• L'école de mon fils...C'est de l'implication de la part des parents...Et des découvertes de ma part pour des débuts de passion ...comme les fleurs (voy. ce post)...Pour la fête de la Pentecôte fêtée ce jeudi à l'école, on doit amener des fleurs séchées à l'école.  Elles seront lancés sur des couples d'enfants...  Pour une fois, je m'y suis prise à temps.

    C'est joli, hein?

    Les pétales jaunes sont des pétales de tulipes d'un bouquet reçu à l'occasion de l'ami qui nous a hébergés pendant nos vacances au Sud de la France.


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  • La pédagogie Steiner-Walodorf demeure un mystère pour moi...dans le sens où je suis toujours aussi inculte en cette matière, indépendamment du fait que mon fils fréquente une école de ce genre.

    J'ai tout de même une interrogation suite à l'entretien individuel que mon homme et moi avons eu avec une des instits de mon fils (elles sont deux à partager un mi-temps dans la classe de Fiston).  Nous avons bien passé une heure à discuter des soucis liés aux crises de rage de mon chérubin.  L'instit' a précisé qu'elle parvenait à garder son autorité à l'école mais qu'il fallait absolument mettre des limites.  Et si mon enfant attire négativement notre attention, il convient de ne pas lui prêter d'attention, justement.  Pour qu'il comprenne que cette manière de vouloir attirer notre attention n'est pas la bonne.  Par contre, "quand il se comporte correctement, qu'il fait de bonnes choses, il faut le féliciter...".  L'instit' a regretté de si peu maîtriser le français (pour rappel, l'école est en zone néerlandophone, on y parle donc néerlandais; mais l'entretien a vite switché en français, mon néerlandais étant trop pauvre), car cela l'a contrainte à parler de manière directe sans les mots qui permettent d'adoucir ses propos. 

    Après cet entrevue, j'ai quand même été choquée.  Pas sur le moment, même si je sentais une boule dans mon ventre, mais surtout, en y repensant après.  L'instit' a donné pléthore de conseils et recommandations sur le mode de fonctionnement familial...comment coucher l'enfant, à quelle heure...Et les points positifs se sont résumés à 2 phrases: sinon, pour le reste, pour le psychomot', tout va bien.  Et sinon, c'est un gentil garçon.  Un peu court...

    Son conseil de ne pas prêter à l'enfant en pleine crise de rage, c'est tellement à mille lieues de ce que raconte Filliozat...En même temps, Filliozat, je dois bien l'avouer, ses propos ne nous permettent pas de faire en sorte que le comportement de notre fils devienne plus correct socialement.  Ex: ne pas me hurler dessus, ou hurler sur ses figures d'attachement les plus proches, voire même sur les parents de ses potes qu'il connait bien...

    Heureusement, l'autre instit' m'avait déjà fait part de certaines observations, notamment sur ses dessins et les couleurs...

    Je trouve dommage que l'entretien n'ait tourné qu'autour du point le moins glorieux de mon fils, comme s'il était résumé à ces crises...Même si, j'en conviens, ces hurlements et ces réactions brutales ont déjà des répercussions très réelles, dont celles que son entourage immédiat (mon homme, moi, sa soeur, ses grands-parents, ses tantes aussi sans doute) éprouve moins de plaisir à s'occuper de lui, du moins une certaine appréhension à être en sa compagnie tant il peut éclater si abruptement...

    Un des traits qui le caractérise tant a été très peu évoqué, même s'il a plané en filigrane lors de tout l'entretien.  Il s'agit de son imagination débordante, qui l'envahit depuis qu'il est tout petit, de sorte qu'il est habité par des peurs terribles et d'une angoisse prégnante.  Le récit de ses cauchemars est assez terrible...pour un petit gars de 4 ans et demi. 

    1er juin '14 - Notre 1er entretien avec l'instit de Fiston et mon dépit devant les conseils reçus

     

     


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