•  

    Pourquoi grandir?  Si ce n'est pour être fatigué?  Ou comment un petit garçon signale que faire le grand, c'est avoir l'air fatigué.

    Discussion du 4 juillet '14

    Moi: J'espère que tu as vraiment fait une sieste, T.

    Lui: Pourquoi?

    Moi: Parce que ce soir, on va chez Lesly et Yann.  Et il sera tard.  Tu vas un peu dormir chez eux.

    Lui: Pourquoi je vais dormir chez eux?

    Moi: Parce qu'il sera tard.

    Lui: Je ne suis pas fatigué.  Tu sais pourquoi j'ai l'air fatigué?  C'est parce que je je fais le grand.  C'est pour ça que j'ai l'air fatigué!

    ***

    Autre leçon du fils au père ou comment un fils corrige son père qui n'utilise pas le mot exact.

    Hier, dans la soirée...Fiston dessine pendant que nous mangeons à côté de lui.  Il nous montre son dessin.  Un aquarium dans la mer.  Un poisson énorme.  Des pieuvres.  Des baleines. Bref.  Magnifique comme d'hab'.

     

    Puis, mon homme qui admire le dessin, retourne la feuille. 

    Il s'agit du dessin d'un roi et d'un robot. 

    Le papa: Wouah.  Ce dessin date d'il y a longtemps.  Il date de janvier.  Janvier, c'est quand il neigeait.  Enfin, il n'a pas neigé cette année.

    Moi: C'est juste après les vacances de Noël.

    Le papa: C'était la saison où il neige.

    Fiston: Tu peux dire l'hiver!

    Rires du père et de mère.  Vexation du fils.

    Fiston: Vous se moquez de moi [il ne maîtrise pas encore la conjugaison des verbes pronominaux]

    Nous: Pas du tout. On se moque plutôt de papa/moi qui n'utilise pas le bon mot pour parler.

    Rien à faire, il est très difficile de rigoler après un propos de Fiston.  Celui pense toujours que les rires sont des moqueries à son égard, alors que nous ne nous moquons jamais de lui et évitons, même par tendresse, de rire de lui.  Il est extrêmement susceptible!

     

    ***

    Autre leçon du fils au père ou comment un fils et père méta-communiquent ou comment un père a l'impression de tenir une conversation de couple avec son fils (conversation pour arranger la relation de couple).

    Le 4 août '14.

    Crise parce que mon homme refuse l'histoire du soir.  "Il est trop tard.  C'est moi qui décide.  On va dormir maintenant.".

    Crise énorme du fils qui trouve cette décision injuste.  L'histoire du soir est un repère rassurant, un rituel et surtout, un rare moment de partage intime;, de complicité, où le père et le fils interagissent dans un cadre calme, pour un moment paisible consacré exclusivement l'un à l'autre.  La conversation qui suit témoigne encore plus de l'importance de ce moment, trop rare aux yeux de Fiston. 

    Après s'être couchés dans le lit, après une crise de larmes de Fiston, mon homme s'est relevé et est descendu.  Exaspéré.

    Dans l'escalier, moi à mon homme: En remontant, tu veux bien prendre mon livre: Qui veut jouer avec moi?  Il est sur l'appui de fenêtre.

    Fiston, qui du coup, s'est levé: C'est quoi?  Qui veut jouer avec moi?

    Moi, alerte et inquiète qu'il croit que je veuille jouer: C'est un livre qui explique qu'il est très important de jouer avec les enfants.

    Fiston, s'exclamant et jubilant!:  Ça c'est vrai!  Tu sais pourquoi nous, on est toujours fâché contre toi?

    Moi : non. Pourquoi?

    Fiston: Parce que tu ne joues jamais avec nous.

    Moi : Ah!  Pourtant, je viens de passer un chouette moment de jeu à la plaine de jeux tout à l'heure, avec A.

     Fiston: Oui, c'est vrai.  Toi, tu joues souvent avec nous.  On n'est pas souvent fâchés contre toi. Mais, papa, lui, il ne joue jamais.

    Le papa monte l'escalier et me donne le livre.

    Fiston: Tu sais pourquoi on est toujours fâché contre toi?

     Papa : Pourquoi?

    Fiston: Parce que tu ne joues jamais avec nous.

    Papa: C'est vrai, je ne joue pas souvent avec vous.  Je vais essayer de plus jouer avec toi. 

    Fiston: Tu dis toujours ça et puis tu ne joues jamais avec moi.

    Papa: D'accord, j'ai compris, je vais plus jouer avec toi.  Mais, tu sais, ce n'est pas facile pour moi de jouer avec toi.  Quand j'étais petit, mon papa ne jouait pas avec moi.  Mais je suis d'accord de jouer avec toi.  Seulement, il faut aussi que le jeu me plaise.

    Fiston: Non, il faut qu'il me plaise!

