• 22 juillet '14 - EOS, une nouvelle école Steiner à Bruxelles, pour Fiston et Princesse

    Je l'avais annoncé dans un billet précédent, il y a un bail: un couple de Bruxellois, de Woluwé-Saint-Lambert (quartier Georges-Henri, exactement), visait à mettre en place au moins une classe de jardin d'enfant à orientation Steiner. Il s'agit de EOS: école à orientation Steiner (Eos étant également une divinité grecque; je vous laisse surfer sur internet).  

    Un projet monté en quelques mois

    C'est assez incroyable.  Le projet a démarré, à la grosse louche en mars, et en 3 mois, il et elle ont trouvé un lieu, l'épine sur lequel toutes celles qui avaient le même projet avant eux bloquaient (cf. l'initiative Main tenant les enfants qui ne trouvait pas de lieu. J'ai l'impression que ce projet est mort. Nous avions assisté à une des réunions à l'aurore de cette entreprise. Chouette initiative mais comme je le disais, beaucoup de blablas et peu d'actes concrets; et surtout des grands projets, de grands plans: tout de suite une grande école...).

    J'ai peu suivi les développements du projet EOS.  En mars, j'avais d'autres casseroles sur le feu.  Puis, des réunions pour créer une école, j'en ai mangées avec Ellen. Nous nous réunissions quasi tous les 15 jours pour discuter interminablement sur la création d'une école Steiner.  Pour que finalement, tout le monde se retire du jeu...aussi brusquement que prévisiblement [bon, ce mot n'existe pas, mais il dit bien ce qu'il veut dire happy).

    Ce n'est qu'en juin, lorsque j'ai entendu par d'autres parents que le projet était assez avancé que j'ai été à une conférence.  Et là, bonne nouvelle, les initiatrices/teurs avaient des vues sur deux bâtiments: l'un à Georges-Henri, pas la porte d'à côté, mais à Bruxelles et surtout accessible en métro; et l'autre à Pétillon, c'est-à-dire à quelques stations de métro de chez nous.  Je vous passe les détails, mais un jour où, rare!, je me rendais en ville en métro, en passant par Pétillon, je formule une petite prière pour que le site retenu soit Pétillon.  Et voilà-t-il pas que le soir-même, nous recevons la bonne nouvelle. Ce sera Pétillon!

    Comment des personnes qui débarquent un peu dans le milieu de Steiner ont-elles pu être aussi efficaces?  Peut-être justement parce qu'elles débarquent et n'ont peur de rien.  L'homme, David, est méga efficace, pragmatique et consciencieux.  C'est sans doute lui, mais rien n'est moins sûr - un cliché que je véhicule, à vérifier, mais comme c'est lui qui a pris la parole pour tous les aspects pratiques et financiers lors des deux réunions auxquelles j'ai assisté, j'en ai déduit cela - qui a assuré tous les contacts avec les banques (Crédal) et autres fondations pour obtenir des subsides.  

    David a l'air pragmatique, peu au fait avec la pédagogie Steiner mais très au courant des réalités de ce pays. Un bobo (dans le bon sens du terme, voy.  La République des Bobos) qui connaît ses droits et sait frapper à la porte du politique quand cela s'avère nécessaire.  Pas des aternatifs qui palabrent à longueur de soirée sans poser aucun acte efficace (je me mets dans le sac).  

    Il y aussi, à mon avis, le fait qu'ils n'ont pas tellement le choix s'ils veulent absolument du Steiner près de chez eux, et en français (il n'existe pas d'école Steiner francophone à Bruxelles - pour celles et ceux qui ne connaissent pas notre beau pays, pour rappel, Bruxelles est bilingue)...Certes, ils avaient une place pour leur fille à l'école Singelijn*.  

    L'homme est méga pragmatique.  La femme, Anne-Bénédicte; elle, suit la formation à Namur pour devenir enseignante Steiner.  Elle est elle-même professeure dans le secondaire (enseignement conventionnel), actuellement en pause-carrière si j'ai bien compris.   

    C'est via elle que Steiner a pénétré dans leur vie, sa famille ayant toujours été ouverte à cette pédagogie.

    Deux jardinières Steiner déjà engagées

    L'un et l'autre sont très pragmatiques.  Dès le départ, contact avaient été établi avec deux jardinières d'enfants Steiner vivant toutes les deux à Bruxelles mais travaillant loin de la capitale.  Elles aspiraient, je l'imagine, à professer dans leur ville.  

