Parce que les photos sont belles...

pétales de rose du jardin, roses trémières (rose et blanche) de la venelle derrière chez nous, centaurées-des-prés de chez ma belle-mère.  Séchage pour tisane.

 Roses du jardin 

 Vendredi dernier, je mettais une grosse partie de mes plantes en bocal.  J'ai donc libéré de la place pour faire sécher d'autres fleurs et feuilles.

Je suis repartie aujourd'hui à la cueillette.  Je suis convaincue que j'ai été, dans une autre vie, une cueilleuse, j'adore cueillir!

J'ai loupé les robiniers faux-acacia en mai, j'ai complètement raté mes champagnes de fleurs de sureau, j'ai presque loupé tous les tilleuls en fleur.  Par contre, ici à Bruxelles, c'est le moment:

• des fleurs de l'épilobe en épi : info ici ou ici ou ici; cette plante se trouve dans mes livres Manger sauvage (p. 169) et Fleurs et fruits sauvages pour tisane (p. 70) et La cuisine des plantes sauvages (p. 161) - sources recoupées donc).  Crues, les fleurs n'ont guère qui un goût qui me plaît.  Ma fille non plus, ne les apprécie pas.  J'en ai donc cueilli pour faire des fleurs cristallisés blanc d'oeuf et sucre sur la fleur; pour décorer un gâteau, par exemple).
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• des mahonia faux-houx : l'info vient d'Anja et de mon livre Sauvage de ma rue (p. 38).  La recette de liqueur ici.

• les roses trémières : recette de dim-sum ici 

• les centaurées-des-prés 
• Les hémérocalles La cuisine des plantes sauvages (p. 295).  Une recette ici qui a l'air délicieuse.
  
  

ches Anja, le millepertuis est fleuri, et les fleurs commencent à faner. 

Sans oublier, les classiques déjà disponibles depuis un moment

• coquelicot
• camomille
• calendula
• trèfle

Au niveau des fruits: les framboises sauvages, les fraises des bois, les cerises, les merisiers... 

Voici mon panier du jour (je n'avais pas mon appareil photo lors de ma promenade):

Les 3/4 des fruits cueillis n'ont pas eu le temps d'atteindre le panier, ils atterrissaient directement dans la bouche. 

A la maison, j'étale les pétales pour le séchage.

Dans le cageot, on voit très distinctement, 5 centaurées-des-prés, cueillis chez ma belle-mère.

Je commence à avoir un petit stock de plantes séchées...que je me décide enfin à mettre en bocal.  Voici l'état de ma table de salon jeudi après-midi.

En bocal

Les fleurs : trèfles, fleurs de Judée, églantines, glycines, etc.

Calendulas (soucis)

plantains lancéolés

aubépines

Jeunes feuilles de framboisiers

Je n'ai pas encore fini de tout mettre en bocal.  Et je n'ai pas encore fini de mettre des feuilles et fleurs à sécher.  Voici mon panier du 6 juin en train de sécher.

Promenade rapide hier matin sur le champ des Cailles...Voici le fruit de ma cueillette

Ce jour-là, je suis tombée sur cette fleur que je n'ai pas réussi à identifier

Quant à cette fleur, elle s'épanouit en marge du champ.  D'après Ann et Caroline, il s'agit d'un géranium.  Les feuilles sont très caractéristiques.

Grâce à l'investissement exigé à l'école de Fiston, je me suis découverte une passion pour le feutrage de la laine, et pour celle-ci dans tous ses états en réalité.  Avec le devoir, 2 fois par an d'apporter un bouquet de fleurs, j'ai réalisé comme j'aimais concevoir un joli bouquet.  Du coup, j'ai décidé d'égayer notre intérieur avec un bouquet. 

Dans un vase, cela donne cela:

Deux jours plus tard, j'ai réitéré une cueillette, cette fois pour ma copine Marie qui recevait ce mois-ci la papote- thé-tricot-couture qui est une rencontre entre copines, et copines de copines où les femmes bavardent en s'attelant à leur ouvrage du moment.  En pratique, cela palabre beaucoup, cela mange aussi et, avouons que les aiguilles restent relativement immobiles...quoi que, cela dépend des fois.

Samedi dernier, le programme était chargé.  Après la session de formation à l'auto-récolte par les maraîchers, j'ai consacré quelques heures de l'après-midi au couvent Sainte Anne en l'honneur de la journée de remerciements organisées par les bergers et bergère des délices du Bercail (j'en parle ici).   Sur le chemin du retour, je me suis arrêtée sur cette curiosité.  Des myosotis roses et blanches.  Je n'en avais jamais vus.  Wikipédia m'informe que si, ces deux couleurs existent aussi à l'état sauvage..champ libre pour la journée. 

Je m'extasie sur cette fleur sans pouvoir l'identifier.

Je découvre un sureau, mais c'est trop tard, je ne parviens plus à savoir où il est situé.  Cela m'apprendra à attendre quelques jours avant de télécharger et commenter les photos.

Celui-ci, par contre, je vois tout à fait où il se situe.  Derrière la tour, peu avant la rue des Scilles.

Et sur le retour, je découvre des pavots cultivés, vus leur taille énorme.  Du moins, c'est la conclusion à laquelle je suis arrivée.

Et voici mon panier du jour.  Des fleurs de sureau pour une nouvelle fournée de champagne de fleurs de sureau.

Les premières bouteilles ont été variables...Je n'avais pas suffisamment mélangé le sucre mais ne m'en suis rendue compte qu'à la fin, lorsque j'avais presque filtré tout le contenu de la casserole contenant le mélange eau, fleur, sucre, citron et vinaigre.  Cela donne des couleurs contrastées.

