• [2011-07-08] Eloge à la simplicité volontaire et critique de la politique des "petits gestes"

    Le discours ambiant du politique vise à responsabiliser chacun à une consommation raisonnable et respectueuse de l’écologie.  Eteignez vos lumières lorsque vous quittez une pièce, fermez le robinet quand vous vous brossez les dents, triez vos déchets, privilégiez la marche, le vélo, les transports en commun au vélo, etc.  Les gestes sont simples, l’investissement faible.  Bref, tout le monde peut faire un geste pour sauver la planète.  Joli, facile.  Mais, en réalité, cette solution est-elle tenable ?

    Une multiplication des initiatives individuelle et des communautés intentionnelles

    Des tensions internes et externes, un plancher de verre infranchissable sans changement structurel 

    Le piège de la sur-responsabilisation des consommateurs

    La nécessité de changement structurel et de paradigme

     Conclusion

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    Une multiplication des initiatives individuelles et des communautés intentionnelles

    Certains appliquent les gestes simples, principes de bon sens, après les avoir inscrits dans une réflexion globale.  Désireuses de réduire leur empreinte carbone et de revenir vers d’autres critères de qualité de vie, ces personnes rejoignent un mouvement, une communauté intentionnelle (terme adopté par Tim Jackson, p. 153 de son ouvrage) : que ce soit les tenants de la simplicité volontaire*, les CRAgers (Carbon Rationing Action Groups)[1], les Compactors[2], les membres de la communauté de Findhorn dans le Nord de l’Ecosse*, le Village des Pruniers*, les gouttes d’o[3], les écovillages*[4], Downshifting Downunder*,  plus tous les nombreux colibris (expression de Pierre Rabhi).

    J’ai été très heureuse de constater que Tim Jackson, auteur notamment de Prospérité sans croissance, docteur honoris causa de l’UCL cette année (vidéo de son discours disponible ici), rend hommage à toutes ces initiatives.

    Je m’en réjouis car, il faut bien l’avouer, nombreux sont ceux qui, dans le meilleur des cas, s’inquiètent ou s’interrogent sur ces communautés et souhaitent s’assurer qu’elles ne sont pas des groupements sectaires (attitude qui me paraît on ne peut plus saine d’esprit).  Toutefois, dans la majorité des autres cas, beaucoup n’hésitent pas à pointer du doigt le moindre mouvement différent de la tendance dominante sous le vocable de secte[5].

    Cet amalgame est loin d’être anecdotique.  Mes parents ont cru que mon homme et moi étions embarqués dans une secte parce que nous avions fait le choix de la maison de naissance. 

    Souvent, il suffit de ne pas faire comme la tendance dominante (manger bio – pas le bio des supermarchés – stop au greenwashing ou au business as usual, expression privilégiée par Tim Jackson) pour être regardé avec mé/défiance.  C’est cette marginalisation qui m’horripile le plus dans le regard des autres.  Autant formuler l’évidence qui, d’expérience, mérite souvent d’être dite expressément, je ne fais partie d’aucune secte, n’appartiens à aucun mouvement religieux, qu’il soit reconnu ou non, ou mouvement anti-religieux, laïc ou autre.  Ma spiritualité relève d’une affaire entre ma tête et mon cœur, ma foi et ma voie personnelle.

    Tim Jackson a conscience de cette marginalisation puisqu’il la reconnaît:

    « En même temps, les communautés intentionnelles restent marginales.  Leur socle spirituel n’attire pas tout le monde et les versions laïques semblent moins résistantes aux incursions du consumérisme.  (…) »[6].  (p. 154)

    Et l’auteur de rajouter :

    « Plus important encore, même les personnes à l’avant-garde du changement social s’avèrent hantées par le conflit, intérieur et extérieur. Ces conflits surviennent parce que ces gens vont à l’encontre de leur propre milieu social. La participation à la vie de la société devient un réel défi.  Ces personnes tentent de vivre, assez littéralement, à l’opposé des structures et des valeurs qui dominent la société.  Dans des circonstances normales, ces structures et ces valeurs forment et contraignent le comportement.  Elles influencent profondément le degré de facilité ou de difficulté d’un comportement durable ». (p. 154.  Je souligne.)

     

    Des tensions internes et externes, un plancher de verre infranchissable sans changement structurel

    Les études menées démontrent que les personnes souhaitant vivre selon d’autres critères que ceux qui dominent la société sont confrontées à un plancher en verre[7].

    « Mais de fait, les efforts réalisés par les CRAgers dans le sens d’une meilleure efficacité énergétique ne leur permettent pas d’atteindre les objectifs particulièrement ambitieux qu’ils se sont fixé : une fois que beaucoup d’efforts ont été réalisés dans le domaine de l’efficacité, réduisant notamment au maximum les gaspillages, les CRAgers sont généralement obligés d’engager des actions de sobriété, c’est-à-dire de modifier sensiblement leur mode de vie en y intégrant un principe d’autolimitation.  (…)

    Mais les témoignages fournis par les CRAgers et leurs proches tendent aussi à montrer que ces actions relevant de la sobriété deviennent rapidement des sources de tensions, voire de conflits, entre les CRAgers eux-mêmes et leur entourage.  A titre d’exemple, on peut citer le cas de membres des CRAGs refusant de prendre l’avion pour se rendre au mariage ou à l’enterrement d’un proche (ce qui suscite généralement l’incompréhension et la réprobation de la famille), ou encore le cas de ce CRAgers ayant installé à son domicile des toilettes sèches qu’il est le seul à utiliser et qui créent des tensions quotidiennes avec son épouse et ses enfants.  Il semble que tous les CRAGers soient confrontés, plus ou moins souvent et à des degrés divers, à des dilemmes de cette sorte, au cours desquels ils doivent soit renoncer à leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, soit entrer en conflit avec leur entourage.

    (…) [P]our descendre en deçà d’un certain seuil de réduction, le CRAger doit basculer dans une autre logique de consommation en adoptant un principe d’autolimitation, qui est en totale contradiction avec l’idée d’abondance généralement répandu dans la société de consommation.  Parce que la descente en deçà de ce seuil paraît a priori possible, mais se heurte dans les fait à l’incompréhension et à la réprobation de l’entourage qui la rendent extrêmement compliquée, ce seuil peut être qualifié de « plancher de verre » : bien qu’en théorie aucun obstacle technique ne semble empêcher les CRAGers de descendre en deçà de ce plancher, dans les faits l’organisation sociale l’en empêche, à moins qu’il ne soit prêt à assumer des tensions quotidiennes, et même souvent un certain sentiment de marginalisation.

    Parce que ce plancher de verre se manifeste par des tensions et des conflits avec l’entourage et le reste de la société, il peut être considéré comme une forme « d’organisation sociale et technique de la consommation d’énergie » qui ne permet pas une maîtrise totale des individus sur leur consommation.  Les travaux d’Alain Gras sur l’organisation des macrosystèmes techniques et ceux d’Elisabeth Shove sur la naturalisation et la normalisation d’exigences de confort non durable permettent de comprendre pourquoi un certain niveau de consommation énergétique, malheureusement non soutenable, constitue une norme sociale minimale, en dessous de laquelle il est socialement difficile de s’aventurer, aussi déterminés et motivés que puissent être les CRAGers. » [8].

     

     Pour le dire autrement :

    « les évolutions ne dépendent pas seulement de comportements individuels, mais peut-être davantage des systèmes et infrastructures d’approvisionnement »[9].

     

    Le piège de la sur-responsabilisation des consommateurs

    Muriel Figuié et Nicolas Bricas décrivent de manière très claire et synthétique les dérives auxquelles conduisent la croyance que le consommateur est seul maître à bord et qu’il lui appartient en premier chef d’être un consom’acteur[10].

