• J'aime beaucoup la psychanalyse.  Mais ne supporte pas l'obscurantisme (ou le sectarisme, je ne saurais comment qualifier l'attitude des psychanalystes; remarquez les deux vont souvent de pair...). Attention, toutefois, de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain!  Tout n'est pas à rejeter dans la psychanalyse...mais tout n'est pas à prendre, non plus!
     
     
     

    Inconscients 04/11/2011 à 12h51

    Autisme : « Le Mur », docu qui dérange des psys français 

     

    « Le Mur » montre la mainmise de la psychanalyse sur le traitement de l'autisme. Trois psys cherchent à bloquer la diffusion du film, qu'ils jugent « partisan »

    Le film « Le Mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme » montre comment le traitement des autistes est, en France, verrouillé par les psychanalystes et les psychiatres, au détriment d'autres approches

    Pour continuer...voy. sur le site Rue89

    Bande-annonce: là.  Documentaire complet à visionner sur ce site-ci (autistes sans frontières). 

     


    2 commentaires
  • Admirez le sérieux de Sarkozy!  Il a une voix séduisante, un ton convaincant!  Diantre, si je n'avais pas mon homme, je tomberais amoureuse de ce Monsieur qui aime le pouvoir et qui sait tant d'évidences!


    La Parisienne Libérée - L'usine à bébés par Mediapart


    www.dailymotion.com  chronique chantée n°6 - jeudi 10 novembre 2011 - www.mediapart.frL'USINE À BÉBÉSparoles et musique : la Parisienne LibéréeLes enfants demandent


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  • C'est au détour d'une recherche en bibliothèque que je suis tombée sur ce livre: Les sociétés et leur école.  Je ne l'ai pas lu, mais ai parcouru son introduction ainsi que sa conclusion (mon truc pour connaître les idées défendues par des auteurs).  Et la thèse avancée par les sociologues à l'origine de ce livre m'a invitée à une réflexion certaine sur le lien entre le diplôme et les inégalités sociales.  A mon sens, ce livre bouscule pas mal nos idées reçues.

    Les vidéos de François Dubet vous donneront un aperçu :

    Entretien avec François Dubet 1/2 – Mediapart

    Entretien avec François Dubet 2/2 – Mediapart

     

    Ici un résumé et une critique de cet ouvrage par un autre sociologue, Philippe COULANGEON:

    Les sociétés malades de leur école ? (PDF - 218.2 ko)
    par Philippe Coulangeon, publié sur

     


    Référence complète: François DUBET, Marie DURU-BELLAT & Antoine VERETOUT, Les sociétés et leur écoleL'emprise du diplôme et cohésion sociale, Paris, Seuil, 2010.


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  • A priori, on y sera...

    Source: http://www.entransition.be/doku.php/agenda/cdpculturesentransition


    « Cultures en transition »

    Une tournée autour du film, une vision positive pour nourrir les sols et les villes !

    En présence du réalisateur, Nils Aguilar

    Cultures en transition (aka Voices of transition) est un documentaire indépendant et auto-produit sur la souveraineté alimentaire et le mouvement mondial des Initiatives de Transition.

    Ce film témoigne de changements majeurs en cours, alors que les politiques agricoles peinent à s'adapter aux défis que représentent le changement climatique, le pic pétrolier ainsi que les crises à répétition. Comment réorganiser nos sociétés pour les préparer à mieux résister ?”

    Une (r)évolution paisible

    La transition dont parle ce film n’a rien d’une révolution violente. Elle s’apparente davantage à une évolution, collective et conviviale, où les citoyens ordinaires s'inspirent de leur propre histoire pour trouver de nouvelles voies.

    ...vers plus de résilience locale.

    A l’échelle d’un balcon-potager ou de l’agriculture d’un pays tout entier, les pratiques montrées dans « Cultures en transition » permettent de reconstruire de la résilience, c’est à dire de transformer nos sociétés afin qu'elles puissent traverser sans trop de dommages les chocs à venir. Ces pratiques favorisent les économies locales, fortifient les liens de voisinage et encouragent la diffusion libre des savoirs. L’avenir aura beau être plus sobre au niveau énergétique, il sera néanmoins préférable au présent !

