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Par Den le 22 Avril 2014 à 01:53
Lundi...Le départ se profile dangereusement. Les enfants sont confiés à mes parents pour nous permettre de le préparer. Mais, dieu!, il fait trop beau pour rester enfermer à ranger et plier bagage.
Encore toute excitée de mes nouvelles connaissances sur les quelques plantes et fleurs du coin, je pars en vadrouille le lundi qui suit la promenade guidée par Anja. Un panier au bras, je suis bien déterminée à identifier le plus possible de plantes qu'elle nous a montrées, et d'autres grâce à mes deux livres. Petit échantillon de mes trouvailles.
Point de départ: notre parcelle de la Héronnière. J'y bosse 10 minutes pour faire bonne figure auprès de l'homme.
Petit tour sur le terrain des jardins collectifs de la Héronnière.
Le myosotis est partout. Première victoire datant de quelques jours auparavant, j'ai identifié cette fleur commune. Puis, grande surprise!, grâce à Meret Bissegger (page 192), j'apprends au détour d'une photo que le myosotis est aussi comestible (même famille que la consoude). Les fleurs n'ont guère de goût. Elles serviront surtout pour embellir une salade ou une tisane.
Le myosotis est de la même famille que la consoude. En découvrant la Héronnière au retour des vacances, un autre jardinier m'a montré des consoudes, dont les feuilles sont délicieuses frites (photo du 20 avril).
C'est à ce moment-là (hier) que j'ai découvert la fonction "photo de fleur" sur mon appareil photo
Fermées, les fleurs ressemblent à cela:
A côté de la consoude, mon homme m'a montré la bourrache.
Certes, les fleurs ne se ressemblent pas.
Ici, fermées:
Ici une feuille de consoude mise à côté d'un plant de bourrache.
J'ai également découvert la prêle il y a deux jours. Je dois suivre cette plante pour voir à quoi elle ressemble au fil de son évolution. A ne pas confondre avec la prêle des marais qui, selon Rudi Beiser, est toxique.
Bon, je ne vais pas parler de la pâquerette, ni des marguerites. Juste un petit mot sur le pissenlit.
Le pissenlit aussi est partout. On mange les fleurs (délicieuses, sautées dans un peu d'huile), ouvertes ou fermées. Les boutons de pissenlit peuvent se préparer comme des câpres. Elles sont aussi délicieuses légèrement sautées au wok.
Le fameux aïl des ours qui pousse absolument partout et en abondance!
Attention à ne pas confondre l'aïl des ours avec le muguet, toxique. Pour les distinguer avec certitude, il suffit de couper un bout de feuille et de sentir. Seul l'aïl des ours dégage l'odeur d'aïl
Le muguet.
Lorsque les plantes sont en fleur, aucun risque de confusion possible.
L'aïl des ours:
L'aïl est des ours en fleur 10 jours après (photo du 20 avril)
Le muguet en fleur, tout le monde connaît.
Dans le livre de Meret Bissegger, elle met en garde avec une confusion possible avec la colchique d'automne (colchicum automnale). Le test de l'odeur est également valable pour distinguer l'aïl des ours de la colchique d'automne.
La renouée du Japon, très abondante également.
A ce stade, elle n'est plus bonne. Ce sont les jeunes pousses ou les jeunes feuilles ainsi que les jeunes racines que l'on mange. Cette plante contient de l'acide oxalique, réputé dangereux. Toutefois, je partage l'analyse de Meret Bissegger à ce propos...Voir ici Wikipédia qui révèle que l'on en trouve dans de nombreuses plantes. Ok pour une consommation modérée des plantes sauvages qui en contiennent. De toute façon, les plantes sauvages doivent être consommées de manière modérée.
Par contre, à un autre endroit un peu plus loin, j'ai trouvé des jeunes pousses de renouées du Japon. Celles-là sont au stade comestible.
Je ne pourrais pas le jurer, je crois que cette photo correspond à une renouée du Japon en fin de vie...A vérifier sur place très bientôt. [édit du 24 avril: cela ressemble plutôt à une prêle-des-marais]
édit du 24 avril: oui, cela ressemble la prêle-des-marais.
Autre victoire de ce jour-là, j'ai identifié la ficaire. Ici, tout à fait consommable en salade.
La ficaire pousse en nombre. Lorsque les fleurs jaunes sont partout, elle n'est plus comestible. Attention en effet! Avec les plantes, le respect du moment de la cueillette et des parties de la plante est essentiel. Certaines plantes sont comestibles uniquement selon les parties, d'autres, voire les mêmes, en fonction de leur moment de vie (avant floraison, avant l'apparition des feuilles, etc.).
A notre retour, 10 jours plus tard, la ficaire n'est plus comestible. Les fleurs jaunes agrémentent en abondance les parterres de feuilles de ficaire.
Aux abords de la halte-garderie de ma fille, s'élancent deux magnifiques tilleuls.
Les jeunes pousses de tilleul sont délicieuses en salade.Toujours près de la halte-garderie, Anja nous a montrés cette fleur comestible dont j'ai oublié le nom.. [édit du 11 mai, il s'agit du mahonia. J'en parle ici]
voici sa feuille
Et voici des jeunes pousses d'épicéa, également comestibles.
Le gratteron La vesce en fleur (photo du 23 avril)
Et voici des plantes que je n'ai pas identifiées. A demander à mon beau-père ou à Anja, ou si vous, vous connaissez, donnez-moi le tuyau!
mystère 1
mystère 2 (des iris?)
mystère 3
(j'ai en tête que j'avais identifié cette plante, qu'elle est comestible, mais je ne vois plus de quoi il s'agit).mystère 4
mystère 5
mystère 6
mystère 7
Un petit aperçu de ma cueillette l'avant-veille de mon départ en vacance.
Avec le gratteron.
Ma hantise, concernant la cueillette sauvage, c'est l'urine et les excréments des animaux (ici ...En même temps, vivre c'est prendre des risques...). Vient ensuite la pollution, et parce que Floréal est encore arriéré pour l'utiliser dans les espaces qu'il gère: l'herbicide.
Autre préoccupation, c'est beau de cueillir, encore faut-il savoir préparer un plat ou une boisson délicieuse. Le livre de Meret Bissegger donne des recettes qui ont l'air délicieuses.
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