• Cela planait dans l'air depuis les premières réunions chez Ellen où elle signalait qu'elle n'en pouvait plus.  Alors qu'avant la naissance de ma fille, cette idée ne m'avait jamais sérieusement traversé l'esprit, depuis, elle n'a cessé de s'imposer en moi.  "Le problème est la solution" avais-je lu quelque part et, pour moi, la solution était d'arrêter, du moins temporairement de travailler (rien de tel que le do-it-yourself?!)

    Après un an, l'idée revenait de manière lancinante, jusqu'à devenir très claire.  Yavaitplusk l'annoncer à ma hiérarchie.  Ce que j'ai fait vendredi dernier, après des semaines de travail de folie pour achever un dossier avant de m'absenter 2 semaines durant Pâques.  Depuis, c'est officiel, j'arrête de travailler pour un peu plus d'un an à partir de juillet.  L'envie d'être en congé en juillet et août était déjà très ancienne.  Celle de prolonger avec une pause-carrière moins.  J'étais encore hésitante jeudi. Puis, comme un signe du destin...En allant écouter Michel Odent, j'ai pris un ancien numéro de Grandir autrement, consacré aux nouveaux parents au foyer.  Et j'y ai lu exactement ce qui me travaillait depuis des mois:  Quel est le sens de la vie, du travail et de la famille, si faire des enfants implique ensuite de travailler, se plier à des horaires de travail pour payer quelqu'un qui gardera votre enfant 8-9h par jour?  J'avais aussi lu un joli texte d'une maman sur le sujet mais je ne parviens plus à mettre le clic dessus.  Tant pis, ce sera sans.

    Certes, mon problème n'est pas résolu, je ne quitte pas le temps professionnel pour longtemps, 14 mois, ce n'est pas énorme.  Une solution devra donc être trouvée après cette parenthèse.  En tout cas, la réflexion est là: il s'agit de revoir nos temps de travail.  Déjà, mon homme change de boulot en juillet.  On verra.  Je gage que les solutions arriveront...En fonction des problèmes.

    Mon fils ira-t-il encore à l'école?  Pas sûr. Ma fille, par contre, fréquentera une halte-garderie tout près de la maison, dont les horaires sont tout simplement incompatibles avec le boulot (9-15h).  Par contre la crèche flamande...où elle pourrait aller à temps plein, cela me fait tout le temps haut le coeur à l'idée qu'elle puisse y aller.  Mon homme l'a pourtant inscrite là...en attendant...on se demande bien en attendant quoi! 

    Allez pour la route, voici une prémice de ce qui nous attend bienôt...le soleil, les beaux jours et du temps!

     

    Et vous pouvez entrapercevoir le fauteuil en rotin sauvé de la benne à ordure avant l'évacuation des squatteurs
    ([2012-09-20] Des squats à WB; [2012-10-20] Les squatteurs de Floréal à la rue)

    ****

    Où classer cet article?
    C'est un billet d'humeur, certes...C'est une décision relative à l'éducation.  Certes.  C'est aussi la concrétisation d'une réflexion en lien avec un mode de vie (ralentir, le sens du travail, etc.).  Du coup, comme c'est tout ça, au lieu du coin éducation ou maternage, je le mets dans les questions citoyennes...comme je considère que revoir son mode de vie dont sa façon de travailler engloble une problématique plus générale.


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  • Lorsque la crise financière a éclaté, lorsqu'il fut question, puis mis en application, de sauver les banques, j'ai longtemps ruminé à mes heures perdues, souvent lors du chemin entre mon travail et la maison.  J'ai hésité à retirer mes sous de la banque.  Où les aurais-je mis?  Chez moi?  Dans un coffre fort?  Sous le matelas?  Le spectre du cambriolage et de l'incendie me dissuada de concrétiser mon envie de manifester ouvertement et très prosaïquement ma désapprobation envers ce système financier. 

    Je me disais que, dans l'idéal, il faudrait des petites banques dans chaque commune (du moins, à une échelle locale), pour rassembler l'argent.  Les sous du compte courant resteraient physiquement sur les comptes, tandis que l'argent de mon épargne pourrait servir pour des initiatives, prioritairement locales, en adéquation avec mes valeurs.

    Et voilà que, depuis quelques jours, circule cette info sur le net :

    * avertissement * aujourd'hui, 25 mars 2013, le site semble saturé, "victime" si je puis dire du succès de cette initiative!

    Ce projet m'enthousiaste!*

    Alors pourquoi une nouvelle banque?

    Vous allez me dire qu'il y a Triodos, par exemple.

    1) Triodos, ce n'est que pour l'épargne;

    2) nous n'avons pas de mot à dire sur les investissements sélectionnés (les prêts consentis).

    J'espère qu'avec cette coopérative qui regroupe une série d'associations dont pas des moindres (inter-environnement Bruxelles), Greenpeace, les syndicats, Attac, Cncd, etc.  -bref, le monde associatif y largement investi -, je pourrai orienter les choix de prêts (vers des écoles, des milieux d'accueil, vers des maraîchers, etc. )

    Pour 20 euros, faites partie de ce projet!

    Alors, bientôt coopérateur/coopérant dans la même banque?

     

    *A tel point que j'avais même envie de mettre la bannière de cette nouvelle dans le titre de mon blog.  Mais bon, je me suis quand même retenue, faut pas exagérer...cela reste une banque...

     


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  • A l'heure où la Chypre est (au bord de la) en faillite et de tous les journaux, voici quelques propos intéressants du Président islandais Olafur Ragnar Grimsson, tenus lors du Forum économique de Davos.  L'info vient d'Agoravox.fr, elle-même tirée de France-info; d'Arrêt sur images; et de 7/7.

    Interview ici.

    Et ci-dessous avec les sous-titres français:

     


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  • no-transat.be

    Plateforme contre le transatlantisme
    A découvrir
    Dossier spécial

    Dans le plus grand silence, l’Union européenne et les Etats-Unis préparent actuellement la mise sur pied d’un Marché transatlantique. L’objectif ? Une plus grande libéralisation des échanges commerciaux et financiers, accompagnée de politiques judiciaires et sécuritaires communes. Date butoir ? 2015… c’est-à-dire demain !

    Ce projet risque d’avoir de lourdes conséquences sur nos systèmes démocratiques et ce, dans de nombreux domaines : finances et services publics en danger, inégalités sociales et pollutions environnementales accrues, répression des mouvements sociaux, atteintes aux libertés fondamentales, hégémonie des multinationales…

    Dans la rubrique "Liens", vous trouverez des articles de référence (ainsi que diverses publications) consacrés au marché transatlantique. Ainsi, vous pourrez consulter les sources servant de référence à cette plateforme.

    La rubrique "Plus d’infos" vous aidera à vous faire une idée plus précise de ce qui nous attend si nous ne réagissons pas.

    Pour dénoncer ce processus et enrayer la machine infernale, le CEPAG (Centre d’Education Populaire André Genot) et la CCB (Centrale Culturelle Bruxelloise) ont mis sur pied une plateforme d’opposition à laquelle toute personne ou association intéressée - et respectueuse des valeurs démocratiques - est invitée à adhérer.

    Pour découvrir le texte de la plateforme et y adhérer, cliquez ci-dessous !

     

    Notre dénonciation des accords marchands entre les Etats-Unis et l’Europe ne doit surtout pas être confondue avec un anti-américanisme primaire. Elle vise par contre une remise en cause des traités qui, de l’Acte Unique européen (1986) au traité de Lisbonne (2009), façonnent l’Europe des marchés au détriment de l’Europe des peuples. Dans cette logique, le marché transatlantique permettra de passer à la vitesse supérieure. Alors qu’il est urgent de faire marche arrière!

    Les premiers signataires

     

    Stéphane Hessel, Jean-Luc Mélenchon, Jean Cornil, Céline Delforge, Bernard Wesphael, Anne Dirix, Francis Wurtz, Pierre Eyben, Pierre Galand, Jean-Pascal Labille, Yanic Samzun, Raoul-Marc Jennar, Annick Coupé, Michel Husson, Corinne Gobin, José Gotovitch, Jean Bricmont, Philippe Defeyt, Sophie Heine, Geneviève Azam, Jacques Généreux, Jean-marie Klinkenberg, Thomas de Thier, Micha Wald, Marc-Emmanuel Mélon, Bruno Leprince, Denis Stokkink, Caroline Lamarche, Thierry Bodson, Philippe Van Muylder, Bruno Poncelet, Ricardo Cherenti, Laurent Pirnay, Paul Galand, Myriam Gérard...


