Le champ des Cailles, humide, vu de l'école de Fiston.

Puis détour par le chemin habituel...

Visite rapide, histoire de voir à quoi ressemble le champ en temps de pluie.

Aujourd'hui, jour de plantation des patates dans la parcelle collective - collective dans le sens où elle "est à" tout le monde.  L'arrivée est toujours un plaisir.

Au loin, derrière l'épouvantail, on voit un groupe attelé à la plantation des patates.

Vue sur la partie consacrée aux moutons.  Les boutons d'or illuminent l'étendue verte.

Et voici les travailleurs!

L'idéal est de retirer les chiendents, dont voici les racines:

Voici la rangée où je vais déposer les patates, à 40 cm d'intervalle chacune:

La même tranchée, les patates installées:

"yapluska" les enterrer.

On continue à retourner la terre avec la grelinette:

Derrière la grelinette, certains s'activent à récupérer le fumier déposé par erreur sur cette parcelle:

A côté, cette petite fille semble très affairée:

On jardine et...on bricole aussi au champ.  La clôture a été déplacée la semaine dernière.  Elle est aujourd'hui fignolée.  Le déplacement de cette clôture répond à une demande des riverains, en particulier de la riveraine qui souhaitait accéder aux groseillers qu'elle a plantés. 

On assiste ici la différence tangible et notoire entre le droit et la réalité.  Les riverains directs du champ, qui appartient à la coopérative de la cité-jardin, n'ont aucun droit, aucun, sur ce champ.  Ce dernier relève de la propriété de la coopérative. 

Toutefois, après quelques années de non utilisation, certains riverains directs se sont appropriés une parcelle du terrain, y installant qui leur jardin potager, qui des arbustes fruitiers.  Ces personnes ne détiennent aucun droit sur ces terres.  Le directeur de la coopérative l'a bien répété en réunion.  Il n'empêche, ces riverains bénéficient d'un traitement de faveur. On appelle leur parcelle les parcelles historiques.  Alors qu'il a été décidé qu'aucune parcelle sur le terrain n'est individuelle, il existe l'une ou l'autre exception : les parcelles historiques.

La plupart de celles-ci sont intégrées au champ, de sorte qu'elles figurent dans la partie clôturée (pour rendre les terrains inacessibles aux chiens, par exemple). 

Cependant, quelques voix se sont élevées pour sortir les framboisiers (pas les framboises jaunes dont je parlais dans un post précédent).  Une nouvelle clôture a donc été posée.

On le voit bien ici, les framboisiers sont au-delà de la clôture qui délimite le champ.

Voici une ou des parcelles historiques qui, elles, sont très bien intégrées au champ:

L'heure du départ approche.  Nous partons, et filons rechercher ma fille chez mes parents où elle se faisait chouchouter quelques heures.

Sur le chemin du retour, vue sur l'hôtel des insectes à l'envers:

Quelques heures devant moi pour continuer à semer les calendulas...et prendre une floppée de photos.  Il y a du monde ce vendredi, malgré le vent froid (qui me vaudra un refroidissement et un mal de gorge le lendemain).

Voici des framboisiers  de framboises jaunes et des groseillers...miam miam.  Les framboises jaunes sont excellentes.  Le premier été dans le quartier, on désespérait de voir ces framboises rougir, puis au bout d'un moment, nous nous sommes décidés à tout de même goûter ces fruits jaunes.  Et ce fut une révélation .

Les travailleurs sont occupés à fabriquer d'autres couvercles aux coffres.  Ceux-ci servent à ranger les outils sur le champ.  Les couvercles en palettes étaient trop lourdes à soulever.

 Ca y est, les nouveaux couvercles sont terminés.

Les coffres sont à l'endroit dit commun, commun à tous les pôles, une sorte de lieu de ralliement.  C'est là, par exemple, que se déroulent les pics-nics et apéros.

On travaille et on papote.  Ou plutôt, on travaille en papotant.  Ou on papote en travaillant.  C'est comme on veut.

Le tressage des chemins ont complètement disparu!

La petite maisonnette est un nid pour insecte.

Des fenouils:

On vient en famille au champ des Cailles.  Voici une famille extrêmement motivée, très souvent présente au champ.