    Papa: Il faut aussi qu'il me plaise.  Je veux bien jouer avec toi mais je dois aussi m'amuser. 

    Fiston: Non!  Il faut que ce soit moi qui m'amuse.

    Crise.  Le petit Prince quitte le seuil de la porte de la salle-de-bain d'où il nous parlait.  Il se réfugie dans sa chambre en claquant la porte de la sdb.  Il revient quelques secondes plus tard.

    Fiston: C'est moi qui dois m'amuser.

    Papa: Bien sûr!  Tu dois t'amuser.  Et moi aussi. Je parlais de nous deux.

    Fiston: Non! Tu ne parlais pas de nous deux.  Tu parles que de toi!  Tu penses qu'à toi!

    Papa: Non!  Bien sûr que tu dois t'amuser.  Et moi aussi!  Par exemple, quand on a joué au foot, tu t'es amusé et moi aussi.

    Fiston: Je m'es [sic] pas amusé.

    Papa: Ah bon?  Tu ne t'es pas amusé?  Tu avais l'air de bien t'amuser pourtant.

    Fiston: Non, parce que moi, je voulais....et toi, tu ne voulais pas...

    [je n'ai pas entendu la phrase]

    Papa: Bon, d'accord, promis, je ferai un effort. 

    Fiston: Tu dis toujours ça!  Puis après, tu ne joues jamais avec nous!

    Le papa, las, fait couler un bain.  Je suis sortie de la sdb et suis en train de donner à la tétée à la princesse dans leur chambre, pendant que les garçons continuent leur conversation. 

    Fiston réitère son souhait: Je veux que tu joues avec nous!

    Papa: Ok, j'enregistre ta demande.

    Fiston: Ca veut dire quoi: enregistre ta demande?

    Papa: Ca veut dire que je prends note de ta demande. 

    Silence...

    Papa: Ca veut dire que j'en prends acte.

    Silence...

    Fiston, énervé!: Je ne veux pas que tu enregistres ma demande, je veux que tu répondes à ma demande! 

    6 août '14 - Quelques leçons du fils à ses parents

    Je n'ai plus entendu la suite car j'ai éclaté de rire.  J'entends seulement entre mes rires qu'il est question d'écoute, de respect, d'obéissance.  Mon homme termine son bain. Ils se retrouvent tous les deux devant la porte de la chambre des enfants où je suis occupée à allaiter (les tétées ont recommencé à durer longtemps depuis un mois- un mois et demi).

    Fiston: Tu sais, toi, tu ne m'écoutes jamais.  Tu parles.  Moi, je t'écoute.  Mais toi, tu n'écoutes jamais.

    Papa: Oh, tu trouves?  Ecoute, c'est chouette que tu puisses me dire ça!  Moi, ce n'est que maintenant que j'ai pu dire cela à mon papa.

    Fiston: Maintenant?  Lui dire quoi?

    Papa: Lui dire qu'il parle tout le temps et que moi, il ne m'écoute jamais.  Je lui a dit ça maintenant. 

    Fiston qui ne comprend pas: Tu l'as dit maintenant à Papy?  Il est où Papy maintenant?

    Papa: Il est chez lui, à Namur.

    Fiston: Et tu lui as dit maintenant?  Il est où papy?

    Papa: Il est chez lui, à Namur.  Oui, je lui ai dit maintenant;  Toi, c'est chouette parce que tu es encore jeune et tu peux déjà me le dire.

    Fiston: Mais, Papy, il est où MAINTENANT?

    Papa: il est chez lui à Namur.  [et le franc tombe enfin] Quand je dis "maintenant", je veux dire, il y a 3-4 ans.  Ca veut dire: "il n'y a pas longtemps".

    Ouf...Fin de cette conversation.  Les tensions ont été apaisées.

    Le lendemain, au moment de la sieste, je demande à Fiston ce dont il a discuté avec son papa la veille au soir.

    Fiston: Tu veux dire depuis le début ou seulement la fin?

    Moi: Depuis le début.  Ou comme tu veux.

    Fiston: A la fin alors.  Je ne me rappelle plus du début.  J'ai dit que papa devait jouer avec moi. Il a dit oui, mais il ne le fait jamais. 

    Moi: Il ne le fait jamais.

    Fiston:  Oui, il dit toujours oui oui, mais il ne le fait pas.  Comme ce matin.

    Moi: Ce matin?  On est allé au PQ (café pour bobo friqué).  Tu veux dire, avant de partir?

    Fiston: Oui, avant de partir. On aurait pu jouer mais il ne l'a pas fait.  Il dit toujours des choses mais il ne les fait jamais.  Sinon, on n'a rien dit d'important/d'intéressant [je ne sais plus quel terme il a utilisé].  Il a répété plusieurs fois: "ce n'était pas important/intéressant".

     

     

    ***

    Mon humour à trois balles déteint sur mon fils ou comment un fils s'imprègne d'une culture/d'un humour familial-e.