    Tout d’abord, rappellent les auteurs, assimiler le consommateur à « un citoyen qui débat et/ou se bat », pour reprendre leurs termes, revient à occulter le risque de « récupération » par le marketing de cette nouvelle tendance « consommation engagée du consommateur ».

    Ensuite, ces deux chercheurs soulignent que tous les consommateurs ne jouissent pas des mêmes droits et pouvoirs. 

    « Dans l’engagement à travers le choix des produits, ce sont surtout les consommateurs aisés qui s’expriment, avec les risques de dérive ploutocratique que cela pose.  Que deviendront les valeurs de solidarité en cas de crise et de baisse de pouvoir d’achat, au moment même où souffriront d’avantage (sic) les exclus ?

    Le développement sur les marchés internationaux de normes de qualité relevant du développement durable constitue enfin une nouvelle forme d’asymétrique de pouvoir entre Nord et Sud.  Ces normes sont essentiellement construites en référence aux préoccupations des citoyens et consommateurs du Nord, mais elles s’imposent aux pays du Sud comme de nouvelles formes de contraintes pour orienter leurs modèles de développement.

    Ainsi, par exemple, suite à l’augmentation des prix alimentaires en 2007-2008, de nombreux investisseurs étrangers ont acquis des terres au Brésil pour y produire des céréales provoquant une spéculation foncière.  La question a alors été posée par certains politiques brésiliens, souverainistes, défenseurs de la réforme agraire, ou soucieux de la protection des espaces encore ‘’vierges’’, de savoir s’il ne fallait pas limiter les acquisitions de terres par des étrangers.  La proposition a été contrée par d’autres avec l’argument que les investisseurs étrangers sont en général plus respectueux de l’environnement que les exploitants brésiliens car ceux du Nord sont surveillés par leurs clients consommateurs ! Et voila les consommateurs du Nord, supposé vigilants, ‘’convoqués’’ indirectement dans un débat qui devrait relever de choix politiques nationaux.

    La surresponsabilisation des consommateurs exprimant leurs valeurs par leur consentement à payer est, on le sait, une source de leur anxiété croissante©.  En laissant le marché se faire ainsi l’expression des projets de société, il est pas sûr que les citoyens s’y retrouvent.  Et cette forme d’engagement pourrait bien provoquer des effets inverses à ceux que souhaitent les citoyens ».  (p. 100 ; je souligne)

    Yannick Rumpala s’insurge sur la politique des « petits gestes ».  Car, écrit-il, :

    « Symptomatiquement, mettre l’accent sur les ‘’petits gestes’’ évacue aussi la question des grands choix »[11].

    « Pour les acteurs institutionnels, [cette solution des ‘’petits gestes’’] permet d’ailleurs d’éviter d’aborder de manière frontale la question des modes de vie et des contraintes plus structurelles pouvant peser sur les habitudes de consommation.  L’attente est que ces ‘’petits gestes’’ – supposés aisé à reprendre puisque proches de ce qui est fait tous les jours – deviennent des pratiques de routine et fassent sentir leur effet par leur accumulation.

    (…)

     [Cette approche ‘’individualiste’’] tend en effet à détacher les pratiques de consommations des cadres de contraintes structurelles qui peuvent les conditionner. En évacuant des éléments de contextes plus larges, ces hypothèses implicites aboutissent à une appréhension réduite, comme le soulignait aussi Paddy Dolan : ‘’Les pratiques de consommation constituent des pratiques culturelles et sociales qui sont formées à travers l’histoire et sont l’expression de liens d’interdépendances sociales tant locaux que mondiaux.  Considérer continuellement le consommateur comme la cause du problème écologique décontextualise effectivement les actes de consommation vis-à-vis de telles interdépendances.  C’est apposer un macro problème sur une micro situation et y chercher là la solution’’ ».

