• [2011-12-07] Pour en revenir à la question des vaccins

    Dernièrement, il m'a été demandé de préciser ma position par rapport aux vaccins (ici, commentaire de M'fi) 

    Je viens de relire ce que j'ai écrit en guise d'introduction à la page Vacciner son bébé?

    Et je pense que j'y suis assez complète.  Voici ce que j'aimerais ajouter.

    De manière générale, face aux différents scandales, qui affluent quotidiennement dans la presse, j'avoue n'entretenir qu'une confiance mitigée envers la parole des autorités.  Je reste convaincue de la pertinence de l'interroger.  En particulier, à l'heure où les scandales pullulent et où les connivences entre les autorités et le monde des grandes firmes privées me paraissent établies (ne parle-t-on pas de Gouvernement AAA?).  Si le mot connivence choque, je peux lui préférer le terme d'inertie, de dépendance. voy.  le scandale du mediator ; voy. la grippe H1N1 (dernièrement: Fiasco à un milliard d’euros); voy. le bisphénol A, voy. l'amiante (Eternit fautive et pas qu’un peu); voy. le wifi; voy.  la garantie pour les actionnaires d'Arco assurée par arrêté royal (notamment ici); etc.

    C'est sûr, je mets tout dans un même sac.  Le point commun est une véritable méfiance, de ma part, vis-à-vis de la parole officielle.  J'estime, au vu de tous ces scandales, jouir du droit, et même du devoir, de ne plus croire ce que les autorités disent sans préalablement  mettre à l'épreuve leur parole pour la confronter à d'autres sources.

    J'avoue être très imprégnée des appels à l'esprit critique et à la revendication du pouvoir /du devoir de désobéir, même en démocratie, tels que lancés dans le remarquable ouvrage d'Albert OGIEN, Sandra LAUGIER, Pourquoi désobéir en démocratie ? [2010]

    Désobéir - obéir est un thème qui m'est très cher (j'ai eu l'occasion de l'écrire plusieurs fois.  J'espère en rédiger un billet, dans un temps proche).  Je retrouve ce thème (le conformisme, l'obéissance à l'autorité, etc.), dans tous les domaines (dont l'éducation, la citoyenneté active) qui m'intéressent.  J'y reviens toujours.

    Pour la santé, c'est pareil.

    Il ne me suffit pas d'entendre que les autorités officielles assurent que c'est mieux pour la santé pour le croire. 

    Je demeure de marbre face aux arguments de l'industrie pharmaceutique, je ne les considère pas comme dignes de confiance. J'évite également de croire les études scientifiques qui sont financées par ces mêmes firmes.  Du coup, les discours rassurants des autorités qui se fondent sur ces mêmes études ne m'atteignent pas.  En même temps [on pourrait le croire à me lire mais], je ne suis pas dans une logique de complot (ou de méga complot) ; voy.  [2011-09-08] Ne me dis pas que tu crois en la théorie du complot?.  Je suis tout simplement convaincue que l'esprit du lucre est tellement prégnant qu'il a atteint tous les domaines les plus inimaginables, dont celui, particulièrement rentable, de la maladie (voy. le reportage sur Utube Maladies à vendre).

    Ca, c'est pour la forme.

    Maintenant, pour le fond...

    En préambule sur le sujet des vaccins...Il est impératif que l'on s'accorde sur ce que signifie avoir une bonne santé.  Prendre des médicaments, accepter un acte médical, se soumettre à une médication n'est pas anodin.  Pour moi.  Pour moi, prendre une aspirine doit être réfléchi.  Et cette réflexion (menée de préférence avant que le besoin d'avaler une aspirine ne se fasse sentir, sinon, l'on risque d'empirer son mal)  tourne autour de la notion de la santé.  Qu'est-ce qu'avoir une bonne santé?

    A mon sens, être en bonne santé n'implique pas de ne jamais tomber malade; être en bonne santé n'est pas la négation de la maladie.  Etre en bonne santé signifie que face à la maladie, mon corps, et ma tête, sauront, de concert, faire face pour lutter contre la maladie, pour développer les anti-corps nécessaires.  

    Surgit alors la question de ce qu'est une maladie...Je parle des maladies relativement bénignes, pas du cancer, du sida et autres qui exigeraient un autre développement plus nuancé.  Dans mon esprit, le corps tombe malade lorsqu'il est plus faible, et donc moins bien muni pour affronter les microbes/virus.  La maladie est souvent précédée de signes qui indiquent cette faiblesse du corps, lesquels appellent une réponse appropriée (souvent le ralentissement, le repos, la prise de certaines plantes, par prévention, etc.).  Une première façon de se soigner est de prévenir (et de renforcer son immunité) en s'écoutant, en tenant en compte des signaux lancés par son corps (et sa tête). 

    Par contre, quand le mal est déjà installé, je priviligie toujours la solution qui fortifiera le corps, et son immunité. Le médicament, allopathique, est, à mon sens, à utiliser en dernier recours, quand la batterie d'autres solutions n'a pas donné de résultat et quand la situation inquiète trop.

    Dans une telle perspective, je reste circonspecte sur l'efficacité des vaccins pour renforcer mon immunité face à des maladies, pour la plupart du temps, bénignes. 

    Par conséquent, je cherche.  Je cherche des informations susceptibles de m'éclairer sur la question des vaccins. 

