• 7 août '15 - Ratatouille, chute Tour de France, et 2 roues

     24 juin

    Tao écrit quand cela lui chante. Parmi les sons "inhabituels", il connaît le "ou".


    Hier, je l'entends, concentré à son pupitre, répéter inlassablement "ratatouille", avec un crayon dans sa main.  Il en est à RATAT, et essaie le "ouille". Il ne cesse de répéter "ouille".

    coup, comme une mère qui ne réfléchit pas (alors que j'avais réfléchi, mais après coup, je me demande encore POURQUOI je suis intervenue), je lui ai dit: "Chéri, tu sais, le "ouille", de Ratatouille, c'est un peu compliqué. Par contre, "Rata", c'est..."


    Coupure et riposte immédiate d'un petit garçon vexé: "Je ne veux pas écrire "Ratatouille" mais "ratatrou"".


    Fin de l'histoire: fiston a écrit: "RATATROU" (il maîtrise les lettres capitales pas les cursives).

    Bien fait pour moi!  Quand est-ce que je comprendrai à ficher la paix à mon fils quand il est occupé et qu'il ne me demande rien ?

    ***

     

    7 juillet 2015

    Fiston est à Andenne où est passé le Tour de France.

    Ce matin, il m'appelle: "maman, tu dois demander à papa d'écrire sur internet "chute tour de France", tu vas voir, c'était une chute terrible! Terrible! Vraiment terrible!"

    Comme si, moi, je ne pouvais pas écrire moi-même cela sur internet winktongue

    Cela m'apprendra à souvent lui répondre: "on va demander à papa".

    ***

     

    7 juillet 2015

    Fiston est à Andenne où est passé le Tour de France.

    Ce matin, il m'appelle: "maman, tu dois demander à papa d'écrire sur internet "chute tour de France", tu vas voir, c'était une chute terrible! Terrible! Vraiment terrible!"

    Comme si, moi, je ne pouvais pas écrire moi-même cela sur internet winktongue

    Cela m'apprendra à souvent lui répondre: "on va demander à papa".

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    Le 17 juillet marque le début à 2 roues de mon fils. 

    Il avait déjà tenté sur un vieux vélo chez mes parents.  Sous prétexte qu'il avançait un tour de vélo sans petites roues, il a jugé qu'il savait rouler à vélo.  Le dimanche qui suit, soit 2 jours après, nous nous rendons au marché.  Nous décidons qu'il est temps d'enlever les petites roues au vélo de Fiston.  Il croit savoir rouler...C'est plutôt raté.  Sur la piste cyclable boulevard du Souverain, il ne cesse de répéter: "c'est casse-pied, le vélo". Il pleure de rage de ne pas y arriver.  Nous formons deux équipes.  Les filles vont acheter les fruits au marché, la maman sur son vélo électrique et la fille sur sa draisienne, tandis que les garçons s'occupent de leur côté.

    Quand je reviens vers 15h, après avoir laissé les hommes 4 heures, mon fils m'annonce fièrement qu'il sait rouler!  Je ne le crois pas vraiment.  N'avait-il pas déjà prétendu précédemment savoir rouler à vélo?  Je cherche confirmation auprès de son père.  Ce dernier avalise l'info.  Je peine toutefois à y croire tant que je ne l'aurai pas vu de mes propres yeux.  Peu après le repas frugal, nous sortons 5 minutes, Fiston et moi, pour une petite démonstration avant la sieste.  A la vue de mon fils sur 2 roues, je laisse éclater ma joie!

    J'apprends et crois enfin quand mon homme et mon fils me racontent le cours des événements. Peu de temps après notre départ, Petit Prince a commencé en étant tenu une fois, 2 fois. Puis, rapidement, sur sa propre demande insistante, nous évitions de tenir la selle ou le vélo. Et une fois, ainsi, par hasard, il s'est lancé et a continué, très loin, sur la piste. Il m'a expliqué qu'il ne voyait plus rien, tellement il avait pleuré.  Son papa et moi lui avons expliqué que c'était des larmes de joie.  Mon garçon était fier!  Mais fier comme un paon.  Il a gonflé son estime en lui pour les mois à venir.

    Et pour nous, quel plaisir!  J'ai ressenti beaucoup d'émotions à le voir rouler ainsi à deux roues (du même ordre que quand j'avais découvert qu'il avait capté les rudiments de la lecture).  Nous savions qu'il n'était pas loin.  L'an dernier, en draisienne, il maîtrisait parfaitement l'équilibre.  Mais on n'avait complètement laissé les 2 roues (draisienne ou vélo) une année durant.  On a été acheté dare-dare un vélo à Pâques me semble-t-il, pour le stage psychomotricité/multi-sport à l'Autre Ecole.  Nous avons très mal choisi le vélo. Il avait des petites roues sur le côté; ce n'est donc que maintenant que nous nous sommes rendu-es compte qu'il ne disposait pas de pied pour tenir en équilibre debout seul.  Le phare a cassé dès le 1er jour où il a roulé.  Il n'y a pas de porte-bagage pour les fontes.  Bref, nous avions veillé exclusivement à la taille et au style du vélo pour qu'il plaise à Fiston. 

    Ma fille, quant à elle, ne voulait pas de nouvelle draisienne.  Celle dont elle avait hérité de son frère avait le pneu avant crevé depuis 2 ans.  Pourtant, elle n'en démordait pas, elle persistait avec celle-là.  A son anniversaire, toutefois, elle a roulé sur la draisienne de son pote Kaïs (j'avais recommandé la version métallique; après avoir eu la version en bois, ma conclusion était que la version métallique disposant d'une plate-forme pour déposer les pieds étaient plus appropriées; bien que ma fille range ses pieds le long des roues, soit dit en passant).  Et elle a adoré.  Ma belle-mère a cru qu'elle était malheureuse et lui a donc choisi une draisienne.  Personnellement, si elle nous avait demandé notre avis, nous aurions penché pour une vélo à pédale, car nous la savons prête.

    Ce jour-là, lors de notre promenade digestive du soir, nous avons croisé un papa qui apprenait à rouler à 2 roues à son grand fils (voir photo ci-après).  Je l'entendais répéter inlassablement: "doucement".  Je n'avais qu'une envie: lui dire"au contraire, vite, plus vite!".  Le matin-même, avant de quitter les garçons pour le marché je n'avais eu de cesse d'expliquer à Fiston que, si la vitesse pouvait l'effrayer, elle était pourtant nécessaire pour tenir en équilibre, et que tout le défi était d'accepter d'aller vite, même si cela pouvait lui faire peur, car c'était justement le fait qu'il aille vite qui lui permettrait de tenir en équilibre sur le vélo.  Sur la photo, on voit le père qui tient le vélo de son fils.  Je pensais à mon petit chéri qui refusait, au contraire, qu'on lui tienne le vélo, lui qui pleurait de rage et répétait alors à l'envi: "le vélo, c'est casse-pied".  D'ailleurs, après avoir su rouler, il racontait que : "c'est drôle, ce matin, je ne savais pas rouler, je disais tout le temps, le vélo, c'est casse-pied; et maintenant que je sais rouler, je veux rouler tout le temps!".

     

    Depuis, il s'est rendu une fois chez mes parents via l'allée verte.  Et déjà quelques fois sur la piste cyclable menant à la Place Wiener, et une fois au magasin japonais près de la place Keym.  Il est fier car il sera sans doute dans le groupe"grenouille" au stage de multi-sports (rejoignant ainsi son grand ami Félix) alors que jusqu'à présent, il préférait rester avec sa petite sœur dans le groupe "têtard". 

     

     

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