• 25 août '15 - Changer de vie

    Dernièrement, j’ai visionné un extrait du film « My dinner with André ».  Puis, je suis tombée sur cet article concernant un tour du monde minimaliste et Végé.  Et enfin, tout dernièrement, j’ai appris qu’une famille rêvait d’autarcie.  Une de plus.  Dans mon entourage, j’ai l’impression que tout le monde, ou presque, nourrit ce rêve d’autonomie, d’auto-suffisance.  Cela m’a mis la puce à l’oreille, cette tendance lourde.  Ces néo-ruraux, comme on dit dans le jargon.

    Durant ma pause-carrière, j’ai aussi fantasmé une vie simple et quasi autarcique.  « Au niveau d’un village ou d’un quartier, l’autarcie », préciserait mon homme.  Etre autarcique pour une famille seule, ni l’une ni l’autre n’y voyons l’intérêt (celles et ceux qui seraient intéressé-es : en fin d'articles, quelques documentaires visionnés ou auditionnés avec passion l’an dernier, dont deux auxquels je pense très souvent : Enfances sauvages (interview radiophonique de l'autrice de Mon enfance Sauvage que je compte bien lire! en 2 parties : 1 et 2) et l'excellent: Être sans avoir  (à visionner!).:

    Ciel que j’en ai rêvé !  Et en même temps, une question me taraude.  Mais qu’est-ce que j’irais faire dans une communauté, un éco-village ?  J’ai peur des animaux, je n’ai aucun attrait pour la culture des légumes, des plantes ou des fleurs.  Je ne suis pas spécialement bricoleuse.  Sans doute, saurais-je me débrouiller, mais disons que je ne me suis pas spontanément tournée vers la construction de meubles ou d’immeubles. 

    J’ai l’impression que de mes mains ne sortent que des objets inutiles, dans le sens qu’ils ne sont pas essentiels, qu’ils peuvent être oblitérés dans un quotidien sobre et simple.  Je parle de mes doudous, mobiles et autres bricolages.  A part ça, j’adore lire et écrire.  Mais, à quoi cela va servir dans une communauté qui aura besoin de bras et de jambes ?  Dans une société low tech, internet figurera en haute place des objets superflus et surtout, énergivores.  D’aucun-es prédisent déjà la mort du web (voy. ici et ici).  La saturation de la toile arriverait en 2023, soit dans 8 ans.

    Quand je visionne les reportages sur l’autonomie et l’autarcie, j’entends toujours cette même rengaine sur la réappropriation de ses savoirs, de son environnement.  Il n’y a plus de métro, donc l’expression « métro-boulot-dodo » n’est pas de vigueur.   Pourtant, c’est quand même « boulot-dodo ».  Une phrase dans Enfances sauvages m’avait marquée parce qu’elle reflétait exactement ma pensée.  Certes, le boulot est choisi mais boulot quand même.  Et en autarcie, on travaille beaucoup.  Dans Une vie pleine, l’autrice ne se cache pas de ce rythme effréné du travail. 

    Évidemment, ce rythme a du sens si le travail est choisi et apprécié.  En même temps, si ce quotidien laisse si peu de place pour flâner, pour se poser, pour découvrir d’autres joies…tellement les tâches journalières sont prenantes et nécessaires, j’en suis venue à me demander si ce n’est justement pas de cette « aliénation-là » que nos ancêtres voulaient s’affranchir, notamment via la machine, via l’électricité, via le pétrole.  Les tâches quotidiennes avalant tout leur temps, et leurs forces physiques, il ne leur restait guère que peu de temps pour vaquer à d’autres occupations ?  Ou est la place de l’art ?  de la contemplation ?  N’est-ce pas se perdre au travail que de constamment garder la tête sur le guidon, même si ce guidon est naturel, écologique, économique et consciemment choisi ?

