• Par ce billet, je souhaite préciser la raison qui me pousse à publier des informations sur les vaccins.

    Avant de devenir mère, il ne m’avait jamais traversé l’esprit de remettre en cause la politique menée par les autorités en cette matière.  C’est en devenant parent que des doutes se sont immiscés dans mon esprit. 

    Novice, je débarque et cherche à m’informer car mon expérience m’interpelle.  Comment cela se fait-il que personne ne m’ait informée, ou informé mes parents, que les vaccins pouvaient, dans certains cas, induire des effets non désirés nocifs ?  La pensée dominante, favorable aux vaccins, est-elle fondée ?  En même temps, je ne souhaite pas m’inscrire dans la croyance du complot.

    Il me serait désagréable et contraire à mon but que de servir pour un camp ou pour un autre à mes dépens.  Je tâtonne.  Et c’est ce processus de tâtonnement que je souhaite partager ici avec vous.

    Le débat entre les pro et les anti est ancien.  Naïve, je le pensais relativement nouveau.  Or, la lecture des discussions relatives au projet de loi française visant à imposer le vaccin anti-polio m’a fait comprendre mon erreur.  Il y est aussi fait état de mouvements protestant la contrainte légale (ce sont les 8 premières pages qui concernent notre sujet).

    Je ne suis pas d’emblée contre les vaccins.  Je souhaite juste obtenir une information éclairée. 

    Or la littérature officielle pro-vaccin étant dominante, tout le monde peut la trouver partout, je m’attache à recueillir ici des informations qui remettent en cause cette attitude favorable aux vaccins. 

    Il me semble plus juste que chaque parent sache exactement le risque qu’il prend lorsqu’il vaccine son enfant.  Et qu’il décide ensuite en connaissance de cause, en fonction du mode de vie de sa progéniture, en fonction de ses propres peurs.  Je reste en effet convaincue que, si le débat est si houleux sur la question des vaccins, c’est que le spectre de la maladie, de la responsabilité et de la culpabilité qui pourraient naître si celle-là venait à frapper, est puissant.  Cette crainte/peur est clairement à prendre en considération.

    Avant toute vaccination, comme tout acte médical (je témoignerai dans un billet consacré à la grossesse d’une expérience pénible liée au tri-test et à l’amniocenthèse), il me semble nécessaire de se poser la question suivante :

    Sachant les risques de vacciner, suis-je prêt à assumer si mon enfant devait peut-être contracter une maladie grave suite à cette injonction ?   Pourrais-je aussi vivre avec l’idée que mon enfant aura subi de graves séquelles d’une maladie alors qu’un vaccin existe et que ce dernier aurait peut-être épargné mon enfant de traverser ce qu’il aurait à vivre ?

    Tout est une question de balances, de balances de risques.  Or, pour mesurer et décider en connaissance de causes, il est nécessaire de disposer d’une information éclairée.

    C’est que les mentalités ont changé.  Si, à certains égards, je le déplore lorsque je constate la tendance consumériste, le toujours plus et plus vite, je suis le fruit de cette évolution.  Alors j’applaudis lorsque les patients réclament des droits comme celui de recevoir des informations claires concernant : « l'objectif, la nature, le degré d'urgence, la durée, la fréquence, les contre-indications, effets secondaires et risques inhérents à l'intervention et pertinents pour le patient, les soins de suivi, les alternatives possibles et les répercussions financières. Elles concernent en outre les conséquences possibles en cas de refus ou de retrait du consentement, et les autres précisions jugées souhaitables par le patient ou le praticien professionnel, le cas échéant en ce compris les dispositions légales devant être respectées en ce qui concerne une intervention »[1].

    Je n’ai pas lu la décision d’acquittement des parents qui avaient refusé le vaccin anti-polio.  Toutefois, de ce que j’ai appris de la presse, j’ai cru comprendre que le tribunal reposait son acquittement sur la loi relative aux droits des patients, et plus précisément leur droit d’être informés. 

    J’attends donc la suite de cette affaire avec le jugement d’appel… ¤

     


    [1] Article 8, § 2, de la loi du 22 août 2002 relative aux droits du patient, M.B., 29 septembre 2002.  Je souligne. 

    Télécharger la loi du 22 août 2002 concernant les droits des patients en word


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  • Voici un article que tout parent et enseignant maternel devrait lire!

    Why Preschool Shouldn't Be Like School

    New research shows that teaching kids more and more, at ever-younger ages, may backfire.

    source: http://www.slate.com/id/2288402/


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  • La Cour constitutionnelle, dans son arrêt 107/2009 du 9 juillet 2009, a annulé partiellement le décret de la Communauté française du 25 avril 2008 fixant les conditions pour pouvoir satisfaire à l’obligation scolaire en dehors de l’enseignement organisé ou subventionné par la Communauté française, M.B., 12 juin 2006.

