• Un nouveau mouvement politique vient de voir le jour.  C'est MarcDS qui me l'annonce. 

    Je vous invite à découvrir le programme de ce mouvement politique, attention, ce n'est pas un parti...

    http://www.rassemblement-r.be/joomla1/programme

    Ils ont frappé fort.  Très fort.  En écrivant noir sur blanc, et en rassemblant des idées éparses et revendicatives, en un document de programme.  Il s'agit de donner du poids à ce mouvement pour que le monde politique, citoyen et médiatique fasse avec lui.

    wouah, cela fait du bien, des initiatives positives de ce genre.

    Parce que moi, j'avoue, je suis prise dans un trip de déprime total, depuis que je réalise que notre société est toute axée sur le travail.  Une société de travail...qui régente tout: notre temps, nos loisirs, l'école, notre santé...

     


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  • A voir "Notre pain quotidien" en cinq parties.  Sans commentaire, sans voix off. (ci-dessous)

    Dans la 1ère partie, on voit bien la marchandisation du vivant.  Les animaux, surtout les poussins, sont traités comme des choses.  Ils sont privés d'air frais et de soleil.  Quant à l'agriculture, voyez les tomates.  Quasi sans terre, sans soleil.  Mais avec beaucoup de produits qui nécessitent, de la part des hommes qui vont les répandre, des déguisements de démineurs...

     

    La comparaison avec la guerre est facile...Les pesticides viennent des restes de guerre.  Voy. Solutions locales pour un désordre global. Pour quelques infos alléchantes sur le gaz moutarde: la fiche d'un laboratoire suisse.

    Dans la deuxième partie, un constat s'impose en moi: toute l'eau nécessaire pour ces cultures...J'imagine que l'agroécologie développe des systèmes pour ne pas user et abuser de l'eau. 

    De plus, deux scènes me frappent: celle de l'accouchement par césarienne et celle des pommes dans l'eau.  Pour les pommes du commerce, vous pouvez donc être sûr-e-s que les vitamines sont déjà parties.  Quant à l'accouchement de cette vache, elle ne paraît pas le moins du monde concernée par la venue de son bébé qu'elle ne verra d'ailleurs pas, ne touchera pas, rien.  Son petit lui est enlevé tout de suite. Pour rappel, la vache est un mammifère.  Elle est censée allaiter son bébé. 

    A côté d'un tel accouchement, il y a l'accouchement par voie basse, "aidé par l'homme", comme la femme aidée par les forceps :

    On peut aussi imaginer l'accouchement physiologique d'un veau :

     

    Ce qui me frappe, c'est la similitude de l'attitude des accoucheurs avec ceux et celles de femmes lors de césarienne ou d'accouchement dans les hôpitaux.  Cette façon de considérer que la femme qui accouche n'est pas concernée ou pas capable, je l'ai lue à de nombreuses reprises lors de témoignages de femmes et d'hommes...Et vous avez vu que dans les deux accouchements par voie naturelle, les vaches lèchent leur bébé?  Rien à voir avec ce que vous visionnerez dans l'épisode 2.

    Dans la troisième partie, se confirme le constat que les femmes et les hommes qui travaillent oblitèrent complètement que ce qu'elles et ils touchent ont été vivants.  Admirez également le vol de l'avion! On en parle également dans Nos enfants nous accuseront.  Et le cimetière qui suit...La scène de la salade a énormément marqué le collègue qui m'a parlé de cette vidéo et grâce à qui je la visionne. La vue de la traite de vaches par les machines me rappelle la bergerie de l'oncle de mon chéri.  C'est toute cette machinerie que celui-ci croyait nécessaire qui le rendait sceptique quant au projet d'Antoine du Champ des Cailles de produire des fromages de brebis à partir du lait des moutons sur le champ.  Or, ce fromage existe bien et est délicieux!  Alors que, vous avez vu les photos, il n'y a aucune installation sauf un abri fait de palettes de récupération.  Dans cet épisode, on voit également la main d'oeuvre bon marché que procure l'immigration.