    L'une s'appelle Florence.  Elle vient de l'école Steiner de Cour-Saint-Etienne.  Je l'avais trouvée douce lors de la 1ère conférence. Une amie ex-passiflorienne dont le fils est à l'école de C-S-E la regrette.  Elle aurait voulu que son fiston bénéficie de la bienveillance de Florence l'année qui vient.  

    L'autre jardinière (en pédagogie Steiner, on parle de jardinier/-ière) s'appelle Olga.  Une passionnée.  Elle travaille au jardin de Bois-de-Villers, bien qu'elle habite près de chez nous...

    Dans un premier temps, elles assureront, chacune à mi-temps, une classe dont fera partie mon fils.  happy  En novembre ou janvier, une deuxième classe ouvrira, avec les plus petit-es.  Ma fille profitera alors de la pédagogie Steiner.  Re-happy

    Si des demandes sont suffisantes, le pouvoir organisateur a un instit primaire sous le coude pour une classe verticale (1ère et 2ème).  Pour l'instant, les demandes ne suivent pas.  Et il reste encore des places, d'après le site internet.  C'est que le prix est conséquent.  Nombre de parents attendent l'année prochaine que les choses soient mises en place et que le prix diminue, j'imagine.

    En même temps, si aucun parent ne s'investissait cette année, l'école ne pourrait ouvrir les portes et donc demander des subventions l'année prochaine.  Il faut donc des parents dévoués...ou qui veulent s'assurer d'avoir une place pour leur(s) gamin-es.  Cela a un coût.  

    Des coûts élevés pour cette 1ère année

    L'école ne sera pas financée par la Communauté française, du coup, les frais scolaires sont élevés:  350 euros par mois.  Oui, vous avez bien lu.  350 euros pendant 10 mois. A cela s'ajoutent les frais d'inscription: 100 euros par enfant.  C'est que, comme je viens de le préciser, l'école ne reçoit aucune subvention de la Communauté française.

    Ceci dit, les sommes réclamées ici me paraissent gérables, d'autant plus qu'elles diminueront dès l'octroi de la reconnaissance et donc des subventions.  Le minerval et frais d'inscription sont de loin plus envisageables (du moins, pour nous. On fait un effort pour cette année) que Montessori, à Montgomery. Pour fréquenter cette école, les parents doivent débourser la coquette somme de 11.400 euros par an (10 mois), autrement dit: 1.140 euros par mois pour 5 matinées et 4 après-midi.  A cela s'ajoute 500 euros de droit d'inscription, non remboursables.  

    On est loin des 100 euros demandés par EOS en tant que frais d'inscription [ logiquement, si EOS reçoit de l'argent l'année prochaine, cette somme ne pourra plus être réclamée puisqu'il s'agit d'un minerval, ce qui est interdit par la loi], et des 350 euros/mois.  Certes, c'est cher, mais on ne peut pas, à ce stade, comparer EOS avec des écoles subventionnées par l'Etat.  

    D'une part, ces dernières reçoivent des sous à titre de frais de fonctionnement qui couvrent une partie des frais. Pas tous les frais, d'où cette réalité dans toutes les écoles libres où les parents sont mis à contribution, officiellement, sous forme de libéralités (dons) à l'association de parents. Il ne peut s'agir de dons à l'école (qui existe juridiquement sous forme d'asbl, et qu'on appelle communément le pouvoir organisateur, le PO).  D'autre part, les écoles subventionnées bénéficient du payement des salaires des enseignant-es.  L'Etat verse directement l'argent aux instits.  Pour cette année, rien de tout cela. Tout est à charge des parents.

    Par ailleurs, pour nous, la douloureuse sera peu conséquente, parce que si notre fille ne rentrait pas à cette école, elle continuerait à fréquenter la halte-garderie où pour 4 jours par semaine, 6 heures par jour, avec des horaires difficiles (9-15h), nous payons 300 euros par mois.  C'est donc une différence de 50 euros par mois, pendant une demie-année, quasi indolore parce que l'école prévoit une rabais lorsque plusieurs enfants d'une même fratrie la fréquentent.  Ceci dit, il est certain qu'à partir de septembre 2015, nous ne tiendrons pas ce rythme financier qui équivaut, pour les deux enfants, à un peu moins de mon salaire net à temps plein.

    En l'état d'EOS, sans reconnaissance par la Communauté française, les enfants sont sous le régime de l'enseignement à domicile.  Pour les maternelles, aucun souci, puisque l'instruction n'est pas obligatoire. Par contre, dès 6 ans, l'instruction est obligatoire...Mais, on se trouve à Bruxelles, par conséquent, la Communauté française n'a aucune compétence (j'en parle ici).  En même temps, j'ai l'impression que cette année, il y a peu de chance pour que la classe de primaire s'ouvre...Donc, cette question ne se pose pas.

