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Par Den le 30 Avril 2011 à 22:53
Dans la même veine que mon article précédent, je découvre qu'à Auckland, "[l]e conseil municipal a aussi annoncé son intention de pousser plus en avant ces mesures et de parvenir, à terme, à mettre en vigueur une interdiction totale de fumer dans tout le périmètre de la ville".
source:
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Par Den le 30 Avril 2011 à 22:43
Je commence à lire ma pile de journaux en retard.
Je tombe sur cet article concernant une nouvelle politique en Australie concernant le packaging des cigarettes. Dès l'an prochain, l'Australie impose que les cigarettes soient vendues dans un paquet identique à toutes les marques, couleur vert-olive (une étude auprès de fumeurs ayant conclu que cette couleur était la moins attractive) Y sera visible en grand une photo choc relative aux effets du tabac. Seul le nom de la marque inscrit en petit permettra de distinguer une compagnie d'une autre.
Voilà une initiative à encourager et à transposer en Europe.
Plus d'infos:
Site du Soir: http://archives.lesoir.be/sante-premiere-mondiale-en-australie-tabac-des_t-20110408-01CDAM.html
Autre article sur le même sujet : http://www.tahiti-infos.com/L-Australie-devoile-ses-paquets-de-cigarettes-dissuasifs_a21458.html
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Par Den le 29 Avril 2011 à 23:21
Avec mes recherches sur les vaccins, j'étais tombée sur ce site: Médiattitudes. Je n'ai pas encore eu l'occasion de le parcourir de fond en comble. Toutefois, je l'inscris déjà dans mes favoris.
Son existence m'est rappelée par la presse aujourd'hui. David LELOUP, le journaliste indépendant qui tient le site, est récompensé pour son article Vaccin H1N1: le contrat secret de l'Etat belge avec GSK.
Cela me rappelle les mots de Maître Jean-Pierre JOSEPH dans Mais alors, on nous aurait menti que je suis en train de lire:
"Cet ouvrage [Mais alors, on nous aurait menti?] se contente de rassembler des dizaines de citations scientifiques et professionnels de la santé. Aucun d'entre eux ne faisant partie de la moindre secte, ce livre ne contient donc, ni procédé hypnotique, ni virus décérébrant. Il peut être lu sans crainte..."
J'ai adoré ce passage. Moi non plus, je ne suis adhérente à aucune secte, ni à aucune religion du reste.
Les faits dénoncés par David LELOUP dans son article sont tellement surréalistes que l'on n'y croit pas, et que l'on aurait pu crier au complot, tellement c'est gros. C'est gros. Et c'est vrai.
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Par Den le 29 Avril 2011 à 22:54
L'interdiction de la burqa est votée
Le Soir du 29 avril 2011
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Par Den le 29 Avril 2011 à 22:36
1. Titre d’un article d’Alain DEWEZ paru dans Le Soir d’aujourd’hui :
Près d’un million de Belges vivent sans emploi rémunéré
A Bruxelles, un cinquième des adultes (21,1 %) vivent dans un ménage dans lequel personne ne travaille, pour des proportions de 17,2 % en Wallonie et 8,3 % en Flandre.
2. Titre d’un autre article (Belga) paru dans Le Soir d’aujourd’hui :
La croissance renforcée au premier trimestre
« La croissance économique est de 1,0 % au premier trimestre 2011. Elle a été soutenue par les dépenses intérieures, les dépenses de consommation privée des ménages et leurs investissements en logements. (…)
Les ménages ont accru leurs dépenses de consommation privée (+0,6 %) et leurs investissements en logements (+0,5 %) »
N’y-a-t-il pas comme un couac ?
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-04-29/pres-d-un-million-de-belges-vivent-sans-emploi-remunere-837247.php
http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-04-29/croissance-renforcee-au-premier-trimestre-837258.php
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Par Den le 29 Avril 2011 à 15:49
Pandemrix et narcolepsie : suivi publié par l'Agence fédérale des médicaments et produits de santé (http://www.fagg-afmps.be/fr/). 21 février 2011
extraits:
Les résultats préliminaires de l'étude du registre suédois entre octobre 2009 et décembre 2010 sur le lien entre la vaccination par le Pandemrix et le risque de narcolepsie indiquent une multiplication par quatre des cas de narcolepsie chez les enfants et les adolescents (moins de 20 ans) ayant reçu le Pandemrix, en comparaison avec les individus non vaccinés du même âge. Le risque additionnel correspond à 3-4 cas supplémentaires de narcolepsie par 100.000 sujets vaccinés. Globalement, ces résultats concordent avec ceux de l'étude entreprise en Finlande, qui indiquent qu’il y a une association entre l’administration de Pandemrix et l’apparition de narcolepsie chez des enfants et des adolescents. L'étude n'a pas permis de mettre en évidence un risque accru chez les adultes. Le CHMP a conclu que l'étude était bien menée, malgré les limites inhérentes à celle-ci.
Une analyse des rapports de narcolepsie en France apporte de nouveaux indices.
L'absence d'une augmentation nette des rapports de narcolepsie suite à l’administration de Pandemrix dans d'autres pays de l'Union européenne, ainsi que dans d'autres pays non membres de l'Union européenne, peut suggérer l'influence d'autres facteurs inconnus, qui seraient à l’origine de la tendance observée dans certains pays. En outre, il n'existe actuellement aucune cause biologique plausible clairement identifiée pour expliquer le lien entre l’administration de Pandemrix et la narcolepsie. Des études non-cliniques complémentaires sont nécessaires, particulièrement chez les enfants et les adolescents.
Le site de cette Agence est intéressant. Quand on voit les effets que peuvent avoir certains médicaments, on peut se demander comment s'effectuent les contrôles?
Autres liens:
A Swedish registry based cohort study provides strengthened evidence of an association between vaccination with Pandemrix and narcolepsy in children and adolescents
http://www.lakemedelsverket.se/english/All-news/NYHETER-2011/A-Swedish-registry-based-cohort-study-provides-strengthened-evidence-of-an-association-between-vaccination-with-Pandemrix-and-narcolepsy-in-children-and-adolescents-/
Japon: interdiction levée pour les vaccins pédiatriques de Sanofi et Pfizer
http://www.lepoint.fr/bourse/japon-interdiction-levee-pour-les-vaccins-pediatriques-de-sanofi-et-pfizer-25-03-2011-1311318_81.php
Suspension de deux vaccins: le Japon signale le décès d'un sixième enfant
http://www.lepoint.fr/bourse/suspension-de-deux-vaccins-le-japon-signale-le-deces-d-un-sixieme-enfant-10-03-2011-1304710_81.php
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Par Den le 29 Avril 2011 à 14:32
J'en ai entendu parler, de ces cas où la personne contracte une maladie contre laquelle elle est censée être immunisée grâce au vaccin... Ici, c'est différent, car c'est le fils d’une personne que je connais qui vient de le vivre il y a quelques jours. Un témoignage direct a tout de suite plus de poids.
Une connaissance m'annonce que son fils, 4 ans, a pu réintégrer l'école. Il sortait de la varicelle. Il avait pourtant été vacciné.
Sommaire
La varicelle, qu’est-ce que c’est ? Une maladie infantile bénigne
Quelle est la politique vaccinale en Belgique ?
Un autre pays, une autre politique : le Canada
La varicelle, qu’est-ce que c’est ? Une maladie infantile bénigne
Je reprends ici les termes des Docteurs Moulin et Zech dans la revue médicale Louvain Médical de 2006, consultable ici:
« La varicelle est une maladie extrêmement fréquente : on considère que 85% de la population contracte cette maladie à un moment de son existence le plus souvent pendant la petite enfance. Elle est considérée comme une maladie bénigne chez l’enfant dont l’immunité est normale ; chez l’adulte elle est plus rare mais elle est grevée d’une plus grande morbidité et d’une mortalité significative (1) ; chez la femme, elle est malvenue pendant la grossesse, à cause d’un petit risque de tératogénicité et à cause du risque de transmission au nouveau-né, particulièrement fragile. Ces considérations expliquent en partie les réticences à envisager une vaccination systématique durant l’enfance craignant que l’immunité qui en résulte soit temporaire et que la maladie soit reportée à l’âge adulte. En Belgique la vaccination contre la varicelle n’apparaît pas dans le Calendrier vaccinal de base recommandé par le Conseil Supérieur d’Hygiène (2005-2006) »[1]. (page 1 du document pdf)
« En conclusion, la varicelle chez l’enfant immunocompétent est une maladie bénigne. Les complications sont rares et consistent le plus souvent en surinfections bactériennes sans gravité par Streptococcus pyogenes ou Staphylococcus. Leur incidence est réduite par une bonne hygiène. Leur diagnostic et traitement précoces doivent réduire l’incidence des complications bactériennes graves que l’on suspectera lorsque la fièvre est importante, secondaire ou tardive ou lorsque la symptomatologie locale ou générale laisse suspecter une infection bactérienne généralisée (« sepsis ») ou dans une localisation secondaire (os, articulation…) » [2]. (dernière page du document pdf)
Pour le caractère bénin, voy. aussi ici :
Dr. Eeckeleers, Varicelle…, Revue de médecine générale, juin 2006, n°234, http://www.ssmg.be/new/files/RMG234_313.pdf
La Revue de médecine générale est une revue « rédigée par des généralistes pour des généralistes ». Ayant été sur le site de cette revue, je pose une question naïve : quelle est la marge d’indépendance lorsque ces médecins sont partenaires de tant de multinationales ?
Selon un article datant de 2004 et paru sur le site de http://www.vaccination-info.be/, un site « réalisé par l’asbl Question Santé avec le soutien de la Direction Générale de la Santé du Ministère de la Communauté française de Belgique, www.vacc.info » : « Chez les sujets par ailleurs en bonne santé, la varicelle est responsable d’une hospitalisation dans 0,3% des cas et d’un à deux décès par 100.000 cas » (l’article ici).
Quelle est la politique vaccinale en Belgique ? retour au sommaire
En Belgique, la vaccination généralisée n’est pas recommandée.
Voy. notamment :
- Le site du centre belge d’information pharmacothérapeutique : http://www.cbip.be/GGR/MPG/MPG_IAAH.cfm
- Dans la brochure 2010 de vaccination info, voici ce que l’on peut lire à la page 22 : http://www.vaccination-info.be/charger/vacciner_brochure_2010.pdf
Cette brochure présente l’avantage de dire les choses. Ainsi, à la page 9, on peut lire ce constat que certains tentent d’occulter :
Le vaccin, comme tous les médicaments, est un produit mis au point par une firme pharmaceutique.
A ce titre, il est soumis aux lois du marché économique. Comme pour la santé, on peut affirmer que si la protection vaccinale contre les maladies graves n’a pas de prix, elle a un coût. L’achat de vaccins s’inscrit dans les lois économiques de l’offre et de la demande.
En même temps, bien qu’elle vise à rassurer ceux qui se posent des questions, ses auteurs sont-ils ignorants et de bonne foi ou au courant et de mauvaise foi, lorsqu’ils déclarent à la page 5 :
Jamais les vaccins n’entraînent les complications de la maladie contre laquelle ils protègent.
Et voici un autre extrait (page 22) :
15. Comment peser le pour et le contre ?
La décision de vacciner ou non contre une maladie bien précise va dépendre de deux
points de vue : le point de vue de la collectivité et celui de l’individu[3]*.
Introduire une vaccination dans une population est une décision importante dont il faut soupeser les avantages et les inconvénients non seulement pour les personnes à qui la vaccination sera recommandée mais aussi pour l’ensemble des personnes vaccinées ou non. Ce n’est pas parce qu’un producteur met un vaccin sur le marché qu’il est immédiatement introduit dans le calendrier vaccinal de tous les enfants. C’est le rôle des experts en maladies infectieuses, des médecins et des professionnels de la prévention de fournir aux autorités sanitaires les arguments en faveur ou non de telle ou telle vaccination.
Ainsi par exemple dans notre pays, si les experts ont vivement recommandé la vaccination des nourrissons contre le pneumocoque, malgré son coût très important, il n’en n’est pas de même ni pour la vaccination contre la varicelle ni pour celle de la grippe saisonnière.
• En effet, pour la varicelle, le risque d’une couverture vaccinale inadéquate et les inconnues concernant la durée de protection sont, pour les experts, deux freins majeurs à la recommandation actuelle de la généralisation de cette vaccination. Par ailleurs, des observations réalisées aux Etats-Unis montrent qu’une seule dose de vaccin ne serait pas suffisante pour assurer une protection à long terme et qu’il faudrait donc envisager une vaccination systématique avec deux doses rapprochées. La mise sur la marché d’un vaccin quadrivalent rougeole-rubéole-oreillons-varicelle pourrait amener à reconsidérer la recommandation ou non de la vaccination varicelle pour tous les enfants.
Cette brochure est antérieure à ce communiqué de presse qui ne recommande pas la généralisation du vaccin contre la varicelle.
(19/01/2011) Communiqué de presse du Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE)
La vaccination généralisée des enfants contre la varicelle pourrait augmenter risque de zona chez l’adulte
Quels seraient les coûts et les bénéfices associés à des programmes de vaccination contre la varicelle chez les enfants et contre le zona chez les adultes ? Le Centre d’évaluation économique et de modélisation des maladies infectieuses de l’Université d’Anvers (CHERMID) a examiné ces questions pour le compte du Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE). L’étude révèle qu’un programme de vaccination contre la varicelle n’est souhaitable que si l’on est certain qu’il n’engendrera pas d’augmentation trop importante du nombre de zonas. Les résultats, non encore disponibles, d’autres pays où la vaccination a déjà lieu devraient nous permettre d’en savoir plus. Les avantages de la vaccination des personnes âgées contre le zona ne sont pas clairs non plus à cause du manque actuel de données fiables.
Les contacts avec la varicelle réduisent le risque de développement du zona
La varicelle est une maladie infantile courante et très contagieuse. La plupart du temps les enfants infectés par le virus de la varicelle guérissent sans qu’aucune complication ne survienne. Toutefois, environs 1 enfant infecté sur 200 devra être hospitalisé.
Après une varicelle, le virus reste présent « endormi » dans le corps. Suite à une baisse des défenses immunitaires, le virus peut « se réveiller » sous la forme d’un zona cette fois. On suppose que la protection immunitaire se renforce chaque fois qu’un individu précédemment infecté par le virus de la varicelle entre en contact avec la varicelle (par le biais d’un enfant malade par exemple). Le système immunitaire parviendrait ainsi à maintenir le virus dans un état de latence et à éviter l’apparition de zona jusqu’à un âge avancé. Si ce mécanisme de renforcement du système immunitaire disparait, notamment suite à la vaccination des enfants contre la varicelle, le nombre de cas de zona pourrait augmenter et survenir à un plus jeune âge. Ce mécanisme n’est toutefois pas encore parfaitement connu et à l’heure actuelle le scénario théorique exposé ici, bien que plausible, n’a encore pu être ni confirmé, ni démenti clairement.
Toutefois, si ce scénario théorique se confirme, un programme de vaccination contre la varicelle serait finalement plus dommageable que le statu quo d’un point de vue de santé publique, et ce durant plusieurs décennies.
Des programmes de vaccination des enfants contre la varicelle sont déjà en place dans quelques pays (aux Etats-Unis, en Australie et en Allemagne). Si le nombre de cas de zonas dans ces pays n’augmente pas, la vaccination contre la varicelle pourrait être envisagée en Belgique, ce qui entrainerait une chute rapide du nombre de cas de varicelle.
Pour lire le rapport complet, c’est ici : http://kce.fgov.be/index_fr.aspx?SGREF=3228&CREF=18896
Voici ce qu’on peut lire en guise d’introduction dans le chapitre « La vaccination contre la varicelle chez les enfants »
Les vaccins – Les vaccins développés contre la varicelle (par ex. Varilrix et Provarivax) sont des vaccins vivants atténués. Cependant, une seule dose du vaccin ne protège que 72% des enfants vaccinés, ce qui peut mener à des varicelles liées à un échec vaccinal (une forme généralement amoindrie de la varicelle chez les enfants vaccinés). Pour cette raison, on recommande actuellement d’administrer deux doses du vaccin aux enfants immunocompétents, et ce, à partir de 12 mois. Récemment, le vaccin contre la varicelle a été inclus dans un vaccin combiné comprenant aussi les vaccins contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (vaccins RRO-V tels que Priorix-Tetra et ProQuad). Ces vaccins combinés (ou quadrivalents) sont associés à une plus haute incidence de fièvre et de convulsions fébriles (1 cas pour 1100 enfants vaccinés) que le vaccin contre la varicelle seul (1 cas pour 2500). On peut craindre dès lors que cette augmentation d’effets secondaires n’affecte l’administration des autres vaccins administrés dans le vaccin quadrivalent. De plus, comme c’est le cas pour d’autres vaccins, l’utilisation préventive du paracétamol ne peut répondre à ce problème puisque son utilisation réduit la réponse immunitaire à la vaccination.
Un impact probable de la vaccination contre la varicelle sur l’incidence du zona chez les adultes - l’hypothèse du boosting exogène (« exogenous boosting »)
Le mécanisme de défense immunitaire contre le virus VVZ n’est pas bien connu. Certaines preuves scientifiques suggèrent que les adultes porteurs du virus VVZ renforcent leur immunité chaque fois qu’ils sont exposés au virus, suite à un contact avec un cas de varicelle. Ce concept de boosting exogène ne fait cependant pas l’unanimité et est encore fréquemment débattu puisqu’aucune étude de surveillance n’a pu le confirmer. Si l’hypothèse du boosting exogène s’avère correcte, un programme de vaccination des enfants contre la varicelle augmenterait considérablement le nombre de cas de zona chez les adultes. A cet égard, les programmes de vaccination universelle contre la varicelle actuellement en cours aux Etats-Unis, en Australie et en Allemagne seront très instructifs dans les prochaines années.
Prenant partiellement en compte ces inquiétudes, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS/HGR) ne recommande actuellement que la vaccination ciblée des préadolescents (à 11 ans d’âge) qui ne présentent pas d’immunité contre la varicelle, ainsi que la vaccination ciblée des adultes sans antécédents de varicelle (avec sérologie négative), et plus particulièrement des femmes en âge de procréation, du corps enseignant et des soignants de patients immunocompromis. Il a été en outre démontré que la vaccination de ces groupes cibles est très probablement coût-efficace, bien que cela ne fasse pas l’objet du présent rapport.
Un autre pays, une autre politique : le Canada retour au sommaire
Au Canada, il est recommandé de vacciner tout enfant de plus de 12 ans.
Voy. ici : http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/cig-gci/p04-vari-fra.php
Extraits choisis :
« Il est toutefois difficile d'évaluer l'effet des programmes d'immunisation contre la varicelle sur l'incidence de la varicelle et du zona (…)»
« Les effets secondaires graves sont rares après l'immunisation et, dans la plupart des cas, on ne dispose pas de suffisamment de données pour établir une relation de cause à effet.
Les vaccinateurs sont invités à signaler les réactions suivantes en utilisant le formulaire de rapport du Système canadien de surveillance des effets secondaires suivant l'immunisation : a) tout effet secondaire survenu dans les 6 semaines suivant la vaccination*, b) une infection post -vaccination qui est modérée (de 50 à 500 lésions vésiculaires) ou graves (soit > 500 lésions vésiculaires, associées à des complications, soit l'admission dans un hôpital) et c) toute personne qui développe une varicelle due à la souche vaccinale dans les 6 semaines suivant un contact avec un sujet vacciné* ». [voy. le rapport du KCE plus haut]
*Autrement dit, devons-nous comprendre que seuls les effets secondaires qui surviennent dans les 6 semaines sont examinés et repris dans les statistiques ?
Voici ce qu’on peut lire de la plume de l’Agence de santé publique du Canada : Recommandations relatives à l’administration de deux doses du vaccin contre la varicelle (en pdf ici).
« On ignore si la fréquence des éclosions de varicelle a changé depuis l’introduction des programmes de vaccination au Canada. Le phénomène a été mesuré aux É.‑U.; les données publiées sur les éclosions ont été résumées dans la recension sur la varicelle préparée pour le compte de l’ASPC(5). Il n’existe aucune ligne directrice reconnue pour les enquêtes ou la gestion de ces « éclosions » de varicelle dans la collectivité au Canada. Nous n’avons retrouvé aucune publication décrivant les éclosions dans les garderies ou les écoles au Canada avant ou après l’arrivée du vaccin ».
Question : comment mesure-t-on l’efficacité du vaccin, du coup ? retour au sommaire
Limites de la recommandation concernant l’administration d’une seule dose du vaccin chez les enfants aux É.‑U.
