• Dernièrement, j’ai visionné un extrait du film « My dinner with André ».  Puis, je suis tombée sur cet article concernant un tour du monde minimaliste et Végé.  Et enfin, tout dernièrement, j’ai appris qu’une famille rêvait d’autarcie.  Une de plus.  Dans mon entourage, j’ai l’impression que tout le monde, ou presque, nourrit ce rêve d’autonomie, d’auto-suffisance.  Cela m’a mis la puce à l’oreille, cette tendance lourde.  Ces néo-ruraux, comme on dit dans le jargon.

    Durant ma pause-carrière, j’ai aussi fantasmé une vie simple et quasi autarcique.  « Au niveau d’un village ou d’un quartier, l’autarcie », préciserait mon homme.  Etre autarcique pour une famille seule, ni l’une ni l’autre n’y voyons l’intérêt (celles et ceux qui seraient intéressé-es : en fin d'articles, quelques documentaires visionnés ou auditionnés avec passion l’an dernier, dont deux auxquels je pense très souvent : Enfances sauvages (interview radiophonique de l'autrice de Mon enfance Sauvage que je compte bien lire! en 2 parties : 1 et 2) et l'excellent: Être sans avoir  (à visionner!).:

    Ciel que j’en ai rêvé !  Et en même temps, une question me taraude.  Mais qu’est-ce que j’irais faire dans une communauté, un éco-village ?  J’ai peur des animaux, je n’ai aucun attrait pour la culture des légumes, des plantes ou des fleurs.  Je ne suis pas spécialement bricoleuse.  Sans doute, saurais-je me débrouiller, mais disons que je ne me suis pas spontanément tournée vers la construction de meubles ou d’immeubles. 

    J’ai l’impression que de mes mains ne sortent que des objets inutiles, dans le sens qu’ils ne sont pas essentiels, qu’ils peuvent être oblitérés dans un quotidien sobre et simple.  Je parle de mes doudous, mobiles et autres bricolages.  A part ça, j’adore lire et écrire.  Mais, à quoi cela va servir dans une communauté qui aura besoin de bras et de jambes ?  Dans une société low tech, internet figurera en haute place des objets superflus et surtout, énergivores.  D’aucun-es prédisent déjà la mort du web (voy. ici et ici).  La saturation de la toile arriverait en 2023, soit dans 8 ans.

    Quand je visionne les reportages sur l’autonomie et l’autarcie, j’entends toujours cette même rengaine sur la réappropriation de ses savoirs, de son environnement.  Il n’y a plus de métro, donc l’expression « métro-boulot-dodo » n’est pas de vigueur.   Pourtant, c’est quand même « boulot-dodo ».  Une phrase dans Enfances sauvages m’avait marquée parce qu’elle reflétait exactement ma pensée.  Certes, le boulot est choisi mais boulot quand même.  Et en autarcie, on travaille beaucoup.  Dans Une vie pleine, l’autrice ne se cache pas de ce rythme effréné du travail. 

    Évidemment, ce rythme a du sens si le travail est choisi et apprécié.  En même temps, si ce quotidien laisse si peu de place pour flâner, pour se poser, pour découvrir d’autres joies…tellement les tâches journalières sont prenantes et nécessaires, j’en suis venue à me demander si ce n’est justement pas de cette « aliénation-là » que nos ancêtres voulaient s’affranchir, notamment via la machine, via l’électricité, via le pétrole.  Les tâches quotidiennes avalant tout leur temps, et leurs forces physiques, il ne leur restait guère que peu de temps pour vaquer à d’autres occupations ?  Ou est la place de l’art ?  de la contemplation ?  N’est-ce pas se perdre au travail que de constamment garder la tête sur le guidon, même si ce guidon est naturel, écologique, économique et consciemment choisi ?

    Sans doute que j’exagère.  Tout de même, autant dans nos sociétés occidentales actuelles, l’intellect est privilégié, autant dans les sociétés visant l’autarcie ou l’autonomie, c’est le savoir manuel qui est  plébiscité.  Je crains de ne pas avoir ma place dans un tel environnement.  Même si, certes, qu’est-ce que j’aimerais tresser des paniers, feutrer la laine, cueillir les plantes, les sécher…

    C’est lorsque je pense à cela, à ce quelles pourraient être mes occupations dans un éco-village, si un jour, nous osions le pas, que je m’interroge sur ma reconversion professionnelle dans ma réalité d’aujourd’hui. 