    A orientation Steiner

    Revenons à l'école.

    Cette école s'appelle EOS, comme école à orientation Steiner.  Il y a deux mots importants (en sus de "école").  

    1° Steiner

    2° orientation

     

    A " Orientation "

    L'école s'inspire / est orientée par la pédagogie Steiner.  Cela me plaît, cette ouverture;  Délibérément, le PO a voulu pouvoir s'écarter de la pédagogie Steiner, en précisant "orientation".  

    En même temps, je me souviens avoir été "heurtée", déçue lorsqu'au cours d'une discussion avec David, j'avais demandé si ce serait bio.  Il m'a répondu qu'il n'aimait pas être obligé de quoi que ce soit, du coup, ne voulait pas à son tour obliger.  Mouai...C'est quand même passer à côté de la pédagogie Steiner, initiateur de la biodynamie.  Ne pas faire du bio la norme dans une école Steiner...pour moi, cela perd un des avantages clairs d'une telle école.  

    Que c'est reposant de se dire que dans l'école Steiner, tous les parents veillent à nourrir avec des produits bios.  D'autres considérations pratiques sont également reposantes.  Pas de wifi, pas de micro-ondes, des produits écologiques, des matières écologiques, de la sobriété dans les vêtements (les déguisements de super-héros sont réservés pour la maison).  Partager un tel cadre à l'école, je trouve cela reposant.  Je serais déçue que ce ne soit pas le cas...Ceci dit, cela m'étonnerait que ce ne soit pas le cas...Entre David qui débarque dans la pédagogie et les jardinières d'enfants, des mises au point naîtront.  

    En tout cas, cette précision de "l'orientation" est bénéfique à mes yeux et a l'avantage de me rassurer, moi qui suis, dès le départ, très suspicieuse envers un certain dogmatisme de la pédagogie Steiner2.  Je reste toujours vigilante par rapport à ce point.  Ceci dit, j'ai déjà échangé avec d'autres mamans. Le dogmatisme, on le trouve aussi chez certain-es instits Montessori. 

     

    ..."Steiner" - Quelques points forts de cette pédagogie

    En même temps, il s'agit bien d'une orientation vers la pédagogie Steiner.  Or, après y avoir goûté pendant un an, j'avoue qu'abstraction faite de quelques points que je détaillerai plus loin, beaucoup d'aspects de cette pédagogie me séduisent.

     

    • L'enfant, un tout, et l'instit, un-e guide bienveillant-e

    L'enfant y est considéré comme un tout. La pédagogie vise à prendre en compte : et l'émotionnel, et le psychomoteur et le cognitif.  En principe, les enseignant-es Steiner ont en tête que l'enfant apprend non pas de ce que lui apprend l'instit, mais de ce qu'elle ou il est.

    • Cycle et rythme naturels

    La nature et le cycle des saisons sont primordiales dans la pédagogie Steiner.  Celle-ci est empreinte de rythmes cycliques, comme les saisons qui défilent.

    • Pédagogie très cadrante/stricte

    Contrairement à d'autres pédagogies, celle-ci est très très cadrée.  A chaque jour, son activité.  Alors que dans Freinet ou Decroly, un enfant peut ramener quelque chose ou une question, et la classe pourra travailler un jour, une semaine sur cette chose ou question, rien de tout cela, a priori, dans la pédagogie Steiner.  A chaque jour, son activité.  Pour cette année écoulée, c'était: lundi: cire; mardi: pain; mercredi: peinture; jeudi: salade de fruits ou soupe, et vendredi: ?  (Fiston a été très peu le vendredi).

    Les règles "strictes" portent aussi sur l'alimentation (bio), sur les jouets (tous en matière naturelle, et figurant, pour ce qui est des animaux, des êtres vivants locaux que l'enfant pourrait rencontrer- pas d'animaux exotiques), etc. 

    • L'art et le jeu libre, centraux dans cette pédagogie

    J'aime cette idée que le jeu libre ainsi que l'art sont des éléments déterminants dans la pédagogie Steiner.  L'art y est libre.  Il ne s'agit pas de colorier dans les lignes...ni de copier un dessin, mais de laisser libre cours à son imagination, d'expérimenter.  

    Le beau est très présent.  Que ce soit dans les déguisements, dans le mobilier, dans les jouets...l'art est prégnant.

     

    Crèche La Maison dans les arbres, d'inspiration Steiner  Cèche d'Ellen, La maison dans les arbres, d'inspiration Steiner .  Le mobilier ressemblait à celui de l'école de Fiston.

