Tout à l'heure, au moment du coucher, qui est également un moment câlin de confidences...(autant trouver du plaisir à rester à veiller sur mes enfants lors du coucher...Sans cela, ce moment où je suis obligée de rester couchée près de Fiston -et maintenant, aussi près de ma fille, ce qui allonge la durée du rituel, évidemment - est un vrai calvaire).

- L'autre nuit, j'ai fait un cauchemar.  J'étais dans un tunnel, comme un tunnel- gare de train. Lok ta (grand-père) courait après moi.  Donc je ne pouvais pas m'arrêter parce que sinon, lok ta me rattrapait.  C'était vraiment un cauchemar.

-  Je n'ai pas compris.  Tu courrais à pied? 

- Oui, je courrais dans un tunnel gare.

-  Ah, un tunnel comme dans un métro?

- Oui, comme un métro, sauf qu'il n'y avait pas de métro, hein!

- Et Lok ta, il te courrait après?

- oui

- Et pourquoi il ne pouvait pas t'attraper?  Pourquoi tu ne pouvais pas t'arrêter?  Qu'est-ce qui ce serait passé s'il t'avait attrapé?

- Je ne sais pas.  Je me suis réveillé avant qu'il ne m'attrape.  C'était vraiment un cauchemar.

-  Et tu avais peur?

- Je ne sais pas. Mais tu sais, dans la vraie vie/dans la réalité/pour de vrai/ ici (je ne sais plus quelle expression il a utilisée), je n'ai pas peur de Lok ta.  [m'affirme très nettement mon fils]

-  Je sais bien mon chéri [ je l'embrasse]. Mais dans ton rêve, tu avais peur?

- oui.

Quand j'écrivais ailleurs que mon fils était sujet au cauchemar

*********

Moi à une araignée (ne vous formalisez pas, je parle aux animaux - et aux plantes, et au ciel.  Si si, je vais bien.  Il paraît que je ne suis pas folle):  Dis, qu'est-ce que tu fais là, accrochée à ma nappe qui sèche.  Tu n'en as pas besoin, il n'y a rien d'intéressant pour toi.

Fiston: tu parles à qui?

Moi: à une araignée.

Lui: ah, et tu n'as pas besoin qu'elle te réponde, hein?  [ Question en lien avec cette conversation qui s'est déroulée 5 jours auparavant ]

Moi: non non. 

*****

Il y a bien deux mois

Moi : et je vais mettre un peu de talc?

Ma princesse: non, argile.  Maman dit argile, et papa dit talc!

Ce fut une des premières phrases qu'elle a tant aimé répéter.  Comme s'il fallait exprimer clairement le fait que papa et maman utilisaient des mots différents pour désigner la même chose (en l’occurrence, de l'argile blanche).  Il a suffi qu'un jour, je me crois maligne en usant du même mot que son père pour que ma fille me reprenne!

Mon petit Prince en pirate, et plus loin, ma Princesse, dans un pantalon cousu à l'époque par ma mère pour mon fils. 
Et que ma fille porte à merveille (photo d'aujourd'hui, à la plaine de jeu).