    Dans la suite de la conversation au moment de la sieste, je change de sujet.  J'ai un insecte qui m'est rentré dans l’œil lors du trajet du resto à chez mes parents où nous nous sommes arrêtés pour la sieste des enfants.

    Moi: Tu ne vois rien?  Mais enfin, si, regarde bien.  C'est noir, un insecte.  Tu vois quelque chose de noir?

    Lui: Oui, je vois quelque chose de noir.  Mais c'est ton œil!

    Éclats de rire!

     

    6 août '14 - Quelques leçons du fils à ses parents

    Celui qui vous regarde ici n'est pas le mien mais celui de ma fille. 

     

    ***

    Au lieu / au mieux

    Fiston a exprimé de multiples souhaits de couture: une cape, une couronne d'indien avec des plumes et ce matin, une casquette de police qu'il m'a décrite avec moults détails.

    Fiston: Je te le demande au mieux d'acheter en magasin. C'est mieux de te demander au mieux d'aller acheter au magasin, hein?   

     

     

     


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  • Il y a deux jours, au moment d'une tétée, conversation accompagnée des gestes:

    Moi: Je souhaite que tu prennes d'abord ce sein-là.
    Elle: Non!
    Moi: Mais pourquoi tu ne veux pas ce sein-là d'abord?
    Elle: Parce que e veux ce sein-là.
    Moi: Pourquoi tu veux ce sein-ci?
    Elle: Parce que e veux pas ce sein-là.

    CQFD.  Bête maman qui pose des questions trop à la noix!

     

     

    ***

    Fiston dessine.  Et son père le dessine.

    Survient une conversation à trois, ce matin-même...Suivez-vous le fil?

    Fiston: Maman, regarde!
    Moi: Oh, my God, c'est magnifique!
    La Princesse: Coq! ...Cocorico [ou comment le " oh my God" devient...coq]
    Le Prince: Maintenant, je vais dessiner un coq.  Là, j'ai dessiné un cheval.
    Princesse: Les chevals (sic), ça fait très très peur, hein!
    Eclats de rire des deux autres.

    ***


    Ma fille a bien compris le concept du "très très", et en use et abuse.
    Fiston, devant un plat préparé par son papa, ce soir: J'aime pas.
    Sa soeur: C'est très très bon!

    Elle utilise énormément le "Mais":  "mais oui!" "Mais non!" Très drôle.

    ***

    J'ai trouvé à la givebox une boîte pour ranger le cd "Calme comme une grenouille".  J'ai demandé à mon Petit Prince de dessiner une grenouille pour l'afficher sur la boîte à cd.  Le résultat est magnifique.

     

     

     

     

     

     


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  • Hier soir.  Je me bats dans la salle de bain avec ma princesse pour qu'elle me laisse lui brosser les dents. Je trouve qu'elle a les dents jaunes et je m'inquiète des carries.  Elle mange quand même pas mal de sucre, mine de rien.  Elle refuse.  Elle ne cède en rien, ma fille.  Je m'énerve. Je m'énerve très souvent ces temps-ci.  Et les presque 4 jours pleins sans enfant n'y ont rien changé.  Comme si le fait d'avoir goûté à la liberté de vivre sans enfant, pendant 4 jours, un inédit depuis 5 ans, comme si ce vent de liberté avait accentué les contraintes de mon quotidien avec enfants.  Il n'y a rien à faire, j'ai beau les adorer, il y a des périodes où je sature.  Les enfants trinquent évidemment dans ces moments-là.

    La moutarde est donc en train de me monter au nez. Mon fils, dans sa chambre jusque là, apparaît à la porte de la salle-de-bain.  Avec sa légendaire diplomatie, il s'immisce dans ma "conversation" avec ma chérie.

    - Maman, rappelle-toi ce que dit papa!  Il dit: il faut écouter A.  Alors, écoute-la.  Elle dit qu'elle veut sa brosse-à-dent.  Donne-lui sa brosse-à-dents.  

    Là-dessus, j'abdique.  Du moins, ai-je cette impression de résignation lorsque je tends la brosse-à-dents à ma fille.  Mais la colère n'est pas loin.

    Moi, à mon fils:  Et moi, alors?  Qu'est-ce qu'il dit, papa? Il ne dit pas qu'il faut m'écouter, moi aussi?  Si j'ai envie de lui brosser les dents moi-mêmes pour qu'elle n'ait pas de caries, elle ne doit pas m'écouter?

    Mon fils: Elle doit t'écouter aussi!

    En bref, hier, j'ai laissé tomber.  

    ***

    Aujourd'hui fut une journée très éprouvante pour moi. J'ai perdu mon calme à maintes reprises. A bout de nerf.  Mais ce qui est vraiment chouette, c'est que même lorsque l'atmosphère est archi-tendu, même lorsque je suis en très mauvaise disposition, mon fils tente toujours de mettre des mots sur la raison des événements, des altercations et le fil des événements et les raisons pour lesquelles le cours a déraillé.  