     

     

    • La musique et le mouvement

    Les chansons et les rondes accompagnent toutes les activités.  Le mouvement est omniprésent.  A la maison, Fiston a pris le pli car il ne cesse de chantonner le son (même, et peut-être surtout, à table et en dessinant - pas les paroles, il n'a pas encore intégré la langue néerlandaise), à la plus grande exaspération de son père qui aspire souvent au calme.

    Je sais, par exemple, que pour l'apprentissage des lettres, à partir de 7 ans, les enfants "vivent les lettres avec leur corps".  Ils jouent avec une lettre à la fois.  

    • Pas d'enseignement formel avant 7 ans/pas de cognitif avant 7 ans

    Ce n'est pas à l'école Steiner que mon fils développera ses connaissances sur l'alphabet et les chiffres, du moins pas avant ses 7 ans.  Ce point me convient.  Il y "travaille" (autrement dit, il dessine) minutieusement à la maison, à son rythme, quand et comme il veut (gare à nous si nous voulons l'orienter ou le guider...il se fâche et nous corrige et ne veut rien entendre). 

    • Des sorties quotidiennes par tous les temps, et une sortie hebdomadaire en forêt en lieu de psychomotricité

    "Il n'y a pas de mauvais temps, il n'y a que des mauvais vêtements."  Proverbe finlandais.  

      A l'école, restent à demeure des bottes de pluie    (de neige en hiver), un pantalon imperméable (de  ski en hiver).  Les enfants doivent être équipés  pour sortir en tout temps (chapeau en été).

     

     

     

    Des  chaussons restent également à l'école, 
    et les  enfants les enfilent dès leur arrivée le matin. 

    En outre, une fois par semaine, les enfants sortent et se défoulent en forêt.  Ils y trouvent les instruments de jeux: tronc, arbres à grimper, glands, feuilles et bâtons à ramasser, etc.  Cette sortie en forêt fait office de séance de psychomotricité.  En plein air.  En jeu libre.  A l'école de Tervueren, située près du parc et des bois de Tervueren, les enfants pouvaient y aller tous les jours, par période.  Ils prenaient leur sac et y pique-niquaient.

    Pour l'école à Pétillon, le PO doit encore organiser cette sortie hebdomadaire en forêt. Le plus pratique serait que celle-ci ait lieu le mercredi (jamais de garderie le mercredi) et que les parents déposent et reprennent leur(s) enfant(s) directement à la forêt.    

    • Le repos quotidien

    En maternelle (en primaire, je ne sais pas), les enfants font la sieste (et les jardinières-iers aussi).  S'ils ne dorment pas, les élèves restent néanmoins couchés.

    A Tervueren, chaque enfant disposait de son matelas ramené de la maison. Ici, il s'agira sans doute d'une peau de mouton.

    • Classes verticales et petit groupe 

    Pour moi, ce point est vraiment un avantage énorme.  Les classes sont verticales.  De sorte que les grands aident les petits.  Les petits imitent les grands...Les grands apprennent à aider les autres.  Les petits apprennent l'autonomie par les pairs.

    En outre, les classes sont composées de petits groupes.  

     

    • L'eurythmie en néerlandais

    D'après mes informations, il se peut qu'une femme venant de Flandre prenne en charge les séances d'eurythmie, et ce, en néerlandais.  Ce serait génial pour Fiston. Il garderait un lien avec cette langue.

    Les points qui me plaisent moins

    1) Clairement, l'anthroposophie, je n'ai pas envie que mes enfants soient embarqués dans ce mouvement.  Dans la même veine, le dogmatisme et le fondamentalisme me rebutent (voy. plus haut).

    2) J'avais des réticences avec les lutins, fées, autres créatures de la forêt.  Je préfère parler d'énergie, d'esprit de la forêt...mais bon, à la limite, j'ai fini par accepter ce fait.  J'ai toutefois veillé à préciser à Fiston, qui déborde d'imagination, au point parfois d'être sous l'emprise de celle-ci, qu'il ne risquait pas de rencontrer un jour "visuellement" un nain, un lutin, une fée ou un ange.  Du moins, il n'allait pas le/la voir réellement comme il nous voit...Après tout, s'il a la chance d'expérimenter une chouette rencontre psi (pour rappel, je suis en train de lire ce bouquin qui traite des expériences "paranormales"), pourquoi pas?

    3) Je ne raconte jamais de contes de fée à mes enfants. Je les trouve très misogynes et sexistes (une petite recherche sur notre "ami" et surveillant G°°gle vous renseignera).  Or, les contes de Grimm sont très présents dans la pédagogie Steiner.  