    La production locale de nos aliments apparaît comme une véritable clef de voûte de la Transition, mais elle n’est que la première étape vers un changement plus vaste, impliquant tous les autres domaines de la vie collective (habitat, transports, énergie, organisation sociale, économie, etc.).

    Synopsis

    Le film nous emmène en France, en Angleterre et à Cuba, où la transition culturelle en cours se manifeste à différentes échelles : au niveau de villes ou d'une nation toute entière. Les solutions envisagées excellent par leur bon sens, leur simplicité, leur faible coût, ainsi que par leur intégrité écologique.

    En France, des agriculteurs et des chercheurs en agronomie nous montrent le potentiel énorme des techniques dites d’agroforesterie, qui s’inspirent du fonctionnement des écosystèmes naturels. Pour ces chercheurs, nos champs de monoculture seront de nouveau truffés d’arbres avant longtemps…

    En Angleterre, le mouvement naissant des “Villes et initiatives de Transition” connaît un développement extraordinaire. Il prouve que la production alimentaire n'est pas la seule affaire des agriculteurs en zone rurale, mais qu'elle peut se déplacer au cœur même des cités : les citadins ne se limitent plus au rôle de simples consommateurs, mais prennent activement part à la transformation de leurs communautés. Le défi est résolument positif : au lieu de subir un changement involontaire lors des crises à venir, il s’agit d’entamer un changement volontaire, ici et maintenant. Anticipons pour améliorer notre qualité de vie !

    A Cuba, la chute de l'URSS en 1990 ainsi que l'embargo américain ont provoqué une sorte de “pic pétrolier avant l'heure”. La pénurie de ressources a incité les Cubains à employer des solutions innovantes apportant un regain d’autonomie et d’autosuffisance alimentaire. Elles comprennent l’abandon de la monoculture industrielle, le soutien de l'agriculture urbaine et de la polyculture biologique, la décentralisation des structures décisionnelles ainsi que le renforcement des liens communautaires.

    L'auteur

    Nils Aguilar est un réalisateur franco-allemand autodidacte de talent. Sociologue de formation, il a pris consciences des enjeux évoqués dans le film en étant confronté à la pratique de la permaculture en France. Le livre de Claude et Lydia Bourguignon « Le sol, la terre et les champs » l'a conforté dans son sentiment d'urgence à s'engager sur ce sujet. Ce film est le fruit de quatre années de travail passionné, qui a bénéficié de l'aide de bénévoles aux quatre coins du globe. Deux bourses (1) ainsi qu'un cofinancement citoyens auront également permis de mener ce projet à bien.

    A sujet de la transition, il déclare : « J'ai pu voir que les Initiatives de Transition formaient un magnifique réseau mondial de solidarité. De nombreux bénévoles ont manifesté leur désir de participer à ce projet, notamment pour transcrire les interviews (Canada, Espagne, Angleterre, France, Allemagne), pour créer les sous-titres en langue étrangère (nous en sommes à six traductions, nous en compterons bientôt huit ou dix), pour le mixage-son également… Vivent les villes en Transition ! ».

    (1) Un « défi Jeune » ainsi qu'une « Initiative Jeunesse Européenne »

    Informations pratiques

    Cultures en transition (Voices of transition), réalisateur : Nils Aguilar, 65 minutes, www.milpafilms.org 
, Bande annonce française : http://vimeo.com/12691088

    Une initiative du réseau Transition Wallonie-Bruxelles (Transitie Wallonie-Brussel).

