• Tout à l'heure, au moment d'aller au lit.  Sur un ton dépité:

    - Maman, mon nounours, il ne me répond pas! Je lui parle, je lui parle, mais il ne dit rien!

    - Mon chéri, c'est normal.  Pourquoi tu dis ça?

    - Mais pourquoi les doudous de Trotro et de Tchoupi, ils parlent?  Et pas Nounours?

    - Tu sais mon coeur.  Trotro et Tchoupi parlent à leur doudou, puis, ils imaginent que leur doudou leur répond. 

    - Ah?  Et après, ils répondent?

    - Oui.  Ils répondent.  Tu sais, comme je fais parfois avec les chats.  Les chats ne me parlent pas, mais j'imagine qu'ils me répondent.  Je le fais aussi parfois avec les bébés.  Quand ils sont petits, ils ne savent pas me répondre.  Quand je demande: "Tu as faim?  Non?  Alors, tu as soif?  Ou tu es fatigué?".  Le bébé ne me répond pas.  J'imagine.  C'est pareil avec les doudous.

    - Si, je sais.  Ils répondent par un [il émet un petit son].  Et ils ont des piles comme ça ils peuvent bouger et parler.

    - Ils ne savent pas bouger.  C'est Tchoupi et Trotro qui imaginent qu'ils bougent.

    - Mais, si maman.  Je sais.  Parce que j'ai vu un dessin animé de Trotro chez Félix.  Le doudou bouge et répond [...bruit dont j'ai oublié le son, inénarrable].

    - Ha!  [olala, c'est pour ça que je ne veux pas que tu regardes des dessins animés...]

    7 juin '14 - Mon nounours ne me répond pas.

    Mon fils.  Mon fils.  Mon fils.  A force de le voir comme le grand.  Le grand frère.  On en oublie qu'il est encore petit!

    7 juin '14 - Mon nounours ne me répond pas.

    ***

    Dans la suite de la conversation sur Nounours, je lui raconte une histoire sur base du livre de Taniguchi: Terre de rêve.  [J'adore Taniguchi.  Je vous recommande ses mangas!]

    7 juin '14 - Mon nounours ne me répond pas.

     - Maman, je n'aime pas cette histoire*.

    - Pourquoi mon chéri?

    - Parce que j'ai peur.

    - Tu as peur?  Mais pourquoi?

    - Parce qu'elle me rappelle qu'on va tous être vieux et donc morts...

    - Oh, chéri. Je comprends.  Je comprends que tu aies peur.  Petit coeur, tu te rappelles ce que je t'ai toujours dit depuis que tu es petit? 

    - Quoi?

    - Qu'on ne peut pas vivre sans mourir, ni mourir sans vivre.  C'est comme ma main.  Tu vois, là, tu vois la paume.  Tu ne vois pas le dos de ma main.  Pourtant, il n'existe pas de paume de main sans dos de main, même si tu ne vois pas le dos de la main, elle existe pourtant bien.  Pareil si je retourne ma main.  Tu vois le dos de la main, et plus la paume. Pourtant, si la main existe, si tu vois le dos, c'est que la paume existe.  C'est comme cette feuille [je prends le premier livre sous la main, la première page et je lui montre].  Tu vois ce côté.  Ce côté existe toujours l'autre côté. 

    C'est comme la vie. On ne peut pas vivre sans mourir un jour.  Dès qu'on est vivant, cela veut dire qu'un jour, on meurt.  C'est comme ça. 

    - Ca va maman, ça va.  J'ai compris.  Tu me le dis une fois, ça suffit.

    - Tu as bien compris, hein? La mort fait partie de la vie.  Comme la vie fait partie de la mort

    - C'est vrai, ça. On peut pas mourir si on n'a pas été vivant avant!

    S'ensuit une conversation sur ce qui se passe quand on est mort.  Personne ne le sait.  Puis sur la re-naissance.   Aurore a suggéré cette idée à mon petit chéri.  Et même si mon homme et moi lui précisons que nul ne le sait avec certitude, mais que certaines personnes croient au paradis, d'autres à la réincarnation, Fiston aime l'idée de la réincarnation. 

    *  Terre de rêves, chapitre 1er, raconte la mort lente d'un très très vieux chien de 14 ans.  Histoire très émouvante.

    7 juin '14 - Mon nounours ne me répond pas.

    Fiston avec des fleurs issues d'un bouquet et trouvées par terre à la sortie de la halte-garderie de ma fille.  C'était deux vendredis avant.

     

     

     

     

     


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  • Câline aimait quand sa maman venait dans sa chambre vérifier que tout allait bien.  C'est seulement après cette visite que la petite elfe répondait à l'appel de Morphée.  Elle ne tardait jamais à sombrer dans un sommeil profond.  A la voir ainsi endormie, elle semblait profiter d'un doux repos.  Son souffle était régulier.  Son visage paraissait paisible. 