    Et cet auteur d’appeler un chat un chat :

     « Après tout le consommateur peut également se poser des questions sur des responsabilités qui le dépassent.  Il peut accepter le fardeau moral du choix à faire en situation d’achat mais il peut par ailleurs se demander s’il ne serait pas plus simple d’avoir uniquement face à lui des produits respectueux de l’environnement ou fabriqués dans des conditions sociales acceptables¨.   Derrière les impératifs reçus au niveau personnel est aussi en jeu une distribution des responsabilités, laquelle peut susciter des formes de dissidence si elle est perçue comme trop inégalitaire, l’individu consommateur pouvant alors refuser de jouer le jeu pour une situation dont il ne s’estime pas globalement responsable (…) ». (p. 105)

     

    La nécessité de changement structurel et de paradigme

    Tim Jackson, dans son ouvrage, ne dit pas autre chose que les auteurs cités plus haut.  Il dénonce

    « les signaux subtils mais préjudiciables émis par l’Etat (...) : les cadres réglementaires, les institutions financières, les médias et nos systèmes éducatifsº ; les salaires du privés sont plus élevés que ceux du secteur public, en particulier au sommet ; les infirmières et les professions d’aide aux personnes sont systématiquement moins bien rémunérées ; l’investissement privé est enregistré à des taux d’actualisation élevés qui rendent les coûts à long terme invisibles ; la réussite se mesure par le statut matériel (salaire, taille de la maison, etc.) ; les enfants sont élevés dans l’esprit ‘’génération shopping’’ – accros aux marques, à la célébrité et au statut ».

     

    Les messages du monde politique et des médias sur la récession renforcent cet aspect ».

    Tim Jackson rappelle les appels lancés par le maire de Londres en octobre 2008 (crise du crédit) à dépenser son argent dans le centre commercial de Westfield.  G.W. Bush a invité à « aller faire son shopping » aux lendemains du 11 septembre.

    « Il est [dès lors] peu étonnant que les personnes qui tentent de vivre plus durablement se retrouvent en conflit avec le monde social qui les entoure.  Ces types d’asymétrie représentent une culture de la consommation qui émet tous les mauvais signaux, pénalise les comportements favorables à l’environnement et rend totalement impossibles de vivre durablement sans sacrifice personnel, même pour les personnes motivées.

     

    Il est important de prendre ces résultats au sérieux.  En tant que laboratoires du changement social, les ménages et les communautés qui se réclament du mouvement ‘’intentionnel’’ sont indispensables pour montrer les possibilités d’épanouissement dans les limites écologiques.  Mais elles sont également cruciales en ce qu’elles mettent en évidence les limites du volontarisme.

     

    Les exhortations simplistes à résister au consumérisme sont condamnées à l’échec.  En particulier quand les messages de l’Etat sont si douloureusement incohérents.  La population identifie promptement cette incohérence et la perçoit comme une hypocrisie. Ou pire encore.  Dans les conditions actuelles, elle revient à demander aux gens d’abandonner des capabilités clés et des libertés dont ils jouissent en tant qu’être sociaux.  Dans notre société, résister à ces demandes serait loin d’être rationnel.  Le comportement irrationnel serait plutôt de ne pas leur résister. » (p. 155)

    L’auteur appelle les dirigeants à de la cohérence dans leur discours.  Inviter les citoyens à baisser leur thermostat, utiliser les transports en commun, puis tenir des discours visant à maintenir la machine de consommation ; à soutenir la croissance, etc., relève de l'hypocrisie, souligne Tim Jackson.

    Pour lui, il y a lieu de renverser la « structure dominante [qui] a systématiquement récompensé les résultats concurrentiels et matérialistes, même lorsqu’ils sont socialement préjudiciables » (p. 158). 

    « Une plus grande reconnaissance de ceux qui s’engagent dans les soins à l’enfance, aux personnes âgées ou souffrant d’un handicap, des bénévoles, éloignerait le point d’équilibre entre des incitants de la compétition pour le statut, et le rapprocherait d’une société plus coopérative et plus altruiste ».  (p. 158)

    « Il faut défaire cette vision matérialiste de la prospérité ».  (p. 158)

     

    Conclusion

    Les initiatives individuelles et collectives se multiplient.  Elles font office d’éclaireurs qui permettent d’établir un lien solide et possible entre sobriété, simplicité matérielle et bien-être, tout en mettant en garde contre les limites que de telles démarches rencontrent forcément dans une société tout tournée vers le statut social.  Celui-ci se jauge à la lumière de la possession de biens matériels, du salaire, de la voiture, de la maison, etc. incitant les individus à entretenir la spirale de la compétition au détriment de l’entraide et de la reconnaissance de l’altruisme. 

