Extrait d'une conversation entre hommes, avant-hier soir.  Mon fils embrayait sur une phrase de sa soeur qui parlait de leurs grands-parents.

- Les filles s'entendent bien et les garçons s'entendent bien.  A. [sa soeur] s'entend bien avec Mak Yeah (grand-mère).  Et moi, j'aime mieux Lok ta (grand-père).  A. aime mieux Mak yeah.

- Ah!  Et toi, tu aimes préfères Lok Ta.

- oui.  Et tu sais, ils sont fâchés.

Mon homme m'interpelle (tu entends?)... puis continue sa conversation.

- ils sont souvent fâchés?

- Oui, mak yeah, elle est souvent fâchée sur Lok ta. Elle lui dit toujours des trucs

Moi: ah, et lok ta,  il est souvent fâché sur mak yeah? 

- non

Ahhhhhhh.  Voilà.  Pour ma mère qui corrige souvent le comportement de mon père...Cela n'a pas échappé à l'observation de mon fils.

****

Ma fille, à la plaine de jeux, en pleine éclate avec son grand-père (lok ta en khmer), apostrophe un passant totalement inconnu:

Regarde, monsieur, regarde, mon lok ta me fait tourner!

***

Vendredi dernier, c'était l'anniversaire de ma chérie.  Elle avait été préparée par l'anniversaire de ma filleule, qu'on avait fêté quelques jours auparavant (2 ans, 17 jours avant ma fille).  Elle a donc assisté à la chanson et au gâteau.  Fiston avait été informé que l'anniversaire de sa sœur approchait.  Il a donc briefé sa soeurette: bientôt, c'est l'anniversaire d'A., A. va avoir deux ans.  Il y aura un gâteau au chocolat.  Un grand gâteau pour A. et un gâteau pour moi.

Avant ces explications, lorsque l'on demandait à ma chérie quel âge elle avait, elle répondait: quat'ans et demi.  ce qui correspond à la réponse qu'elle entend son frère donner à une telle question.  Puis, après l'anniversaire de ma filleule, Zélie, elle répondait en montrant son pouce et son index: deuzans!  Sur un ton péremptoire qui ne laissait place à aucune hésitation ni contestation. 

Et deux jours avant son anniversaire, après les explications de son frère, elle a maintes fois répété: "dans 2 jours, 'niversaire d'A., va 'voir 2 ans!"

La voici le jour de ses 2 ans, ma princesse en tenue rarissime: en jupe.  Choisie chez ses grands-parents chez chi elle venait de passer la nuit, histoire de nous laisser tenir une réunion chez nous la veille.  Sur la photo, elle honore le petit lavabo imaginé pour notre fils à son âge et que l'on a remis en service pour elle.  Elle adore!

Ma fille en pleine cueillette dans notre jardin.  Telle mère, telle fille!

Au moment de la photo, nous étions en partance pour la Héronnière afin d'y cueillir les framboises jaunes qu'il convient de ravir aux oiseaux.

Enfin pour le plaisir, voici la petite, après avoir elle-même été enduite d'huile, en pleine séance de massage des pieds de sa maman

Que j'aimerais réussir à la filmer quand ma fillette chante.  C'est trop génial!
Tout à l'heure: "mon ami Pierrot...pour ékire un mot...ma chandelle est mor-te...pour ékire un mot"....

Puis elle s'arrête et me demande: "tu connais?  la chanson, tu connais?"

***

Dans la voiture de retour de l'école, je l'entends:

- toute journée toute journée non non non non...

Vous reconnaissez?

***

Autre comptine:

Ma deuzans: "toc toc toc, petit pouce?  Non! le soleil est là!  Gand fère, réveille-toi!"

Ma choupinette a appris la comptine "toc toc toc, petit pouce" à "On lit, bébé", des séances de lecture le mercredi auxquelles elle va avec sa grand-mère, et son frère bien que ce dernier soit théoriquement trop grand (lui aussi y a participé jusqu'à rentrer à l'école, puis il y est revenu avec sa petite sœur depuis que le mercredi il ne va pas à l'école).  Bref, ce qui est craquant c'est que quand elle chante cette comptine, la première personne qu'elle réclame n'est pas la maman mais le grand frère!  Elle situe bien ses priorités...