Ce jour-là, je n'ai pas attendu et me suis tout de suite attelée à la tâche.  Les enfants étaient confiés ailleurs.  J'ai donc goûté à la joie de pouvoir concrétiser un projet sans interruption intempestive.

J'ai tenté 6 nouvelles de champagne de sureau et 1 bouteille de limonade. 
Cette fois-ci, je manquais de sucre.  J'ai donc fini par sucrer avec le miel.  J'avais également en tête que mon 1er essai de limonade s'était soldé par une boisson trop sucrée.

L'état de mon stock à ce jour:  Mon homme s'inquiète et me dit que j'ai laissé trop d'air entre le jus et le couvercle.  Vous en pensez quoi?

La 2ème bouteille de limonade: une réussite totale.  Mais pourquoi n'ai-je pas noté les quantités de sucre et de miel que j'ai ajoutées?

Aujourd'hui, je suis partie seule à la recherche de sureau.  Et il y en a partout.  J'étais sceptique, mais ma copine qui m'a filé les recettes a raison.   Il a suffit que j'en cherche et que je lève la tête pour en trouver.  6 sureaux tout près de la maison.  4 étaient hors d'atteinte. Par contre, j'ai pu prélever la moitié de ma récolte sur deux des petits sureaux dont les fleurs étaient tout à fait accessibles.

D'abord, en chemin, je rencontre cette fleur que je n'ai pas encore identifier.  Dent-de-lion?  Tussilage?

La feuille de près

1er sureau

A quelques mètres, le second, plus petit mais aux ombelles très fournies.

Un autre, dont les fleurs sont trop hautes.

Mais, là, surprise, un petit, un tout jeune sureau.

avec une belle ombelle déjà prête. Je la cueillerai. [édit du 24 mai '14 :  je suis repassée l'autre jour, l'ombelle est toujours là.  En réalité, j'avais tellement hésité à la cueillir.  J'ai cru que je m'étais décidée à le faire alors que j'ai opté pour laisser l'ombelle sur l'arbuste.  Ma mémoire m'a fait faux bond sur ce coup.  ] D'autres sont en préparation.

Avec les deux sureaux, plus cette ombelle ci-dessous,[édit du 24 mai '14: voir ma màj ci-dessus] mon panier est déjà à moitié rempli:

Je foule des venelles que je n'emprunte jamais d'habitude.

Je redécouvre le pavot de Californie.  Splendide.

J'ouvre davantage l’œil.  Et je découvre des églantiers.  Dons les fleurs vont me servir en tisane.  Ceci dit je n'en ai pas récolté beaucoup car les fleurs sont assez difficiles à cueillir. Les pétales s'envolent vite.  Ici, c'est la 1ère fois que je le vois, alors qu'il est juste à l'entrée du champ, côté compost.

J'entends des voix d'enfants.  Ce sont ceux du pôle éducatif.

Je crois qu'il s'agit de la fleur de l'égopode podagraire (je l'avais déjà prise en photo lors de la dernière balade avec Anja).  Après avoir regardé une photo sur Wikipédia, on dirait que mon intuition est juste.

Juste en face de l'entrée du champ, côté Avenue des Cailles, une maison est à vendre.  Avis aux amateurs-amatrices!

Je suis impressionnée par la hauteur de cette fleur (dent-de-lion?).

Un peu plus loin, un autre églantier.  Anja nous l'avais montré, celui-là.

Les fleurs sont nombreuses...

Je devrai revenir mieux vêtue, les orties me dissuadent d'essayer davantage.

Près du rond-point des Archiducs, de l'autre côté d'hier, un petit sureau dont les fleurs sont facilement accessibles.

Enfin, encore plus accessible, ce magnifique sureau près de la halte-garderie de ma fille.

Fin de la récolte de sureau

Quelques mètres de là, un petit églantier

Et cela, c'est quoi?  Fleur de sureau?

Regardez-bien.

Ce sont les mêmes fleurs?

Non, elles viennent de cet arbuste-là.

La fausse fleur de sureau (je ne connais pas le véritable nom de cette fleur) comporte plus d'étamines que les fleurs de sureau.

Sureau, 5 étamines:

5 étamines

Déjà, les fleurs ne poussent pas en ombelles vers le haut, mais en plus, cette fleur compte plus d'étamines.  Enfin, elle ne bénéficie pas de l'odeur caractéristique du sureau.

Fin de la promenade. Ma récolte du jour:

Et ce soir, j'ai suivi la recette pour préparer du champagne de sureau.
Le souci, c'est qu'après ma promenade, je n'ai pas pu commencer ma recette.  Ce n'est qu'après le coucher des enfants que j'ai terminé d'enlever les fleurs de leurs tiges.  Malheureusement, beaucoup de fleurs avaient déjà bruni.  Je suis très déçue.

Je repartirai à la cueillette très bientôt.

Ma récolte du jour, un bouquet de fleurs ( toutes les fleurs sont comestibles) pour l'école de Fiston.  Les parents sont chargés de ramener, à tour de rôle, des fleurs de préférence de saison et récoltés dans le jardin.  La première fois, nous avons simplement acheté un bouquin (allez-y pour constituer un bouquin en plein hiver).  Cette fois-ci, je me suis appliquée au champ et aux alentours.  J'y ai pris beaucoup de plaisir.  Je compte bien vite cueillir d'autres fleurs pour un bouquet qui égaiera notre maison.

Aujourd'hui, j'ai rajouté d'autres fleurs dont des grands fleurs qui s'épanouissent un peu partout mais dont j'ignore le nom, et donc, si elles sont comestibles ou non