    Contact presse :

    josuedusoulier [at] gmail.com ou 068 75 11 21. Plus d'informations à propos des lieux, dates et organisateurs locaux sur entransition.be

    Sept dates de projection

    suivi d'un échange avec la salle en présence du réalisateur, du 18 au 24 novembre 2011 :

    • Vendredi 18 novembre à 19h30 au Centre Culturel Arrêt 59 à Péruwelz (Org: Les Amis de la Terre Hainaut , l'ASBL Le Verts Tiges et la Maison du Parc Naturel des Plaines de l'Escaut)
    • Samedi 19 novembre à 20h à l'école du Clown à Grez-Doiceau. Place Gustave Baugniet 1B à 1390 Grez-Doiceau. (Org : Grez en transition)
    • Dimanche 20 novembre à 15h45 (début du film à 16h00) au cinéma l'Ecran. Site Burbant, rue du Gouvernement, 7800 Ath (Org. Ath en transition)
    • Lundi 21 novembre à 19h30 au Mundo à Namur. Rue Nanon, 98 à 5000 Namur (Org. Les Amis de la terre-Belgique)
    • Mardi 22 novembre à 19h30 aux Ateliers Mommens. 37, rue de la Charité à 1210 Bruxelles (Saint-Josse Ten Noode), à proximité de Madou (Org. Ixelles et Schaerbeek en transition)
    • Mercredi 23 novembre à 20h au cinéma Le Parc (rue Carpay, 20 - 4020 Liège) à Liège (Org. Liège en transition)
    • Jeudi 24 novembre à 20h00 au cinéma Plaza-art à Mons, rue de Nimy 12, 7000 Mons (Org. Les Amis de la terre-Mons et les objecteurs de croissance-Mons)

    Inscriptions pour la projection de Bruxelles

    inscrivez-vous à la mailing liste ici. La recette se fera au chapeau. Il y aura un bar. Ouverture à 19h30.

    dossier :

    Des exemplaires du dossier spécial de la revue ImagineVoyage au coeur de la transition” peuvent être achetés au format pdf et seront disponibles pour achat au prix de 2€ lors des soirées de projection.

    Les partenaires

    
La tournée est soutenue par les Amis de la Terre-Belgique.

    projections/débats : Ath en transition, Barricade, Bruxelles en transition, Grez-Doiceau en transition, Le Parc Naturel des Plaines de l'Escaut, Les Amis de la Terre-Belgique, Les Grignoux, Les objecteurs de croissance, le Verts Tiges, Liège en transition.


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  • Gratuit...Une conférence dont le panel des intervenants vaut vraiment le détour!  Admirez plutôt et, surtout, allez-y.  Pour ma part, je zieute sur un autre événement qui aura lieu la veille (projection de "Cultures en transition"), donc pas sûre que j'y sois.

    Source: http://ledroitalaparesse.blogspot.com/

     


     

    L'auditoire comporte 300 places assises : l'inscription préalable n'est pas nécessaire. Entrée gratuite, évidemment.                                       Contact





    Mercredi  23 novembre 2011
    de 8h 30 à 18 heures à l' Université libre de Bruxelles
    COLLOQUE
    interdisciplinaire, international


    Le droit à la paresse
    nécessaire, urgent ?!


    Auditoire UA2.220 GUILLISSEN
    Plan d'accès au square Groupe G 
    Campus du Solbosch de l'ULB, 50 avenue Franklin Roosevelt, 1050 Bruxelles

     
                                                                       
    Avec le soutien du Fonds National de la Recherche scientifique et de la Faculté de Philosophie et Lettres
    Étudiants, chercheurs, travailleurs, chômeurs, de toutes générations sont bienvenus

     
    Programme
     
     
    8h 30 : Accueil des participants – Documentation, exposition

     
    9 h :  Pique Nique sur une tombe, de Maurice Taszman (Bruxelles, Paris, Berlin - Volksbuhne etc.)   Création de l'Atelier théâtral de l'ULB : des hommes et des femmes enterrent le Travail.

     

     
    9h30 : Michel Majoros, historien (ULB) : Lafargue, Marx, aliénation, temps de vie
     
     « Vivre en travaillant » devenait, pour les salariés de l'essor du machinisme, l'alternative : vivre et mourir pour travailler, ou mourir de faim. Le Droit à la paresse  de 1880 ne représentait pas qu’une Variété , un désir de loisir. Les briseurs de machines des débuts de la révolution industrielle, les émeutiers de Liège et de Charleroi, les manifestants du 1er Mai de Chicago et de Fourmies, aux heures de vie disloquées et abruties par le surtravail sans bornes, voulaient respirer et retrouver leur vie. Tandis que diverses théories,  utopies, ou magies projetaient un monde meilleur, Le Droit à la paresse participa a une stratégie, sur le terrain de l’entreprise,  pour reconquérir  la maîtrise de notre temps.
     
    10 h Corinne Gobin, politologue (ULB) : Le droit à la paresse au coeur du droit politique au salaire


    Le droit à la paresse est une urgence destinée à créer une rupture indispensable avec l’exploitation et la domination des êtres humains par le travail subordonné à l’activité capitaliste. Il ne peut être bien entendu un principe absolu car abolir le travail humain en tant que tel détruirait automatiquement toute société humaine vu que nous sommes nécessairement des êtres sociaux, dépendants les uns des autres pour nous organiser. Si nous définissons le travail comme l’activité reconnue utile par tous afin que la société organise épanouissement et émancipation et que nous décidons que cette richesse produite soit valorisée monétairement, dès lors l’enjeu se déplace : une autre revendication voit le jour, le droit universel au salaire à partir de la majorité civile et politique.

     
    10h 30 : Nathalie Burnay, sociologue (UCL/FUNDP) : Le droit à la paresse face aux transformations normatives du travail  :

    À partir de l’enquête européenne sur les valeurs de 2010, notre contribution montrera à la fois que le travail continue de structurer nos vies et de définir nos identités, mais aussi que l’on assiste aujourd’hui en Belgique à une transformation normative intéressante : le travail semble en effet être en perte de vitesse dans certaines catégories de la population. Ces résultats confirment d’autres résultats européens. « Ainsi, près de la moitié des Britanniques, des Belges et des Suédois souhaiteraient que le travail prenne moins de place dans leur vie » . Cet apparent paradoxe peut notamment s’expliquer par un nécessaire recadrage du travail dans d’autres sphères jugées tout aussi importantes, par la difficulté croissante à trouver du temps pour concilier ces différents pôles identitaires et par la dégradation des conditions de travail ces dernières années. Des différences importantes existent au sein de la population et trouvent leur origine davantage dans des caractéristiques intrinsèques au travail : ainsi, elles se marquent dans le fait d’avoir un emploi de qualité et dans la satisfaction que l’on éprouve vis-à-vis de celui-ci. Ces résultats renvoient de manière indirecte à ceux formulés par C. Baudelot et M. Gollac en France : satisfaction au travail rime avec bonheur dans les professions les plus valorisées, les mieux rémunérées et les plus stables. Dans ce sens, c’est le contenu même du travail qui procure une forme de bonheur.

    11  h  : Esteban Martinez, sociologue (ULB) : Disponibilité au travail, démesure du temps
     