    Parfois, ses rêves l'emmenaient effectivement dans un monde merveilleux.  Comme la fois où elle était entourée de ses parents, de sa grande sœur et de son petit frère.  Ensemble, ils jouaient à son jeu préféré. Ils construisaient une cabane.  Sa sœur manœuvrait un train tandis que son frère conduisait une navette spatiale.  Son papa préparait le repas dans la cabane pendant que sa maman cueillait les derniers bonbons disponibles sur l'arbre à friandises.  Dans ce monde, les caries étaient interdites de visite.  Elles devaient demander le passage.  Et les conditions d'accès dans cet univers ressemblaient à une liste sans fin de sorte qu'aucun enfant ni aucun adulte ne souffraient jamais de carie.  Chaque membre de la famille de Câline pouvait se servir comme il l'entendait à l'arbre à friandises. 

    Dans ce rêve, Câline s'entendait bien avec toute sa famille.  Elle se sentait heureuse et protégée par les siens.  Le matin, elle s'était réveillée pleine d'entrain et particulièrement pressée de bâtir la même cabane de son rêve.


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  • Extrait d'une conversation entre hommes, avant-hier soir.  Mon fils embrayait sur une phrase de sa soeur qui parlait de leurs grands-parents.

    - Les filles s'entendent bien et les garçons s'entendent bien.  A. [sa soeur] s'entend bien avec Mak Yeah (grand-mère).  Et moi, j'aime mieux Lok ta (grand-père).  A. aime mieux Mak yeah.

    - Ah!  Et toi, tu aimes préfères Lok Ta.

    - oui.  Et tu sais, ils sont fâchés.

    Mon homme m'interpelle (tu entends?)... puis continue sa conversation.

    - ils sont souvent fâchés?

    - Oui, mak yeah, elle est souvent fâchée sur Lok ta. Elle lui dit toujours des trucs

    Moi: ah, et lok ta,  il est souvent fâché sur mak yeah? 

    - non

    Ahhhhhhh.  Voilà.  Pour ma mère qui corrige souvent le comportement de mon père...Cela n'a pas échappé à l'observation de mon fils.

     

     

    ****

     

     

     

     


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  • Je commence à avoir un petit stock de plantes séchées...que je me décide enfin à mettre en bocal.  Voici l'état de ma table de salon jeudi après-midi.

    En bocal

    Les fleurs : trèfles, fleurs de Judée, églantines, glycines, etc.

    Calendulas (soucis)

    plantains lancéolés

    aubépines

    Jeunes feuilles de framboisiers

    7 juin '14 - Mes fleurs séchées pour mes futures tisanes

    Je n'ai pas encore fini de tout mettre en bocal.  Et je n'ai pas encore fini de mettre des feuilles et fleurs à sécher.  Voici mon panier du 6 juin en train de sécher.

    7 juin '14 - Mes fleurs séchées pour mes futures tisanes

    7 juin '14 - Mes fleurs séchées pour mes futures tisanes

     


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  • Promenade rapide hier matin sur le champ des Cailles...Voici le fruit de ma cueillette

    7 juin - Mon panier du jour : coquelicot, camomille, calendula

    7 juin - Mon panier du jour : coquelicot, camomille, calendula

    Ce jour-là, je suis tombée sur cette fleur que je n'ai pas réussi à identifier

    7 juin - Mon panier du jour : coquelicot, camomille, calendula

    7 juin - Mon panier du jour : coquelicot, camomille, calendula

    Quant à cette fleur, elle s'épanouit en marge du champ.  D'après Ann et Caroline, il s'agit d'un géranium.  Les feuilles sont très caractéristiques.

    7 juin - Mon panier du jour : coquelicot, camomille, calendula

     

     

     


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  • Documentaire : Être sans avoir par France3-Bourgogne
    Vidéo intéressante pour initier un débat.


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  • Un livre que ma fille a reçu pour ses deux ans de son grand-père et que ma princesse adore! Ce livre est devenu Le livre du soir avant la nuit, alors que jusqu'à ce livre, elle ne réclamait pas d'histoire avant de dormir. Empreinte de préjugés que je suis, je fus quand même étonnée de voir que l'auteur est un mec. Tellement je trouve le livre doux, douillet et tendre...

     

     


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  • Il y a près d'un an, je donnais ici la recette d'un shampooing maison.  J'avais promis d'en donner des nouvelles.  Non, ce ne sera pas pour cette fois.  Tous les ingrédients sont toujours chez moi.  Seulement, je suis assez flemmarde pour m'y coller.  Mes cheveux, c'était une CA-TA-STRO-PHE (ce n'est toujours pas génial, mais bon, cela va mieux, j'ai compris qu'il fallait les brosser régulièrement.  Avant, je ne me les brossais que le moins possible).

