• 28 avril '13 - La donnerie ou l'art de ne pas se désencombrer...

    Hier, nous avons été pris par une fièvre consumériste...ohhhhh!!! roooooooh !!! Ben, oui, cela nous arrive.  Allez-y, - nous. 

    Cela a commencé par la donnerie de notre commune. Je l'annonçais

    Nous étions dans les starting-blocks.  Rien à envier à l'hystérie des gens qui font la file pour les soldes...

    Mon homme m'avait annoncé la couleur en décrétant depuis belles lurettes que nous devions être devant la porte 1/2 heure avant l'ouverture.  Et déjà en arrivant en avance, nous étions les 8ème (au pif) dans le rang...Ensuite, l'homme, oui, le mien!, me prie de dresser la liste de ce dont nous avons besoin, ce qui, a priori, est une saine attitude, sauf que le ton employé ressemblait plus à une réunion de stratégie avant combat .   Bref.  Je lui ai rappelé qu'on était là aussi pour le plaisir de participer à une initiative citoyenne...et pour se faire plaisir.

    Bref, pour pas un rond, nous avons un peu soulagé notre cave et re-rempli notre maison (raté pour le slogan "moins de biens" ou pour  la simplicité volontaire... )

    En même temps, nous nous sommes gâtés.  Pour le plaisir de partager, je vous laisse découvrir ce qui a contribué à notre joie quotidienne hier :

    Voici une cuisinièr en bois.  Magnifique!  Ce ne sera pas pour nous, parce que nous avons déjà un modèle, bien moins joli et surtout moins écologique, malheureusement; mais pour offrir.

     

    Mon homme en cherchait depuis longtemps, une cruche en grès !

    Comme je répugne à l'idée d'acheter du coton moletonné neuf, quand j'ai vu cette grande couverture, je me suis dit qu'elle serait parfaite pour le rembourrage de mes futures oeuvres couturières (promis, dès que je couds quelque chose de présentable, je vous le montre).  Puis, à la sortie, un bénévole de la donnerie m'a indiqué que j'avais bien repéré la couverture, pure laine, sûrement du "Solemio", qui date de son enfance (il avait un certain âge).  Là-dessus, il cherche l'étiquette qui confirme ses propos. Du "made in Belgium", du "100 % laine vierge".  Je viens de vérifier, cette marque existe toujours et date de 1948.  Heu, j'ai vu le prix des couvertures, c'est effrayant .  Mais bon, si c'est de la qualité comme c'était à l'époque... Moi, perso, je préfère les textiles fabriqués avant les années 80, voire début des années 90.  Après, je trouve que l'obsolescence programmée a fait son apparition.

    En parlant chiffons, voici deux housses de couette enfant magnifiques, avec leur taie:

    On n'utilise pas de couette enfant, Fiston a hérité de ma couette en plumes (ou duvet?) une personne.  Mais, j'ai une couette enfant, peut-être pour sa petite soeur?  Ou pour offrir?  Je n'oserais pas couper dans ce tissu, j'aime les couleurs.  La housse avec les fleurs, j'en ai déjà une similaire acquise dans un magasin de seconde main.  Oui, je suis encore loin des réflexes de "déconsommation"...Re-- moi. 

    J'ai également pris 4 essuies, dont deux forts usés qui me serviront de rembourrage pour mes créations couturières.

    Quant à mon chéri, il a trouvé deux superbes pulls, similaires (seules les couleurs changent), dont un qu'il a revêtu hier et qui lui va super bien.  Pas le genre qu'il aurait choisi mais comme, de toute façon, cela a toujours été la galère pour l'amener dans les magasins de l'époque où j'étais "victime de la mode, tel est mon nom de code", il n'a même pas fallu le convaincre de l'intérêt de ne plus s'y rendre...Par contre, fouiller les magasins de seconde main ou les brocantes, c'est plus périlleux pour lui, du coup, ses habits sont tous méga-usés...[Mais, bon, il y a plus grave dans la vie].  Cela devenait urgent de trouver l'une ou l'autre affaire:

    Il a aussi déniché une chemise qui me laisse plus sceptique. 

    Pour continuer sur la lancée des fringues, nous devons absolument trouver des remplaçantes à ça:

    Fiston souhaite des baskets et des sandales.  Pas trouvé de baskets, mais des sandales bien:

    Et voici quelque chose qu'il nous réclamait depuis longtemps et que nous n'envisagions pas de lui acheter (il a une draisienne offerte par sa tante et son oncle; je touvais que cela suffisait):

    Je la trouve magnifique, cette trottinette en bois! 

    Bon, le Petit Prince a dégoté des jouets de son cru, qui s'empileront avec ceux qui envahissent déjà notre espace, mais bon...comment refuser vu tout ce que nous avons pris, nous, ses parents?  L'engin de chantier complètera sa collection de grues et pelleteuses en tout genre

    Autres merveilles pour nous:

    Certains n'ont sans doute pas osé prendre ce panier qui était exposé comme "contenant" des peluches à gogo.  Moi, j'ai transvasé les peluches dans une caisse, et pris le panier.

    Idem pour ce panier solide qui contenait les chaussures enfant. C'est d'ailleurs, en le vidant que j'ai trouvé les sandales pour mon fils :

    Enfin, mon homme, lui, a arboré un sourire bête lorqu'il m'a montré ça:

    Ce tiroir compartimenté servira pour ses semences et sa collection de graines qu'il commence tout juste.

    Le bic vous donne une idée de la dimension de la jolie boîte.

    La salière, terriblement laide, mais bon, comme on n'a pas de salière, elle va nous servir.  Vous voyez en arrière plan, un bouquet de fleurs offerts par notre amie Aurore et choisies par son fils, le meilleur pote du mien.

     

    Après toutes ces petites choses et autres broutilles, nous nous sommes rendus dans un magasin de seconde main spécialisé dans les articles enfants, afin d'y dénicher des baskets pour mon grand garçon.  Parce qu'avec des sandales, les jours de pluie, cela ne le fait pas.


    Je n'en ai pas trouvées, par contre, j'ai craqué (encore!) sur cette paire, pour moi:

    A 10 euros.

    Après cet achat, alors qu'on se dirige chez mes parents, on passe devant un magasin de matériels de loisirs créatifs.  Comme une droguée, je demande une halte, vu que les enfants sont endormis dans la voiture, on a le temps...

    Et là, c'est bon, je suis resortie non pas ce pourquoi je venais, mais avec ça:

    Plus de 10 euros pour ces deux petits trucs.  J'ai compris, on ne m'y prendra plus, dans ce magasin...Voilà comment je donne à une enseigne commerciale plus de sous pour deux petits machins que pour une paire de chaussures quasi neuves...Cela m'a refroidie.  

    Après ce tour de consommation sans limite, retour à la maison.  Et au moment de photographier ces objets, je vois autour de moi les trésors obtenus lors de la donnerie de l'année dernière.  Ils achèvent de me convaincre de mon plaisir d'y dénicher des trésors. Outre les magnifiques tissus, draps, serviettes de table, mouchoirs, nous étions rentrés avec :

    A l'origine, avec l'idée de l'offrir, puis on a conservé ce cheval à bascule que nous venons de remonter de la cave et que tant ma fille et mon fils apprécient. 

    Ces petits gobelets contiennent de l'argent, vu la présenc d'un ponçon. Ils servent surtout à la dinette de mon grand pour le moment.

    Alors, c'est sûr, on n'a pas appliqué le désencombrement ce we, mais quel plaisir de donner une seconde vie à ces jolis objets...On y sera encore l'année prochaine...

     

     

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