    Quel sens aurait :

    • un autre travail de bureau ? 
    • un travail artisanal (fabriquer des doudous et des mobiles, par exemple et pousser d’autres à en acheter pour que mon activité soit suffisamment rentable pour obtenir une rentrée d’argent) ? 
    • de devenir coach, moi qui m’interroge sur le bien-fondé de cette nouvelle mode ; après la croyance que sa vie doit être accompagnée en permanence par un-e thérapeute (lorsque c'était la mode la psychanalyse) ? 
    • ou de développer mon goût pour le graphisme et la communication alors que les critiques envers les fonctions inutiles de notre société actuelle de consommation se dirigent fort logiquement vers les postes de communication (assistant-es/responsable en communication, en gestion de sa personal branding, etc.) ? 
    • ou d’écrire un livre.  Comme le disait un dessin humoristique : les gens ne lisent plus, ils écrivent.   Reflet d’une volonté de créer/produire, de participer et de donner son avis personnel via une production finie.  Je ne critique pas cette envie, puisque j’en ai envie aussi, je souhaite juste le relever pour que je ou vous puissiez vous interroger sur cette nouvelle mode.

    En 1 mot comme en 1000 : ce que j’aime faire n’a aucun intérêt dans et pour une société autarcique où il s’agit de « faire » « avec ses mains ». 

    Certes, il y a également tout ce qui concerne les enfants.  Mais vous le voyez, ce n’est pas vers cela que je me tourne naturellement.  J’aime les enfants.  Au point de consacrer toutes mes journées à m’en occuper ?  J’en doute.

    Par ailleurs, je n’en ai pas encore parlé, mais cette envie d’un ailleurs, de partir…je m'en méfie.  J’ai cette impression que, du coup, notre vie actuelle n’est qu’une parenthèse, n’est qu’une étape à supporter en attendant le Nirvana, en attendant de pouvoir atteindre LE but.

    Je sais que la vie est changement.  Qu’elle est synonyme de changements.  Loin de moi l’idée ni l’envie de le nier.  Mais, à force de viser un objectif et de tout faire pour ce dessein, les yeux rivés dessus, ma crainte est d’oublier de vivre le présent.  Comme ces personnes qui attendent la retraite pour se libérer.  D’autres attendent de perdre du poids.  D’autres de gagner plus d’argent, d’autres de rencontrer leur âme sœur, etc.  Pour moi, la vie, elle est ici et maintenant et non dans un idéal hypothétique.

     

    ***

    Vivre en autarcie / autonomie:

    http://www.sonuma.be/archive/vivre-en-autarcie

    https://vimeo.com/44748330

    http://www.ina.fr/video/CAF90000535

    https://www.youtube.com/watch?v=F_hxfSCNJSU

     


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  •  

    En juin dernier, j'ai pu choisir un cadeau de naissance collectif de l'ensemble des parents et des jardinières pour Anne-Bénédicte et David.  Mon dévolu s'est fixé sur: un massage watsu en couple au Centre Libellule, recommandé par mon amie et ancienne sage-femme Aline.  La somme récoltée permettait, en sus, à côté d'un bon pour un baby-sitting, l'achat d'un jouet.  J'ai choisi le double arc-en-ciel Grimms.

    Et, je n'ai pas pu résister. Pour l'anniversaire de ma fille, j'ai craqué.   (oui oui, je m'étais promis de ne plus acheter de jouets. Mais, je craque pour cette marque. J'ai découvert le potentiel des arc-en-ciels en en manipulant un petit chez des ami-es)  Voici les différentes manières de jouer avec ce jouet.  J'adore cette marque.  J'ai toute de même été déçue car la vendeuse où je l'ai acheté m'assurait que tout était fait en Allemagne, sans sous-traitance.  Or, une étiquette sous le jouet indique qu'il a été fabriqué en Bosnie...

    7 août '15 - Un été à la maison

     

    7 août '15 - Un été à la maison

    Ci-dessous, pour des billes

    7 août '15 - Un été à la maison

     


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  • Cet été est le premier où nous travaillons tou-t-es les 2 à temps plein depuis que mon grand est rentré à l'école.  Et ma foi, on s'est bien débrouillé, grâce aux grands-parents; et à mes 3 semaines de congé, dont une sans solde.

    Cet été, de nouveau, nous ne sommes pas parti-es.  Certes, nous avons découché ensemble, les enfants et moi, 2 nuits pour un trop bref séjour à la mer.   A propos des personnes qui ne partent pas de chez elles pour les vacances, voir ici et ici.

    Le reste du temps, les vacances à la maison, cela ressemble à des après-midi au parc avec "Lire dans les parcs". 

     

    D'autres après-midis à la plaine de jeux

    soit du Parc Seny

    8 août '15 - Un été à la maison

     

    soit de la Place Wiener pour manger une glace au Capoue, un glacier qui fournit des glaces sans lait, et surtout, pour mon fils, sans oeuf (il est intolérant aux oeufs).

    Parfois, la synchronicité entre frère et sœur est étonnante.

    D'autres fois, l'une s'active dans sa tenue la plus courante, à savoir en culotte et sans chaussure; tandis que l'autre se prélasse (en arrière plan, sur la pelouse, fiston est complètement étendu).