    Dans la quatrième partie, j'ai pleuré à la vue de ces porcelets tétant leur mère couchée dans une cellule juste assez grande pour elle et ses petits.  Puis, ces deux femmes qui coupent la queue .. J'ai trouvé cela aussi sur le traitement des cochons: http://productions-animales.e-monsite.com/pages/les-animaux/les-cochons.html

    C'est une honte!  Nous sommes en passe de devenir végétariens...Nous réfléchissons aux alternatives à la viande à la maison...Ce genre de vidéo vous coupe l'envie d'en manger.  De quel droit traite-t-on ces êtres vivants de la sorte?  Cela m'évoque le film que nous avons vu dernièrement "Cloud Atlas", avec ces femmes créées pour servir ainsi que le livre "Auprès de moi toujours" qui m'a tellement ébranlée que j'ai voulu que mon homme le lise (ce qui est extrêmement rare) pour que l'on puisse échanger sur le sujet.  Si vous ne comptez pas le lire, voici un résumé qui dévoile tout et qui explique bien en quoi ce roman (pas si dystopique que cela si on y réfléchit bien) est si dérangeant et marquant.    Un film en est sorti sous le titre de Never let me go

    Dans la cinquième partie, on voit l'autre scène dont m'avait parlé mon collègue:  Cet "aspirateur" à poules. 

    La scène des boeufs qui se font piquer me saisit.  L'un après l'autre.  Oui, vraiment, je me demande de quel droit nous traitons d'autres êtres vivants de cette façon.  Je le savais, j'avais déjà vu des images, mais pourquoi ai-je pu faire comme tout le monde et m'en détourner pour continuer à manger ma viande?  Que me faut-il pour me dégoûter totalement de la chair animale?  Les animaux de la petite exploitation qui approvisionne notre petite boucherie (entreprise familiale sans intermédiaire: de la naissance, de l'engraissage à la vente - et la "tuerie"?  à demander la prochaine fois que j'y vais.  La boucherie est attenante à la boulangerie bio) sont-ils mieux traités?

    En guise de conclusion...

    Vous l'aurez compris. Lorsque l'industrie fait du *bio*, elle se contente de faire sans ou avec moins de pesticide.  Ce faisant, elle n'a rien compris à la philosophie de celles et ceux qui défendent un respect de la terre, des animaux et des hommes.  La culture et l'élevage intensifs, aussi beau bio soient-ils, sont des leurres.  Quand vous achetez du *bio* dans les grandes surfaces, je crains que les légumes, fruits et viandes de votre caddie soit cultivés et élevés dans les mêmes conditions...Les oeufs *bio* de poules en batterie sont une abérration.  Les légumes et fruits emballés dans un plastique individuel comme au Lion et cultivés sur le même mode de que l'industrie est une contresens.

    Quant à la viande, en toute honnêteté, que faire pour s'en passer?  Comment pour se départir de la substance et du goût de la viande?  Vous, comment faites-vous?


    Notre Pain Quotidien 1/5 par Khalemvideo


    Notre P@in Quotidien 2/5 par Khalemvideo


    Notre P@in Quotidien 3/5 par Khalemvideo

     


    Notre P@in Quotidien 4/5 par Khalemvideo

     


    Notre P@in Quotidien 5/5 par Khalemvideo


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  • Olivier De Schutter, RS pour le droit à l'alimentation, dénonce et invite le G8 à s'attaquer l'injustice fiscale et à veiller à ce que les multinationales paient des taxes là où elles les éludent.
    Info de la newsletter d'ODS:


     

    Le G8 peut lutter contre la faim en s’attaquant à l’injustice fiscale

    « Pour mettre en place des stratégies efficaces en matière de sécurité alimentaire, les États ont à la fois besoin d’une aide au développement agricole et de solides capacités de gouvernance. Le G8 a aujourd’hui la possibilité de traiter ces deux aspects en l’espace d’un mois, » a déclaré le Rapporteur spécial en référence aux prochains sommets cruciaux du G8 sur les thèmes Nutrition et Croissance (8 juin) et Fiscalité, Commerce et Transparence (17-18 juin).

    Dans une lettre adressée à David Cameron, Premier ministre britannique et actuel Président du G8, le Rapporteur spécial a mis en exergue les liens entre la faim et les politiques fiscales, et a recommandé au G8 d’ouvrir une nouvelle ère de justice fiscale afin de permettre aux pays en développement de disposer des ressources nécessaires pour s’attaquer au problème de la faim.

    « La faible imposition fiscale dans un grand nombre de pays, et la dérèglementation, permettent aux multinationales d’exploiter à profit les terres arables du monde en développement d’une manière qui dévalorise et marginalise les petits exploitants locaux. Les impôts non perçus auprès de ces entreprises se muent en déficits de financement qui empêchent les gouvernements du monde en développement de financer, s'approprier et mettre en œuvre les stratégies de sécurité alimentaire pluriannuelles et multisectorielles, outils avérés de lutte contre la faim, » a-t-il déclaré.

