• Une nouvelle école à pédagogie active sur Forest...Si vous lisez la presse, vous en avez certainement déjà entendu parlé.  A moins que, comme pour moi, ce sujet vous soit passé entre les filets de votre attention.

    Pour ma part, j'ai découvert ce projet de création d'une nouvelle école à pédagogie active via l'excellent article du tout excellent juriste et chercheur: Mathias El Berhoumi que l'on peut lire ici (à condition, me semble-t-il d'être inscrit sur ce réseau social spécifiquement destiné aux "académiciens").  

    Le projet semble avancer.  A suivre donc...

     

     

     

     

     


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  • Entre ceux qui pensent qu'en changeant l'école, on peut changer la société et ceux qui croient que l'école est un zoom de la société, voici une étude qui enjoint à réfléchir l'enjeu scolaire différemment.

    Leurs études remettent en cause cette croyance qu'une école égalitaire induit une société égalitaire ou qu'une école inégalitaire ne peut exister que dans une société inégalitaire.  Les corrélations sont loin de coïncider.  En fait, elles ne coïncident tellement pas qu'en est peut-être la seule certitude mise en exergue par cet ouvrage.  Autre hypothèse de travail, apparemment confirmée par l'analyse: c'est l'emprise du diplôme qui crée les inégalités sociales. 

    En conclusion, dans la lignée de Illich (mais la référence n'est pas très clairement assumée par les auteurs), François DUBET (ci-dessous en vidéo), Marie DURU-BELLAT et Antoine VERETOUT, invitent à déscolariser l'école.  Cessons de donner trop de missions à l'école, cessons de la mettre au centre de nos préoccupations, car ce faisant, marlgré la massification de l'enseignement, les inégalités sociales, alimentées par les inégalités scolaires, demeurent...

     A lire (j'ai triché, je n'ai lu que la conclusion.  Très instructive.  Vraiment à diffuser).

     

     


    Entretien avec François Dubet 1/2 – Mediapart par Mediapart
    Entretien avec François Dubet 2/2 – Mediapart par Mediapart


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  • L'info vient du site de la Maison des Potentiels.  En voici les premières lignes:

    L'ouverture se fera vraisemblablement en janvier 2012 avec une inauguration/portes ouvertes dont la date vous sera communiquée plus tard.

    Nous avons en effet trouvé la Maison. Elle se situe rue Auguste Van Zande à Molenbeek, à la limite de Berchem/Koekelberg.

    Le quartier est résidentiel et très calme, avec un parc pas loin et le château du Karreveld à quelques minutes.


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  • J'ai lu  ce texte et il m'a enthousiasmée.  La plume est tenue par Danièle Massoz qui est, je cite:

    * Maître-assistant au Département primaire de la Catégorie pédagogique de la Haute École de la Ville de Liège et professeur de pédagogie à l’Institut de Formation continuée de la Ville de Liège, responsable de formations continuées aux pédagogies actives dans l’enseignement fondamental et l’enseignement secondaire.
    Promotrice du projet de création de l’école fondamentale communale « Naniot » (pédagogie Freinet) à Liège, membre du « Conseil pour les écoles alternatives de Liège », membre du Comité d’accompagnement de l’école fondamentale Belleflamme (école du Groupe scolaire Arnould Clausse), membre du Comité d’Accompagnement du Lycée communal
    Léonie de Waha (pédagogies actives) à Liège.

    Elle y parle des différentes pédagogies alternatives, pour ensuite nous exposer l'école de ses rêves.  C'est son école rêvée qui m'enthousiaste.  Et de savoir qu'une enseignante d'enseignants partage ces idées.  Je lui ai d'ailleurs écrit.

     


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  • Une bonne fessée bien appliquée n' a jamais fait de mal à personne...;-)



    Petit precis d'education par hoptv


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  • En gros, la docimologie est une discipline scientifique consistant à étudier la pratique d'évaluation (examens et autres). 

