Il me semble que c'est dans [2011-04-28] Trois fées pour un plaidoyer. L’éloge d’une naissance amoureuse et consciente, qu'une des auteures déplorait qu'une femme enceinte s'était faite remontée les bretelles lors de sa première visite chez son gynéco depuis la nouvelle de sa grossesse, parce cette femme ne l'avait pas averti de son intention d'avoir un enfant, et donc, n'avait pas subi une série de tests!  Cette anecdote illustre à quel point la médicalisation de la grossesse a imprégné le milieu médical.

Non, la grossesse n'est pas une maladie! 

Toutefois, la grossesse est un état particulier, pendant lequel la femme mobilise beaucoup d'énergie et de force pour protéger et nourrir la vie qu'elle abrite.  La grossesse n'est pas une maladie.  Mais, elle devrait être reconnue comme un état particulier qui autorise les femmes à ralentir, à se centrer davantage sur elles...

Ceci dit, maintenant que je le sais, je ne peux tout de même pas m'empêcher de conseiller à toute femme qui souhaite donner naissance de préalabrement vérifier si elle est en ordre par rapport à certains vaccins.  Je pense à la rougeole ou la rubéole.  Car certaines maladies, anodines dans la toute grande majorité des cas, peuvent générer des stress pendant la grossesse. 

J'en parle plus aisément que j'ai connu des moments de panique.  Car, il n'y a rien à faire, pour moi, être enceinte me rend plus vulnérable et donc plus perméable aux nouvelles effrayantes. 

J'ai traversé quelques minutes de panique lorsque j'ai su, le mois dernier, que la maman d'un des copains de crèche de mon petit avait été touchée (en récidive), en septembre, par le CMV (cytomegalovirus).

J'ai oscillé/oscille entre la panique et la sérénité face à la nouvelle apprise samedi que ce jour-là, je suis entrée en contact (lointain) avec un garçonnet souffrant de la 5ème maladie (à ce moment-là, personne ne le savait). Je viens d'effectuer quelques recherches que je partagerai sur le blog.

Bref, ce que j'en tire comme enseignement, c'est que d'attendre un enfant peut vite s'avérer hyper mega stressant si l'on ne prend pas le temps de s'arrêter, de respirer et d'un peu remettre ses neurones en place.  Et si l'on ne nourrit pas une terrible confiance en la vie...

Confiance en la vie n'implique pas non plus négligence ou déni...Toutefois, quand un esprit paniqué de femme enceinte se met à cogiter les pires scénarii, je lui souhaite d'avoir assez de  confiance en la vie pour conserver un minimum de sérénité.

Bon, tout est dans le titre.  Cela me titille depuis un certain temps.  La cure de désintoxication risque d'être pénible, mais un jour inévitable...de toute façon, au pire, bébé2 s'en chargera dans quelques mois ...

Bon, mon intention du jour était de participer à la manifestation.  Seulement sans moyen de déplacement, je ne vois pas comment me rendre au centre-ville...Je suis donc à la maison.

"Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux."

Cette phrase est taggée sur un mur devant lequel je passe tous les jours pour déposer ou prendre mon fils de la crèche. 

Alors, qu'attendons-nous pour nous lever? 

Cette phrase a retenu mon attention particulière car la dernière fois que je l'ai remarquée (à force, on finit le risque est de finir par ne plus voir ce qui est quotidiennement sous nos yeux), c'était après entendu le slogan de Occupy Wall Street "we are the 99%".

Autisme : « Le Mur », docu qui dérange des psys français 

Sophie Verney-Caillat
Journaliste

« Le Mur » montre la mainmise de la psychanalyse sur le traitement de l'autisme. Trois psys cherchent à bloquer la diffusion du film, qu'ils jugent « partisan »

Le film « Le Mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme » montre comment le traitement des autistes est, en France, verrouillé par les psychanalystes et les psychiatres, au détriment d'autres approches. 

Pour continuer...voy. sur le site Rue89

Bande-annonce: là.  Documentaire complet à visionner sur ce site-ci (autistes sans frontières). 

Lu sur une affiche sauvage aposée à un feu rouge, ce matin en arrivant au boulot.  Il m'a fallu du temps pour comprendre.  C'est pour cela que je plaide pour la désobéissance civile.

"Dans un pays où se battre pour la liberté est un crime, l'innocence est le pire qui puisse arriver à l'homme".

Bonne journée!

Après une longue absence de presque 2 mois, je sors de ma tannière, reprends mon clavier et rétablis le contact avec le monde extérieur.

Pour connaître la raison de ma désertion temporaire, voici un rébus:

Mon 1er peut être rose, d'Along ou des Cochons

Mon 2ème est l'écho de mon 1er

Mon tout promet des nuits blanches mais aussi des moments intenses de pur bonheur.

Et parce que ce rébus n'explique pas vraiment mon silence, voici un autre rébus:

Mon 1er signifie un théâtre japonais

Mon 2ème signifie la "mer" en néerlandais

Mon tout m'a clouée au lit pendant des journées entières!

"Aujourd'hui, cultiver son jardin relève du premier acte de résistance", dixit Pierre Rabhi.  Lu à maintes reprises mais où exactement?  Certainement entendu en live lors de sa conférence (voy. [2011-04-28] Pierre RABHI, 52 kg tout mouillé ).  

Nous, nous n'avons pas eu besoin de Pierre RABHI pour être convaincus du plaisir et de l'utilité de jardiner, la motivation citoyenne s'est ajoutée en plus.

Alors, quoi, le but de ce billet?

Ok, j'accouche. Voici l'objet de ma fierté que je voulais partager avec vous (fraîchement déterrée il y a 20 minutes).

Les oignons côtoient les carottes car elles sont complémentaires pour lutter contre les bestioles
indésirables (aux carottes, dans ce cas-ci).

Pourquoi le crayon?  Parce que mon homme m'a appris qu'une photo, sans objet de comparaison,
ne peut pas indiquer l'échelle de grandeur...

Alors, sur ce coup-là, je dois avouer que je n'y suis pour rien.  Le résistant jardinier, à la maison, c'est mon homme.  Rendons à César ce qui est à César. 

Bon, tant que j'y suis avec les photos, admirez la bête découverte il y a quelques jours.  Alors, je vous explique, à la maison, c'est moi qui suis priée de montrer le chemin du jardin aux petites bestioles de ce genre, en particulier les araignées.  Mais là, nous nous y sommes mis à deux.  Sous les fous rires.  Ni l'un ni l'autre n'avaient déjà rencontré une araignée aussi impressionnante: