• 3 août '14 - Qui veut jouer avec moi de Lawrence Cohen [2013]

    Isabelle Filliozat en parle à nombreuses reprises.  Je ne l'avais jamais vu en librairie.  Je n'ai donc pas trop hésité à l'acquérir lorsqu'il m'est apparu dans une librairie indépendante (dois-je seulement le préciser?  Il va de soi que je ne fréquente pas les chaînes) du quartier de mes parents.  Je m'imagine le commenter au fil de ma lecture...Ce qui me mobiliserait beaucoup de temps devant l'ordi.  Ce qui ne fait pas mon affaire vu que je suis déjà suffisamment accro comme cela...Bref.  J'ai déjà testé le "méchante maman", qui devient une formule magique transformant la maman en un maman aimante désireuse de distribuer des bisous et câlins.   Et cela a fonctionné!

    3 août '14 - Qui veut jouer avec moi de Lawrence Cohen [2013]

     

    terminé fin septembre...Une petite critique?  Si le temps et l'envie me viennent, c'est envisageable.  happy

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  • Commentaires

    1
    Louise
    Lundi 4 Août 2014 à 10:54

    Coucou Den,


    je redécouvre ton blog, dont Fabienne m'avait parlé, chouette ! A l'époque il m'a fait découvrir Isabelle Filliozat, dont les livres nous ont bien parlé à Nicolas et moi ! (mis à part parfois une différenciation fille/garçon qui me pose question) merci pour ça !


    J'ai aussi ce livre sur le jeu, mais pas encore eu le temps (le courage) de m'y plonger (il est gros...). Bientôt sans doute !


    Dans le thème éducation, j'ai beaucoup aimé aussi "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent", d'
Elaine Mazlish, Adele Faber, tu connais ? La preuve que ce genre d'éducation n'est pas nouveau... (il date des années 70).


    Et le disque que tu conseille avec la grenouille nous enthousiasme beaucoup aussi, vivement que Lucien soit assez grand ! (Son papa est aussi adapte de médiation et co)


    bonne continuation sur ton blog !


    Louise

    2
    Mercredi 6 Août 2014 à 11:56

    Hello,

    Merci pour ton message!


    Tiens, la différenciation garçon/fille chez Filliozat ne m'a pas frappé aux yeux. Tu peux me dire ce que tu as relevé dans les propos de Filloziat à ce propos, histoire de voir pourquoi cela m'a échappé et d'être moi-même vigilante à ce sujet?  Les différences ou non dans l'éducation des garçon/fille est une thématique qui m'intéresse beaucoup!

    Quel livre de Filliozat avez-vous lu?

    Je recommande vivement: Au cœur des émotions de l'enfant et Il n'y a pas de parent parfait.  

    Quand j'expliquais à mon homme comme parfois son comportement actuel avec ses enfants pouvait s'expliquer dans notre propre passé, je lui disais de lire Filliozat, elle explique parfaitement bien les choses.  J'ai aussi souvent insisté auprès de Fabienne sur le fait que lorsque l'on devenait parent, cet état réactivait beaucoup de choses, dont des noeuds, de notre propre enfance.  Je ne suis que très mal parvenue à lui donner des exemples concrets.  Filliozat l'explique quand même mieux que moi, et en long en large.  

    Il y a cet exemple auquel je pense très souvent: le fait que nombre de jeunes papas, une fois devenus papas, passent de plus longues journées au travail et/ou à traîner avec les collègues après le travail, afin de repousser le moment de rentrer et d'entrer en contact avec leur nourrisson.  N'ayant pas connu cette intimité avec un père quand ils étaient petits, ils peinent à l'offrir à leur bébé.  Et parfois, cela va même plus loin, lorsque le père ne veut pas que la mère s'occupe trop du bébé (ne le prends pas tout le temps dans les bras au moindre pleur, laisse-le pleurer), parce que - une des explications possibles - le père n'a pas connu cette attention de la part de sa maman, du coup, il ne veut pas comprendre que son bébé en a besoin, sinon, ce serait reconnaître qu'il en a manqué quand il était lui-même petit.  Je l'explique très mal.  Il faut lire Filliozat.

    Quand on est constamment agacé par son enfant, il peut être bon de se demander si c'est son enfant qui nous agace ou si son âge, son attitude ou autre, ne nous rappelle pas plutôt qqch de notre propre enfance qui nous rend la situation agaçante, indésirable, etc.  

    Mon homme a commencé à lire "Au cœur des émotions de l'enfant", il m'a dit: "on devrait obliger toutes les personnes qui vont devenir parents à lire ce bouquin".  Bon, il n'a pas terminé le livre (il m'avait redonné envie de le re-feuilleter, et dans la foulée, je l'ai remis dans la bibliothèque, puis mon homme est passé à autre chose).


    Le premier livre de Filliozat que j'ai lu est très remuant: Je t'aime, je t'en veux.  Il parle du fait de ne pas aimer ses enfants (ou ses parents).  C'est vraiment un livre que je recommande!  Mais pour l'avoir conseillé à plusieurs amies, je sais que tout le monde n'est pas prêt à le lire.  Parfois, du temps est nécessaire pour arriver à (re)prendre la lecture de ce bouquin.  

    Quant à Fabler et Mazlich, je n'ai encore jamais lu bien que leurs noms sont connus dans le milieu du parentage positif.  Tu conseilles donc ? Un jour peut-être.  

    Pour la grenouille, ma princesse demande souvent qu'on mette le cd, même si elle ne l'écoute pas vraiment au final. Mais je crois qu'elle est familiarisée et un jour viendra où nous nous poserons tous les trois pour écouter et pratiquer sur fond de grenouille (voire, même à 4, osé-je rêver que mon homme nous rejoigne?)

    Pour le livre de Cohen, c'est une brique, c'est vrai, mais il se lit méga facilement! 

    A bientôt!

     

    3
    Mercredi 6 Août 2014 à 14:59

    Conversation sur le jeu il y a deux jours: http://den.eklablog.fr/6-aout-14-quelques-lecons-du-fils-a-ses-parents-a108836002

    Mon fils confirme les propos de Cohen: c'est très important de jouer avec ses enfants!

    4
    Louise
    Dimanche 17 Août 2014 à 13:26

    Hello ! 

    On a justement lu ces deux livres ("Au coeur des émotions" et "Il n'y a pas de parent parfait"). Ça a beaucoup parlé à Nicolas aussi, il les a même offerts à ses parents, en espérant que ça puisse faire écho… Sinon j'ai aussi "j'ai tout essayé".

    C'est d'ailleurs dans ce livre qu'il y a un passage sur lequel j'ai tilté concernant la différenciation fille/garçon, dans 'il n'écoute pas quand on l'appelle':

    "chez les filles la zone de langage se développe plus précocement et tisse des liens avec les zones motrices […] le cerveau des garçons n'est pas encore câblé pour faire ce lien […]. Le petit garçon réagit au contact physique" Suivi d'un petit commentaire sur les maris et compagnons. 

    Je ne réfute pas qu'effectivement il semble que souvent le langage se développe plus vite chez les petites filles, mais il me semble que cela correspond à ce qu'on attend d'elles, par rapport aux garçons pour lesquels on encourage plus l'action physique. Je trouve dommage donc de parler de cela sans dire que c'est sans doute une différence culturelle, éducationnelle, qui a effectivement une incidence sur le développement du cerveau des enfants. (voir Catherine Vidal).

     

    Concernant le livre de Fabler et Mazlich, c'est du même style que "j'ai tout essayé" – d'ailleurs certains conseils sont identiques, et il se trouve dans la bibliographie de j'ai tout essayé – mais c'est plus développé, et plutôt pour des enfants qui parlent, jusqu'aux adolescents compris. (Par contre il n'y a pas de rapports au cerveau comme dans Filliozat.) C'est un manuel de communication entre parents et enfants. Ce qui est rigolo, c'est que pas mal d'exemples peuvent aussi s'appliquer à la communication entre adulte, qui n'est pas toujours forcement bonne non plus ;-)

     

    à bientôt !

    Louise

    5
    Mercredi 20 Août 2014 à 00:50

    Wouah, Nicolas a lu ces deux bouquins?  Et les a offert à ses parents?  Cela décoiffe, non?  Je n'oserais pas les offrir à mes parents.  Ou peut-être si..Je n'ai pas de grande illusion à ce propos.

    Pour les différences garçon-fille, moi, cela ne m'a pas choqué que Filliozat n'ait pas plus développé ce point en le nuançant.  J'ai lu Cerveau bleu, cerveau rose de Lise Eliot.  Livre que j'ai beaucoup aimé vu la présentation des différents points de vue.  La phrase à retenir sur le chapitre relatif au langage: " Ces différences [au niveau du langage, entre fille/garçon] sont réelles, mais pour le moins ténues."  Plus loin, elle résume: "Si la maîtrise du langage ne dépend finalement pas beaucoup, on vient de le voir, du sexe de l'enfant, elle est par contre très fortement influencée par son environnement" (p. 115).

    Bref, ce que Lise Eliot dit semble aller dans le sens de Catherine Vidal que je ne connaissais pas.  

    Alors, comment prendre cet article?  http://www.scilogs.fr/raisonetpsychologie/le-sexe-du-cerveau/

    Nicolas Gauvrit est un auteur que j'ai découvert pour son livre sur les surdoués que j'ai trouvé relativement balancé...Mais, j'ai l'impression qu'il me manque une pièce du puzzle pour comprendre les enjeux sous-jacents à ce débat sur le "biologique" des différences hommes-femmes.   Un débat entre deux courants de pensée?  entre deux manières de voir les humains? ou deux manières de voir les sciences et leur rôle?

    La science n'est jamais neutre.  Le fait qu'aujourd'hui, on parle et investit beaucoup dans la neurobiologie pour les différences homme-femme, le fait qu'on ait besoin de s'appuyer dessus pour "objectiver" ses opinions, explique partiellement pourquoi Filliozat ait eu recours à des études scientifiques pour appuyer ses propos.  Apparemment, dans les années 70, ce culte pour les études scientifiques n'était pas aussi prégnant.

    (culte auquel je participe...mais je tente de garder un esprit critique sur mon besoin de voir toute opinion être validée par une recherche empirique menée scientifiquement par des chercheurs sérieux).  

    Anyway...

    Tu me diras ce que tu as pensé du livre de Cohen.  J'en suis à la moitié.  Chaque fois, je me dis, il ne m'apprend rien de vraiment extraordinaire. C'est juste réconfortant de voir noir sur blanc ce que je pense intellectuellement, avec cette pointe de révolte, cette petite voix qui me souffle que toutes ses recommandations sont impossibles dans la vraie vie, avec des vrais humains, adultes ou enfants.

    Je parlais du livre de Filliozat "Il me cherche" avec une amie qui en avait été déçue.  Elle n'avait rien appris.  J'en suis arrivée à cette conclusion qu'un livre/un-e auteur-e ne peut être apprécié en soi.  Il m'est apparu primordial de comprendre son appréciation d'un livre ou un-e auteur-e en fonction de son chemin personnel. Par exemple, moi, j'ai un attachement particulier à Filliozat car la lecture de ses bouquins fut une réelle découverte.  Après, j'ai lu d'autres livres qui confirmaient, qui précisaient ou nuançaient ses propos, mais, la lecture de Filliozat fut, pour moi, un point de départ à une réflexion approfondie.

    Pour mon amie qui avait lu d'autre livre, dont le concept du continuum qu'elle aime beaucoup mais que j'abbhore, Filliozat ne lui apprenait rien.  Et j'imagine que si je lisais F & M, j'aurais un peu une réaction de déjà vu.

    Dans un autre domaine, je dirais que après avoir lu religieusement Attendre bébé autrement, et après avoir acheté en toute fin de grossesse la Bible Brabant Une naissance heureuse, la lecture (ni son audition) de Odent ne me transcenderait pas.  Ce serait sans doute différent si j'avais découvert les accouchements physiologiques via la lecture des bouquins de ce gynécologue.

    A bientôt.  C'est chouette de partager des points de vue et lectures avec toi!

     

     

     

     

    6
    Louise
    Mercredi 20 Août 2014 à 10:38

    Hello,

    merci pour ton commentaire ! Et il est intéressant de voir d'où tire Filliozat son analyse de la différence sur le langage, je comprends mieux avec la phrase de Lise Elliot.

    Et c'est vrai que c'est sûrement à nuancer, le débat sur les différences ou non entre le cerveau féminin/masculin. J'ai toujours tendance à minimiser ces différences, car j'ai l'impression que pour le moment la tendance va plutôt dans l'autre sens, donc je tord le bâton dans l'autre sens ;-)

    L'article de Gauvrit à l'air très intéressant, je le lis dès que j'ai un peu de temps ! (là je suis sensée travailler :-s. – J'ai vu il y a quelques années une conférence de lui sur le hasard, très intéressante !)

    Concernant l'influence des auteurs, c'est très vrai que ça dépend du chemin personnel. Je pense que Filliozat a beaucoup plus interpellé Nicolas que moi, qui ai été élevée par mes parents a peu près suivant ces principes (même si ma maman me dit "à l'époque on avait pas tout ces livres").

    A bientôt !

    7
    Jeudi 25 Septembre 2014 à 00:19

    J'ai beaucoup rêvé à la lecture de ton commentaire...quelle chance d'avoir eu des parents qui éduquaient dans le respect des principes de l'éducation respectueuse de l'enfant, loin de la violence éducative ordinaire...Je suis envieuse et me demande ce que cela fait...

    Quant au fait que tu veuilles aller contre-courant, je comprends tout à fait, par rapport aux cerveaux roses-bleus. 

    Ce qui ne cesse de m'étonner, c'est combien les stéréotypes sont tenaces et sont, parfois, sources de frustrations.  Une amie m'indiquait aujourd'hui que son fils voulait un sac de piscine rose.  Mais qu'elle peinait à lui coudre un sac rose.  Elle avait donc trouvé des subterfuges, d'autres couleurs, etc.  Résultat: son fils ne veut pas du sac confectionné par sa maman parce qu'il n'est pas rose, comme demandé. Il y a là une demande claire qui est refusée parce qu'une adulte refuse de donner du rose à un petit garçon.  XXIème siècle, femme hautement diplômée, femme au fait de l'éducation non violente, femme sensibilisée à l'écologie, ...mais quand même empreinte d'un préjugé dont elle peine à se détacher.  (Constat/ j'évite le jugement)...

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