    Je viens de lire ce texte et je souhaitais le partager ici afin d'inviter tout un chacun à rester particulièrement critique par rapport aux points/notes données par les enseignants. 

    De manière générale, j'espère que les enseignants sont conscients de la subjectivité ENORME qu'induit le fait même d'évaluer. 

    Pas le temps ici d'en rédiger un petit résumé.  Je vous le laisse découvrir.  N'hésitez surtout pas à le diffuser, en particulier auprès du corps enseignant.

    Dieudonné LECLERCQ, Julien NICAISE & Marc DEMEUSE, "Docimologie critique: des difficultés de noter des copies et d'attribuer des notes aux élèves", in DEMEUSE, M. (éd.), Introduction aux théories et aux méthodes de la mesure en sciences psychologiques et en sciences de l'éducation, Liège, Ed. de l'Université de Liège, 2004, pp. 273-292.

    Court extrait, p. 297 [c'est moi qui met en gras; les italiques sont des auteurs eux-mêmes]:

    "Ces différentes pratiques montrent donc bien que l'évaluation des élèves, avant d'être une simple apposition d'une note que l'on croit encore parfois être 'vraie', 'relève du processus et de procédures au croisement des contraintes sociales et des biographies des élèves et des maîtres' (Merle, 1996, p. 306).  Ainsi le processus d'évaluation est dépendant d'un triple rapport entre le professeur et ses élèves, le professeur et ses contraintes externes, et le professeur et son passé, son intériorité, lorsqu'il s'engage personnellement dans son travail.

    La procédure évaluative n'est donc pas un acte identiquement posé par chaque enseignant.  L'objectivité n'y est pas la norme.  Ses règles et ses critères, même les plus généraux, ne sont d'ailleurs que trop rarement définis et arrêtés au préalable, comme ce peut être le cas d'une procédure juridique par exemple".

    J'avais parfaitement connaissance et conscience de ce phénomène subjectif.  Mais, cela fait du bien de le lire noir sur blanc, références et expériences scientifiques à l'appui.

    Moi qui suis amenée à évaluer certaines copies, je confirme la subjectivité qui m'habite, la distribution forcée et l'effet de tendance centrale, au demeurant, clairement critiquée par les auteurs:

    "La deuxième explication [de la propension à donner des évaluations "bien"/"moyennes"] est la prudence (ou la lâcheté) puisqu'en donnant une  note centrale, le correcteur ne peut jamais être aux 'antipodes' de la note vraiment méritée par la performance". (p. 281)

    L'important donc est de relativiser les notes !  Comme le relève Mohammed Amenchar, interviewé par Samir BARBANA, pour LE GRAIN asbl:

    " les points c'est subjectif, ça ne veut rien dire (...)  Quelqu'un qui a zéro ce n'est pas quelqu'un qui ne sait rien".  "Les élèves ont trop souvent tendance à s'identifier aux points".  "Le but est d'avoir des remarques écrites pour chaque élève". (je mets en gras)

    lu dans Samir BARBANA, "Pédagogie émancipatrice et écoles du 'Croissant pauvre': conciliable?", disponible sur le site de LE GRAIN asbl.


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  • Quelques chiffres:

    Dépense moyenne par niveau scolaire, soit pour l'année 2010-2011 et la rentrée 2010 :

    • 1.057 € pour un enfant en maternelle ; 168 € en septembre ;
    • 2.152 € pour un enfant en primaire ; 383 € en septembre ;
    • 2.933 € pour un enfant en secondaire ; 570 € en septembre ;
    • 7.928 € pour un étudiant en supérieur ; 1.819 € en septembre.

    Ces montants sont tirés du sondage de la Ligue des familles (tout Belge connaît en principe).  Affligeant.  Un détour sur le site de cette association largement reconnue en vaut la peine.

     


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  • Opendeurdag 28/08/2011


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