    Sans doute que j’exagère.  Tout de même, autant dans nos sociétés occidentales actuelles, l’intellect est privilégié, autant dans les sociétés visant l’autarcie ou l’autonomie, c’est le savoir manuel qui est  plébiscité.  Je crains de ne pas avoir ma place dans un tel environnement.  Même si, certes, qu’est-ce que j’aimerais tresser des paniers, feutrer la laine, cueillir les plantes, les sécher…

    C’est lorsque je pense à cela, à ce quelles pourraient être mes occupations dans un éco-village, si un jour, nous osions le pas, que je m’interroge sur ma reconversion professionnelle dans ma réalité d’aujourd’hui. 

    Quel sens aurait :

    • un autre travail de bureau ? 
    • un travail artisanal (fabriquer des doudous et des mobiles, par exemple et pousser d’autres à en acheter pour que mon activité soit suffisamment rentable pour obtenir une rentrée d’argent) ? 
    • de devenir coach, moi qui m’interroge sur le bien-fondé de cette nouvelle mode ; après la croyance que sa vie doit être accompagnée en permanence par un-e thérapeute (lorsque c'était la mode la psychanalyse) ? 
    • ou de développer mon goût pour le graphisme et la communication alors que les critiques envers les fonctions inutiles de notre société actuelle de consommation se dirigent fort logiquement vers les postes de communication (assistant-es/responsable en communication, en gestion de sa personal branding, etc.) ? 
    • ou d’écrire un livre.  Comme le disait un dessin humoristique : les gens ne lisent plus, ils écrivent.   Reflet d’une volonté de créer/produire, de participer et de donner son avis personnel via une production finie.  Je ne critique pas cette envie, puisque j’en ai envie aussi, je souhaite juste le relever pour que je ou vous puissiez vous interroger sur cette nouvelle mode.

    En 1 mot comme en 1000 : ce que j’aime faire n’a aucun intérêt dans et pour une société autarcique où il s’agit de « faire » « avec ses mains ». 

    Certes, il y a également tout ce qui concerne les enfants.  Mais vous le voyez, ce n’est pas vers cela que je me tourne naturellement.  J’aime les enfants.  Au point de consacrer toutes mes journées à m’en occuper ?  J’en doute.

    Par ailleurs, je n’en ai pas encore parlé, mais cette envie d’un ailleurs, de partir…je m'en méfie.  J’ai cette impression que, du coup, notre vie actuelle n’est qu’une parenthèse, n’est qu’une étape à supporter en attendant le Nirvana, en attendant de pouvoir atteindre LE but.

    Je sais que la vie est changement.  Qu’elle est synonyme de changements.  Loin de moi l’idée ni l’envie de le nier.  Mais, à force de viser un objectif et de tout faire pour ce dessein, les yeux rivés dessus, ma crainte est d’oublier de vivre le présent.  Comme ces personnes qui attendent la retraite pour se libérer.  D’autres attendent de perdre du poids.  D’autres de gagner plus d’argent, d’autres de rencontrer leur âme sœur, etc.  Pour moi, la vie, elle est ici et maintenant et non dans un idéal hypothétique.

     

    ***

    Vivre en autarcie / autonomie:

    http://www.sonuma.be/archive/vivre-en-autarcie

    https://vimeo.com/44748330

    http://www.ina.fr/video/CAF90000535

    https://www.youtube.com/watch?v=F_hxfSCNJSU

     

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  • Commentaires

    1
    m'fi
    Lundi 24 Août 2015 à 22:38

    Cet article m'a touché  et me parle... Peut-être parce que je m'identifie à la mouvance lourde chez les bobos de vivre en autarcie et de participer à une collectivité retrouvée. 

    Mais ca ne reste qu'une envie... je me sens encore trop dans un schéma individualiste dans lequel j'ai été moulé.

    Par contre, (crise de la quarantaine aidant?) j'aspire de plus en plus au travail manuel dans lequel le travail pourrait être directement valorisé sans passer par une montagne de paperasse... tout en utilisant ma petite intelligence mais dans un aute registre.

    Notre société a tendance à dénigrer le travail manuel mais elle a tord, je pense. Ok pour la contemplation, l'art, etc. Pas pour l'oisiveté et le nombrilisme vers lesquels on s'oriente plutôt... L'art, c est aussi un  travail manuel. L'artisanat aussi... Pourquoi ne pas revaloriser tout cela plutôt qu'un travail de bureau trop répendu ?

    Je livre ici quelques questions en vrac pour prolonger le débat mais je suis moi-même en plein questionnement par rapport à  ça...

    A  bientot, donc, pour la suite de la discussion ;-)

    2
    Mercredi 26 Août 2015 à 00:47
    Cette mouvance est bien là...Très prégnante, très présente. Donc, ton envie ne m'étonne pas. Au contraire, le contraire m'eut étonnée. Que cela ne reste qu'une envie, je le comprends. Jusqu'à présent, cela ne m'avait pas dérangé que cela reste une envie. Mais, là, comme mon homme en parle et souhaite qu'on amorce la transition, laquelle prendra des années, je me vois contrainte d'approfondir cette envie. J'ai réécouté une partie de l'interview de l'autrice de Mon enfance sauvage. Je confirme, elle dit que sa mère, un jour, fut "jalouse" de la tendresse que Djalla Maria manifeste envers une de ses soeurs. Et Djalla de comprendre que sa mère, avec ses 8 enfants et tout le travail de la maison n'avait juste pas le temps pour s'occuper de ses enfants, pour leur prodiguer tendresse et douceur. La maman de Djalla reniait tout de la société. Son repli, son autarcie et sa vie écologique ont-ils sauvé la planète? Si on s'y mettait toutes et tous, sauverions la planète? Pas sûr... L'équilibre est difficile. La société actuelle n'a pas de sens. Mais la vie en autarcie non plus. Comme je l'ai sans doute écrit quelque part, dans un billet, dans un commentaire, bref, quelque part, après toutes mes réflexions, j'en suis arrivée à la conclusion que la vie n'a pas de sens, elle n'a aucun sens. En vivant, nous polluons. Vouloir ne pas polluer est un non sens. Vouloir être autarcique, rejeter la technologie et nous tuer à la tâche comme les parents de Djalla, comme l'héroïne de Une vie pleine, ou comme d'autres paysan-nes, ce serait pour moi un retour en arrière. Vivre en autarcie, c'est abattre un travail alimentaire ayant du sens, mais je ne suis pas certaine que de tout laver à la main, ou en pédalant, soit si jouissif que cela pour une grande famille; et que tout produire soit si orgasmique. J'ai encore ces images de "Etre sans avoir" (il me semble que c'est dans ce film) où la famille va régulièrement au Secours populaire car la récolte n'a pas suffi pour tenir l'hiver...Il suffit de mauvaises conditions météorologiques, et il y a un problème. En même temps, je reconnais les limites des rustines comme les "zéro déchet", qui relèvent plus de la prospérité sans croissance de Tim Jackson, qui croient en une croissance verte. J'ai préparé un article que je publierai dès que possible. En tout cas, il s'agit de réinventer une nouvelle société. Elle relocaliserait les activités. Ce qui implique de revenir à des sociétés industrielles? Et les activités artisanales ainsi que celles non rentables mais ayant du sens seraient promues. Je pense à la réparation des objets, au métier d'enseignant-e, de puéricultrice-teur, d'agricultrice-teur, d'illustratrice-teur, d'autrice-teur, de bergère-er, éboueuse-eur. Les activités manuelles seraient valorisées. Bref, j'ai retenu une phrase de la mini-conférence de Bernard Delvaux (auteur de "Une autre Ecole"). Il expliquait qu'il manquait des récits, des scénarii enviables du futur. Pas de la science-fiction avec des voitures qui volent, mais un scénario qui donne envie, et qui soit réaliste (la technologie permet beaucoup de choses, mais en a-t-on envie? comme les télé sur les frigos, ou l'imprimante 3D). Cette discussion me passionne, M'fi! Quant à la crise de la quarantaine...elle guette le bout de son nez, à plein nez! Je suis plus proche des 40 ans que des 30. Cela me fait flipper. J'ai aussi préparé un article sur cette question, que je dévoilerai en temps utile. A bientôt pour d'autres échanges! A quand votre blog?
    3
    Mercredi 26 Août 2015 à 00:51
    Oups, cela paraît en bloc alors que dans l'éditeur de message, j'ai séparé par de jolis paragraphes et tout et tout...
    4
    m'fi
    Jeudi 27 Août 2015 à 22:16