    ***

    Prolixe en mots...Prolixes en dessins également, mon fils.  La cuvée d'une ou deux heures de "travail" de mon fils (hier):

     

     

    "Papa" est très présent dans les dessins.  J'ai tenté de corrompre mon fils en lui apprenant "maman" mais rien y fait.  Cela reste "papa".

     

    Cela reste "papa", dans tous les sens... Mon livre de Tchoupi n'y a rien changé.  Il n'y a plus touché depuis la première fois.

     

     

     

    Papa ou les super-héros, deux mots interchangeables?

     

    Les vaisseaux spatiaux ne sont jamais loin non plus.

     

    Ces dessins avec les petits animaux en plastique datent de jeudi.

     

    Magnifiques dessins dont voici quelques détails

    Et parce qu'il ne fait pas que dessiner,
    voici une autre réalisations de son "travail":

     

     

     

     

     

     


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    28 juillet '14 - Vais partir maman!  ou comment ma fille veut se faire la malle à 2 ans 

    Il y a une semaine ou deux, ma fille trouve sur le fauteuil un paquet neuf de lingettes jetables.  J'en ai toujours un paquet pour mes déplacements, au cas où. Elle s'échine à l'ouvrir.  Je l'enjoins à me rendre le paquet.  Elle se réfugie dans le carton qui sert de maison aux enfants.  Et, contre toute attente, parvient à ouvrir le paquet.  Je suis irritée!  Vraiment irritée.  Petite mise aux points entre quatre yeux.  Elle m'envoie au diable.  Évidemment.  Ma fille, quoi.

    Comme elle voit quand même que je suis remontée, s'ensuit cette conversation (avec le recul, je me demande bien pourquoi je lui en voulais tant que cela..En fait, c'est surtout parce que ma princesse n'en fait qu'à sa tête et que cela commence très sérieusement à devenir problématique, voire parfois dangereux).

    La petite tient une mallette de docteur-doctoresse (vous savez, cette mallette avec laquelle ma génération a joué au médecin pendant son enfance), et se dresse devant moi.  Haute de ses 2 ans, elle me prévient:

    - Vas partir, maman. 

    - Tu vas partir en voyage?

    - Oui, vas partir en voyage.

    - Bon, alors pars.

    Là-dessus, sans se laisser démonter, elle sort du salon et va dans le couloir.  Elle se heurte à une porte fermée.  Du couloir:

    - Maman, viens ouvrir!

    - Chérie, pars par derrière.

    Elle revient sur ses pas, traverse le salon, la salle-à-manger.  Voit le circuit qu'elle avait construit, s'arrête, dépose sa mallette et s'y consacre pendant 10 minutes.  Je pense qu'elle s'est ravisée.  C'est sans compter sur la tête de mule que porte ma fille.  Quelques minutes plus tard, la voici qui saisit la mallette, butte sur la porte de la salle-à-manger menant à la véranda.  

    - Ouve la porte maman.

    Ca y est, à ce stade, mon agacement a fait place à de l'amusement devant la détermination de ma fille.  Je vais lui ouvrir la porte.

    C'est une petite fille en T-shirt, les fesses à l'air qui sort dans la véranda et ose quelques pas sur la terrasse (depuis les beaux jours et les vacances, elle est souvent sans couche, en culotte ou sans rien.  On tente le pot, par intermittence, parce qu'il fait beau et que sa rentrée prochaine est prévue en janvier.  Sans aucun succès. On n'est pas borné non plus.). 

    Après un pas, elle continue en pleur. 

    - Maman, maman! 

    Je vais la voir. Je comprends tout de suite.  Comme d'habitude, ma princesse aux pieds nus est pieds nus.  Or, avec la chaleur, la pierre bleue de la terrasse est brûlante.  Je la secoure de suite et la ramène dans la véranda.

    - Qu'est-ce qui se passe, ma chérie?  Le sol était chaud?

    - Oui, le sol était chaud.  Maman, viens avec moi!

    Bref, quand ma fille décide de se faire la malle, elle préfère quand même emmener sa maman avec elle.

     

    Pour ma fille, jouer au foot avec son frère
    implique quand cela lui chante de s'asseoir sur la balle.

     

     

     

    Cette anecdote me rappelle la volonté de partir de Fiston, à 3 ans. Un jour, sans doute parce qu'il était fâché, mon Petit Prince décide de partir.  Il prend un sac, et part, il part vraiment.  Il sort du jardin, et s'aventure dans l'allée avec la détermination de partir.  Là-dessus, quelqu'un (moi? son père?), évidemment, le suis et le convainc de revenir.  

    Peu de temps après, Sophy, qui était présente lors de cet épisode, lui offre un super livre (lecture à accompagner car le texte donne du "vilain petit lapin" mais rien de rédhibitoire).