    Compter sur la responsabilisation individuelle du consommateur s’apparente à une tromperie, une hypocrisie, des pouvoirs publics, peureux d’aborder clairement les vrais enjeux que constitue notamment la remise en cause de notre modèle de société, lequel vise le toujours plus, pour finalement engendrer toujours plus d’anxieux au sein de la population.

    Les citoyens méritent une vraie prise de position de l’Etat et des politiques soufflant de véritables changements structurels.  Il s’agit de changer/d’inverser le paradigme : la consommation la plus écologique est celle qui n’est pas.   Les valeurs de solidarité, d’empathie et d’altruisme doivent être remises à l’honneur, non seulement dans les paroles, mais surtout par des gestes.  La fin du discours ambiant : « tu es un garçon, les garçons, cela ne pleure pas » ; « Comment ?  Tu n’es pas 1er de classe ?  Mais tu veux finir coiffeur pour dame ? » ; « Etudie, et décroche ton diplôme pour accéder aux études universitaires, avec l’université, tu auras un bon boulot, une bonne paye, un bon statut social » ; « l’école et l’université doivent s’adapter à l’entreprise, former à travailler pour enrayer le chômage » ; etc. 

    Pour moi, le plombier ou l’éboueur ne valent pas plus que le fonctionnaire assis derrière un ordinateur.  Celui qui gagne un salaire avec 4 zéros n’est pas plus important que l’ouvrier qui s’applique à sa tâche.  Pour moi, l’école et l’université doivent donner les outils pour appréhender le monde avec sens critique, apprendre à apprendre, à chercher les informations, à les analyser, à communiquer avec intelligence.  L’intelligence cognitive est un aspect parmi d’autres de l’intelligence, elle n’est pas plus importante ou à mettre à l’honneur plus que d’autres comme l’intelligence sociale, émotionnelle, etc.

    Bref, le chantier est immense.  Certains l’ont déjà entamé depuis belles lurettes. Mais le politique ne suit pas.  Or, dans nos démocraties, le peuple a bon dos de critiquer les hommes au pouvoir.   A ce que je sache, les membres du gouvernement et du parlement sont ceux à qui ce dernier a ouvert la voie vers le pouvoir.  L'autre alternative revient à remettre en cause la machine démocratique telle qu'elle est aujourd'hui.  Une réflexion plus que nécessaire aujourd'hui. 

    Consommateur citoyen, insuffisant.  Citoyen conscient, un minimum ! ¤

     


    * Expressément cités par Tim Jackson à la page 152 et suivants de son livre Prospérité sans croissance.

    [1] Mouvement découvert à la lecture de l’article de Mathilde Szuba et Luc Semal, « Jusqu’où peut-on rationner sa consommation ? », », in Problèmes politiques et sociaux, numéro de mars 2011, intitulé Les enjeux de la consommation engagée, p. 93.  (article en ligne non disponible gratuitement).

    [2] Mouvement découvert à la lecture de l’article de Philippe Robert-Demontrond, professeur à l’Université de Rennes : «  De la consommation durable à la décroissance », in Problèmes politiques et sociaux, numéro de mars 2011, intitulé Les enjeux de la consommation engagée, p. 93.  (article en ligne non disponible gratuitement)

    * Expressément cité par Tim Jackson à la page 152 et suivants de son livre Prospérité sans croissance.

    * Expressément cité par Tim Jackson à la page 152 et suivants de son livre Prospérité sans croissance.

    [3] Association connue grâce à une des mamans passiflorienne engagée dans cette initiative.