    Lorsque je comprends que le vaccin de la varicelle n'est pas préconisé car le fait d'être vacciné entraîne un risque plus accru de développer plus tard (à l'âge de la pension) du zona  [2011-04-20] Généralisation du vaccin varicelle = risque de zona, je me demande franchement si ce raisonnement ne peut pas être tenu pour la plupart des maladies d'enfance.  En voulant assurer une immunité, incomplète, temporaire, faible, par l'injection du vaccin, ne permet-on pas le développement ou la survenance de cette même maladie plus tard, lorsque le corps est moins à même de l'affronter ou, pire, lorqu'elle entraîne preque à coup sûr des complications? 

    C'est le cas pour la varicelle. Certains pensent que c'est également le cas pour la rougeole (notamment ce blogueur qui n'est pas antivaccin; ici aussi). Pour la rougeole, voy.  ici où l'on constate que, de maladie bénigne selon les médecins, la rougeole est passée au statut de maladie non bénigne, en quelques décennies...

    Bref, au-delà de la question personnelle, c'est une véritable interrogation de la politique de santé publique qu'il y a lieu d'entreprendre.  Et à un questionnement sur le risque de vivre.

    Pour ma part, je préfère prendre (ou faire prendre pour mon enfant) le risque de contracter une maladie bénigne qui peut, potentiellement, entraîner des complications éventuelles, mais qui, normalement (mais il semble qu'avec la généralisation de la vaccination, ce ne soit plus le cas, pour la rougeole en tout cas), confère une immunité à vie, complète et sûre.  Je préfère cette solution à celle qui consiste à injecter un vaccin pour une hypothétique maladie que je ne suis pas sûre de contracter, qui peut potentiellement, impliquer des complications éventuelles.  Sachant que ce vaccin ne confère pas une immunité certaine, que celle-ci n'est, en outre, que temporaire.  Sachant que le vaccin comporte des composants douteux pour la santé, argument souvent rejeté, trop rapidement, par le discours officiel.  Sachant que tout acte médical comporte des risques, n'en déplaisent aux autorités. 

    Ceci dit, ce n'est pas parce que je préfère une solution à une autre que j'ai arrêté une position définitive.  Dans cette balance d'hypothétiques maladies/complications, je suis toujours en réflexion, même si, vous l'aurez compris, mon coeur balance plus d'un côté que d'un autre.  Comme les informations officielles sont partout répandues, je m'efforce de chercher également celles qui ne circulent pas dans les canaux classiques (médias traditionnels, sites officiels).  C'est donc cette info-là que je priviliégie sur mon blog puisque tout le monde peut lire partout ce les autorités préconisent.

    Je pensais écrire trois lignes.  J'ai, comme d'hab, écrit un p'tit pavé...Allez, à v't santé!¤

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    m'fi
    Jeudi 8 Décembre 2011 à 20:54

    Mais alors quoi? Vraiment aucun vaccin ne franchi ta porte ou oui à certains qui semblent quand-même ne comporter aucun risque?

    2
    Lundi 12 Décembre 2011 à 13:26

    Non, pas "aucun vaccin".  La question est personnelle à chaque parent.  Et aux deux parents de s'entendre ensuite.

    La question est de savoir quel risque, en tant que parent, je suis prêt(e) à assumer?  La non vaccination ou la vaccination?

    Alors, je ne prône pas la non vaccination à tout prix.  Mais une vaccination réfléchie. Il y a des maladies qui sont bénignes pour un enfant mais qui peuvent être très graves pour un adulte.  De mémoire, il me semble que ce soit le cas pour les oreillons pour les garçons. C'est aussi le cas pour la rougeole.   Il y a d'autres maladies qui sont graves pour la femme enceinte, ou plutôt, pour la vie qu'elle porte (c'est le cas de la 5ème maladie; je viens de faire des recherches sur cette maladie vu que j'ai été en contact, pas plus tard que ce samedi, avec un petit qui l'a contracté).  

    Donc, pour moi, il ne s'agit pas d'être contre.  Mais de réfléchir à quand, pourquoi, comment, etc. être pour.  Au lieu de recevoir/de faire injecter à son enfant, la batterie de vaccins sans se poser la moindre question (soit dit en passant, parce que c'est comme ça, parce qu'"on" a dit de le faire).

     

     

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    3
    Den Profil de Den
    Jeudi 15 Décembre 2011 à 12:15

    "Notons, en passant, que ces activités qui consistent à interroger la réalité plutôt que d’accepter servilement des informations délivrées par l’enseignant constituent peut-être la meilleure garantie d’une authentique laïcité. Car elles donnent aux élèves l’habitude de distinguer radicalement un savoir d’une croyance. Dans le deuxième cas, on accepte d’adhérer à ce que des autorités nous enjoignent de penser. Dans le premier cas, on comprend soi-même pourquoi les choses sont telles qu’elles sont".

    Bernard Rey en parlant des activités scolaires dans la revue Politique.

    Changez "enseignant" par "autorités étatiques"...

    Ceci dit, j'en conviens, c'est éreintant.  Et il me semble norma, à certains moments, de lâcher et de croire ce qui est dit sans creuser davantage.  D'où, aussi, l'importance de savoir QUI croire.

     

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