    Pour reprendre le terme du Bulletin d'information relatif à la jurisprudence de la Cour constitutionnelle (page 7), voici les motifs d'annulation (la mise en gras vient de moi):

     

     

     

    Motifs et
    conséquences de l’arrêt 

    Le décret est rendu inapplicable à Bruxelles. A Bruxelles, le décret ne peut être appliqué car il excède la compétence territoriale de la Communauté. Il s’applique directement aux mineurs, alors que la Communauté y est compétente exclusivement à l’égard d’institutions unilingues francophones.
    Ainsi définie par rapport aux enfants, la compétence est celle de l’Etat fédéral.
    Le Service général d’inspection ne peut contrôler l’obligation scolaire des mineurs concernés domiciliés à Bruxelles, ni ordonner leur inscription dans un établissement ordinaire. Toute décision en ce sens serait annulable par le Conseil d’Etat sur base du présent arrêt de la Cour constitutionnelle. 

     

    Les services de la Communauté française ne peuvent plus contraindre un élève à s’inscrire en établissement ordinaire en cas d’échec au CEB.
    Les conditions de délivrance du CEB sont jugées discriminatoires à l’égard des mineurs visés par le décret : contrairement aux mineurs fréquentant l’enseignement ordinaire, ils ne peuvent obtenir le CEB sur dossier et ne disposent que d’une seule tentative pour réussir le test.

    M. EL BERHOUMI a écrit un excellent commentaire de l'arrêt en question(1).  Je compte bien en reparler à l'occasion d'un prochain article.

    (1) M. EL BERHOUMI, « L’enseignement à domicile perquisitionné. Commentaire de l’arrêt 107/2009 de la Cour constitutionnelle, J.T., 2009, pp. 701-706.




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  •  

    Lettre à l'Autre Ecole, une école Freinet

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  • Extrait, pp 21 & 22 (la mise en gras vient de moi):

    L’école : l’ascenseur social en panne !

    Enfin, l’école retient l’attention de l’ensemble des intervenants et dans tous les arrondissements. Plutôt que de jouer un rôle majeur dans la prévention des exclusions et dans la réduction des inégalités sociales, les professionnels dénoncent

    le fait que l’école conforte et cultive les inégalités. Ils estiment que le lien entre pauvreté et difficultés scolaires est manifeste et regrettent le maintien d’un système scolaire à deux vitesses. De nombreuses voix s’élèvent pour regretter la sélection des élèves tant à l’entrée des écoles qu’à l’intérieur de celles-ci via, notamment, le redoublement et les réorientations vers les filières techniques ou professionnelles. Paradoxalement, ces dernières se révèlent  particulièrement coûteuses, notamment par l’investissement en matériel technique (coiffure, cuisine…). De nombreux

    cas d’orientations inadéquates vers l’enseignement spécialisé nous ont également été rapportés. Plusieurs témoignages corroborent l’idée que le système scolaire organiserait un système de « retard scolaire », lequel engendre lui-même l’exclusion progressive des enfants (exemple : on exclut d’une école moyenne vers une école moins bonne et ensuite d’une section valorisée vers une section dévalorisée). Les enfants font ainsi l’apprentissage de la disqualification qu’ils intègrent pour la suite de leur parcours scolaire. Pour beaucoup d’intervenants, le système scolaire subit l’effet de marché et de clientélisme et l’enseignement devient un luxe à la portée de quelques uns seulement… La question des conséquences des différences culturelles sur la qualité des relations parentsécole est également souvent relevée. Faute de sensibilisation et de formation suffisante des enseignants, ceux-ci portent souvent un regard critique et accusateur sur les parents pauvres et leurs enfants. La question spécifique des poux, évoquée dans tous les arrondissements,  cristallise ces incompréhensions et révèle l’ampleur des malentendus entre les familles défavorisées et l’école.  Enfin, l’absence de gratuité à l’école, pourtant prévue et organisée dans divers textes légaux, continue à causer d’innombrables problèmes dans la relation des familles précarisées à l’école. Cette question reste particulièrement sensible lors d’organisation d’événements spécifiques (activités culturelles ou sportives) pour lesquels la participation financière des parents est requise, de même que lors d’organisation de classes vertes ou de neige. Les intervenants regrettent la mise à l’écart des enfants et des familles à ces occasions et dénoncent la « pollution » des relations par l’argent entre élèves et enseignants (particulièrement dans les petites classes).

    disponible sur : http://www.dgde.cfwb.be/fileadmin/sites/dgde/




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