    * Expressément cité par Tim Jackson à la page 152 et suivants de son livre Prospérité sans croissance.

    [4] Voy. parmi une pléthore de sources sur le sujet, le sommaire du numéro de Problèmes politiques et sociaux, n°981, 2011 (article en ligne non disponible gratuitement).

    * Expressément cité par Tim Jackson à la page 152 et suivants de son livre Prospérité sans croissance.

     

    [5] Que l’on pense à une émission de TV sur le nouveau type de maternage où la journaliste, avec la complicité d’un médecin interviewé, avait laissé entendre que les doulas faisaient partie d’un mouvement sectaire.  Voy. aussi l’article de Pauline Fréour sur « Le lancement controversé des maisons de naissance », Le Figaro, le 30 novembre 2010.  Et surtout, voy. la réponse de l’association des doulas de France, c’est ici.

    [6] La phrase de la citation que je ne reprends pas dans le corps de mon texte se lit comme suit : « Certaines de ces initiatives dépendent fortement d’un patrimoine personnel suffisant afin de pourvoir à la sécurité économique rendues nécessaire à l’exercice d’un mode de vie plus simple ».  Etre riche pour mener une vie simple.  Ce paradoxe avait déjà été évoqué par Pierre Rabhi lors de sa conférence à Bruxelles.

    [7] Expression inspirée de l’article de Mathilde Szuba et Luc Semal, « Jusqu’où peut-on rationner sa consommation ? », », in Problèmes politiques et sociaux, numéro de mars 2011, intitulé Les enjeux de la consommation engagée, p. 94.

    [8] Mathilde Szuba et Luc Semal, « Jusqu’où peut-on rationner sa consommation ? », », in Problèmes politiques et sociaux, numéro de mars 2011, intitulé Les enjeux de la consommation engagée, pp. 94 & 95.  Je souligne.

    [9] Yannick Rumpala, « Demain, tous décroissants ? »,  Problèmes politiques et sociaux, numéro de mars 2011, intitulé Les enjeux de la consommation engagée, p. 98.

    [10] « Le risque d’une sur-responsabilisation des consommateurs », »,  Problèmes politiques et sociaux, numéro de mars 2011, intitulé Les enjeux de la consommation engagée, p. 99.

    © Je confirme. Consommer, aujourd’hui, devient, pour moi, source d’anxiété et de culpabilisation.  Sentiments que je dois chasser de mon esprit sinon, il ne me reste plus qu'à tomber en dépression.

    [11] Yannick Rumpala, « Les petits gestes plutôt que les grands choix ? », Problèmes politiques et sociaux, numéro de mars 2011, intitulé Les enjeux de la consommation engagée, p. 102.  Je souligne.

    ¨ A mon sens, il faut à la fois des produits respectueux de l’environnement et fabriqués dans le respect de conditions sociales acceptables.  Au consommateur d’assumer qu’il mange des bananes, ou des mangues ou du riz.  voy. mon article : « Du dilemme d’être Asiatique en Belgique et de ne plus manger de riz ».

    º voy. A. BASTENIER, « La liberté d'enseignement : un droit à réinterroger », La Revue Nouvelle, 1998, n°10, p. 16 et suivant.

    Au secours.  Et il semble que cette tendance est impossible à contrer, à moins de marginaliser, petit à petit, en douceur, son enfant du monde de ses compagnons de jeux à l’école.  A force de ne pas connaître les jeux vidéo à la mode, de ne pas avoir visionné la dernière série en vogue, l’enfant à l’école est « déconnecté » des conversations de ses amis.  Il glisse doucement en dehors du cercle de conversation, avec le risque d’en être un jour totalement exclu.  Ce phénomène m’a été raconté par de nombreuses sources.  Et je ne sais toujours pas accueillir ces témoignages avec distanciation, tellement je trouve cette dérive complètement aberrante.   Preuve tangible du bien –fondé du plaidoyer pour  un bouleversement du paradigme ambiant.  Les « petits gestes » sont insuffisants.

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