Et cette comptine la marque beaucoup.  Tout l'heure, elle m'a réclamé la pitite soeur....pour me dire qu'elle ne voulait pas de mon index, mais de mon petit doigt (elle tient rarement la main, c'est plutôt elle qui daigne, de temps à autre, très rarement, saisir un de nos doigts). 

La preuve, s'il en fallait encore une, que son frère est son dieu...Lorsqu'elle croise deux animaux +/- de même taille, elle les nomme de suite de son prénom et de celui de son frère.  C'est T. et Aïa (elle se nomme ainsi).  Ainsi furent baptisés ces deux canards:

Lorsque les animaux sont de taille très différentes, il s'agit, pour elle, de la maman et du bébé. 

En réalité, elle ne le fait pas que pour les animaux, elle l'applique également pour les fleurs, mais aussi...les bouts de pain, de carotte, de concombre, etc, bref, pour tout.

****

Hier soir, je mets mon fiston dans la voiture. 

- Je vais chercher ta sœur.  [restée chez mes parents en attendant que le grand soit dans la voiture] 

Et j'embrasse mon fils.

- tu es content d'avoir une petite sœur?

- Oui.

- Mais j'aimerais avoir un grand frère ou une grande sœur.  Pour jouer.

- Ah, je comprends très bien.  Très très bien.  Et tu sais pourquoi?  Moi aussi, quand j'étais petite, je voulais un grand frère.  Mais pas pour jouer, mais pour qu'il me protège.  Puis, un jour, j'ai vraiment été très triste.  Tu sais pourquoi? 

- ...

- J'ai réalisé que ce n'était pas possible.  Pour avoir un grand frère, il aurait fallu qu'il naisse avant moi, or personne n'était né avant moi.  Toi, non plus, personne n'est né avant toi.

- Oui mais, tu sais, j'ai trois grands frères.  Pas de la même famille.

- Ah oui?

- Oui, le premier, tu le sais, c'est Lucas.  Le deuxième, c'est V., et le troisième, c'est Jude.  Et une grand soeur.

- Ah, et ce serait qui ta grande soeur?

- ....[ ça réfléchit, ça réfléchit sec!...]  Peut-être Rose?  Elle peut, hein?, être ma grande sœur, parce qu'elle a déjà 5 ans.

- Elle peut être ta grande sœur, c'est vrai.  Elle est plus âgée que toi.  Non, elle n'a pas encore 5 ans, mais elle aura bientôt 5 ans.  Son anniversaire est en juin.

Ah, Lucas, Lucas, Lucas...Cela devait être l'été dernier.  Il y eut une conversation très sérieuse entre Lucas et mon fils, à la sortie du bain.  Ce dernier voulait que Lucas devienne son frère.  Le pote était d'accord quand il aurait un peu grandi.  Quand il aurait 4 ans.  Et effectivement, le jour des 4 ans de mon petit prince, Lucas aurait dit à sa maman qu'il était maintenant le grand frère de mon chéri.  A moins que la condition soit que Lucas ait 5 ans et que ce soit peu de temps après son anniversaire que ce dernier ait dit qu'il était maintenant le frère de mon petit garçon?  Bref, mon rejeton a eu la même observation, de son côté, peu de temps après son anniversaire (ils sont nés tous les deux en septembre, d'où les anniversaires proches).

Je laisserai les petits hommes s'arranger entre eux.  Il semblerait, d'après la maman de Lucas, que ce dernier ait signifié il y a quelques mois sa volonté de ne plus être le grand frère de mon fils. 

Quant à Jude, c'est le (demi-)frère de V. qui est le filleul de mon cher et tendre.  Et mon fils s'est épris de ce prénom: Jude.  Il n'a eu aucun contact, ou presque, avec le vrai Jude, mais il paraît (je n'étais pas là) qu'il avait été très impressionné par cet ado! 

