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Par Den le 19 Mai 2014 à 23:26
Dimanche dernier, promenade dans le quartier en petit groupe pour la récolte de fleurs de sureaux. Avec l'ambition, pour ma part, de bien identifier cette fleur et de préparer du champagne de sureaux (les recettes ci-dessous). Point de rencontre au champ. Puis, direction le couvent Saint-Anne où des sureaux nous attendent.
1ère escale: la fromagerie. Jérémy et son look d'enfer nous accueillent.
J'ai manqué les bottes:
Dehors, je louche sur ses grosses fraises:
En route maintenant pour la bergerie. Le paysage est toujours aussi magnifique (d'autres photos ici)
Les moutons sont là
Et le sureau est ici.
Et en voici un autre juste à côté
Les deux sureaux :
La récolte commence.
Retour vers la bergerie
En passant, j'apprends le nom de cette fleur: la valériane (A vérifier). La valériane est comestible.
dont voici la feuille:
2ème halte: le stade des Trois Tilleuls.
La scène doit être assez surréaliste. Au milieu de joueurs de tennis, notre petit groupe récolte des fleurs.
La feuille de cet arbre magique:
3ème halte: près du rond-point des Archiducs. Ici, deux sureaux
Une partie de la récolte, laquelle fut très fructueuse:
Retour au champ pour préparer les fleurs à la macération.
Oh, la belle fleur à la fleur de l'âge !
1ère étape: désolidariser les fleurs des tiges (ce n'est pas "tige" le terme technique, mais bon, vous comprenez l'idée)
On prépare d'abord le sirop de sureau. Voici notre meneuse (elle prépare des champagnes de sureaux délicieux! ) qui mesure 1 litre d'eau pour le sirop.
Le litre est versé dans l'équivalent d'un volume de fleurs de sureau.
Le sucre!
Le jus de citron (2 citrons bios)
C'est toujours la même qui travaille.
Les autres l'admirent
Jus de 2 citrons, puis les citrons sont coupés en 4. On peut également prélever le zeste.
Voilà. Le sirop est fini.
Les fromagers arrivent pour leur permanence dominicale sur le champ.
On s'attaque au champagne de sureau.
5 lites d'eau (ici dans une bassine ayant contenu de la sauce d'une friterie du quartier) pour l'équivalent d'un litre de fleurs. Ajouter 2 citrons.
Le zeste:Le jus:
Le sucre
1 kg de sucre:
Cela ressemble à cela.
Il faudra encore rajouter 2 cuillères-à-soupe de vinaigre blanc.laisser macérer 24h, puis filtrer. Enfin, conditionner dans des bouteilles en prévoyant de l'espace pour les bulles.
Puis, comme il y a des fleurs en abondance, limonade express pour une consommation immédiate.
Ca y est, c'est fini.
Les fromagers, aussi, finissent de s'installer. Avec un parasol, eux.
Champagne de fleurs de sureau
- le volume d'1 litre de fleurs
- 5 litre d'eau
- 1 kg de sucre non raffiné
- 2 citrons non traités
- 2 càs de vinaigre blanc
Faire tremper les fleurs dans l'eau, le sucre, les zestes et le jus des citrons , ce qui reste des citrons coupés en 4 et le vinaigre pendant 24 h
Filtrer le mélange dans un essuie
Mettre en bouteille en laissant quelques cm de vides - bouton à visser (ouvrir les bouteilles régulièrement les 4 premiers jours pour lâcher un peu de pression)
Sirop de fleurs de sureau
- le volume d'1 litre de fleurs
- 1 litre d'eau
- 1 kg de sucre non raffiné
- 2 citrons non traités
Faire macérer 24 h les fleurs dans l'eau, les zestes et le jus des citrons , ce qui reste des citrons coupés en 4
Filtrer dans un essuie, ajouter le sucre et mener à ébullition.