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  • En train de feuilleter ce livre...

    Bill MOLLISON, Introduction à la permaculture, 2012 (1ère éd. 1992 en anglais)

    J'ai envie de partager avec vous deux extraits qui me sautent aux yeux.

    "Chaque ressource peut être considérée à la fois comme un avantage ou comme un inconvénient selon l'usage que l'on en a.  [...]

    Les inconvénients peuvent être vus comme des problèmes, mais dans ce cas il faudra dépenser beaucoup d'énergie pour s'en débarasser.  L'alternative, c'est de les voir comme des ressources positives: c'est à nous d'imaginer coment en tirer profit." p. 44.

    "Pour l'observateur, cela peut paraître totalement désordonné et négligé; cependant il ne faut pas confondre l'ordre et le rangement. Le rangement donne une apparence soignée; pour cela il faut rigoureusement séparer les espèces.  Ce[la] demande beaucoup d'entretien...et cela facilite l'action néfaste des nuisibles!  Au contraire, l'ordre est une bonne intégration et mise en relation des éléments entre eux.  Il faut bien moins de travail pour le maintenir, et cette bonne intégration et mise en relation des éléments entre eux.  Il faut bien moins de travail pour le maintenir, et cette bonne intégration limite la portée des attaques des insectes.  Les jardins à l'européenne soit incroyablement bien rangés, mais ils sont sujets à de nombreux dysfonctionnements et leur rendement est relativement faible.  La créativité, au contraire, est rarement d'apparence soigéne et rangée.  On peut dire que le rangement arrive...quand un activité compulsive succède à une créativité réfléchie." p. 38.

    La permaculture en image, en Belgique:

     


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  • Travailler ou cesser, du moins, provisoirement, son activité professionnelle?  Telle est la question qui me taraude en ce moment.

    Parce que chercher un lieu pour parquer mon/mes enfants pour me permettre de travailler, cela me va loin.  Très loin. 

    Depuis l'annonce de l'ex-gardienne de cesser ses activités, annonce qui a fait déferler en moi, un tsunami de colère, je dois dire que la réflexion qui était hypothétique devient très concrète. 

    Et qu'en l'état, j'ai l'impression d'avoir tranché.  Le seul hic est la peur de l'annoncer à mon boulot.  La peur d'être mise de côté, de ne pas retrouver ma place, etc.

    Alors, il est vrai, l'initiative, toute fraîche, qui est citoyenne et européenne, pour un revenu de base, cela me parle!

     

    Jusqu'à la lecture de Isabelle CASSIERS et alii, Redéfinir la prospérité. Jalons pour un débat public [2011], je ne comprenais pas.  Quoi, on ne va pas faire de tout le monde des assistés?  A tout salaire exige son travail pour paraphraser le célèbre: à tout travail mérite salaire.

    Puis, j'ai lu Isabelle Cassiers et ces copains.  Et là, j'ai eu le déclic.  Pour permettre à des personnes d'essayer d'autres modes de vie que les nôtres, les nôtres détruisant la planète, et souvent notre santé, le revenu inconditionnel de base est nécessaire.  En Belgique, on parle d'Allocation universelle.

    Puis le visionnage de Paul JORION:  "Le travail disparait et c'est ce qu'on voulait" a continué à me donner à réfléchir.  (et quand on parle du fait qu'on gagne du temps, je ne peux m'empêcher de me rappeler les propos de Louis LOURME dans "Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible" (Patrick Le Lay) [2011]

    Aujourd'hui, dans le cadre de cette initiative citoyenne, j'ai visionné cette vidéo sur le Revenu de base. 

     

     "La question qui risque de se poser, c'est, plutôt de savoir, comment, dans les entreprises, diriger des collaborateurs qui ne se laissent plus discipliner aussi facilement par le besoin d'argent? Idem en politique, comment gouverner des citoyens rendus plus indépendants grâce à leur revenu de base?"

    Pour être encore plus claire: oui au revenu de base.

    Plus d'infos dans ce livre de Yannick Vanderborght et Philippe Van Parijs (oui, celui qui a lancé le reclaim the streets) disponible ici :

    http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc...

