• [2011-04-26] Vaccins: pour une information équilibrée

    Par ce billet, je souhaite préciser la raison qui me pousse à publier des informations sur les vaccins.

    Avant de devenir mère, il ne m’avait jamais traversé l’esprit de remettre en cause la politique menée par les autorités en cette matière.  C’est en devenant parent que des doutes se sont immiscés dans mon esprit. 

    Novice, je débarque et cherche à m’informer car mon expérience m’interpelle.  Comment cela se fait-il que personne ne m’ait informée, ou informé mes parents, que les vaccins pouvaient, dans certains cas, induire des effets non désirés nocifs ?  La pensée dominante, favorable aux vaccins, est-elle fondée ?  En même temps, je ne souhaite pas m’inscrire dans la croyance du complot.

    Il me serait désagréable et contraire à mon but que de servir pour un camp ou pour un autre à mes dépens.  Je tâtonne.  Et c’est ce processus de tâtonnement que je souhaite partager ici avec vous.

    Le débat entre les pro et les anti est ancien.  Naïve, je le pensais relativement nouveau.  Or, la lecture des discussions relatives au projet de loi française visant à imposer le vaccin anti-polio m’a fait comprendre mon erreur.  Il y est aussi fait état de mouvements protestant la contrainte légale (ce sont les 8 premières pages qui concernent notre sujet).

    Je ne suis pas d’emblée contre les vaccins.  Je souhaite juste obtenir une information éclairée. 

    Or la littérature officielle pro-vaccin étant dominante, tout le monde peut la trouver partout, je m’attache à recueillir ici des informations qui remettent en cause cette attitude favorable aux vaccins. 

    Il me semble plus juste que chaque parent sache exactement le risque qu’il prend lorsqu’il vaccine son enfant.  Et qu’il décide ensuite en connaissance de cause, en fonction du mode de vie de sa progéniture, en fonction de ses propres peurs.  Je reste en effet convaincue que, si le débat est si houleux sur la question des vaccins, c’est que le spectre de la maladie, de la responsabilité et de la culpabilité qui pourraient naître si celle-là venait à frapper, est puissant.  Cette crainte/peur est clairement à prendre en considération.

    Avant toute vaccination, comme tout acte médical (je témoignerai dans un billet consacré à la grossesse d’une expérience pénible liée au tri-test et à l’amniocenthèse), il me semble nécessaire de se poser la question suivante :

    Sachant les risques de vacciner, suis-je prêt à assumer si mon enfant devait peut-être contracter une maladie grave suite à cette injonction ?   Pourrais-je aussi vivre avec l’idée que mon enfant aura subi de graves séquelles d’une maladie alors qu’un vaccin existe et que ce dernier aurait peut-être épargné mon enfant de traverser ce qu’il aurait à vivre ?

    Tout est une question de balances, de balances de risques.  Or, pour mesurer et décider en connaissance de causes, il est nécessaire de disposer d’une information éclairée.

    C’est que les mentalités ont changé.  Si, à certains égards, je le déplore lorsque je constate la tendance consumériste, le toujours plus et plus vite, je suis le fruit de cette évolution.  Alors j’applaudis lorsque les patients réclament des droits comme celui de recevoir des informations claires concernant : « l'objectif, la nature, le degré d'urgence, la durée, la fréquence, les contre-indications, effets secondaires et risques inhérents à l'intervention et pertinents pour le patient, les soins de suivi, les alternatives possibles et les répercussions financières. Elles concernent en outre les conséquences possibles en cas de refus ou de retrait du consentement, et les autres précisions jugées souhaitables par le patient ou le praticien professionnel, le cas échéant en ce compris les dispositions légales devant être respectées en ce qui concerne une intervention »[1].

    Je n’ai pas lu la décision d’acquittement des parents qui avaient refusé le vaccin anti-polio.  Toutefois, de ce que j’ai appris de la presse, j’ai cru comprendre que le tribunal reposait son acquittement sur la loi relative aux droits des patients, et plus précisément leur droit d’être informés. 

    J’attends donc la suite de cette affaire avec le jugement d’appel… ¤

     


    [1] Article 8, § 2, de la loi du 22 août 2002 relative aux droits du patient, M.B., 29 septembre 2002.  Je souligne. 

    Télécharger la loi du 22 août 2002 concernant les droits des patients en word

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