    L'amie qui m'a filé la recette de shampooing m'a confié qu'elle tentait le no-poo. Cela m'a donné envie de m'y mettre. Il faut dire que depuis que j'ai la flemme d'acheter des produits tout faits (oui, en ce moment, comme je l'ai écrit ailleurs, j'évite de remplacer ce que j'estime devoir être fabriqué par moi-même).  Cela fait donc bien 3, voire, 4 mois que je fonctionne sans shampooing.  Alors, ce ne fut pas génial.  J'ai souvent eu les cheveux gras (d'où l'avantage de ne pas travailler pour un boulot rémunéré avec des collègues que tu ne choisis pas et que tu vois tous jours).  Mais maintenant, je trouve que cela va beaucoup mieux. 

    J'ai utilisé du rhassoul avec l'eau vinaigrée.  Maintenant, je suis plutôt au salon d'Alep + eau vinaigrée.  Pour l'eau vinaigrée, j'utilise du vinaigre dans lequel j'ai fait macéré des pelures d'oranges ou de clémentines séchées (ce que j'ai commencé à faire cet hiver).  Cela donne une bonne odeur au vinaigre. 

    Il y a quelques semaines, j'ai essayé le bicarbonate + l'eau vinaigrée, comme m'avait indiqué faire ma copine.  Attention: cela pique les yeux!  Bien les fermer.  Je n'ai plus recommencé depuis.  Le savon d'Alep, cela me va.   Béa Johnson, dans Zéro déchet, utilise le savon de Marseille acheté sans emballage plastique.

    Autre avantage à ne pas bosser pour un chef et avec des collègues au quotidien, c'est que j'ai pu tester de fait de ne plus laver mes cheveux, un passage obligé pour se passer de shampooing. Obligé mais socialement handicapant. 

    Notez que certaines personnes se vantent de se laver les cheveux sans shampooing mais le remplacent par de de l'après-shampooing.  Pour ma part, comme le but est de se passer des produits de marque, et de l'emballage qui va avec, je ne vois pas l'intérêt de me passer de shampooing pour être dépendante des après-shampooing.

    Pour en savoir plus:

    Un blog complet sur la méthode no-poo: Antigone XXI

     

    1. Doit-on impérativement suivre l’ordre des étapes ?

    A moins d’avoir déjà l’habitude de peu se laver les cheveux (< 1/semaine) et d’être déjà aux moyens de lavage naturels (rhassoul, shikakaï…), oui, il faut suivre l’ordre des étapes, à savoir :

    1. Espacer les shampoings : arriver au moins à un shampoing par semaine seulement. On peut s’aider de shampoings à sec (fécule, argile) pour y parvenir. Se brosser les cheveux tous les jours.
    2. Une fois ce rythme obtenu, remplacer les shampoings par le no-poo. On peut continuer les shampoings à sec et/ou et se passer les cheveux à l’eau autant qu’on le souhaite. Essayer d’espacer de plus en plus.
    3. Une fois parvenu à 1 no-poo max. semaine, ne pas se laver les cheveux pendant 1 mois. On peut faire des shampoings à sec ou des lavages à l’eau. Toujours bien se brosser les cheveux et laver sa brosse tous les jours.
    4. Faire selon ses envies et nécessités : 1 no-poo / mois, lavages à l’eau seulement, etc.

    *

    2. Peut-on commencer avec le mois sans rien ?

    Non. Sauf si vraiment on a l’habitude de ne pas se laver les cheveux plus d’une fois par semaine et qu’on utilise déjà des produits naturels.

    *

    3. A quelle vitesse espacer les shampoings et le no-poo ?

    Si vous vous lavez les cheveux tous les jours, commencez par essayer de le faire tous les 2 jours seulement. Au bout de 2-3 semaines à ce rythme, passez à un tous les 3 jours, puis, au bout de 2-3 semaines encore, à un tous les 4 jours, etc., jusqu’à parvenir à 1 semaine au moins. Passez ensuite au no-poo, que vous pouvez alterner au début avec d’autres nettoyants naturels (rhassoul, shikakaï, etc.).

    Une fois au no-poo, c’est pareil, on continue d’espacer. Au bout de quelques mois, si tout va bien, on est prêt pour le mois sans rien !

    Il faut être patient, c’est une méthode lente et c’est pour cela qu’elle marche.

    *

    4. Doit-on forcement passer par le mois sans rien ?

    Disons que ne pas se laver les cheveux pendant un mois aide vraiment à ce qu’ils re-graissent beaucoup moins vite par la suite. Pour ma part, je parvenais, avec beaucoup d’efforts, à espacer de 10 jours max. mes shampoings, et quand j’ai fait le mois sans rien, ça a tout changé par la suite.

     


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