Mettre en bouteille ( le jus se garde 1 ou 2 mois au frigo après ouverture donc utiliser des bouteilles de contenance adaptée)
Gelée de fleurs de sureau
- le volume d'1 litre de fleurs
- 1 litre de jus de pomme
- 1 kg de sucre non raffiné
- 2 citrons non traités
- 4 g d'agar agar ( ou sucre gélifiant à la place du sucre non raffiné)
Faire macérer 24 h les fleurs dans le jus de pomme, les zestes et le jus des citrons , ce qui reste des citrons coupés en 4
Filtrer dans un essuie, ajouter le sucre et l'agar agar et mener à ébullition 15 min
Limonade de fleurs de sureau
- le volume d'1/4 litre de fleurs
- 1 litre d'eau
- 1 sucre au gout
- 1 citron non traité
Faire macérer 24 h les fleurs dans l'eau, les zestes et le jus des citrons , ce qui reste des citrons coupés en 4
Filtrer dans un essuie, ajouter le sucre
Consommer - se garde plusieurs jours
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Par Den le 15 Mai 2014 à 23:40
Quelques rayons de soleil depuis plusieurs jours maussades...petite récolte de feuilles de framboisiers, de fraisiers, de noisetiers, 3 brins de prêle, des fleurs de trèfles et des calendulas (que l'on nomme aussi "souci"). Le tout pour faire sécher pour des infusions cet automne et hiver
3 commentaires -
Par Den le 11 Mai 2014 à 20:37
Balade avec Anja, il y a une ou deux semaines.
Avenue des Cailles
Plantes sauvages tellement communes: égopode podagraire (sur Wiki):
chénopode blanc, encore tout petit. On ne voit pas bien sur la photo. Je dois y retourner pour reprendre une photo de la plante plus grande. (Wiki)
Bugle rampante (Wiki)
Pavot de Californie (Wiki). Excellent pour dormir.
Avenue François Ruytinx
If. Toxique. Les jeunes pousses de if pourraient pour les distraits passer pour de l'épicéa dont les jeunes pousses sont, elles, comestibles.
Dans la haie de l'école de Karenberg, clématite des haies (Wiki - voir aussi ici)
Aïllaire, goût d'aïl (Wiki)
Chélidoine, non comestible, mais dont le suc peut être appliqué sur les verrues pour les combattre.
Feuilles de chélidoine
solidage séché (Wiki)
mahonia faux-houx (Wiki). C'est cette plante-là qu'Anja nous avait montrée lors de la première balade dont je parle ici, près de Ronchi-Ronchat et dont je n'avais par retenu le nom.
fleurs de tilleul qui n'ont pas encore éclos avec les bractées (cette sorte de feuille fine et longue qui accompagne la fleur mais qui n'est pas une feuille). A infuser dans de l'eau froide pour une tisane expectorante, si ma mémoire est bonne (le liquide sera un peu visqueux, c'est cette viscosité qui soigne).
Les femmes (puisqu'il n'y avait que des femmes et 2 enfants) en vadrouille
Mon panier avec un bout de chaque plante identifiée
Merci à Anja et Laura pour m'avoir aidée à identifier toutes les plantes quelques jours après la promenade. Tout était confus dans ma tête.
Prochaine balade avec Anja, le 7 juin
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Par Den le 1 Mai 2014 à 00:24
Je commence à connaître quelques bouquins sur le sujet des plantes et fleurs comestibles. Et je trouve peu sérieux ceux qui ne mettent pas en garde, d'emblée à côté d'une plante ou fleur, les risques de confusion.
Certes, j'ai l'impression que le plus important est de connaître la liste des plantes, fleurs, fruits toxiques parce que finalement peu sont mortelles. Toutefois, je trouve essentiel de la part d'un livre que l'auteur-e mette en garde sur les risques de confusion. Et à lire l'un ou l'autre livre, les risques de confusion diffèrent.
Qui a vu Into the wild comprendra la nécessité d'être extrêmement vigilent. J'ai aussi compulsé dans ma librairie de quartier un livre intitulé: ma vie sauvage. Ce témoignage d'une vie réelle m'a fait pleurer. A un moment, elle confond le tamarin avec un ressemblant toxique...Elle passe près de la mort.
Je tiens donc à mettre en garde. Il ne s'agit pas de s'improviser cueilleur ou cueilleuse de plantes sauvages. Au mieux, se faire accompagner par une personne qui sait. Toujours demander confirmation à un-e connaisseuse - eur. Même si je prône l'accessibilité de ce savoir, et que je refuse la paranoïa, il ne s'agit pas non plus de développer des théories farfelues (comme cette vidéo foireuse qui induit en erreur l'internaute en prétendant donner une manière facile pour déterminer si une plante est toxique ou non).
Voici quelques exemples de confusion qui peuvent s'avérer extrêmement graves...
J'avais déjà parlé du muguet (ou colchique) et de l'ail des ours. Est-ce du muguet ou de l'ail des ours?
photo originale de: http://frbourg.files.wordpress.com/2011/02/ail-des-ours.jpgLes indications de couleur sont essentielles pour identifier une fleur. Quelle différence entre les deux spécimens suivants:
photo prise ce jour dans mon quartier, près de la Héronnière mais il y en a dans mon pâté de maison.Certains s'y sont trompé et propagent ainsi des informations erronées. Par exemple, sur ce site, l'auteur présente la cytise comme un robinier faux-acacia. C'est que l'allure générale est très similaire.
photo de robinier faux-acacias provenant de ce site ici.
photo de cytise de ce site-ci.Et vraiment, il peut être aisé de se tromper et de croire qu'une fleur se décline en plusieurs couleurs. Pour mon homme et moi, et je pense que c'est le cas aussi de tous mes voisins, notre quartier arbore trois sortes de lilas. Le lilas de couleur mauve clair, de couleur mauve foncé et de blanche. Or, lors de ma cueillette de lilas en vue d'en préparer un rhum arrangé selon la recette suivante (au lieu de l'eau-de-vie, j'utilise du rhum acheté sur mes derniers sous du mois chez Oxfam, en même temps que le sucre blond, de goût plus neutre que le rapadura), j'ai constaté que les fleurs blanches différaient des mauves.
Pourtant, à les voir l'une à côté de l'autre, d'aucuns s'y méprennent.
De plus près, on constate que les feuilles sont identiques (du moins, aux yeux de la profane que je suis). J'en saurai plus ce we, grâce à Anja et à mon beau-père (deux avis avisés valent mieux qu'un).
Gros plan sur les feuilles. En arrière fond, la fleur qui y correspond.
Le lilas se présente ainsi
L'autre fleur blanche qui y ressemble beaucoup mais qui évoque également très fort le jasmin :
La fleur blanche présente comme deux rangées de pétales, comme le jasmin. L'arbre fleurit quasiment toujours à côté des lilas, fleurit en même temps que les lilas, ressemble aux lilas, possède des feuilles très similaires au lilas, mais, vraisemblablement, n'est pas de la même espèce que les lilas mauves ...
Mon intuition me dicte que la fleur blanche est également inoffensive. Son parfum est envoûtant et doit être agréable à capter dans un alcool.
Autre confusion possible qui portent à conséquence: le renoncule, la benoite et la chélidoine, tous trois présents sur ou autour du champ des Cailles.
Devinette, quelle est cette fleur?
Aucune idée. A demander. Par contre, j'ai identifié celles-ci, avec l'aide d'Anja:
Olala, maintenant, je m'emmêle les pinceaux. Il faut que je revoie les fleurs en vraie.
Donc, sauf erreur, ceci est la renoncule (bouton d'or), toxique.Celle-ci ressemble à la chélidoine, toxique également. Quand on casse la tige, elle sécrète un liquide jaune, lequel est toxique. Il sert contre les verrues.
Puis, il y a aussi la benoite qui est difficile à photographier, les pétales ne tenant pas bien.
