• Une nouvelle initiative citoyenne a vu le jour. A soutenir, je vous y invite!

    Le manifeste est rudement bien tourné.  Vraiment, il vaut la lecture.  Signez-le aussi au passage!

    http://www.toutautrechose.be

     

     


    votre commentaire
  • Le 1er septembre, le ciel s'effondrait sur ma tête. J'ai vécu dans ma chair le sentiment de dépendance financière au travail.  J'en étais sous le choc et il m'a fallu beaucoup de ressources pour m'en remettre.

    Lorsqu'il m'est apparu clair que la seule solution pour moi face à la décision hiérarchique unilatérale consistait à chercher un autre travail, une crainte m'habitait: ne pas être invitée à des entretiens.  

    Rapidement, des entretiens m'ont été accordés...Mais ce n'est que très lentement que cette crainte m'a quittée.  J'ai eu le déclic jeudi dernier.  J'étais à un entretien précédé d'un test pour lequel je n'avais absolument rien préparé.  Ma hantise de la feuille blanche et du blanc à l'oral est devenue réalité ce jour-là.  Et j'ai réalisé enfin, comme je me fourvoyais à postuler à tout va.  Cela me demandait une énergie folle (et beaucoup de temps; bien que, je dois l'avouer, la plupart du temps, je trouve plaisant et le défi intéressant d'écrire de belles lettres bien tournées et convaincantes ).  Le jour où je me suis retrouvée pendant 30 minutes dans une salle devant des questions auxquelles j'étais tout simplement incapable de répondre, j'ai compris, enfin!, que je devais davantage me recentrer; et surtout que ma crainte de ne pas être conviée à des entretiens n'était pas fondée.  Ma cheffe me disait tout le temps qu'avec mon cv, je trouverais facilement.  Je ne sais pas si je trouverai facilement, mais elle a raison, mon cv et ma lettre de motivation me valent de recevoir des entretiens.  Et c'est déjà bien.  Mais, c'est insuffisant. Inutile de multiplier les interviews, une suffit pour décrocher un emploi.

    Aujourd'hui j'ai passé le dernier test et entretien de l'année.  Il y a 2 semaines, j'ai envoyé mon dernier cv de l'année; cela devait bien être le 10ème (je ne sais plus, j'ai cessé de compter après le 6ème je crois).  La semaine prochaine, je saurai si l'année 2015 démarrera avec une perspective d'emploi nouveau ou si en 2015, tout est à refaire, à imaginer et à conquérir...

    A côté de cette urgence de quitter mon emploi, je ne perds pas de vue mes envies d'affranchissement du monde salarial.  Et un projet plus à long terme devrait se dessiner en 2015.  A suivre donc.

     


    votre commentaire
  • Hier, cela faisait exactement 3 mois que j’ai commencé à chercher du travail.  Je ne compte plus les candidatures envoyées. 

    Dans mon dernier billet, je parlais de mon 2ème entretien.  Je n’ai pas obtenu le poste.  Ce qui ne m’a guère étonné au vu de la tournure de la rencontre.  J’aurais aimé y travailler, je l’ai compris en sortant de là. Mais lors de l’entretien, j’ai tout de suite été perturbée par l’entrée en matière de la recruteuse, la cheffe de service (comme on dit), qui prétendait que cet entretien était très informel.  Informel, à ses yeux. Mais à partir du moment où à l’issue de la rencontre, elle avait tout pouvoir pour rejeter une candidature, je me demande où est l’informel.  Puis, cette première question idiote : parlez-moi de vous.  S’étaient immiscées dans le débat des questions sur ce que je pensais du gouvernement actuel, sur mon opinion sur les réformes défendues par l’association (en particulier, celles d’augmenter le temps scolaire, proposition avec laquelle je ne suis pas totalement en phase). J’ai complètement été nulle pour les questions d’actualité.  Bref, la réponse négative ne m’a étonnée.

    Une ou deux semaines après, j’ai décroché un autre entretien.  Dans une administration cette fois.  Lors de celui-ci, j’ai senti que le courant ne passait pas avec celle qui aurait été ma supérieure hiérarchique.  J’ai débattu durant près de 2 heures avec un jury de 3 personnes.  Ce fut intéressant.  J’étais sortie contente de ce débat même si j’avais senti une sorte de réticence de la part d’une d’elles.  La réponse n’a pas tardé. La semaine suivante, j’ai reçu un mail indiquant le rejet de ma candidature.  Pas trop déçue.  A l’issue de l’entretien, je m’informais auprès d’une amie travaillant là-bas sur les possibilités de mobilité interne.  J’appréhendais également l’environnement de travail : en openspace sans bureau assigné (on change de bureau tous les jours).  Pour moi, c’est le top de la déshumanisation du lieu de travail.

    Depuis, je ne cesse de recevoir des invitations à des examens.  Un pour samedi dernier que j’ai décliné. A Namur, pour un poste qui ne me motivait pas tant que cela.  Ce jeudi, je serai à Namur pour un examen.  Mercredi prochain, j’ai également un examen et mardi d’après un test suivi d’un entretien.  Bref…J’ai des perspectives.  De manière générale, lorsque la candidature donne lieu à une première sélection sur base d’un examen, je n’ai pas trop de doute sur le fait d’être au moins invitée au test.  Par contre, vu que je ne vais pas m’amuser à étudier toutes les matières pour lesquelles je postule, j’ai plus de doutes pour la 2ème étape…A voir donc.  

    Mon moral fluctue à propos du travail.  Mais j’ai l’impression d’être proactive. J’ai créé un blog – CV pour me mettre en avant.  J’ai créé un autre blog sur les droits humains, parce que j’en avais envie, pour mon intérêt personnel.  Du coup, je peux aussi le mettre sur le cv.

    Je reçois très très peu de travail au boulot, de sorte que je peux me consacrer à d’autres choses.  C’est assez sympa.  Donc, c’est vrai que je suis peut-être moins pressée.  Même si mentalement, je suis prête pour partir de mon poste actuel du jour au lendemain.  Sans souci.

    Il me reste 3 mois avant de devoir reprendre un temps plein.  J’espère de tout cœur trouver un autre emploi d’ici là.  Suite et fin dans un prochain épisode ?  

     

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires