• [2012-08-23] (F)estives 2012 à Rossignol : le festival des escargots

    (F)estives 2012 à Rossignol

    mpOC | Posté le 22 juin

    Pour la première fois, la rencontre transfrontalière des objecteurs de croissance (principalement francophones) aura lieu en Belgique, après six éditions en France : Saint-Nolff, Morbihan (2006), Royère de Vassivières, Creuse (2007), Rochejean, Doubs (2008), Notre-Dame des Landes, Loire-Atlantique (2009), Marlhes, Loire (2010), Moissac, Tarn-et-Garonne (2011). Elle est co-organisée par le Mouvement des objecteurs de croissance (MOC) et le mpOC.

    7es (F)estives, rencontre transfrontalière des objecteurs de croissance, Rossignol, du 23 au 26 août 2012.

    Centre culturel de Rossignol (Tintigny), 1, rue Camille Joset - 6730 Rossignol.

    Dans cette magnifique région boisée qu’est la Gaume, nous aurons une nouvelle occasion d’échanger nos savoirs et nos pratiques, de renforcer le réseau de la décroissance entre la France, la Belgique et la Suisse. NB : les (F)estives se dérouleront en français, aucune traduction ne sera officiellement assurée.

    Comment y accéder ?

    • Si possible, par des moyens écologiquement soutenables comme le vélo, ou le train : SNCB, ligne 162 à partir de Luxembourg-ville en direction de Bruxelles, descendre à la gare de Marbehan. De là, une ligne de bus conduit dans le centre du village (4,5 km). Quelques navettes en voiture seront aussi organisées.

    • En automobile :
    - Autoroute E 411-Nord, axe Bruxelles-Luxembourg : sortie 26 puis suivre Neufchâteau–Tintigny
    - Autoroute E411-Sud, axe Metz-Luxembourg-Bruxelles : sortie 30 puis suivre Etalle–Tintigny
    - Autoroute E25 Liège–Bastogne : sortie Neufchâteau puis Tintigny
    - France Nord/Est : Reims-Charleville-Sedan-Bouillon-Florenville-Jamoigne

    Contacts téléphoniques de référence :

    Sandra Dipinto (accueil, inscriptions, logement, repas) : +32-(0)474.500.064 Jean Mergelsberg (chauffeur) : +32-(0)477.398.211

    Pour des raisons logistiques, le nombre maximum de participants est fixé à 200 par jour.

    Les inscriptions par Internet ou à défaut par téléphone (+32-(0)2.476.04.73), vivement recommandées, seront prioritaires et feront foi. Clôture définitive le 18 août.

    Informations pratiques

    Inscription :
    - Pour les 3 jours (24-26) : 8 € avant le 1er juillet ; 10 € par la suite.
    - Par jour : 4 €. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

    Logement : dortoir (50 places) ou camping (sur place, mais également possibilités dans les environs)
    - 10 € par nuitée en dortoir
    - 3 € par nuitée en camping

    Des toilettes sèches sont prévues.

    Repas : 4 € par repas de midi et du soir ; pain, thé et café gratuits pour le petit-déjeuner, apporter ses propres garnitures (fromage, confiture, etc.). Remarque : les repas sont végétariens, mais possibilité d’un repas carné sur les trois jours pour ceux qui le désirent.

    Programme

    1. Mini bal folk de bienvenue le jeudi 23 à partir de 20 h 30, avec les Musiciens des Roots.

    2. Ateliers :

    - 2 balades nature, avec Isabelle Pepin (le 25) et Jean-Luc Gyselinckx (le 26). Départ du centre culturel à 10 h 45 ; maximum 20 participants.
    - Selon l’affluence et les propositions éventuelles, il sera éventuellement possible de placer au moment même quelques ateliers supplémentaires.

    Vendredi 24

    • De 10 h 45 à 13 h :
      -  « Rendre les terres nourricières au bien commun », avec Maarten Roels et Jean Vander Elst (association Terres en vue)
      -  « Changer de vocabulaire : preuve de la décolonisation de notre imaginaire », avec Thierry Sallantin (militant écologiste)
      -  « Les fondamentaux de la décroissance - 1 » (parce que les mots sont importants), avec Michel Lepesant et Alain Dordé (Amis de la Terre)
      -  « Pouvoir et altruisme : comment considérer ces besoins dans le cadre de la décroissance ? », avec Gérard Weil
      -  Atelier pour les enfants
    • De 15 h à 17 h 30 :
      -  « La décroissance, c’est aussi en chiffres. Mesurer, comparer, pour évoluer et militer », avec Boris Prat (MOC)
      -  « L’habitat groupé », avec Réginald de Potesta (mpOC)
      -  « Critique du système technicien », avec Jean-Luc Pasquinet (MOC)
      -  « Chorale civique », avec Olivier Bouly (MOC)
      -  « Le yoga du rire », avec Danièle Larut (mpOC)

    Samedi 25

    • De 10 h 45 à 13 h :
      -  « Les monnaies complémentaires », avec Annie Vital (MOC)
      -  « Trucs et astuces de la décroissance au quotidien », avec Marie-Eve Tries (mpOC)
      -  « Le besoin sécuritaire entre utopie et dystopie », avec Michel Weber (mpOC)
      -  « Enseignement et décroissance », avec Jean-Noël Delplanque (Appel pour une école démocratique – APED) et Bernard Legros (APED, mpOC)
      -  Atelier pour les enfants
    • De 15 h à 17 h 30 :
      -  « Comment structurer un mouvement d’objecteurs de croissance ? L’exemple du Mouvement québécois pour une décroissance conviviale », avec Anne-Laure Pailloux (doctorante en géographie) & Hervé Philippe (MQDC)
      -  « Le pic des énergies fossiles et le Club de Rome », avec Francis Leboutte (mpOC)
      -  « Les fondamentaux de la décroissance - 2 » (parce que les mots sont importants), avec Michel Lepesant (MOC)
      -  « Chorale civique », avec Olivier Bouly (MOC)
      -  « Plus décroissant que moi tu meurs ou les limites de la théorie », avec Thierry « TNT » Tanghe et Sabine Muller (mpOC)

    Dimanche 26

    • De 10 h 45 à 13 h :
      -  « Energie et population mondiale. L’avenir “radieux” de l’humanité selon Paul Chefurka », avec Michel Culus (MOC)
      -  « Le “je” des valeurs et les valeurs en jeu », avec Luc Vandeput (mpOC)
      -  "Le jeu de la ficelle : un outil pour passer d’une assiette en crises à des alternatives au modèle alimentaire actuel", avec Sébastien Kennes (Rencontre des continents asbl)
      -  « La construction en paille », avec Youssef Tahrlissia
      -  Ateliers pour enfants (24, 25, 26)

    3. Tables rondes

    Après un exposé de chaque intervenant d’une dizaine de minutes, débat avec les participants. Chaque table ronde aura lieu de 9 h 15 à 10 h 45.

    • Le 24 : « Besoins (fondamentaux), désirs, usages. Comment les définir, les distinguer et les articuler ? »

    Intervenants : Bruno Poncelet (anthropologue, CEPAG), Marie-Eve Tries (porte-parole du mpOC), Gérard Weil (ingénieur, ex-candidat aux législatives)

    Modératrice : Michèle Gilkinet

    • Le 25 : « La décroissance du PIB. Et après ? »

    Intervenants : Baptiste Mylondo (essayiste spécialiste du revenu universel), Géraldine Thiry (docteur en sciences économiques et politologue), Jean-Noël Delplanque (enseignant, essayiste et militant syndical)

    Modérateur : Michel Lepesant

    • Le 26 : « Les OC représentent-ils une avant-garde éclairée ? Comment le MOC et le mpOC peuvent-ils s’intégrer dans le tissu social et populaire ? »

    Intervenants : Michel Lepesant (philosophe, MOC), Jean Cornil (essayiste, mpOC), Anne-Laure Pailloux (doctorante en géographie, Université de Paris-Est)

    Modérateur : Jean-Baptiste Godinot

    NB : Des parties de ce programme sont susceptibles de modifications de dernière minute.

    4. Exposition du photographe ardennais Christian Deblanc (cf. www.chrisdeblanc.com).

    5. Projection de films les 24 et 25.

    6. Après les films, jam sessions éventuelles, selon les talents musicaux disponibles.

    Renseignements logistiques, pratiques et inscriptions : http://www.les-oc.info/festives-2012

    Toute proposition pour donner un coup de main à certaines tâches pendant le weekend sont les bienvenues.

    QU’EST-CE QUE LA DECROISSANCE ?

    Depuis dix ans, le mouvement de la décroissance s’est imposé dans le débat d’idées, sans avoir encore réussi à représenter une force politique influente. Ses principales racines plongent dans l’écologie politique des années 1970, dans le Club de Rome et le rapport Meadows. La décroissance est présente en France, en Belgique, en Suisse, en Italie et, d’une certaine manière, au Royaume-Uni avec le mouvement de la transition.

    À l’inverse du développement durable, la décroissance prône la sortie du dogme de la croissance économique infinie qui est physiquement impossible sur une planète aux ressources limitées. La nécessaire décroissance de notre empreinte écologique passera d’abord par une décroissance des inégalités sociales, tant au nord qu’au sud. Nous avons tout intérêt à anticiper les menaces (pic des énergies fossiles, réchauffement climatique, chute de la biodiversité, krach financiers, etc.) et construire la résilience, avant que les conditions écologiques ne nous y obligent durement. Les objecteurs de croissance agissent de trois façons différentes : primo, par la simplicité volontaire, qui est une démarche individuelle de choix d’un mode de vie socialement et écologiquement responsable ; secundo, par les expérimentations collectives (Service d’échanges locaux, Groupes d’achat solidaire, monnaies locales complémentaires, habitats groupés, potagers collectifs urbains, etc.) qui permettent aux citoyens de retrouver progressivement la maîtrise de leurs conditions de vie dans des projets conviviaux et solidaires ; tertio, par l’action politique qui vise à modifier les rapports de force pour aboutir à des réformes favorables à une société décente et écologique.

    Le pouvoir est entre nos mains ! Le monde sera ce que nous déciderons d’en faire, dans l’harmonie retrouvée entre l’être humain et la nature.

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