adda) l'air de déplorer que le système scolaire ne soit pas adapté pour les HP.  Pfff.  Un peu d'ouverture des yeux, svp. Le système scolaire n'est pas adapté pour tous les enfants, HP ou non.  Merci!

Gilles Lemmel « Notes de lecture », Journal français de psychiatrie 1/2003 (n^o18), p. 48-49.
URL : www.cairn.info/revue-journal-francais-de-psychiatrie-2003-1-page-48.htm.
DOI : 10.3917/jfp.018.0048.

Enfin, dans cette vidéo, vous avez un aperçu de 3 questions du test de QI...Ces questions relèvent de la culture générale, selon moi, et non de l'intelligence.

Sur les conseils de M'fi, j'ai lu, en une traite, ce roman autobiographique de Kristin Kimball qui raconte sa reconversion du monde du journalisme à celui de l'agriculture bio...(pas vraiment la permaculture..).  Je vous conseille le bouquin, qui, à mon avis, va/parle(r) aux citoyens lambdas, l'identification à la narratrice me paraît relativement facile.  Mon homme n'a pas aimé.  En fait, il n'aime pas les Gavaldas, Muriel Barbery (L'élégance du hérisson que je n'ai pas lu)...Une vie pleine manquait de poésie selon lui. 

Ce roman se lit d'une traite.  L'auteure manque de temps, court constamment.  Son écriture traduit cet empressement...On est loin de la vie lente...mais on plonge ainsi un peu dans le quotidien d'une ferme bio qui vent directement aux citoyens.  Lisez-le et donnez votre avis ici!  

Lu la semaine dernière

Dans la même veine que le livre de Siaud-Faccin, tout pour nous faire honte d'être de bêtes "normo-pensants"...

Fiston:  Je veux changer d'école. Aller à l'école de Lucas.

Moi: Moi aussi, cela m'aurait plu (Lucas est à Decroly), mais il n'y avait plus de place dans cette école. Ceci dit, même si tu allais dans l'école de Lucas, tu ne serais pas dans sa classe, lui est en 3ème et toi en 2ème.  Lui a 5 ans, toi 4 ans.  Dans la plupart des écoles, on met les enfants par âge, les 5 ans avec les 5 ans, les 4 ans avec les 4 ans.  [Dans l'école de Fiston, ce sont des "classes" verticales. A part les 2,5 ans, les autres âges sont mélangés]

Fiston: Alors, je veux aller à l'école d'E.

Moi: Oui?  Tu sais, pourtant les parents d'E.  sont très préoccupés par l'école de E.  Ils n'en sont pas contents.  Et E.  n'aime pas son école.

Fiston: Pourquoi ils n'en sont pas contents? 

Moi: Parce qu'à son école, E. doit faire des exercices compliqués.  Qu'elle reçoit des petits bonhommes fâchés quand elle ne réalise pas ses exercices assez vite au goût de son institutrice, ou lorsqu'elle dépasse des lignes ce qu'elle doit colorier.

Fiston, perplexe, silencieux.  Ok, il digère l'info.

Le soir, il explique à son père que dans l'école d'E., la maîtresse n'est pas contente quand E. dépasse des lignes.

Papa: Et, dans ton école?  Qu'est-ce qui se passe quand tu dépasses des lignes?

Fiston: Il n'y a pas de ligne dans mon école!

***

PS: Les parents d'E. ont rédigé un petit témoignage dans Slow Classes.  Heureusement, dans 2 semaines, elle change d'école pour une école à pédagogie nouvelle [http://www.gben.be/]. 

PS2: Fiston a du mal avec le néerlandais ainsi que le fait qu'il y ait deux instit' différentes.  Voyez également:

Fiston: moi, je n'aime pas mon école.

Moi: Pourquoi chéri?

Lui: parce qu'il y a trop de jouets en bois.  Il n'y a pas beaucoup de jouets en tissu, ni en métal...

Avouez, il y a pire raison pour ne pas aimer son école...

***

Dans la suite...

Jeudi, il est convenu qu'E. viendra jouer vendredi à la maison.  Le soir, coup de fil de son papa.  La petite a changé d'avis.  Grande déception de Fiston.  Et cette inquiétude réelle:  "Mais, si elle va à l'école et qu'elle dépasse des lignes, elle aura des problèmes à l'école ! "

Finalement, tard le soir, E. aura rechangé d'avis, au grand bonheur du Petit Prince.  Ce jour-là, je ne les ai pas vus de la journée, tellement ils ont été occupés à jouer l'un et l'autre...