     

     


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  • Le 2 ou 3 juillet, chez mes parents, ma fille décrète, du haut de ses 25 mois: "A. veut une glace.  Et T. [son frère] aussi."

    Vérification est faite pour savoir si son frère l'a incitée à énoncer cette "demande".  Négatif...Ma fille sait toute seule ce qu'elle veut, et n'oublie pas son frère. happy

     

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14

     

     

    Comme vous le voyez, je me suis remise à la couture (j'en parle ici).

     

    ****

    Les doutes d'émissaire, c'est parce qu'on l'a déjà vécu à plusieurs reprises.  La semaine dernière par exemple, c'est mon fils qui est envoyé au "front".  Il vient me voir dans la cuisine. ll me demande si Lucas, à la maison avec sa maman pour quelques jours, peut regarder un dessin animé. Je refuse, justifiant le fait qu'ils sont deux et qu'ils sont en train de s'amuser ainsi, qu'il fait beau et qu'ils peuvent jouer dans le jardin. Petit Prince retourne chez son pote et lui rapporte la réponse: "Non, Lucas, maman n'est pas d'accord que tu regardes la tv".  Réponse du frère de coeur (ils se disent frères): "Tu devais demander aussi pour toi!".

    ***  

    La semaine dernière aussi (le 13/07), ma fille regarde la serviette qu'elle vient de frotter sur sa bouche.  Sur un ton dégoûté: " Berk.  C'est pas beau, ça. Y a même du chocolat! " (elle venait effectivement de frotter une moustache de mousse au chocolat confectionnée avec amour par mon homme).

    ****

    Le même jour (13/07), à table:
    Le papa: A. [notre fille] est une coquine!
    A.: Non, A., c'est une princesse d'A. quand même ! (on l'appelle souvent "princesse")  

    Vous n'avez pas le son, du coup, cette réplique manque de charme, mais les personnes qui la connaissent se l'imagineront très bien.Nous, nous avons fondu sur le "quand même".

    Sur cette réplique, mon fils se tourne vers moi et m'enjoint avec le doigt rivé sur mon cahier: "Note" (j'étais en train de noter quelques perles dans le livre de ma fille).

     

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14

    Fiston grimpe aux arbres, ma fée, elle se tâte à la balançoire.  

     

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14

     

    Là, elle est absorbée par une fratrie plus loin qui reçoit des biscuits !  

    Les taches sur ses joues?  De la peinture. Quand elle ne se peint pas, elle dessine sur elle:

     

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14

     

     

    ***

    L'autre jour, il y a plusieurs semaines, ma fille faisait le clown dans sa chaise.  En fait, elle faisait une grimace (elle sait que cela nous fait rire).  

    Mon fils est debout à côté de celle-ci. Il dit à son père: "Regarde ta fille" [il nous arrive souvent de dire à l'autre, à propos de nos enfants qui sont en train de faire les marioles: "regarde ta fille"].

    ***

    Dimanche dernier, au moment de coucher les enfants, mon homme explique à notre princesse: A., demain, T. va en stage et A.* va chez Lok ta et Mak yeay (grand-père et grand-mère en khmer).

    * Mon homme parle encore à la troisième personne à notre fille, comme le fait d'ailleurs son frère lorsqu'il s'adresse à elle.

    A: Non ! A. va au stage et Tao va chez Lok Ta et Mak yeay!

    Fiston a effectué un stage CEMEA la semaine dernière.  Il n'aimait pas.  Il a subi toute la semaine, malgré la présence de son copain-frère Félix (qu'il a vu plus souvent cette année, il a donc détrôné Lucas qui, avant, était son copain "le plus préféré").  

    Pour moi, ce fut une étape.  D'abord, parce que c'était la 1ère fois que je confiais Fiston en stage à des personnes que je ne connaissais pas (jusqu'à présent, les stages se faisaient avec Aurore que je connais très bien ou avec Sylvie que je connais aussi).  Et ce, en plus, dans un lieu qu'il ne connaissait pas du tout.  Heureusement, il y avait son pote, le bienheureux.  Ensuite, parce que j'ai réalisé, le lundi matin que mon fils serait confié à un homme, ce qui n'était jamais arrivé (sauf à l'époque des Passifloriens, avec le papa de Félix, justement).  Et c'est fou, comme les pensées-réflexes sont révélatrices de peurs enfouies/ancrées: la 1ère réflexion qui m'est venue est la suivante: "Flûte! Je n'ai pas pensé à rappeler à mon Fiston la nécessité de toujours s'écouter, de ne jamais se forcer à quoi que ce soit, ni forcer l'autre à quoi que ce soit.  Et de venir me parler s'il y a quoi que ce soit qui le questionne."  