    Les temps ont bien changé depuis l’époque où le travail était strictement délimité par des durées et des horaires collectifs assurant la synchronisation de l’ensemble des temps sociaux. Ces dernières décennies sont marquées par le ralentissement, voire l’inversion, du processus de réduction collective du temps de travail et par une flexibilité croissante des horaires de travail. Si bien qu’à présent les variations du temps de travail sont banalisées.
    L’histoire de la régulation du temps de travail ne s’apparente en rien à un long fleuve tranquille. [...] L’organisation sociale du temps qui prédomine dans les sociétés développées a été façonnée par la discipline du temps issue de l’industrialisation. [...] La réglementation du temps de travail est dès lors devenue l’enjeu central du rapport salarial et une source majeure de conflits sociaux pour la maîtrise du temps.  On assiste à présent à la déstabilisation de cet ordre temporel qui se marque à travers une diversification des durées et de l’organisation du temps de travail. La catégorie du temps est mise en cause dans sa fonction d’évaluation du travail et comme instrument de protection des travailleurs. Ce mouvement historique qui va de la mesure à la démesure du temps amène à appréhender l’engagement professionnel des salariés moins en termes de règles formelles que sous l’angle de la disponibilité temporelle. Les rapports entre temps et salaire tendent à se polariser autour de deux modèles contrastés. Lorsque le travail du salarié n’est plus mesuré en temps, mais soumis à des obligations de résultat, le temps de travail n’est plus qu’un produit corollaire des fluctuations de l’activité. L’entreprise n’a plus à se soucier d’économiser cette ressource puisqu’elle ne lui est plus portée en compte. [...] Dans les organisations flexibles, la coordination de l’activité repose ainsi sur la disponibilité temporelle des salariés. [...] A l’heure où la perspective d’un équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée n’est envisagée qu’à long terme à travers des comportements de renoncement et de retrait, ciblant particulièrement les femmes, il convient de réhabiliter le temps de travail en tant que condition de travail ayant des impacts au quotidien sur la qualité de vie, de le considérer comme une dimension contingente du travail donnant prise à des actions préventives et objet central de la négociation sociale.
    11 h 45 : Eduardo Sartelli, historien (Universidad de Buenos Aires) - Lafargue contra  la ideologia del trabajo en America latina  
     
     
    Le droit à la paresse contient la conclusion logique du Capital et constitue  l'apogée et la fin de l'économie politique. Il implique l'extinction de la loi de la valeur, qui s’exprime dans la montée en puissance du travail humain par la technologie: le règne de la nécessité cède à celui de la liberté. Cette découverte scientifique nous permet la confrontation idéologique avec le capital, qui propose, comme solution à la crise actuelle, plus de travail. En fait, la solution du problème est de travailler moins. Travailler tous, travailler moins, conduit à une réduction radicale des heures de travail, un processus portant en germe toute une révolution sociale, qui se profile désormais sous la forme de rébellion mondiale de la population excédentaire. Les Piqueteros  argentins, le Mouvement des Sans-terre brésilien, les paysans boliviens, les masses vénézuéliennes, la génération à 1000 €/mois, les indignés européens et nord-américains,  la population excédentaire du monde, tous sont confrontés à un dilemme mortel : le chômage capitaliste ou le temps libre par le socialisme. Notre intervention discutera  de ce processus et de ces perspectives en Amérique latine, avec l'espoir qu'il contribue à penser le processus européen en cours.
    Eduardo Sartelli parlera en espagnol ; une traduction écrite sera à la disposition des participants 
     

     
    12 h 15 : Apéritif et déjeuner

     
    14 h 00 : Guillaume Paoli, philosophe (Schauspiel, Leipzig) : Postface urgente au Droit à la paresse

    Dans le pamphlet de Lafargue se mêlent des éléments pour le moins hétéroclites: satire et argument théorique, nostalgie de l'âge pré-industriel et mythe de la machine libératrice, diatribe contre les esclaves volontaires et appel au prolétariat, discours révolutionnaire et éloge du consumérisme. Cette ambivalence n'est pas seulement due à l'intention polémique de l'auteur; elle révèle les contradictionsnon-résolues de la doctrine socialiste de l'époque. Instruits par l'expérience accumulée depuis lors, nous pouvons mieux discerner les impasses et angles morts de l'exposé. Mais ces contradictions nous "travaillent" encore aujourd'hui, et il est aisé d'en trouver des traces dans diverses entreprises se voulant anti-capitalistes. Par ailleurs, "l'étrange folie"stigmatisée par Lafargue est une question des plus brûlantes au moment où s'effondre le système qu'elle soutient. Aussi critique que doive être le regard porté sur le Droit à la paresse, celui-ci n'en reste pas moins fidèle à son objet primordial: que puisse s'épanouir le libre jeu des passions humaines.