    Certain-es ont terminé leur glace quand d'autres la commencent.  Ici, Kaïs, le grand copain de ma fille, qui, comme mes enfants, est moitié cambodgien.

    A côté des plaines de jeux proprement dites, il y a les autres endroits ludiques, comme la Place Flagey et ses jets d'eau:

    8 août '15 - Un été à la maison

    8 août '15 - Un été à la maison

    Il y a aussi les stages, et les jolies créations que les enfants y réalisent.

    Ici, le stage de Sylvie qui vient de se dérouler.  La semaine prochaine, c'est au tour de ma fille d'en profiter.

    8 août '15 - Un été à la maison

    Cette œuvre m'a tout de suite tapé dans l’œil. Il s'agit de celle de Nelson que vous apprendrez à connaître sur le blog de sa maman, Anaïs.

    8 août '15 - Un été à la maison

     Les 3 premiers jours de juillet, et la dernière semaine d'août, les enfants ont fréquenté et iront au stage de multi-sports qui se déroule à l'Autre Ecole.  Fiston y va depuis l'été dernier.  Et ma fille y a été la première fois à Pâques.  De manière générale, là où va son frère, elle va avec plaisir.

    Les vacances à la maison, c'est prendre son temps à :

    cuisiner

    8 août '15 - Un été à la maison

     

    et toujours jouer.
    Ici, dans un tipi cousu par un cousin de mon homme, avec une vieille Singer dénichée en seconde main, la vieille Singer étant une marque capable de coudre de la toile, matière première pour la confection d'un vrai tipi (prochaine étape de l'auteur de ce tipi enfants):

    8 août '15 - Un été à la maison

     

    On profite du jardin

    8 août '15 - Un été à la maison

     

    On profite de la rue et on regarde les passant-es:

    8 août '15 - Un été à la maison

    Tout en se déguisant

    8 août '15 - Un été à la maison

     

     Et comme le reste de l'année, il y aussi le travail très sérieux:

    8 août '15 - Un été à la maison

    ***

    éguis


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  • Depuis quelque temps, les mises au lit et les nuits sont enfin devenues agréables.  Parfois. Nous avons profité de la rentrée à l’école de notre seconde pour insuffler de nouvelles règles.

    Depuis quelques mois auparavant, avait déjà été édicté le principe des jours alternés.  Les soirs de jours pairs, c’est leur père qui se charge de la mise au lit des enfants.  Les jours impairs, la mission m’est dévolue.  Ces jours-là, je vais très souvent dormir dans la foulée de la mise au lit. Jusqu’il y a peu, je restais au lit jusqu’à ce que mes enfants s’endormaient ou m’autorisaient à partir.  Avec la rentrée à l’école de ma fille, nous avons décidé que nous ne resterions plus, afin de rendre la mise au loin plus agréable pour nous.  Du coup, maintenant, je fais un gros câlin à mon petit prince et à ma princesse, accompagné de deux-trois bisous.  Puis, je m’en vais.  Et cela fonctionne. 

    Cela fonctionne depuis qu’on laisse une lumière allumée dans la chambre ; et aussi, depuis que mon fils partage le grand lit de sa sœur quand celle-ci y consent, ou alors depuis que l’on a approché le lit du grand frère afin qu’il jouxte celui de ma princesse.  Je comprends terriblement bien ce besoin de ne pas se sentir seul-e au moment de s’endormir.  Je le comprends car j’éprouve le même besoin.  Je trouve donc injuste d’imposer à mon enfant ce qu’il vit comme une solitude, un abandon alors que beaucoup d’adultes, dont je suis, trouvent réconfortant de s’endormir aux côtés d’un être cher.

    Avant le dernier câlin, je raconte une histoire.  Et il y a quelques temps, je leur ai fait découvrir Tao Tao (dont les récits sont quelque peu misogynes, au vu des quelques épisodes visionnés).  Le premier jour où il et elle ont regardé un Tao tao, j’ai, le soir -même, raconté une histoire mettant en jeu un panda nommé Tao Tao et son ami le singe.  Depuis, il et elle me réclament souvent une histoire de Tao Tao.  Avant de commencer le récit, mon fils choisit des animaux qui interviendront dans mon histoire.  Du coup, souvent, le moment de l’histoire commence avec la chanson de générique que nous entonnons en chœur ; je dois chanter tout à en réfléchissant à un scénario que j’invente au fur et à mesure que mes paroles s’échappent de mes lèvres (mes histoires ne sont donc guère très élaborées ni très cohérentes).