    Le soir-même, ce fut agité à la maison, Félix et Lucas étaient de la partie.  Je n'ai pas pu échanger avec mon petit Prince.  Le lendemain, j'ai pris 30 secondes, juste avant un bisou pendant que j'allaitais ma Princesse, pour dire ces phrases à Fiston.   Julie, Mélissa et les histoires de pédophilie sont passées par dans l'(in)conscient belge. A cela s'ajoutent des vécus familiaux (quand les langues se délient et que les confidences sont livrées, j'ai un jour pris conscience l'ampleur du phénomène.  Colossal)   

    ****

    Fiston: J'ai faim

    Moi, tendant le bras: Viens manger mon bras!

    Fiston, sur un ton péremptoire et agacé: Non, je ne veux pas manger ton bras.  Arrête avec tes blagues, hein!  

    Il déteste ce genre de blagues que je ne peux m'empêcher de faire (manger le ventre, le bras...dans les deux sens, je mange son bras / son ventre ou lui, mange mon bras, mon ventre, etc.).  Et depuis tout petit, il m'exprime très bien qu'il a horreur de ce genre d'humour pas drôle. Mais souvent prétexte pour des chatouillis...Et ça, il aime bien.  Ouf.

    ***

    Ces derniers temps, outre les tu/je, les ton/mon, il y a les prénoms possessifs.

    La première que nous l'avons entendu, c'était un matin.  Fiston voulait aller dans mes bras.  Parfois s'envient une expression de jalousie.  Ma fille répond à son frère: "Non, maman, c'est MA mienne.  

    De fait, cela s'est confirmé plus tard, elle dit "ma mienne" au lieu de "la mienne".

    Avec notre cadette, on peut rire devant elle.  Avec Fiston, dès son plus jeune âge, 5-6 mois, peut-être avant, nous ne pouvions jamais rire devant lui lorsqu'il nous faisait rire, souvent d'attendrissement.  Il le prenait toujours mal. Bébé, il pleurait.  Une, deux, trois, quatre, cinq fois, ce sont des coïncidences, quand c'est chaque fois qu'on rigolait (pas de mais) à propos de notre fils, devant lui, nous avons dû en tirer les conséquences.  Il est méga susceptible.  Notre fille ne l'est pas.

     

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14

     

    Elle a reçu des culottes de ma maman.  Je lui avais demandé d'en acheter pour ma fille.  Comme il faut chaud, on la laisse au maximum les fesses à l'air.  Et maintenant qu'elle a l'une ou l'autre culotte, on va lui en mettre une.  Si nous n'avions pas le projet de le faire rentrer à l'école en novembre, voire janvier prochain, nous laisserions courir jusqu'à l'été prochain. Mais pour diverses raisons que je détaillerai peut-être ailleurs, nous espérons qu'elle puisse intégrer la nouvelle école de son frère à ses 2 ans et demi.  Un billet sur la nouvelle école de Fiston doit suivre, un de ses 4.
    Pour en revenir à la "propreté", je pense ma fille capable de contrôle ses sphincters.  Elle réclame une couche pour faire pipi ou caca et se retient tant qu'on ne lui en a pas mise une...

     

     

    ***. 

    Dans la série, il et elle sont différents.  Voici un trait typique de la personnalité de l'une et de l'autre. 

    Fiston, aussi jeune qu'il a été capable de tenir des choses, exigeait chaque fois qu'on lui donnait un aliment, que chacune de ses mains en soit pourvue.  Il n'en voulait pas plus; on pouvait couper la même galette de riz en deux.  Ce qu'il exigeait, c'était une équité entre ses mains.  Si tu donnes à la main droit, tu donnes aussi à la main gauche.

    Ma fille, elle, aussi loin qu'elle parle, a toujours associé les choses, quelles qu'elles soient, à une famille.  Une pierre et une autre plus petite, une coccinelle et une autre plus petite, un bout de pain et un autre plus petit, deux canards, etc. Au début, c'était surtout "la maman et le bébé".  Très rapidement, maman a laissé place à " bébé et grand frère".  Lorsque la taille est frappante, c'est plutôt la maman et son bébé.  Quand les choses sont plus ou moins de la même taille, c'est "grand frère et bébé".  Dès lors qu'il y a plus que 2 éléments, la famille s'agrandit...

    Alors, question pour celles et ceux qui connaissent nos enfants. Qui est qui?

     

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14

     

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14

     

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14

     

    ***

    rIl y a 2 - 3 semaines, Fiston et moi écoutions, au moment du coucher, Calme comme un grenouille.  Dans ce silence religieux, est sortie de nulle part, cette question: "Maman, la planète, elle est plus grande que le soleil?"

    Du coup, quelques jours plus tard, je lui ai montré cette image. Je crains qu'il n'ait pas compris.

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14
    Source: Ecole Wix.

    Petits florilèges des clowneries de Fiston à l'âge de sa soeur:

     

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14

    21 juillet '14 - Florilège des perles de mes enfants en juillet '14

     

     

     


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  • Dimanche dernier, moi à Fiston:  Tu t'es bien amusé avec Mamy? Vous avez joué au foot?

