• Pour le pur plaisir de l'écrire

  • Ame virevoltante et délicate, elle

    Use et jouit du mouvement pour

    Rendre hommage à la vie.

    Ouverte sur le monde, prête aux

    Rencontres improbables, pour autant qu'elles

    Enchantent son quotidien.

    ...

    Aurore...ou la promesse d'un jour meilleur et multicolore.




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  • Câline aimait quand sa maman venait dans sa chambre vérifier que tout allait bien.  C'est seulement après cette visite que la petite elfe répondait à l'appel de Morphée.  Elle ne tardait jamais à sombrer dans un sommeil profond.  A la voir ainsi endormie, elle semblait profiter d'un doux repos.  Son souffle était régulier.  Son visage paraissait paisible. 

    Parfois, ses rêves l'emmenaient effectivement dans un monde merveilleux.  Comme la fois où elle était entourée de ses parents, de sa grande sœur et de son petit frère.  Ensemble, ils jouaient à son jeu préféré. Ils construisaient une cabane.  Sa sœur manœuvrait un train tandis que son frère conduisait une navette spatiale.  Son papa préparait le repas dans la cabane pendant que sa maman cueillait les derniers bonbons disponibles sur l'arbre à friandises.  Dans ce monde, les caries étaient interdites de visite.  Elles devaient demander le passage.  Et les conditions d'accès dans cet univers ressemblaient à une liste sans fin de sorte qu'aucun enfant ni aucun adulte ne souffraient jamais de carie.  Chaque membre de la famille de Câline pouvait se servir comme il l'entendait à l'arbre à friandises. 

    Dans ce rêve, Câline s'entendait bien avec toute sa famille.  Elle se sentait heureuse et protégée par les siens.  Le matin, elle s'était réveillée pleine d'entrain et particulièrement pressée de bâtir la même cabane de son rêve.


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  •    Mon espérance me bat dans la tête.  Je l'envoie à votre cœur.  Là y sera-t-elle réconfortante, à défaut d'être utile.  Mes pensées se disputent, se chamaillent, s'entremêlent à tel point que ma tête me paraît sur le point d'exploser.  Je n'ai qu'un désir: que mes pensées cessent et que le calme du néant m'envahisse.  Je vous sais condamnée.  Ou presque.  Vous me savez perdue.

      Mon esprit s'égare.  Le fil qui me retient s'effiloche au gré des jours qui se répètent.  Mon espérance, je n'en veux plus.  Je la souhaite anéantie comme je le suis.  Oublier qui je suis avec l'infime espoir de me réveiller ailleurs, de pouvoir tout recommencer.

       Imaginez.  Mon âme s'envolerait loin d'ici dans un monde doux et chaleureux.  Quand l'envie pointerait, je choisirais le corps, la famille, l'histoire et le lieu qui m'accueilleraient à nouveau.  Je redécouvrirais les joies de la vie intra-utérine et m'inscrirais dans un courant nouveau.

       Peut-être que je deviendrais le bébé que vous n'aurez jamais.  Le bébé que vous auriez aimé avoir un jour.  Le bébé qui serait le vôtre si un miracle se produisait.  Si votre cœur s'attachait à la lumière que je vous envoie.

       Imaginez.  Je m'éteindrais en pleine conscience avec le dessein d'assurer ce miracle: vous reconnecter avec la vie et moi, renaître au monde à travers vous.  Puisse votre cœur s'accrocher.  Puisse le mien décrocher.

     

    ****

    J'en rêvais depuis quelques années.  Quand j'ai su qu'un tel atelier gratuit existait à 2 minutes de chez moi, je me suis renseignée. Puis, j'y ai renoncé.  Le jour, l'heure ne m'arrangeaient pas. 

    En janvier, ni l'heure ni le jour ne m'arrangent. Mais j'ai appelé à la rescousse mes parents qui ont accepté de m'épaulée afin de me permettre de participer à l'atelier d'écriture donné à la Maison de quartier.  Et j'en suis ravie!

    ****

    Consigne: 40 minutes pour écrire un texte inspiré d'une phrase tirée au sort.  La mienne (pas tirée au sort, mais choisie parmi les nombreuses phrases qui m'ont très peu inspirée-): Mon espérance me bat dans la tête.  Je l'envoie à votre cœur.

    Les phrases sont issues des petites têtes âgées de 7 à 10 ans de l'école Karrenberg.   Voici une phrase qui mérite méditation:

    "L'espérance me dit d'avoir confiance en quelqu'un qui n'en a pas".  Maxime, 9 ans.


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  • Une ébauche que je ne terminerai sans doute pas...

    Cette nuit, après la tétée
    Sans façon, Morphée m'a rejetée

    Trois heures durant, j'ai navigué
    Au gré des flots de mes pensées

    Je le confesse sans fard
    C'est vrai qu'il était tard
    Des idées bleues m'ont traversée
    Le désespoir m'a guettée


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  • Miracle!  Un jour, trois, le lendemain quatre
    En douceur, du ventre au sein, ma fille a migré
    Ce soir-là, ma main sur son coeur le sent battre
    Et elle, ma belle, me découvre à son gré

    Il paraît que quatre saisons ont défilé
    De mon lait
    , ma tendre chérie se nourrit
    Tandis que tranquille, le temps s'est envolé
    Sauf l'or blanc, à tout, elle préfère le riz

    A sept mois, elle explore sa vie en crèche
    Soudain, la nounou décide d'abandonner
    Sans préavis, Ellen cesse de pouponner

    Dans l'urgence, nous colmatons cette brèche
    Famille et amis nous ont beaucoup épaulés
    Et un nouvel équilibre en a découlé

     

    ***

    Je redécouvre le plaisir d'écrire, et récemment, tente de renouer avec la poésie.  Mais mes notions de poésie date d'il y a plus de 15 ans.  Je ne sais plus ce qu'est une rime féminine, une masculine, les diérèses, les enjambements, etc.  Redécouverte.  Et quel plaisir!


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