Heureusement, il y a les feuilles qui distinguent ces trois fleurs. Mais là, vraiment je suis perdue. Je reviendrai compléter cet article avec des infos sûres et certaines.
5 pétales:
des photos en vrac. Je préciserai plus tard à quelle fleur ces feuilles appartiennent.
Enfin, parlons de l'épicéa, dont les jeunes pousses sont comestibles. J'en ai d'ailleurs cueillis aujourd'hui.
. Certains livres indiquent qu'aucune confusion n'est possible. D'autres mettent en garde sur sa ressemblance avec l'if, très toxique.
Allez-y pour distinguer tout ce qui figure sur cet échantillon:
de gauche à droite
Sapin pectiné Abies alba, Epicea Picea excelsa,
If Taxus baccata, Pin sylvestre Pinus sylvestris
photo de: http://aufonddujardin.canalblog.com/archives/2007/09/18/6311589.htmlUn autre site pas mal fait non plus sur les feuilles: http://www.arfe.fr/mythes/mythes_arbres_europe.htm dont je tire les deux prochaines photos:
Bon, les histoires de pin, de sapin, de résineux...C'est trop compliqué pour moi, je vais laisser tomber, si les explications d'Anja ou de mon beau-père ne m'éclairent pas plus. Il y a déjà tellement de plantes et fleurs dans la nature qui ne prêtent quasiment à aucune erreur, qu'il me semble inutile de prendre des risques inconsidérés.
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Par Den le 28 Avril 2014 à 22:30
Des fleurs de mon jardin et de la venelle attenante que je n'ai pas réussi à identifier. Si vous pouvez m'aider, ce serait sympa.
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Par Den le 26 Avril 2014 à 00:40
Après avoir mangé la plupart de ses feuilles, j'ai goûté la fleur. Ma fille a voulu faire de même.
Et voici en prime, un bouton de sauge
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Par Den le 26 Avril 2014 à 00:34
Des épilobes, très décoratives, s'éveilleront bientôt dans notre jardin.
D'après Meret Bissegger, toutes les espèces d'Epilobium poussant en Europe sont comestibles. Ce sont les premières pousses, encore souples, qui sont intéressantes à déguster. On peut également manger les boutons floraux et les fleurs écloses crus ou cuits, tout comme les jeunes pousses peuvent se consommer crues ou cuites.
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Par Den le 26 Avril 2014 à 00:25
Un des souhaits défis que nous partageons, mon homme et moi, est de pouvoir identifier toutes les plantes qui poussent dans notre jardin. Depuis peu, je regrette de ne pas connaître le nom et les spécificités des plantes et fleurs qui égaient notre jardin ainsi que celles qui ornent les chemins de nos promenades dans notre quartier.
Petit début d'inventaire du jardin:
Hier, mon homme m'a indiqué que cette fleur était la centaurée des montagnes.
Il m'a dit avoir identifié cette fleur grâce à ce livre que nous possédons à la maison:
Son père, qui connaît particulièrement bien les plantes, a confirmé son diagnostic.
Pourtant, pour ma part, j'hésite entre la centaurée des montagnes (centaurea montana) et le bleuet (centaurea cyanus)Une tige sans fleur
gros plan sur la feuille
Les fleurs dans leur habitat (notre jardin, pied de haie)
Autant la centaurea cyanus que la centaurea montana s'utilisent en tisane d'après Rudi Beiser. Selon le livre Jardins de fleurs pour les gourmands, emprunté à la bibliothèque, les pétales de la centaurée des montagnes, le bleuet ainsi que la centaurea dealbata enjolivent les salades, et offrent les mêmes vertus antiseptiques (p. 46).
D'après mes lectures glanées sur le net, le bleuet est devenu rare en raison des pesticides utilisés à la campagne, d'où l'intérêt d'en planter chez soi.
Je ne suis pas certaine d'avoir identifié cette plante par contre:
Du podagraire? A vérifier.
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