     
    14 h 45 : Felipe Van Keirsbilck, secrétaire général de la CNE (Centrale Nationale des Employés CSC) : L'emploi contre le travail : un siècle d'effort pour le droit à la paresse.

     
    (Pause éventuelle) 

     
    15h 30 : Daniel Tanuro, agronome  : Le droit à la paresse, l'impossible capitalisme vert et l'alternative au productivisme

     
    16 h : Isabelle Cassiers, économiste (UCL) : Droit à la paresse et redéfinition de la prospérité De l’avoir à l’être. Prospérité en quête de sens. Entretien avec Isabelle Cassiers   

     
    16h 40:  Isabelle Stengers, philosophe (ULB) : Le droit à la paresse, une revendication cruciale


    Le caractère délibérément absurde du pamphlet de Lafargue, les ouvriers assoiffés de travail, tout comme ce qui, pour lui, répondait  à l’avenir, la machine libérant l’homme du travail, éclairent curieusement notre actualité. Plus de trente ans après le fameux « travailler deux heures par jour », une armée de petites mains s’appliquent à faire désirer aux sans emploi un job, n’importe lequel. Quant aux machines, elles font désormais partie non de la solution mais du problème car la question de leurs exigences sociales et écologique n’a pas progressé d’un pas depuis les analyses de Polanyi. Le droit à la paresse se dit aujourd’hui désertion, objection de croissance, réponse logique à la guerre économique tous azimuts. Nous souvenant de ce qu’écrivait Rosa Luxembourg pendant la première guerre mondiale, il est sans doute crucial que ceux qui ont un travail défendent les droits de ceux qui le refusent.

     
    17h  15 :  Discussion générale et conclusions provisoires : Matéo Alaluf, sociologue  (ULB)

     

    Attestation à produire auprès de votre employeur

     

     

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  • Je l'avais annoncé par ailleurs (ici),la Maison des Potentiels se concrétise en janvier 2012.  Ci-dessous l'invitation pour la journée Portes Ouvertes le dimanche 15 janvier...Les choses bougent dans le monde...

     

     

    Heure dimanche 15 janvier 2012 ·  14:00 -  20:00

    Lieu
    La Maison des Potentiels, une alternative à l'école
    rue auguste van zande 81
    1080 Bruxelles

    Créé par :

    En savoir plus


    La Maison des Potentiels vous ouvre ses portes le 15 janvier prochain à Bruxelles.

    L'occasion de découvrir comment faire l'école autrement, comment respecter les besoins et les rythmes des enfants, les accompagner ensemble vers l'épanouissement, en devenant soi-même épanoui..

    La Maison est un lieu de développement personnel pour petits et grands..

    même si l'inscription n'est pas obligatoire, merci de confirmer votre présence, histoire de pouvoir prévoir boissons et scrogneugneus en conséquence

    A bientôt

    Laurence Legrand
    www.lamaisondespotentiels. be
    contact@lamaisondespotenti els.be
    0476/476.906

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  • Une nouvelle école à pédagogie active sur Forest...Si vous lisez la presse, vous en avez certainement déjà entendu parlé.  A moins que, comme pour moi, ce sujet vous soit passé entre les filets de votre attention.

    Pour ma part, j'ai découvert ce projet de création d'une nouvelle école à pédagogie active via l'excellent article du tout excellent juriste et chercheur: Mathias El Berhoumi que l'on peut lire ici (à condition, me semble-t-il d'être inscrit sur ce réseau social spécifiquement destiné aux "académiciens").  

    Le projet semble avancer.  A suivre donc...

     

     

     

     

     


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  • Lu sur une affiche sauvage aposée à un feu rouge, ce matin en arrivant au boulot.  Il m'a fallu du temps pour comprendre.  C'est pour cela que je plaide pour la désobéissance civile.

    "Dans un pays où se battre pour la liberté est un crime, l'innocence est le pire qui puisse arriver à l'homme".

    Bonne journée!


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