Depuis ce jour où il a fait la connaissance de Jude - ce qui devait être peu de temps avant l'anniversaire de ses 3 ans -, mon fils n'a pas cessé de jouer à être Jude ou à avoir des copains qui s’appelaient Jude (qu'il affublait d'autres prénoms farfelus pour différencier le Jude1 du Jude2, Jude3, etc.).  Et ces différents Jude étaient tous ses amis qui allaient arriver pour sa fête d'anniversaire.  Jude est resté longtemps dans notre famille.

Puis, est apparu Eliott.  Il faut croire qu'il aime ce prénom, car quand il veut changer de nom, il se fait appeler soit Spiderman, soit Batman (jusque là, ok, je comprends, ce sont des super - héros), soit...Eliott.  Pourquoi Eliott?  Il y a eu un Eliott dans son "école Colibri" (il ne dit pas "mon ancienne école" ou mon "école d'avant", cela reste son école.  Et pour la différencier de son école actuelle, il dit "école Colibri" pour celle de l'année dernière et "école Steiner" pour celle de cette année).   Ah, que ce petit bonhomme grandit...

Là en Zorro...

Ici en début de Spiderman:

Ci-dessous, c'est sa sœur qui s'en est aussi donné à cœur joie avec les peintures (végétales)

Après les "alors, les "donc", voici venu le moment des "par contre":

Lundi matin, au petit déj': e veux plus d’œuf.  Par contre, e veux une tomate!

Une photo de la miss en potiron, bonnet tricoté par les blanches mains de notre amie Aurore, avec la preuve que la petite ne respecte pas la règle de dessiner sur du papier, comme j'en parlais dans mon billet sur Filliozat.

Elle refusait de mettre le bonnet (faut dire, ce n'est plus vraiment la saison), alors son papa lui a montré l'exemple.  Il n'est pas sexy, mon mec?

Et je viens de retrouver cette photo du premier écrit de mon fils, en dehors de son prénom et de celui de sa soeur.  Je ne me souviens plus du mot, il me paraissait tellement évident à ce moment-là (début ou milieu du mois de mars), que je ne l'ai pas noté.  Heureusement que ma sœur a une mémoire!  Il s'agit en fait du mot "oiseau".  Ben, oui, le Z pour le son Z et le A et le U, qu'il a dû voir écrit dans un livre désignant l'oiseau.  

Quand je vois mon fils écrire des mots et des chiffres, je pense souvent à Montessori qui disait que les enfants écrivaient avant de lire...Cela se vérifie avec mon enfant.

Un jour de cette semaine que je venais d'éteindre le moteur, mon fils, très élogieux:

- maman, tu t'es garée comme une pluc!

Bah, là, pour une fois, j'étais plutôt fière d'avoir garé la voiture correctement et en une seule fois.  Donc, j'ai donné mon avis à mon fils.  Mais, là, je vous ai déjà perdu-e.  Vous vous demandez de quoi je cause.  C'est quoi une pluc?

Explications:

Je suis assez nulle pour les créneaux.  Peu à l'aise, pour être franche.  Il m'arrive très souvent de me garer, catastrophée, et de m'exclamer, mes enfants à l'arrière: "pff, je me suis encore garée comme une plouc."

Mon fils m'a très vite demandé la signification de ce terme.  Je lui ai expliqué.  Comme toujours, quand il apprend un nouveau mot, il n'a pas tardé à l'utiliser...parfois, comme cette fois-là, à sa sauce.

****

Dispute jeudi matin. J'étais très mal lunée.  De mauvaise humeur.  Comme souvent ces derniers temps, je crie, je hurle et m'énerve très vite

Je venais de m'énerver sur mon fils.  Lui aussi, du coup, était très énervé (tiens donc?).  Nous étions en voiture en route pour l'école.

Fiston: tu es encore fâchée maman?

Moi: non.  Et toi?

Lui: moi, oui, je suis encore fâché.

Moi: Tu sais, je regrette parce que j'étais vraiment de mauvaise humeur ce matin.  Je n'aurais pas dû m'énerver ainsi.  Je trouve que ces derniers temps, je ne sais pas pourquoi, je...