    Lire la lettre à David Cameron.


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  • Whoua, je me disais que j'allais m'y atteler un de ces 4, puis Eco-sapiens l'a fait! L'inventaire des labels, et une appréciation de ceux-ci. 

     
     

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  • Raffa, j'en parle souvent, car pour moi, son blog fut une porte d'entrée royale vers les produits d'entretien et cosmétiques maison, vers des questions écologiques militantes, vers une information fouillée et vulgarisée pour mon petit cerveau (ex: les explications sur la nocivité des anti-transpirants dans les déo, pour n'en citer qu'un). 

    Puis, ...un choc!  Elle écolo fume!

    Alors là, cette info trouvée au détour d'un commentaire sur l'un de ses articles sur le dentifrice (commentaire 69 de cet article), a fait naître en moi un sentiment d'incompréhension, mêlé il est vrai à de la colère. 

    Puis, une fois l'émotion passée, j'ai pu éprouver de l'indulgence.  Et oui, nous avons tous nos travers. Moi, par exemple, c'est le sucre dans le chocolat.  J'ai beau tenter de me contrôler, je suis accro au sucre, et en particulier sous forme de chocolat.

    Bref, je crois que j'ai mis des mois pour me remettre de cette découverte, et pour digérer cette incohérence, pour comprendre que nous étions toutes et tous imprégné-e-s de paradoxes. 

    Toujours est-il que la question du tabac est assez exemplatif tant le lobby de cette industrie sert de modèle pour les produits nocifs aujourd'hui courants dans notre quotidien (le sucre, voy. Gavés de sucre , l'interview de David Leloup; les ondes de gsm, etc. ).

    Et lorsque l'on parle du tabac, ce qui revient prioritairement, c'est: la question de santé.

    Santé pour soi, oui.  Ok. Mais surtout, santé pour autrui.  Le tabagisme passif tue (quelle notion horrible que celle du tabagisme passif), elle tue 600 000 personnes par an titrait Le Monde sur base d'une étude du Lancet.  L'OMS explique d'ailleurs très bien:

    L’OMS a choisi d’axer le rapport sur les environnements sans tabac en raison de la nocivité du tabagisme passif, qui provoque environ 600 000 décès prématurés par an, d’innombrables maladies invalidantes et des pertes économiques annuelles qui se chiffrent en dizaines de milliards de dollars (*).

    Pour moi, l'argument aurait pu s'arrêter là.  Argument de santé. Pour soi.  Mais bon, si on veut hypothéquer sa santé, c'est son problème. Mais surtout, santé d'autrui.  Là, par contre, je ne suis pas d'accord. 

    Les arguments contre la cigarette sont d'ordre de santé public.  Ma liberté s'arrête où commence la tienne.  Alors, pourquoi le fumeur a-t-il plus de droit que le non-fumeur? 

    Certains ont commencé à s'en émouvoir...Cela a débouché sur quelques législations interdisant la clope sur les lieux de travail et dans les lieux publics fermés (inventaire ici, par exemple, à jour de 2008). 

    Je me rappelle encore d'avoir pris l'avion en rhéto avec mon prof en train de fumer au fond du véhicule.  Je me souviens encore des resto avec ces parties fumeurs-non fumeurs. Parfois, une table "fumeur" jouxtait une table "non fumeur".  Bien sûr, la fumée et l'odeur détectaient l'affiche:

    C'est comme la nuage radioactif de Tchernobyl, elle a respecté les frontières et n'est pas arrivée jusqu'à nous...

    Heureusement, l'OMS relève cette évidence: "Des zones fumeurs séparées ou dotées d'une ventilation ne protègent pas les non-fumeurs du tabagisme passif. La fumée peut se propager d'un espace fumeurs à un espace non fumeurs même si les portes de communication sont fermées, et même s'il y a une ventilation. La seule mesure efficace est l'interdiction totale de fumer à l'intérieur des locaux".

    Aujourd'hui, ouf, la norme a renversé la tendance.  Le fumeur n'est pas le bienvenue dans certains lieux. 

    Mais, il faut bien le dire, en plein air, le fumeur est roi.  Nombre de fois que j'ai fui les terrasses, malgré le soleil radieux, pour me réfugier à l'intérieur d'un café ou restaurant, et ce, pour échapper aux fumées incessantes d'un fumeur, puis de l'autre, puis du suivant.  Alors, il est marrant, ce geste qu'ont parfois les fumeurs pour disperser la fumée, comme si cela empêchait l'odeur et la toxicité de celle-ci d'affleurer mes narines.  Même enceinte, j'ai souvenir d'avoir subi le tabac de certaines personnes trop accros pour lâcher pendant quelques heures leur prothèse, le temps d'un repas.