    Pour mes enfants, en particulier pour mon fils, le moment de l’histoire est ultra-sacré.  Y déroger est vécu comme une punition. Parfois, je trouvais qu’il était trop tard.  Fiston a préféré dessiner, ou jouer dans le bain. De sorte que j’esquive l’histoire.  Dans ces cas, mon fils pique souvent une colère énorme, expression d’une tristesse et d’un sentiment d’injustice.  Parfois, quand le passage à la salle-de-bain (bain certains soirs, pyjama et brosse à dent) a été particulièrement éreintant (surtout parce que mes lutins n’en font qu’à leur tête et décident de jouer à se faire rire, à se poursuivre, etc.), je n’ai qu’une envie : claquer la porte.  Parfois, je tiens le coup (d’autres fois, très souvent, je pète les plombs, les portes claquent, les cris résonnent dans la maison), mais alors, évidemment, je ne ressens aucune envie de passer un moment tendre avec elle et lui. Mon réflexe naturel serait de les priver de ce moment de complicité au motif qu’il et elle ne le méritent parce qu’il et elle m’ont trop épuisée et se sont mal comporté-e-s. 

    Or, l’autre jour, j’ai eu un flash.  J’ai repensé à Filliozat qui n’a eu de cesse de répéter lors de la conférence à laquelle nous avons assisté, mon chéri et moi, jusqu’à sa dédicace dans son livre que j’ai acheté ("Il me cherche")  : l’amour est un carburant, pas une récompense.  Depuis, il est rare que je me dérobe à l’histoire du soir.

    Hier soir, j’ai repensé à Filliozat.  Ma fille avait piqué une colère rare.  Une de ces colères dont elle est capable lorsqu’elle refuse une décision qu’elle considère comme arbitraire et qui lui est imposée.  Dans des cas pareils, l’issue consiste à rejouer la scène litigieuse et à la laisser prendre l’initiative qu’elle refusait.  Vous voulez qu’elle sorte du bain et elle ne voulait pas que vous la sortiez du bain ?  Remettez-là dans le bain, et laissez-la réparer la scène, la jouer comme elle aurait dû l’être à ses yeux.  Elle a besoin de sentir qu’elle détient une emprise sur l’événement.  Souvent, elle demandera d’elle-même de l’aide pour sortir de la baignoire.  C’est cela qui est primordial à ses yeux.  Qu’elle soit maîtresse de cette décision.  Haute de ses 2 ans et demi, elle affiche une volonté et une détermination incroyables…qui peuvent être difficiles à vivre au quotidien.  Hier, j’ai perdu patience.  La crise de colère qu’elle a exprimée avec vigueur était à la mesure de son sentiment d’impuissance…A la voir ainsi, je ne peux m’empêcher de me voir en miroir.  Ma belle, la vie est injuste.  Comment la préparer ?  Dans son livre, Lawrence Cohen parle à un moment d’ « un jeu que l’on pourrait intituler ‘’la vie n’est pas juste ‘’ » (p. 309).  Je n’ai pas assez joué à ce jeu dans mon enfance.  Je pense que ce serait chouette et appropriée de jouer à ce jeu avec ma fille.

    Hier soir, ma fille était indéniablement en colère.  Mon homme traduit souvent les grosses crises de colère comme la manifestation de la fatigue.  Cela peut arriver que la colère ne soit que la façade d’une extrême fatigue.  En même temps, je sais que mon fils –parce qu’il l’a dit – et ma fille – parce qu’elle me ressemble sur ce point – se sentent insulté-e-s lorsque je ou mon chéri assimile leur colère à de la fatigue.  Hier, c’était indubitablement de la colère. 

    Et hier, j’ai « péter les plombs », j’ai hurlé, j’ai claqué la porte, j’ai éteint des lumières !    Quand cela m’arrive, mes enfants prennent peur.  Quand je me fâche sur l’un de mes enfants, l’autre prend la défense de son frère/sa sœur.  Et hier, à me voir ainsi, fiston a vraiment pris peur.  Mon fils est très impressionnable.  Là où ma fille va se jeter sur moi, voire me taper, et surtout me hurler dessus parce que je hurle sur son frère, ce dernier va me crier dessus certes, mais surtout, il va pleurer, se boucher les oreilles et partir, tellement il est terrifié.

    Bref, après ce moment de hurlements et de pleurs extrêmement intenses (les voisins ont dû se demander ce qui se passait chez nous), le calme est revenu.  L’histoire était indispensable après ce qui s’était passé.  Ce moment de tendresse et de chuchotements doux a réparé les cris lancés lors de nos échanges orageux.

    Souvent, comme une adulte manipulatrice, il me vient l’envie de raconter une histoire en lien avec ce que nous avons vécu, ce que nous vivons, ce que nous aimerions vivre.  Je prends soin de prendre des éléments de ressemblance, mais surtout des éléments de dissemblance, sinon, mon fils m’accuse de raconter notre histoire, ce qui, à ses yeux, n’est pas drôle, n’est pas du jeu. 