Lui: ah, tu sais maman.  Ca va maintenant. Je ne suis plus fâché.  Parce qu'au rond-point [c'était un carrefour en fait], c'était le terminus d'être fâché [sic].

si si, le terminus d'être fâché

****

Mon fils éternue.  S'adressant à son père:  "papa, tu m'as donné la moitié de ton rhume!"

***

Mon fils en pleine création de règles propres pour ce jeu dont je parlais ici.

(pull offert par sa tante.  Hum hum)

Trouvez l'intrus:

Pas encore trouvé?

Ce jeu est très chouette pour apprendre à compter. En théorie.  Parce que mon fils n'a pas eu besoin de lui pour apprendre à compter.  En fait. 

Il compte à sa manière jusque 49, omettant allégrement et systématiquement la trentaine.  De 29, on passe directement à 40 avec mon fils.  Du coups, il oblitère complètement notre âge, à son père et moi. 

Lundi dernier, c'est une autre maman qui a récupéré ma fille à 15h, à la fermeture de la halte-garderie.  Elle est rentrée chez elle avec une autre maman, Alice.  Cette dernière m'a raconté un bout de conversation qu'elle a tenue avec ma chérie. 
Alice qui tient une tasse de thé chaude : Attention, c'est chaud.

Ma princesse: C'est chaud?

Alice: Oui, c'est chaud, mais c'est bon. 

Ma princesse: Tu es sûre que c'est bon?

****

Le premier mot que ma fille prononce le matin lorsqu'elle voit son père est, de manière systématique (si je me suis cachée sous la couette, elle s'élance dans la chambre et se dirige droit vers le côté du lit de mon homme): "papa, ai fait caca (ton plaintif).  Changer couche? oui? oui?"...Elle n'a pas fait caca, mais c'est son rituel avec son père...Puis, au moment d'enlever la couche, le paternel précise: "non pas de caca, seulement du pipi".  Ce à quoi la fille répond: "seulement pipi?  Pas de caca?". 

En revanche, le premier mot que ma fille énonce quand elle me voit, c'est presque systématique aussi (lorsque je me suis mal cachée sous la couette): "tétée".  Avec un don de répétition, sur un ton d'excitée droguée qui a besoin de sa dose: "tétée.  tétée. tétée.  tétée".  Parfois ponctuées par un "maman".  La voilà-t-elle pas qu'elle désigne le coussin sur lequel je m'adosse pour lui donner la tétée.

Parfois, comme il m'est arrivé par le passé de le lui proposer (bien que j'évite car quand elle était petite, cette position me faisait mal aux seins) une tétée couchée (ou une "tétée dodo"), je l'entends de temps en temps vouloir m'amadouer avec un "tétée dodo maman, oui? oui? " .

Voilà les priorités de notre fille: la couche le matin avec son père; la tétée avec sa mère.  On est bien peu de choses en réalité.

****

Ce matin, le papa a le nez qui coule.  Fiston nous entend parler.

Fiston: c'est comme la fois où tu es revenu du travail.
Mon homme, à moins que cela soit moi: comme quoi, quand je suis revenu du travail?

Fiston: tu avais le nez qui coulait.  Tu avais un truc qui pendait jusque par terre.  Tellement que quand tu es arrivé, maman a dit "vite, vite, mouche-toi, ça coule".

Alors, oui, c'est vrai...Il arrive que mon gredin de mari pervers rentre à la maison avec la goutte au nez.  Ce qui n'est guère ragoutant. Et nous avons bien le souvenir, lui et moi, d'une fois où je m'étais exclamée et l'avais instamment priée pour qu'il se mouche en vitesse...  Ah, quelle mémoire, ce bout'chic.

Le voyage dans le sud de la France fut parfois chaotique.  Les enfants s'ennuyaient en voiture.  Nous leur donnions quasiment n'importe quoi tant que ce n'importe quoi les occupait.  Le 2ème jour, j'ai ainsi sacrifié mon beurre de cacao dans les mains de ma fille.  Elle nous laissa tranquille un moment puis finit par me tendre le tube avec un :  "voilà maman, ai fini". 