Plus loin, un bac de tomates:

Une grelinette...

les fraisiers:

Une palissade pour accueillir les plantes grimpantes:

Sur la butte, devrait pousser de la roquette:

***

Aujourd'hui, à partir de 14h, devait avoir lieu la plantation de patates dans la parcelle collective.  Le temps est mauvais, et ne se prête pas à du jardinage.  Espérons que le ciel soit plus clément d'ici quelques heures.  On réalise comme les maraîchers sont si dépendant du climat.  Et on comprend la prise de risque que ce boulot entraîne!

Visite rapide au champ ce 8 mai.  Deux arcs-en-ciel magnifiques égayaient le ciel gris.

Voici des photos prises à partir de l'autre côté du champ, alors que jusqu'à présent, la perspective était plutôt dans l'autre sens.

Voici l'entrée à l'opposée de la "nôtre", côté compost.

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Visite au champ des Cailles après l'école en compagnie des enfants et d'un compagnon de classe de Fiston.

Voici le petit chemin que nous empruntons pour nous y rendre, les deux potes main dans la main :-)

Au bout du chemin, à droite, la barrière de l'école communale qui jouxte réellement le terrain...Dire qu'on a fait un tour alors qu'il nous aurait suffi d'ouvrir une barrière...

Le champ est rarement vide, il y traîne souvent quelqu'un (plus loin, deux autres âmes ont eu la même idée que nous).

La veille, le champ était davantage "habité".  La preuve en photo:

Les constructions font désordre!

La nature reprend ses droits.  Les tressages des chemins sont déjà moins visibles, sous l'herbe abondante.  Les bâtons coupés et enfoncés dans le sol ont donné lieu à des repousses.  Voyez, le premier bout de bois sur la photo précédente.  De plus près, cela donne ça:

En clair, ceci:

Alors que jusqu'à présent, l'esthétique était réellement prise en compte, on ressent un laisser-aller.

Des coffres sont apparus, afin d'y ranger des outils de jardin.  Ils sont en train d'être démontés, à l'heure où je pianote sur mon ordi, afin de les rendre plus pratiques...(et plus esthétiques?).

Un peu partout, la nature s'impose d'elle-même.

Les saules reprennent.  Ouf.

Et voici une plantation en butte.

Vue par-dessus les coffres.

Vue vers les moutons:

Les jardiniers se sont appliqués.

Là, mine de rien, j'ai percé des petits trous dans la terre pour y déposer des graines de calendula qui venaient de ces plantes du compost collectif d'un autre quartier.  On verra ce que cela va donner.  Le but étant que les calendulas égaient le chemin, et fournissent plus tard crème et huile.

Les moutons de plus près.

Et les moutons que tout le monde prend pour des chèvres.   Sont nés deux bébés il y a quelques jours.

Jour férié.  Incontournable présence au champ!  Il a énormément évolué.  Le professionnel a amené son tracteur et a fait appel à de nombreux amis pour travailler la terre.

Les orties abondent.  Au programme: soupe aux orties, tartes aux orties et purin...

Les deux premières personnes que l'on voit à droite sont en train de travailler le pôle "plantes médicinales".  

La parcelle a l'air ronde, contrairement aux autres parcelles rectangulaires.

Elles plantent des plants de camomilles.  A quoi cela ressemble?  A cela:

Derrière, le pôle maraîchage prend forme.  Vous voyez la barrière blanche?  C'est celle de l'école communale.  Quand je vous disais que celle-ci avait un accès direct au champ.  Quel *dommage* que le personnel de cette école ne daigne pas s'intéresser au terrain qui jouxte leur bâtiment!

Du côté des jardins collectifs, cela travaille ferme.

Par là-bas, le pôle "moutons".  Il y a deux ou trois (?) moutons d'une race ancienne extrêmement robuste.  Le conseil pour cette race a été donnée par l'oncle de mon chéri, un des derniers bergers du pays. Le jeune berger a "réquisitionné" des potes.  Ils construisent un abri pour les nouveaux moutons.

Et là, un gamin que sa mère houspillait pour rentrer à la maison mais qui n'en démordait pas.  Il voulait rester sur place.

Derrière, on apperçoit les nouveaux moutons.  Rien à voir. Ils ressemblent à des moutons.  Rien à voir avec ceux-ci, l'espèce ancienne que tout le mondre confond avec des chèvres:

Au fond, se trouvent les bacs à compost.