    Hier, j’ai éprouvé l’envie de raconter l’histoire d’une petite fille qui ne voulait pas partir de la pleine de jeux.  Une femme rejoignit l’homme qui veillait sur une petite fille et un petit garçon.  Un enfant de lumière (voy. ici pour comprendre), perché sur un nuage, demanda à son ange qui était ces enfants et qui était cet homme et cette femme.  L’ange répondit que l’homme était leur papa et que la femme était leur maman.  A la question de savoir qu’est-ce qu’une maman, l’ange répondit : c’est une femme qui prend soin de son enfant, qui lui fait des câlins, qui le gronde ou la gronde quand c’est nécessaire.  Qui lui donne beaucoup d’amour. 

    Là-dessus, mon garçon me reprit : ce n’est pas ça, une maman !

    Moi : Ha bon ?  C’est quoi, alors, une maman ?

    Lui : Une maman, c’est comme un papa, mais en fille.  C’est pareil.  Une maman, ça fait la même chose qu’un papa.

    Moi : Ha, et c’est quoi, un papa ?

    Lui : Un papa, c’est une maman en garçon.  C’est la même chose.  Un papa fait la même chose qu’une maman…

     

     [Oh, mon fils, ce féministe ;-)  Allez, épargnons-nous le débat sur l'interchangeabilité des rôles, sur le sens de la parité et de l'égalité...Je déguste juste cette petite réflexion de mon fils que, moi, j'interprète comme la traduction de son attachement aussi fort envers son papa que sa maman]

     

    Puis, je continue l’histoire.  La petite fille hurlait à la mort parce qu’elle ne voulait pas quitter la pleine de jeux; sa maman l’a finalement saisie sous les bras pour rentrer à la maison. L’enfant des lumières qui guettait la scène en compagnie de son petit ange n’avait pas envie de venir dans cette famille. Mais le grand frère qui leva les yeux au ciel aperçut l’enfant de lumière et lui sourit.  Et la petite fille cessa ses cris lorsqu’à son tour, elle aperçut l’enfant de lumière et lui fit signe de la rejoindre.  Le lendemain, une graine était installée dans le ventre de la maman.  [Nous avons expliqué à mon fils qu’un bébé commençait avec la graine dans le ventre de la maman].

    Petit à petit, nous nourrissons le rêve d’une troisième enfant.  Ce rêve est particulièrement commun à mon fils et moi.  Et mon homme quand il parvient à mettre en berne sa raison he  Ma fille adore les bébés, mais je ne suis pas certaine qu’elle laissera facilement un bébé la détrôner de la place de cadette.

     


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  • Propos d'une non croyante indécise et en recherche...

    C’est très humblement que je souhaite partager une réflexion à propos de la « laïcité ».  En ouvrant ce billet, j’ai effectué quelques rapides recherches sur internet, et y ai découvert d’autres personnes, très savantes he , qui partagent mon point de vue.  Les extraits de livres lus sont souvent étayés par des références très sérieuses, par des propos tenus par des grands penseurs-euses (car je dois malheureusement l’admettre, ce sont, évidemment, majoritairement, des hommes qui pensent …no comment), de la/du sociologue, à la/au philosophe en passant par l’intellectuel-le inclassable…  Mes propos viennent polluer la blogosphère d’un avis complémentaire (j’ai en tête ces critiques sur le flux d’ « informations » qui ne sont que des « avis », peu de textes reflètent en réalité une analyse construite…mea culpa donc de participer à cette orgie d’informations-avis). 

    Cette réflexion a été initiée suite aux attentats commis contre C.H.  J’ai, moi aussi, affiché ma solidarité envers les journalistes.  Comme tout slogan, le fameux « Je suis Charlie » revêt la qualité d’être court et percutant, autant de qualités qui sont également ses défauts.  Que voulaient signifier la plupart des gens qui se disaient être Charlie ? 

    Pour ma part, par ce slogan, j’ai souhaité afficher ma solidarité envers la liberté d’expression. Indépendamment de mes (défauts d’) accointances avec C.H., j’ai voulu mettre en avant cette célèbre phrase d'Evelyn Béatrice Hall que l’on attribuerait injustement à Voltaire:  « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire ». (voy. aussi ici et ici)

    Par conséquent, je me suis désolidarisée du mouvement « Je suis Charlie » lorsque j’ai lu la 1ère édition de ce journal après les attentats.  L'article est titré:

    Est-ce qu'il y aura encore des "oui mais?
    "Les millions de personnes anonymes, toutes les institutions, tous les chefs d’État, de gouvernement, toutes les personnalités politiques, intellectuelles, médiatiques, tous les dignitaires religieux qui, cette semaine, ont proclamé "Je suis Charlie" doivent savoir que ça veut aussi dire "Je suis la laïcité". Nous sommes convaincus que, pour la majorité de nos soutiens, cela va de soi. Nous laissons les autres se démerder avec ça".

     Et...C'est là que cela devient "très intéressant". Qu'est-ce que la laïcité selon C.H.?