    Par rapport à  la technologie, je pense sincèrement qu'il ne faut pas compter dessus pour nous sauver. La technologie, le progrès, tout ça,  ça nous aide à  vivre mieux mais il ne faut pas en abuser. Je suis d'accord avec toi, il ne faut mas la rejeter complètement non plus. Je pense juste qu'on doit trouver un equilibre. Avant, on n'avait pas de technologie et on trimait comme des ânes pour accomplir certaines tâches. Aujourd'hui, on a trop de technologies et on en est dépendant. Si elle tombe en panne, on est perdu. Mais une machine tombra un jour ou l'autre en panne. C'est un postulat... on perd alors une energie folle à la reparer. C'est ma vie de tous les jours dans mon boulot: entretenir et réparer des installations qui etaient censées tout résoudre. Cette technologie et l'accès facile au petrole nous a aussi fait voir trop grand dans bien des systèmes. A présent,  on n'a plus les moyens de les entretenir et de les faire fonctionner...

    Par rapport à l'autarcie, elle ne peut se concevoir dans l'individualisme. Pour l'envisager, il faut une communauté local où chacun trouve sa place. C'est précisément l'idée des villes en transition de Rob Hopkins. Et en terme de vision positive de l'avenir, notre bon Rob n'est pas mauvais du tout... et dément ainsi Bernard Delvaux que tu cites et que je ne connais pas. Hopkins met en avant la résilience, la complexité de systèmes de sociétés locales multiples mais solides. En fait, à l'heure actuelle, tout le monde veut vivre sur le même schéma mais c'est se tromper. On ne peut pas vivre de la même manière partout dans le monde. Chaque communauté doit avoir son propre fonctionnement, avec des ressemblances pour les communautés proches l'une des autres mais des differences en fonction de où on se trouve. La mondialisation, c'est du pipeau... on n'est pas tous pareil. L'autarcie (ou la resilience) ne peut être envisagée qu'en communauté locale sur un modèle qui s'éloigne de notre société mondialisée. Bref, pour certaines choses, un retour en arrière mais pourquoi pas. On ne vivaut pas si mal en Europe dans les années 1950-60. Tout n'est pas à rejeter de la vie à cette époque. Non?

    Par rapport à la pollution, on pollue actuellement parce qu'on s'est cru plus malin que la nature. On l'ayrait lieux observée et on aurait compris que tout peut avoir une seconde vie... Permaculture, apprend nous quelque chose avec tes systèmes qui s'autoalimentent et où tout est valorisé. Un déchet est une ressource... Notre ère pétrolifère l'a bien oublié. Les hommes se sont passé du pétrole pendant des milliers d'années et se sont donc passé de polluer excessivement pendant cette période. La pollution comme on la voit aujourd'hui est un concept moderne. Pour moi, ne plus polluer est possible mais il faut consommer autrement. J'avoue, pour l'instant, c'est difficile... mais pas impossible;-)

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    5
    m'fi
    Jeudi 27 Août 2015 à 22:17

    Il est beau aussi mon pavé,  hein? ;-)

    6
    m'fi
    Jeudi 27 Août 2015 à 22:19

    Et pour le blog... Pour moi, peut-être jamais. D'autres s'expriment bien mieux que moi.

