• [2012-05-17] "Je ne suis pas que mes enfants"

    J'ai découvert cet article via fessebouc.  Je le trouve excellent.  J'aurais aimé en écrire sur cette thématique: on devient transparent quand on devient parent...

    "Avant", tu es une femme. Puis, tu deviens mère. Alors, c'est comme si tout le monde avait oublié que tu était une femme ;-)

    C'est comme mon homme, depuis ma grossesse, surtout la fin, surtout maintenant que je ne vais plus au travail, et que du coup, ses collègues ne me voient plus, il est accueilli, très souvent par un : "Comment va ta femme?" C'était pareil pendant la 1ère grossesse. Mon chéri me dit en souriant qu'il a l'impression d'être transparent.  Bon, là, cet exemple, c'est pour le père par rapport à la femme enceinte.

    On assiste au même phénomène pour la mère par rapport au bébé dans le ventre ou au nouveau-né, puis après, à l'enfant qui a grandi. 

    Ce qui m'a marquée, c'est qu'une fois devenue mère, dans beaucoup de lieux, on ne savait pas (et on s'en fichait de) mon prénom. Je devenais "la maman de Petit Prince": à la crèche (heureusement, ce n'est pas le cas chez E.), à l'école, à la maison verte (je connais les prénoms des enfants, pas des parents, c'est dire comme je suis aussi entrée dans ce système), chez le pédiatre, etc.

    Alors, le fameux: "Toi, le parent trentenaire au bord de la crise de nerf ce n'est que rarement (genre quand tu te mets à chialer d'épuisement au téléphone) qu'on te demande si TU VAS BIEN"

    Que j'ai ri en lisant cela.  Car, oui, trois fois oui.  Cela explique pourquoi, lorsque l'on me demande si  Fiston va bien, je réponds: "oh, oui, il pète la forme, LUI".

    Et nombre de fois où j'ai ressenti de la colère car j'avais en face de moi ou de l'autre côté du fil, ma mère qui me disait: "faut pas traumatiser le petit" ; "faut pas le bousculer"...Heu, ça va, non...et moi, et nous, ses parents? 

    Depuis notre expérience personnelle, nous avons changé notre fusil d'épaule. 

    Nous trouvons que les enfants de nos amis, connaissances, etc. sont gâtés. Très gâtés. Par les parents, par la famille, par l'entourage. Gâtés, dans le sens que les parents ont toute leur attention vers les enfants.   Les grands-parents, oncles et tantes aussi, en général, sont tournés vers les enfants.

    Du coup, voici les principes auxquels j'adhère:

    1° Tu veux que le nouveau-né/le bébé soit bien, soit chouettement materné? Ben, commence par voir comment materner/soulager/aider la maman (1°) et le papa (2°). Je dis la maman en premier parce que bon, l'égalité des sexes, elle a ses limites, hein? Jusqu'à ce que des fous n'y trouvent à redire technologiquement, c'est la mère qui est enceinte, c'est elle qui subit les contractions pendant l'accouchement, puis c'est elle qui allaite.

    2° Tu veux faire plaisir au nouveau-né qui a déjà tout ce qu'il faut (berceau, baignoire, bavoirs, peluches à gogo, bodies, etc.), ben, fais en sorte que les parents soient bien, pour qu'ils soient relax et pour qu'eux soient en bonne disposition avec leur enfant. On sait tous comme les débordements, les cris, les énervements arrivent particulièrement quand les parents sont fatigués. Tu aides les parents à être moins fatigués et je t'assure, les premiers à en bénéficier, ce sont les enfants. Tout bénéf 'donc pour les enfants que d'offrir une sortie au cinéma aux parents, un resto, un massage, etc. 

    Parce que les 36 000 peluches qui sont dans un énorme sac suédois dans la cave, et pour lesquelles bébé n'a pas eu une once d'attention, soyons lucides, c'est courant de chez courant!

     

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