    Fiston: Oui, je m'es bien amusé [sic; il ne dit pas encore "suis" pour les verbes pronominaux].

    Blabla.

    Fiston: On a laissé le ballon de foot au champ des Cailles.

    Moi: Comment ça, vous avez laissé la balle au champ?  C'est une blague?

    Fiston: Non, ce n'est pas une blague.  Elle était toute dégonflée.  Puis, comme ça, quand on ira une prochaine fois, elle sera encore là.

    Moi, commençant à m'énerver: Comment ça, elle était dégonflée. Ce n'est pas une raison pour abandonner ses affaires comme ça!  Tu rigoles, j'espère.  Et Mamy a laissé comme ça la balle?

    Lui: Oui.  Si, elle était toute dégonflée!  On va la retrouver la prochaine fois qu'on ira.

    Moi: Pas sûr du tout qu'elle sera encore là.  Un autre enfant la prendra avant, à mon avis.  Je n'arrive pas à croire que vous ayez laissé la balle sur le terrain!

    Lui: C'est fini, maman.  Ma question [sic, au lieu de LA question] est finie. Je ne veux plus en parler.

    Moi: Non, ce n'est pas fini.  Mais enfin, qu'est-ce qui vous a pris?  On ne laisse pas ainsi ses affaires n'importe où.  N'importe quoi!

    Lui:  Ma question est finie.  On n'en parle plus!

    ***

    Il y a bien 2 mois:

    Moi: Ah oui, tu as goûté ça chez Mamy sûrement [un truc bien sucré, je ne sais plus quoi].

    Fiston: Non, tu sais bien.  Chez Mamy, je reçois des cadeaux. Chez Lok Ta, je reçois du sucré.

    ..... Comment dit-on encore?  La vérité sort de la bouche des enfants  winktongue......

     

    Fiston en route vers un nid de marsipulami, à la plaine de jeux nouvellement rénovée, près de chez mes parents.  Photo de ce samedi.  J'ai le vertige.  Mon cœur battait fort à le voir monter ainsi...Il grandit, le bougre.  Grâce à l'école Steiner où les enfants pouvaient grimper dans les arbres, il a pris de l'assurance.  

     

     Le voici en pleine action, sous l'attention de mon homme (à cette même plaine de jeux). 


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  • Il y a une semaine...

    Dans la salle-de-bain, ma fille se tient sur le tabouret devant le miroir.  Je vaque à des occupations (genre ranger l'une ou l'autre chose).  Elle saisit le petit tube de dentifrice Par°d°nt°ra+ donné par notre dentiste.  Je reviens vers ma fille et constate qu'elle chipote à ce tube.  Je m'apprête à lui ordonner de le lâcher.  Elle adore manger le dentifrice erf.  Elle ne m'en laisse pas le temps.  Avec son bras droit, elle m'écarte en m'assénant un catégorique et indiscutable : "Non, maman!  Pars, maman."

     

     Et voilà ce que fait la belle avec les capuchons de tube:

     

    Rien à voir: sur sa peau, sont apparus la semaine dernière des petits boutons.  Sur le thorax et dans le dos. Son frère a été frappé par le même symptôme. On soupçonne une aliment peu recommandable (nous avions commandé dans un resto viet-thaï deux jours avant).

    Je reste toujours vigilante lorsqu'elle tient sa brosse-à-dent tant elle aime frotter n'importe quoi avec. Là, vous voyez comment elle me regarde.  Elle sait qu'elle commet une bêtise...Pour tout vous dire, avec sa manie de tout lancer, sa brosse-à-dent a fini la semaine dans la toilette de la salle-de-bain...

    rien à voir: vous voyez, à l'arrière plan, sur le lavabo, trônent deux salières (l'une contient du bicarbonate de soude alimentaire avec de la stévia pour ma fille - recette de Bea Jonhson ; l'autre du carbonate de calcium et de la stévia - je l'utilise peu; salières chinés avec leur homologue poivrier) 

    Plus tard, je demande à ma fille de rester au lit le temps que j'accompagne son grand frère pour ses ablutions du soir.  Quand je reviens dans leur chambre, je découvre la princesse qui saute sur les matelas-trampolines (la chambre des enfants abrite 3 matelas dédiés au saut).  
    Ma fille: Non, maman peut pas.  Non, maman!

    Elle descend du matelas et me dirige vers la porte.  Je sors, amusée de me laisser guider ainsi par ce personnage de deux ans.  Et là, je ne sais plus quoi penser quand, sans hésitation aucune, la naine me ferme la porte au nez! 

    La voici à l'oeuvre avec un bandeau de cheveux qu'elle aime porter de la sorte (du coup, on le nomme "couronne").

     

     

    Rien à voir: super kimono 18 mois offert par Astrid.  Il est magnifique!  Il était trop léger aux 18 mois de ma fille. Je le lui mets donc maintenant, ce qui explique les manches trop courtes.  Et comme à la halte-garderie, ses vêtements reviennent invariablement plein de taches, j'évite de la vêtir avec de splendides vêtements lorsqu'elle va chez Anne. 