    On en a parlé au Conseil de l'Europe en février 2013, voir aussi ici

    Alors, toi, que ferais-tu si tu recevais une allocation universelle?  Et surtout, question ultime: tu l'as signée, la pétition?


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  • En train de lire ce bouquin où le nom d'Illich est mentionné ainsi que celui de Martin Winckler:

    [2013-03-17] Jean-Paul THOMAS, La médecine nouvelle religion

    Pour l'instant, je dois dire que le livre m'a peu convaincue...Je veux bien croire à sa thèse.  Seulement, je trouve la démonstration terriblement faible.  Je suis pourtant à une vingtaine de pages de la fin.  A part répéter que la médecine est devenue une religion, les arguments avancés ne parviennent pas à appuyer son propos...enfin, c'est mon point de vue.  Pourtant, l'hypothèse de départ me paraissant prometteuse.

    http://www.bourin-editeur.fr/livre/la-medecine-nouvelle-religion.html


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  • Le titre est un rien provocateur...Il résume assez bien notre dilemne en ce qui concerne le petit wc, fort utilisé en été, et rudement pratique à la belle saison lorsque nous sommes souvent dans le jardin puisqu'il est adjacent à la véranda et donc, accessible sans qu'il faille ôter ses chaussures (car chez nous, c'est comme en Asie, les chaussures sont non admises).

    Voilà le tableau:

    [2013-03-17] Chier dans de l'eau potable ou composter ses déchets?

     

    [2013-03-17] Chier dans de l'eau potable ou composter ses déchets?

    Vous conviendrez qu'il y a plus convivial comme petit coin.  Nous souhaitons le rénover mais dans quel sens?  Cela nous va loin d'investir dans une toilette qui impose de consommer de l'eau potable.  Nous avions pensé utiliser l'eau de pluie, mais une personne au savoir autorisé (en fait, une personne de notre quartier qui utilise des toilettes sèches) a expliqué que même l'eau de pluie souillée nécessite un traitement en aval après que nous ayons tiré la chasse. 

    Or, ce que nous rejetons de notre corps peut devenir une denrée précieuse pour la terre lorsque ce déchet est composté.  Pfff, je ne trouve plus le lien de la vidéo sur le compost que je voulais mettre afin d'illustrer mon propos. [Post-scriptum du 10 juin '13: c'est ici- une vidéo de Benoît Salsac]

    La crainte, avec des toilettes sèches, c'est l'intendance.  Se rendre toutes les semaines au compost du champ des cailles avec un seau de merde et d'urine...bof.

    A parlant du chant des cailles, admirez père et fils, ce matin, en partance vers ce lieu pour une mission potagère.

    [2013-03-17] Chier dans de l'eau potable ou composter ses déchets?

    [2013-03-17] Chier dans de l'eau potable ou composter ses déchets?

     [2013-03-17] Chier dans de l'eau potable ou composter ses déchets?

    Et comme j'étais d'humeur à prendre des photos, pour une fois que j'avais l'appareil dans la main, voici une photo de notre compost, fabriqué par mon homme avec des palettes de récupération, dès notre arrivée dans notre maison:

    [2013-03-17] Chier dans de l'eau potable ou composter ses déchets?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et...pendant ce temps, ma fille, dans les bras de Morphée, squatte notre lit:

    [2013-03-17] Chier dans de l'eau potable ou composter ses déchets?

    [2013-03-17] Chier dans de l'eau potable ou composter ses déchets?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A côté, le léopard de Fiston veille (ce dernier a peur du noir et des cauchemars. Une de ses parades contre les mauvais rêves repose sur son léopard):

    [2013-03-17] Chier dans de l'eau potable ou composter ses déchets?Du coup, cela vous donne un aperçu du lit où ma princesse est née (à l'époque, c'était un autre sommier, plus haut, qu'on a troqué contre celui-ci, afin de minimiser les  bobos de chutes éventuelles de Fiston).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour en revenir aux toilettes, si vous avez des idées ou des suggestions, n'hésitez pas à les partager.  Parce qu'à force d'hésiter, notre petit coin reste dans cet état lamentable, or la saison des bbq approche :-)

     

     

     


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