Avec ces étendues vertes, en pleine ville...

...plane un goût de liberté au champ.

***

Comme tous les dimanches, notre tour (et travail pour mon homme) au champ des Cailles.  Aujourd'hui, Fiston est accompagné de son meilleur pote, qui deviendra son frère quand ils seront adolescents (selon une discussion on-ne-peut-plus-sérieuse entre les deux lascars, à la sortie du bain).

Voici la parcelle collective des patates:

A côté, le "frère" de Fiston s'applique à lancer une "flèche" d'un arc-à-flèche fabriqué sur place quelques jours plus tôt.

Je m'inquiète, imaginant la flèche partir, et crever l'oeil d'un quidam.  En réalité, la flèche tombe quasimement au pied de ce Robin-des-Champs.

Là, on voit notre amie qui montre à son Robin-des-Champs comment manier l'arc.

Quand on tourne le dos aux patates, d'autres s'appliquent sur les parcelles semi-collectives:

Vue sur les poules, en visite au Champ (elles viennent d'un compost de quartier (la Héronnière ou Keym...?  Je dois vérifier).

Et voici les poules.  Elles ne sont là que le dimanche.  Il n'y aura pas de poules à demeure au champ.  Crainte des renards, nombreux dans le quartier...  En tout cas, ainsi en a-t-il été décidé jusque maintenant.

Un peu la ferme en ville...

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Je n'avais pas été au Champ le we du 13-14 avril, du coup, le lundi 15 après avoir été prendre mon fils à l'école, petit tour au champ.

Voici notre entrée.  Celle par laquelle nous entrons...

A gauche du chemin, commence la partie du terrain dédié au pôle éducation, pour lequel tout est encore à construire et à inventer.  Quand je dis tout, cela signifie jusqu'à "que fait-on de ce bout de terrain ?", "avec qui? ", "quand?", etc.

A droite, c'est le terrain pôle "plantes médicinales".  La récolte sera, notamment, commercialisée. Autrement dit, les habitants pourront acheter les plantes cultivées par une passionnée de plantes médicinales. 

Admirez les "barrières des chemins" tressées par mon homme.  Admirez-les car il y a peu, elles ont été détruites.  Le chemin prévu était trop étroit. Il faut qu'un tracteur puisse passer.  Et que le chemin soit suffisamment large pour que des gens qui entrent puissent croiser ceux qui sortent. En effet, c'est ce chemin qui sera emprunté pour accéder au pôle maraîchage professionnel.  Les habitants du coin utiliseront cette voie pour accéder au champ où ils pourront cueillir, couper et donc récolter eux-mêmes les légumes qu'ils désirent acheter.

Voici une partie de terrain qui a déjà été travaillée. 

Vous voyez le terrain divisé en parcelles.  Celles-ci sont semies-collectives.  Autrement dit, c'est un groupe d'habitants qui se sont joints pour travailler ensemble la terre.  Vers la gauche (on ne le voit pas ici mais bien ici), il y a une partie tout à fait collective consacrée à la culture des pommes-de-terre.

Ah, là, le jardinier a précisé qu'il y avait de l'ail.

Les fraisiers:

Quand on se retourne, donc, quand on dirige le regard vers d'où l'on vient, voici la vue.  Cet été, la bâche était tout en haut du bâton.  La paille atteignait donc cette hauteur.  Depuis, les moutons ont presque tout mangé.  Le grand bâtiment, c'est l'école Sainte-Thérèse.  Des instit' de cette école se sont manifesté-es pour le pôle éducation.  A droite de ce grand immeuble, vous voyez l'école communale qui, comme Ste-Thérèse, a une barrière qui donne directement accès au champ.  Malheureusement, cette école ne s'investit d'aucune manière dans le projet.  

Beaucoup de palettes sont récupérées, pour construire le compost et autres coffres.  Le site est classé par les Monuments et sites, de sortes qu'il est interdit d'en modifier le relief.  Pas de marre, ni de construction ancrée dans le sol sans permis.  Les palettes, gratuites, récupérées et démontables, sont clairement privilégiées. 

Cela donne ce petit fouillis...Qui va s'empirer les semaines qui viennent.  Voy.  les photos de semaines suivantes.

Retour à la maison.  Petit Poucet ôte un caillou de sa chaussure.