    7
    Mercredi 2 Septembre 2015 à 12:11

    Magnifique pavé!

    Je découvre ton commentaire seulement maintenant.  Alors, comment dire?  C'est qu'il n'y a rien à redire à ce que tu as écrit.  J'ai bien aimé ta mise au point qui mérite d'être soulignée:

    En fait, à l'heure actuelle, tout le monde veut vivre sur le même schéma mais c'est se tromper. On ne peut pas vivre de la même manière partout dans le monde. Chaque communauté doit avoir son propre fonctionnement, avec des ressemblances pour les communautés proches l'une des autres mais des differences en fonction de où on se trouve. La mondialisation, c'est du pipeau... on n'est pas tous pareil. L'autarcie (ou la resilience) ne peut être envisagée qu'en communauté locale sur un modèle qui s'éloigne de notre société mondialisée.

    Juste un truc: ne pas polluer, c'est possible.  Moi, je resterais sur l'idée que c'est un objectif mais qu'en l'état des choses, c'est mission impossible, vu les mentalités.

    Même quand on parle déchet, il y a cette recherche de rentabilité qui illustre bien comme l'économie est vraiment omniprésente, ce qu'on pense naturelle puisqu'on a grandi dans cet état d'esprit mais je crois qu'il est possible de vivre en envisageant le monde et les activités autrement qu'en termes de rentabilité.

    A plus pour d'autres échanges!

    Et le blog, vous pouvez être deux pour le tenir he

    8
    m'fi
    Mercredi 2 Septembre 2015 à 20:50

    Merci pour ton appréciation élogieuse ^^

    Tu peux développer ce que tu écris sur la rentabilité et les déchets? Tu peux donner des exemples où la rentabilité est liée aux déchets? Ca fera sans doute tilt chez moi avec un exemple...

    Pou le blog, ma moitié a d'autres chats à fouetter sur internet pour l'instant et moi, pour etre honnête, je crois que je ne suis ni assez régulier ni assez courageux (ou trop parresseux) pour ça... mais bon, il ne faut jamais dire jamais wink2

    9
    Lundi 14 Septembre 2015 à 20:50

    Coucou,

    Pour la rentabilité, c'est l'idée qu'une activité, une entreprise doit être rentable pour être légitime. 

    Pour les déchets, il y a une récupération par le modèle économique (néo-)libéral qui veut que maintenant, le gros filon qui rapporte, c'est le recyclage.  Dans mon dernier billet (c'est parce que j'étais en train de le peaufiner que j'ai mis du temps à te répondre), je parle de ce greenwashing: 8 septembre '15 - Bea Jonhson, la vie sans déchet, réalité ou tricherie?

    On recycle pour pouvoir plus consommer.  Les entreprises donnent des primes de rachat de vos anciens appareils.  Du coup, les gens ont encore moins de scrupules pour en changer souvent.  Cela fait partie de l'effet rebond.  Du coup, cela fait tourner l'économie du recyclage...qui devient un business as usual où la recherche du profit l'emporte sur l'objectif premier qui est de polluer moins.  Si on voulait polluer moins, on commencerait par le 1er R: refuser.  Et les entreprises agiraient en ce sens, plutôt que de pousser les consommatrices et consommateurs à acheter le dernier gadget à la mode, achat qui s'accompagne d'une réduction de 10 euros quand les client-es ramènent leur vieux appareil.  L'électroménager et l'électronique n'ont pas le monopole de ce greenwashing, remarque.  Maintenant, les enseignes de vêtements s'y sont également mis.  Et pour le recyclage, je lisais dans le Imagine du mois que d'autres enseignes, la fameuse Suédoise ou de magasins de sport proposaient aussi des journées "trocs".  Donc, elles surfent   récupèrent cette tendance de récup (comme Ikea a complètement récupéré la mode du DIY) pour augmenter leurs profits.

    A bientôt! 

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