    " [...] la situation sociale des, comme on dit ' populations d'origine musulmane' en France est profondément injuste, oui, le racisme et les discriminations doivent être combattus sans relâche. Il existe heureusement plusieurs outils pour tenter de résoudre ces graves problèmes, mais ils sont tous inopérants s'il en manque un: la laïcité. Pas la laïcité positive, pas la laïcité inclusive, pas la laïcité-je-ne-sais-quoi, la laïcité point final. Elle seule permet, parce qu'elle prône l'universalisme des droits, l'exercice de l'égalité, de la liberté, de la fraternité, de la sororité. Elle seule permet la pleine liberté de conscience, la liberté que nient, plus ou moins ouvertement selon leur positionnement marketing, toutes les religions dès lors qu'elles quittent leur terrain de la stricte intimité pour descendre sur le terrain politique. Elle seule permet, ironiquement, aux croyants, et aux autres de vivre en paix".

    Pour moi, non, et trois fois non, cela ne va pas de soi. Pour moi, le "Je suis Charlie" veut surtout dire: "Je suis pour la liberté d'expression. Je me battrai pour que vous puissiez exprimer vos idées, même si je ne les partage pas, même si je les combats."  Les journalistes et ce journal ont le droit d'exister indépendamment du fait que je sois d'accord ou non avec ce qu'ils et elles disent. Ça, c'est une mise au point.

    Comme C.H., j'estime que le religieux n'a pas sa place dans l'arène politique, dans le sens des partis politiques. Pour cette raison, je n'ai jamais voté PSC, et ne voterai jamais CDH vu qu'il s'agit du PSC (parti social chrétien) qui a simplement changé de nom.

    Mais, est-ce que je défends, comme C.H. une "laïcité point final", donc à l'encontre de la laïcité inclusive qu'il torpille? C'est là où je diffère du point de vue de C.H. qui a une opinion bien tranchée et qui estime que c'est la seule valable.

    Mon opinion va dans le sens de la laïcité inclusive. Mais j'admets que d'autres positions soient exprimées et puissent éventuellement l'emporter.

    ***

    Lorsque l’on pense que quelque chose existe, et qu’on n’est pas en mesure de prouver l’existence de cette chose, on est dans la foi, dans le domaine de la croyance. 

    Les personnes qui pensent que Dieu existe croient en un dieu.  Les personnes qui croient que notre esprit ne s’éteint pas après la mort sont dans une foi.  

    Ce raisonnement n’est pas limité à Dieu ou à la vie après la mort.  Prenons le concept d’inconscient.  Scientifiquement parlant, comment le démontrer ?  A l’heure actuelle, force nous est de constater qu’il est impossible de prouver l’existence ou l’inexistence de l’inconscient, du ça, du moi et du surmoi.  La lecture du Livre noir de la psychanalyse (sur ma liste des livres à lire un jour), auquel a participé un de mes ancien-nes professeur-es (il s’en explique ici) donnera matière à réflexion à ce sujet.   

    Pierre Tévanian, auteur du livre La haine de la religion, cite d’autres exemples de foi : le marché, l’intelligence [1], le mérite, le don, le talent…La psychologie a mis en relief l’effet Pygmalion, les effets des stéréotypes sur les personnes victimes/bénéficiaires de ceux-ci (voy. le livre Psychologie des stéréotypes et des préjugés dirigé par Olivier Klein et Sabine Pohl, opus que je lis au bonheur la chance quand l’envie de vient – en passant, je le recommande).  Je m’en voudrais d’omettre dans cette liste exemplative la croissance…bien qu’induite par l’idée de « marché » cité plus haut. 

    Autrement dit, jusqu’à l’établissement d’une preuve, ce qui ne peut être prouvé « scientifiquement » relève de la foi.  Et ce n’est pas parce que personne n’a réussi à prouver l’existence de Dieu que Dieu n’existe pas.  Personne ne connaîtra la réponse qui est, somme toute, personnelle à chacun-e. 

    Jusqu’aux microscopes de Antoine van Leeuwenhoek, l’existence des bactéries n’était que croyance (voy. ici et ici ).  

    Ce n’est pas parce que l’existence d’une chose n’est pas prouvée scientifiquement, qu’elle n’existe pas.  Croire qu’une chose n’existe pas parce qu’elle n’a pas de fondement scientifique, est une chose, à tout le moins compréhensible.  Par contre, refuser catégoriquement l’hypothèse que cette chose puisse exister au nom d’une rationalité scientifique trahit un esprit obtus et prétentieux. Refuser le doute révèle un manque d’humilité certain.  

    En l’état de la science, personne n’a établi l’existence de dieu.  De même, personne n’a établi l’inexistence de dieu.  Par conséquent, croire que dieu existe relève de la foi. Tout comme, croire que dieu n’existe pas relève également de la foi. 