    4) Contrairement à Freinet et à Decroly, pas d'initiation à la démocratie participative dans les écoles Steiner. Du moins, en maternelle. Après, je ne sais pas.  A Decroly, dès le plus jeune âge, un-e capitaine de classe (qui n'est pas chaque fois le/la même) va en réunion de capitaines.  Ici, rien de tout cela.  frown

    5) Le prix peut être rebutant.  Ainsi que l'implication colossale des parents pour la logistique de l'école. Mais peut-être que David et Anne-Bénédicte nous en dispenseront ?  Ils ont l'air tellement organisé-es.

     

    Quelques considérations pratiques

     

    Localisation exacte

    L'école est localisée au 101, Boulevard Louis Schmidt, à Etterbeek, tout près de Pétillon. Il s'agit d'un grand bâtiment, avec de larges espaces permettant un accroissement du nombre d'élèves les années à venir.  

    Pour septembre, il s'agit de rénover la maison au fond de la cour et de transformer cette dernière en jardin.

    Horaires

     Accueil entre 8h30 et 8h40.  

    Fin de la matinée à 12h (retour des enfants qui ne restent pas toute la journée).

    Repas vers 12h30. Chaque enfant amène sa boîte de déjeuner.  Les parents, à tour de rôle, apportent 2 litres de soupe servie lors du repas.  

    Sieste après le repas.

    Fin: 15h15.

    Si assez de demandes des parents, garderie à organiser, et à payer en sus.

    Pour conclure

    Trêve de papote. J'attends de voir.  Et nous nous réjouissons de découvrir les lieux,et de davantage rencontrer l'équipe pédagogique.

    Intéressé-es?  Visitez le site de la nouvelle école et contactez l'équipe: info@ecolesteinerbruxelles.net

     

    Enfin, dernière remarque: Anaïs, l'auteure du blog Bruxelles-les-oies, a pondu un article, avec photos de la dernière réunion, sur le même sujet.  Vous pouvez le découvrir ici. 

     ___________________________

     

    1.  Les échos que j'ai sur cette école sont mystérieux, si je puis dire. Par un phénomène étrange, si tu téléphones et que tu t'appelles de Goyave, une place peut éventuellement se libérer pour ton enfant.  Par contre, si tu t'appelles Ahmed, par un curieux tour de passe-passe, l'école est remplie, même si tu as contacté la directrice 3 jours ou 3 mois avant.  L'énigme reste entier.  Bref. En tout cas, en ce qui nous concerne, nous n'avons pas voulu assister à un tel tour de magie.  

     

    2.  Antonella VERDIANI, dans Ces écoles qui rendent nos enfants heureux (p. 35) a très bien formulé ce à quoi je sais que nous devons rester vigilant-es:

    "Les critiques se focalisent sur le poids donné à ce que Heiner Ullrich appelle la 'néo-mythologie occulte de l'éducation' véhiculée par l'anthroposophie.  Elles mettent en garde contre les risques d'endoctrinement qui en découlent, comme le souligne également une enseignante interviewée par Yolanda Raminez: 'Le danger dans notre pédagogie [...], c'est le dogmatisme et le fondamentalisme [...] ce sont deux choses qui vont d'ailleurs souvent ensemble [...], c'est-à-dire d'essayer de tirer des règles absolues, strictes et définitives, des préceptes, des recettes et aussi de l'enseignement de Steiner' ".

    Yolanda Raminez a mené et achevé une thèse de doctorat en décembre 2006 intitulé: L'enseignement en tant qu'art dans le curriculum Waldorf, consultable à l'adresse suivante: http://www.steiner-waldorf.org/actualite/enseignement-art.pdf

      *****

     

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 28 Juillet 2014 à 12:38

    J'ai rajouté dans le texte:
    éPar ailleurs, pour nous, la douloureuse sera peu conséquente, parce que si notre fille ne rentrait pas à cette école, elle continuerait à fréquenter la halte-garderie où pour 4 jours par semaine, 6 heures par jour, avec des horaires difficiles (9-15h), nous payons 300 euros par mois.  C'est donc une différence de 50 euros par mois, pendant une demie-année, quasi indolore parce que l'école prévoit une rabais lorsque plusieurs enfants d'une même fratrie la fréquentent.  Ceci dit, il est certain qu'à partir de septembre 2015, nous ne tiendrons pas ce rythme financier qui équivaut, pour les deux enfants, à un peu moins de mon salaire net à temps plein".

     

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