Au sens propre comme au sens figuré.  Elle avait effectivement fini de jouer avec le tube. Elle avait surtout vidé, fini, le tube de beurre de cacao, en prélevant la crème avec un de ses petits doigts.

****

La chanson Au clair de la lune est déclinée d'une manière très personnelle et familiale chez nous.
Ainsi, mon fils déclame: "...mon ami Pierrot, prête-moi ta plume pour la mort de dieu".

Tandis que ma fille: "prête-moi ta plume pour écrire un mot.  Ma chandelle est mor-eeeeeeeee pour l'amour de dieu".

****

Les "je", "tu", "mon/ma" et "ton/ta" demandent toujours un peu de temps pour être compris.  Je ne peux m'empêcher de sourire lorsque ma princesse me demande de l'aide à sa manière (et selon la même formulation que son grand frère en son temps): "peux t'aider, maman?".  Au lieu du "tu peux m'aider, maman?".  C'est que de mon côté, j'ai l'habitude de demander: "je peux t'aider?" 

****

La grande découverte de ma fille du moment, au niveau langage, est le "donc".  Quand elle fait mine de converser, elle ponctue chaque phrase, parfois inaudible par un "donc".

****

Autre anecdote complètement anodin et futile.  Une des consignes à la maison et sur laquelle mon homme est relativement intransigeant concerne la porte extérieure de notre véranda qui doit constamment être fermée.  Cette directive vise à épargner les abeilles, afin qu'elles ne se retrouvent pas enfermées dans la véranda, où il fait étouffant lors des beaux jours, et donc, qu'elles ne meurent pas dans notre véranda foutoir.

Un jour, mon homme ferme la porte alors que ma fille souhaite que celle-ci reste ouverte.  La petite a piqué une colère dont elle détient le secret lorsqu'elle est contrariée.  Rien de spécial jusque là.  Sauf que ...c'est un incident qui date d'il y a bien 2 mois maintenant.  Or, tout le monde de son entourage connaît cette histoire.  Elle la raconte à absolument tout le monde. Au point que la gardienne de la halte-garderie à qui ma fille a raconté ce fait après un réveil en pleur a cru que c'était ce cauchemar qui l'avait réveillée: "Papa a fermé la pore de la véranda.  Alors A. était fâchée". 

Et pour le plaisir, voici la belle qui présente la collection d'hiver-été (à vous de voir).  Elle refusait qu'on lui enlève son pull.  Le soleil chauffait pourtant bien.  Là, j'avais réussi à enlever une manche, mais je dus renoncer à mon entreprise, la demoiselle refusant que je la touche davantage. 

Elle a ainsi affiché un look d'enfer tout l'après-midi.

Hier matin, ma fille se bouche les oreilles alors que son frère chante: "Cela fait mal aux oreilles quand T. chante"

Remarque: A la maison, on ne dit pas "casser les oreilles" mais "faire mal aux oreilles quand il y a trop de bruit.

Il m'arrive souvent en ce moment d'être hyper énervée.  Parfois, j'essaie la méthode: je compte jusque 3.  Il se peut que je prévienne qu'à trois, je prendrai mon enfant contre son gré (pour monter, pour le changer, etc.).  Tout à l'heure, ma fille était dans le bain...Les pieds dans l'eau.  Avec son T-shirt qu'elle refusait d'ôter.  Au bout de 10-15 minutes, l'eau était devenue froide. Elle était toujours debout dans l'eau.  Je la préviens. 

Moi: Je vais compter.  Un...

Ma chérie enchaîne en vitesse: "Deux, trois, quatre, cinq"

J'ai rigolé de surprise!

Une petite soeur, cela répète vite (et bien) un grand frère.  Les insultes et injures comme les chiffres.  Après le "1, 2, 3" que je l'entends répéter quand elle joue à courir, voici la science qui s'élargit au "4 et 5".  Bientôt deux ans, la petite...Le temps passe vite!