• samedi dernier, dans la voiture

    Ma fille: fait noir.

    Moi: oui, la nuit tombe.

    Ma fille: aïe aïe aïe!  mal.

    Ben oui, quand une personne tombe, elle se fait mal...

    ***

    Mercredi, il y a 2 jours

    Mon fils: je suis très fatigué, trop fatigué pour m'habiller.

    Moi: bon, si tu es si fatigué, il vaut mieux que tu te reposes.  Tu ne vas pas aller à la biodanza.

    Fiston, d'un ton très décidé: mais si, je suis fatigué, mais je regarderai les autres danser.

    Il adore son activité du mercredi: la biodanza et est très demandeur pour y aller toutes les semaines! 

    ***


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  • Début septembre, mon fils, ce vieux:

    - Parfois, avec I. et A., on s'assied sur un banc et on rigole parce qu'on regarde les autres comme si on était au cirque...

    J'imagine très bien les 3 potes assis sur un banc comme des vieux, à rigoler et commenter les actions de leurs camarades.  Comme des vieux, je disais...

    ***

    Le week-end dernier, mon fils, ce tyran:

    Moi: Chéri, tu peux enlever tes bottes et ton manteau.  Tu ne vas pas encore partir.  Papa conduit d'abord A. chez lok ta (grand-père) et mak yeay (grand-mère).  Puis, il revient te chercher pour te conduire chez F.

    mon fils: A. va où?

    Moi: chez lok ta et mak yeay.

    Lui: pourquoi?

    Moi: ?  heu

    Lui fâché: Mais pourquoi?  Moi, je n'aime pas quand vous cherchez la paix !!!!

    (on dissuade souvent mon fils d'aller au grenier lorsque son père y est.  Il y est pour être en paix.  On dit à Fiston qu'il a été chercher la paix ;-)

    ***

    Mon fils, ce prévoyant...

    Il m'explique un de ses dessins qui représente une chambre pour lui, et une autre pour sa petite soeur, avec un berceau dans cette dernière.

    Moi: Tiens, pourquoi tu as dessiné une chambre différente pour A. et toi ?  Tu ne veux plus partager la chambre avec elle?

    Lui: Non, ce n'est pas ça.  C'est un dessin pour plus tard.  Vous, vous êtes morts.  C'est pour ça qu'on a décidé comme ça, une chambre pour A. et une chambre pour moi.

    CQFD.


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  • Osez, mais allez-y, osez - ce sont les soldes en plus - encore acheter de la junk cloth et ensuite, essayez seulement de me regarder dans les yeux.  Cela aurait pu être moi...

    Cambodge Post

    Répression sanglante d’une manifestation d’employés du textile au Cambodge

     

    Phnom Penh, 3 janvier 19h, nouvelle mise à jour.

    Au moins trois manifestants ont été tués ce matin vers 10h heure locale par les forces de l’ordre qui ont ouvert le feu sur des employés du textile dans le parc industriel Canada situé en banlieue de Phnom Penh, selon Chuon Narin, le chef adjoint de la police de Phnom Penh. Mais ce bilan n’est toujours pas définitif, plusieurs sources faisant état de cinq morts.

    22 personnes auraient été blessées selon un dernier bilan établi par l’association de défense des droits de l’homme Adhoc dont plusieurs par balles. Une dizaine de personnes ont été arrêtées dont certains avaient le visage en sang.

    A trois reprises au moins, les forces de l’ordre ont fait usage de leurs armes tirant sur les manifestants avec leur AK-47. Après deux assauts à balles réelles qui n’ont pas découragé les manifestants qui continuaient de jeter des pierres et des cocktails Molotov, des centaines de policiers sont arrivés en renfort sur les lieux vers 13h30. Tirant en l’air ou en direction des balcons des habitations qui se trouvent à proximité, ils ont rapidement repris le contrôle du boulevard de Veng Sreng, bloqué depuis la veille au soir par les manifestants qui avaient érigé des barricades.

    Hier déjà, à une dizaine de kilomètres de là, des employés du textile qui manifestaient en face de l’usine textile Kak Jing, fournisseur de Gap, Walmart, Pink ont été violemment dispersés par une unité de la police militaire, le bataillon 911. Une quinzaine de personnes, des syndicalistes, des ouvriers du textile, un employé d’une association ainsi que cinq moines ont été sauvagement roués de coups avant d’être arrêtées et détenues à l’intérieur du quartier général du bataillon. Il semblerait qu’ils aient été également battus lors de leur détention.

    Briser la grève

    En grève depuis plusieurs jours, les employés du textile réclament  que le salaire minimum passe à 160 dollars. Il est actuellement de 80 dollars. Le ministère du travail a proposé mardi que ce salaire passe à 100 dollars en février mais plusieurs syndicats refusent cette proposition et appellent à une reprise urgente des négociations.

    Du coté de la police, la répression d’hier et d’aujourd’hui est  justifiée par la nécessité d’assurer la sécurité « « Si nous leur permettons de continuer à faire grève, cela va devenir l’anarchie », déclare aujourd’hui Kheng Tito, le porte parole de la police militaire.

    « Nous déplorons ces violences, que
     
    nous condamnons avec la plus grande vigueur»,
    a déclaré aujourd’hui le chef de l’opposition Sam Rainsy. C’est une tentative inacceptable de casser non pas seulement une grève ouvrière, mais c’est une tentative pour casser le mouvement ouvrier dans son ensemble. Et derrière le mouvement ouvrier, de casser le mouvement démocratique qui est en train de se développer au Cambodge», a-t-il ajouté.

    Les associations de défense des droits de l’homme, la Licadho et le Centre cambodgien des droits de l’homme appellent les autorités à cesser d’avoir recours aux armes pour tirer sur des civils et réclament une enquête indépendante.

    Hier, l’opposition avait appelé à une manifestation « historique » dimanche 5 janvier à Phnom Penh. Après ces deux sombres journées au cours desquelles des manifestants ont été tués, blessés, battus, arrêtés, la colère monte et la moindre étincelle risque d’embraser la capitale.

     

    Krystel Maurice

     

    Lire également notre précédent article  publié ce matin


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