    Je descends pour raconter cet incident à mon chéri.  Encore abasourdie et le sourire aux lèvres.  Puis je remonte.  Fiston a rejoint sa soeur.  Il a sauté des petits matelas à son lit.  La princesse a voulu l'imiter mais est tombée sur l'arrête du lit, dixit le grand frère.  Je console ma chérie et m'installe sur le matelas à ressort.  Ma fille s'adresse alors à moi:  Non, maman caca*.  Pars dans ta chambre!"

     

    21 juillet '14 -  Non, maman, pars maman!  Maman caca

     

    La belle dans une tenue choisie par son conseiller styliste, j'ai nommé : son frère.  Deux jours de suite, la semaine dernière, ce fut Fiston qui se chargea de vêtir sa soeur.  Le jour de cette photo, mon fils s'est départi de son maillot de foot [je tiens ABSOLUMENT à préciser que ce n'est pas moi qui ai donné cela à mon petit chéri, mais sa Mamy qui a débarqué un jour avec ce cadeau ] pour que sa soeur le mette.

     

     

    *Vous voilà confident-e des mots d'amour que je reçois parfois.  On voit l'influence des insultes de son frère qui sortent de je ne sais où.

     


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  • Lundi dernier, en passant devant l'église Sainte Anne, mon fils, 4 ans et 9 moi, une question venue de nulle part:

    "Pourquoi les gens aiment parler de Dieu?"

    ****

    Aujourd'hui:

    Fiston: Pourquoi tu jardines tout le temps? [il voulait dire, pourquoi tu pianotes ton ordinateur.  J'ignore comment il est passé de l'ordinateur à jardiner mais bon...].  Tu es une maman, et une maman, c'est pour s'occuper des enfants.  Et toi, tu ne t'occupes JAMAIS de moi!

    Aaaaaaaaaah, l'âge ingrat, c'est pas à l'adolescence? happy

    Parce que lui peindre le drapeau belge...(coupe du monde oblige)

    4 juillet '14 - Parler de Dieu et l'âge ingrat...

    L'insigne de Batman et autres joyeusetés, 

    4 juillet '14 - Parler de Dieu et l'âge ingrat...

     

    ...ce n'est pas s'occuper de lui?

    ***

    Mon fils est très sensible à mes expressions du visage. Il me demande souvent quand il perçoit une moue sur ma figure, pourquoi je fais cette moue, pourquoi j'ai l'air contrariée.  Ce qui peut être contrariant vu que parfois je suis irritée alors que j'aimerais ne pas l'être.  "Maman, pourquoi tu fais la tête comme ça? " Ou " Maman, pourquoi tu fais la bouche comme ça?" Ou "les yeux comme ça?".  C'est arrivé aujourd'hui. 

    J'arrive vers la table de jardin où mes enfants sont assis.  Je tire une tête mécontente.  Ils se sont souvent chamaillés aujourd'hui et je suis fatiguée de devoir les séparer, de les entendre pleurer à tour de rôle.  Mon fils qui me voit arriver m'accueille par un :

    Fiston: "Maman, pourquoi tu es TOUJOURS fâchée contre nous?"

    Un peu plus tard, à cette même table, je tire toujours une tête pas réjouie. Je ne comprends pas le comportement provocateur de mon fils, alors qu'elle et il sortent l'une et l'autre d'une sieste et sont donc reposé-es, Fiston ne cesse de chercher des noises à sa soeur.  Je suis donc encore contrariée.  Et j'ai la tête qui va avec.

    Fiston, pendant que j'épluche un kiwi: "Maman, pourquoi tu fais la tête comme ça?" 

    Là, j'avoue, je n'ai pas donné la raison exacte (j'ai dit que je plissais les yeux et tirais cette tête parce que le soleil me faisait mal aux yeux - ce qui n'était pas faux non plus) parce que je n'avais pas envie de gérer une énième crise de mon fils qui  vit très mal le fait que je sois fâchée contre lui.  Il pleure et crie.  Et cela me use.

    ***

    Ça y est, ma fille comprend de mieux en mieux les tu/je; moi/toi.  Mardi dernier, alors que nous sortions de la salle de consultation du médecin, je la laisse dans la salle d'attente.  Je passe au petit coin.  A peine 2 secondes plus tard, je l'entends crier: "Tu es où, maman?".  Je fus très surprise.  C'est vraiment la première fois qu'elle formule la question en "tu".  

    N'est-elle pas à croquer?

     

     

    4 juillet '14 - Parler de Dieu et l'âge ingrat...

     

    Un goût de vacances dans notre jardin que mon homme a rendu luxuriant, comme tous les étés.

     4 juillet '14 - Parler de Dieu et l'âge ingrat...

     

     

     


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