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2 mars '14 - Génération végétale de E. BASTIEN, A. DARBOURET, C. DEBARGE, C. LE NESTOUR
Je viens de terminer la lecture de "Génération végétale" (acheté début de semaine). J'avais fini par acheter le bouquin, bien que les sujets abordés me sont très familiers, parce qu'en feuilletant le livre en librairie, j'avais appris plein de trucs. Comme le fait que l'on pouvait manger en salade les jeunes feuilles de tilleul (oui, la tisane de tilleul, je connaissais mais pas le coup de la salade). Les alternatives au café qu'ont trouvé les locavores (comme le gland, gratuit, grillé et pilé). Les alternatives aux oeufs pour les vegan...bref, ce livre regorge d'idées. Je vous le recommande vivement!
Ce livre est français, donc les références sont françaises. Je rêve de livres de ce genre écrits par des Belges.
On y parle dans l'ordre de
- disco soupe
- glanage
- locavore
- végan
- zéro impact
- guerrilla gardening
- incroyables commestibles
- jardiniers urbains
- architecture végétale
- ville en transition
J'en retiens qu'il n'est pas facile de concilier tous les impératifs. Etre locavore et végan et zéro impact, c'est difficiiiiiiiiiiiile.
Pour ma part, végane (rien, dans l'alimentation, habillement, outils et tout et tout qui provient des animaux - laine, soie, miel, etc.), je ne pourrais jamais le devenir. Ou bien une végan "utilitaire", ok pour les produits d'animaux bien traités. Et cela, à vrai dire, je tends vers cet idéal. N'accepter que les produits issus d'animaux traités avec bienveillance, comme les moutons du Chant des Cailles :-). Parce que uniquement du coton pour s'habiller, ce n'est pas réaliste pour la frileuse que je suis. Et utiliser des tissus synthétiques, j'y suis opposée. C'est du pétrole, après tout, les nylons, polar, etc. etc. Et il faut lire cradle to cradle pour comprendre ce que je pense des vêtements en plastique recyclé (cela reste du plastique).
De plus, plus "radical" que végane, pour moi, c'est le glanage. Les plantes comestibles, surtout à la campagne, et les poubelles en ville. Les freegans (ils font les poubelles) est un mouvement que j'admire. Complémentaire aux autres. Démarche très décroissante (et donc admirable à mes yeux). Mais, maintenant que je suis sortie de la logique des supermarchés, j'aurais du mal, personnellement, à manger ce qui s'y vend. Même si c'est pour éviter un gaspillage honteux. Ce qui me rappelle cette phrase du livre "Génération végétale" que j'ai applaudie - je ne la retrouve plus mais elle disait ceci en substance: ceux qui mangent bio pour leur santé, ils ne m'intéressent pas. Parce que le bio exclusivement pour sa santé, cela s'appelle l'individualisme. Ce sont ces personnes, dont nous fûmes il y a des années, qui achètent dans les grandes surfaces des légumes bio, emballés individuellement dans un sac plastique, et à prix plus élevés que le non-bio...C'est manger vert, manger du bio-industrie. Sans regarder au fond des choses. Et comme l'a dit Claude Bourguignon (sans doute dans "Solutions locales pour un désordre global", du moins, dans une vidéo disponibles sur le net): "je préfère manger du non bio avec des copains que du bio tout seul dans mon coin", parce que le bio sans la convivialité, c'est aussi négliger une part essentielle de la philosophie "écologique". Ecologie avec la nature, écologie avec ses semblables...Bonne lecture!« 2 mars '14 - Les plantes sauvages comestibles et médicinales, un savoir à ressusciter 2 mars '14 - Courage ! à 2 pattes! »
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