Cette semaine, mon fils:

devant deux dessins aux couleurs similaires, l'un du père, l'autre du fils, le premier remarque:

- nos deux dessins se ressemblent.

Réponse du second:

- oui, ils riment.

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J'avais interdit à mon fils de toucher au tuyau d'arrosage (sur notre lieu de vacances).

Alors que Fiston était en train d'échanger avec moi, il interrompt son flux de paroles:

- attends, je dois aller voir.  Car il y a quelque chose.

Moi, suspicieuse, déjà en mouvement, à me précipiter.

- qu'est-ce qui se passe? 

Mon fils accélère et me devance très nettement

- non, c'est moi qui vais en premier, car c'est moi qui gère...

Depuis quand mon fils gère-t-il des choses et le revendique-t-il?  Bon, c'est vrai que parfois, en promenade, quand il décide de prendre un jouet, style son vélo ou une épée ou une pelle, je précise toujours que c'est lui qui en est responsable.  Je déteste le mot "gérer" mais je me surprends à l'utiliser souvent, faute de mieux.  J'ai quand même été très surprise de l'entendre de la bouche de mon quatreans.

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Il y a des mots qu'il est périlleux de prononcer à la maison.  Il en est ainsi du mot "tétée" car son audition provoquait (c'est moins le cas maintenant) une envie irrépressible de tétée de la part de ma fille, laquelle la réclamait systématiquement quand elle entendait ce mot.  Du coup, j'en viens souvent à dire le mot sans le dire...comprenez, je parle de T-E-T-E-E. 

Il en va ainsi des mots G-L-A-C-E, C-R-E-P-E et le terme C-H-O-C-O.  L'autre jour dans la biocoop de notre lieu de vacances, je parle en langage codé à mon homme, en diminuant le ton.  Là-dessus, Fiston me murmure en aparté, avec un regard complice et sûr de lui: "on prend du B-H-O-C?".  On était devant le rayon chocolat.  Il voulait dire du C-H-O-C-O.  J'ai rigolé de surprise!