    Aujourd’hui, il est de bon ton (c’est tendance ; à la mode) de contraindre la société entière à se plier à cette foi que dieu n’existe pas, au nom de la sacro-sainte laïcité, au nom de l’athéisme (qui, je le répète, est, à mes yeux, assimilable à une foi) me paraît critiquable.  Croire que sa foi (l’inexistence de dieu) est supérieure en ce sens qu’elle devrait être respectée par toute personne dénote d’un manque de modestie et d’une fierté un brin immodérée.    

    Un peu d'humilité ne peut faire de tort à personne ou pour l'exprimer positivement: un peu d'humilité peut éviter bien des crispations et permettre un dialogue...Évidemment, si on ne cherche pas le dialogue...

    ***

    Je recommande particulièrement la lecture de ces deux extraits de livre

    (1) Christine DELPHY, Un universalisme si particulier.  Féminisme et exception française, (Éditions Syllepse)

    L’extrait qui suit de l’audition de Didier Leschi, chef du bureau central des cultes (du Ministère de l’intérieur français), montre clairement que le caractère public des religions reste, n’en déplaise aux fondamentalistes de l’athéisme, inscrit dans la loi. Et que l’une des missions de l’Etat est d’assurer le respect de ce principe. Car il serait aberrant que par un renversement pervers, après avoir obtenu la liberté de ne pas croire (en Dieu), il faille aujourd’hui conquérir la liberté de croire ! Ce pays est-il voué à tomber d’une intolérance dans l’autre ? L’athéisme va-t-il devenir la nouvelle religion d’Etat, tandis que ceux qui croient en un ou plusieurs Dieux deviendraient les nouveaux « libres-penseurs », persécutés, pourchassés et embastillés ?

     

    (2) Pierre TEVANIAN,  La haine de la religion, paru en 2013 aux Éditions La Découverte. 

    ***




    [1]voy. ce que j'ai écrit en son temps sur le QI et les HP - ici la vidéo de Jacques Grégoire; ici un récapitulatif des billets sur la question; voy. le commentaire n°1 ici; enfin, je l'avoue, il manque l'essentiel: le compte-rendu, pourtant promis, sur le livre de Wilfrid Lignier erf ; cependant, voy. les commentaires de cet article-ci où je m'exprime sur la HPitude.

     

     

     


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  • Un-e Américain-e, un-e Australien, un-e Norvégien-ne est un-e expat.  Un-e Indien-ne, un-e Somalien-ne, un-e Congolais-e est un-e immigré-e...L'aviez-vous remarqué?

    Un homme ou une femme cultivée, venant de l'hémisphère nord, d'un pays industrialisé est un-e expatrié-e.  Un homme ou une femme, cultivé-e ou non, venant de l'hémisphère sud, du moins d'un pays dit "sous-développés", voire même "émergeants" est un-e immigré-e ici? 

    Alors, moi, je suis une immigrée. certaines personnes, je l'ai déjà écrit en son temps, prétendent même que je ne suis pas une immigrée mais une fille d'immigrée...(pas une réfugiée mais une fille de réfugiée).  Soit.

    Et ma soeur, née à Bruxelles, elle est quoi?  Elle n'est pas belge.  Non, ce serait trop facile.  Aux yeux des autres, elle est surtout fille d'un immigré et une immigrée.

    Elle et moi, comme mes parents, avons la nationalité belge. Pourtant, nous resterons à jamais, de par notre faciès des immigré-es.  Mais parce que mes parents connaissaient un peu le code social occidental, parce qu'il et elle avaient un certain niveau de conscience (et de culture occidentale), parce qu'il et elle ont rencontré des personnes aidantes, et surtout parce qu'il et elle, parce ma soeur et moi, n'avons pas connu le racisme permanent et ostensiblement méchant et assumé, nous avons pu franchir les obstacles. 

    Mais que serais-je devenue si, à longueur de temps, je m'étais vue refuser l'entrée d'un magasin, d'une boîte de nuit, d'un job, d'un appartement à louer, d'un prêt immobilier parce que je suis une immigrée?   J'ai vécu ce stigmate toute mon enfance dans mon école bien-pensante, blanche et fréquentée par des filles et fils de notables.  Que serais-je devenue, moi qui suis déjà encline à emmagasiner la haine et la rancœur des injustices subies, s'il m'était constamment rappelé que je suis immigrée, et que, ce faisant, mon seul avenir était de supporter mon sort d'immigrée ?

    Enfant, je voulais être blanche, avoir un nez qui ne soit pas un nez asiatique.  Je voulais être blonde, avoir des yeux bleus.  Adulte, je réalise le chemin parcouru, je reconnais l'enfant blessé en moi, et je sais la chance que j'ai eue d'avoir des parents qui nous ont martelé que le seul héritage, la seule issue pour nous, était les études.  Mais ce discours vient aussi du fait que mes parents connaissaient un peu comment cela marchait en Occident, s'explique aussi parce que, en tant qu'Asiatiques, le racisme se traduit autrement, moins directement, moins méchamment qu'envers d'autres communautés. 

    Où que je sois, je n'oublie pas que je suis et reste une immigrée.  Que j'étais une immigrée pauvre sans le sous.  Ne parlant pas la langue d'ici.  Ne connaissant pas le code social de la bourgeoisie ou des bien-pensant-es d'ici.  Alors, quand j'entends s'exprimer des peurs envers les immigré-es, je ne peux m'empêcher de penser que les préjugés sont bien tenaces.  Que j'ai été moi aussi la cible de cette peur.  Que je le suis sans doute encore...

    Certaines personnes rétorqueront que "non, pas toi".  Que je suis des leurs.  Au Chant des Cailles, je suis des leurs par exemple.  Mais, les peurs envers les allocataires sociales-aux immigré-es...elles me transpercent le cœur.  Parce que j'ai été une immigrée pauvre à mon arrivée en Belgique.  Et qu'aujourd'hui, bien que de nationalité belge, on ne cesse de me demander d'où je viens.  Je suis et demeure à vie une immigrée ici: une belge d'origine étrangère.  Au Cambodge, je suis, et serai à vie, une étrangère d'origine cambodgienne.

     


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  • Fin d'une année, aurore d'une Nouvelle...Le temps d'un petit bilan et de ma liste d'espoirs...

    2014 aura été marqué par mon année sabbatique.  Fructueuse, riche d'enseignements et résolument propice au changement.  Elle me paraît déjà bien lointaine, 4 mois et quelques jours à peine après ma reprise.

    La rentrée de mon fils et notre investissement dans sa nouvelle école depuis septembre marque le dernier trimestre de cette année.  Ma rentrée professionnelle en septembre et le choc subi impriment une nouvelle façon de regarder "mon" travail et ma dépendance financière à celui-ci.  Cette prise de conscience me déprime mais je veux qu'elle se traduise en de nouveaux espoirs pour la nouvelle rentrée. 

    La fin de 2014 signe aussi la propreté de ma princesse, quelques jours avant ses 2 ans et demi (le 23 novembre) ainsi que les premiers mots lus et écrits de mon Petit Prince, autodidacte persévérant et curieux, en octobre. 

    Les fêtes de fin d'années ne furent guère festives.  Une semaine de température a terrassé ma fille, clouée au lit pendant 7 jour.  Noël et Nouvel An appellent des réminescences de souhaits trahis, de désirs bafoués et de fêtes ratées.  C'est une période qu'il m'est toujours difficile de traverser.  D'autant plus quand ma petite famille est malade.  Depuis sa naissance, ma fille a fidèlement été malade durant cette période.

    La rentrée de notre fille dans la même école que son frère le 5 janvier, le sevrage de l'allaitement ce jour-là et la fin du congé parental de mon homme annoncent des bouleversements dans notre quotidien en 2015.  Ma reprise à temps plein en mars se profile comme la promesse de plus de revenus et comme un rappel urgent de trouver une solution professionnelle.

    Enfin, ma découverte de la laine il y a plus d'un an m'a ouvert de nouveaux horizons tandis que nous visons un avenir lointain dans un écovillage dans un pays bercé par le soleil...

    Mon homme et moi voulons plus de légèreté et de rires pour 2015.  Du bonheur à la pelle.  Des amitiés nourrissantes.  De nouvelles rencontres surprenantes.  De l'insouciance au même rythme que la pluie en Belgique.  Et qui sait, la perspective de nouvelles nuits blanches concrétisée cette année et finalisée en 2016...Parce que même si les choux ou les cigognes apportent leur lot de cheveux blancs, de cernes et de rides, les rires, la joie et la chaleur du foyer d'une grande famille, j'en ai toujours rêvées. 

    Enfin, je pense parfois à cesser ce blog...mais bon, il est bon d'avoir un espace où m'exprimer (presque) librement.

     


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  • Que les changements et innovations souhaités se concrétisent.

    Que la stabilité et la continuité désirées s'installent tranquillement.

    Que la quiétude et la douceur colorent votre quotidien.

    Que l'audace et la témérité le dynamisent.

    Que l'engagement et la ténacité impriment votre année.

    Que la passion vous enflamme tandis que le pragmatisme vous conseille

    Que la légèreté et les rires résonnent dans votre foyer.

    Enfin, Que la Nouvelle Année vous apporte son lot de bonnes surprises et d'élan créatif!

    photo © Etolane-Prise le 3 septembre 2008 - Certains droits réservés

     

     

    "Il y a au fond de vous
    de multiples étincelles de potentialités :
    elles ne demandent qu'un souffle
    pour s'enflammer en de magnifiques réussites"

    Wilferd Peterson

     


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