    Sans oublier le chauffage sur la terrasse en plein hiver:

    Les terrasses des cafés et restaurants proposent de plus en plus des chauffages en terrasse toute l’année pour le plus grand bonheur des fumeurs. Ces braseros sont très gourmands en électricité ou en gaz, et comme le dit Yves Cochet, c’est « un réel gaspillage d’énergie. Pour une terrasse de 12 m² il faut 2 radiateurs, et pour un radiateur la dépense énergétique est d’environ 1 kg de propane à l’heure, et les émissions de gaz à effet de serre sont de 3 kg de CO2 à l’heure »…(source: Agir pour la Planète)

    Ne pas culpabiliser, non...  Ce n'est pas politiquement correct.  Ben voyons.

    Après l'argument de santé, venons avec la question de l'environnement, laquelle rejoint le premier.

    D'abord, il y a les conditions de culture du tabac.  Exemples que j'emprunte à Madame Nature: "au Malawi, par exemple, on compte 1 tonne d’engrais par hectare de plantation de tabac" ou "on utilise en effet 10 kg de bois pour faire sécher 1 kg de tabac".

    Evidemment, pour nous, ici et maintenant, ces effets-là, invisibles, n'émeuvent pas.

    Même les mégots, pourtant si visibles par terre, ne choquent plus (certains; moi, j'en suis encore et toujours choquée) ... Quant à la cendre de cigarette, qui jonche l'herbe et les trottoirs et autres (ma citerne d'eau qui sert à arroser nos légumes, puisque les cendres qui tombent sur notre terrasse atterissent dans la citerne), ma fille qui aime tant porter l'herbe à sa bouche, elle en a sûrement déjà ingérée.  Et que contient cette cendre?

    Les principaux constituants d’une cigarette:

    Cigarette

    source: http://www.la-cigarette.com/composition.html

    ...  il y a une autre pollution que nous avons tous les jours sous les yeux : celle des mégots jetés dans les rues ou dans la nature.

    On a tendance à minimiser ces déchets alors qu’un mégot a besoin de 12 ans pour se dégrader complètement. Or pendant ce laps de temps, il pollue son environnement en libérant les produits chimiques qu’il contient. Une étude de l’université de San Diego a montré qu’un mégot peut tuer la moitié des poissons nageant dans 1 l d’eau en moins d’une centaine d’heure (Dixit Madame Nature toujours).

    Alors, quand on voit fleurir sur les sites que les décotions de mégots sont un insecticide "naturel", on croit rêver...

    Bon, et alors quoi?  Qu'est-ce que je veux? Rien...parce que culpabiliser, ce n'est pô bien.  Surtout, ce n'est pas efficace.    Alors quoi?  Ben, rien.  Continuez à faire comme si de rien n'était.

    ***

    Au cas où, quelques articles à lire:

     

     ***

    Une note d'humour avec Gad Elmaleh:

     

     

     


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  • L'autre jour, je cherchais des images de ruées sur 'l'or' pour illustrer un de mes articles.  Je ne sais plus lequel.  Aujourd'hui, je découvre cette actualité qui témoigne de la bêtise des hommes prêts à tout pour A-CHE-TER!

    Soldes à Virgin : « Vous vous êtes comportés comme des pourritures »

    L'article original est à lire sur ce blog.

    A vomir!


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  • Parce que certains pensent encore qu'une tablette ou e-book est plus écologique que d'imprimer des feuilles.  Le livre est et restera la formule la plus écologique à la technologie et aux ressources que nécessitent ces gadgets qui deviendront obsolètes dans quelques années, sans compter la question du rebut de cet appareil.  Le livre, lui, sera toujours là.

     


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  • Si mes parents n'avaient pas fui le pays, si nous avions survécu à l'invasion vietnamienne au pays, je serais sans doute en train de coudre dans une usine de textile. Peut-être serais-je morte suite à l'effondrement du plafond de cette usine qui a causé 3 décès et 7 blessés recensés il y a 4 heures.

    Je vous laisse découvir les photos d'un ami photographe de mes parents, Jonh Vink, et l'article du Monde qui en parle: Le plafond d'une usine de chaussures s'effondre au Cambodge.

     


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