Malgré le taux élevé de couverture vaccinale obtenu et malgré les avantages de la primovaccination des enfants de 12 mois à 12 ans au moyen d’une dose unique du vaccin qui ont été signalés ci‑dessus, les CDC ont estimé que cette recommandation était limitée en ce qui a trait à la lutte contre la varicelle :
· Bien que l’incidence de la varicelle ait atteint son point le plus bas, le nombre de cas demeure actuellement constant et la baisse ne s’est pas poursuivie en dépit des taux de couverture vaccinale de 90 % dans les sites des VASP de même que dans les États disposant de programmes de vaccination et de surveillance bien établis(17;32).
· Un déplacement vers le haut semble s’être opéré dans l’âge médian de survenue de la maladie chez les enfants vaccinés et non vaccinés. Par exemple, à Antelope Valley, l’âge médian d’apparition de la maladie des vaccinés (maladie modifiée par le vaccin) chez les enfants vaccinés est passé de 5 ans à 8 ans, et chez les enfants non vaccinés de 5 ans à 13 ans. À West Philadelphia, le déplacement de l’âge médian chez les cas non vaccinés était plus marqué : il a grimpé de 6 ans à 19 ans. Si cette tendance se maintient, on craint que la varicelle ne change de cible et frappe les adultes; or, les complications sont plus graves dans cette population(33).
· S’il est vrai que le nombre total d’éclosions a diminué dans les sites des VASP, il reste que les garderies et les écoles ont continué de signaler des éclosions entre 2001 et 2005(23),(34). Des éclosions sont survenues malgré des taux de couverture vaccinale variant entre 75 % et 97 %(35),(45). Lors de ces éclosions, l’efficacité du vaccin (EV) pour tout degré de gravité de la maladie a été estimée entre 70 % et 85 %, sauf dans deux études où l’EV s’élevait à 20 % et à 44 %, respectivement(38),(42). Cependant, le vaccin prévenait la maladie grave avec un degré d’efficacité de > 90 %..D’autres détails sur chaque éclosion sont fournis dans la recension sur la varicelle affichée sur le site Web du CCNI‑ASPC(5).
· Dans certaines éclosions, les cas index sont des enfants déjà vaccinés qui transmettent une forme modifiée de la maladie (« maladie des vaccinés »)(38). Dans environ 60 % à 80 % des cas de maladie des vaccinés, les manifestations sont bénignes (< 50 lésions)(46;47). On a cependant constaté que les enfants atteints d’une maladie des vaccinés modérée ou grave (≥ 50 lésions) étaient tout aussi nombreux à transmettre l’infection que les cas non vaccinés atteints de la maladie de type sauvage, alors qu’environ le tiers de ceux qui présentaient < 50 lésions risquaient d’être contagieux(47). De plus, parmi tous les cas signalés, la proportion de ceux qui souffraient de la maladie des vaccinés n’a cessé d’augmenter dans les sites des VASP, passant de 3,5 % en 1997, à 24 % en 2000 et à 78 % en 2005(46). Bien que la maladie des vaccinés soit beaucoup moins grave que la varicelle de type sauvage chez les enfants non vaccinés, elle demeure associée à des complications dans environ 5 % des cas (y compris l’encéphalite). Elle se manifeste souvent par une éruption cutanée atypique, surtout maculopopuleuse et de courte durée, plutôt que par l’éruption vésiculaire classique. Son aspect atypique complique le diagnostic clinique et c’est peut‑être la raison pour laquelle les consultations médicales pour la maladie des vaccinés étaient deux fois plus fréquentes que les consultations pour la maladie de type sauvage dans les sites des VASP. En outre, la maladie des vaccinés peut devoir être confirmée en laboratoire par une réaction d’amplification par la polymérase (ES) plutôt que par les tests sérologiques normalisés(48). Chez les enfants ayant déjà reçu une seule dose du vaccin contre la varicelle qui développent par la suite une maladie néoplasique ou une autre déficience immunitaire, la maladie des vaccinés peut être plus importante et nécessiter un traitement antiviral(49).
· L’échec de la primovaccination semble être en partie responsable de la maladie des vaccinés(50;53). Dans des essais cliniques préalables à l’homologation de VarivaxMC (Merck Frosst, Inc.), un test breveté par gpELISA a été utilisé pour déterminer la réponse des anticorps antivaricelleux. Un niveau de > 0,6 unité gpELISA a été fixé comme critère de séropositivité; 97 % des enfants de 1 à 12 ans ont atteint ce niveau après avoir reçu une seule dose. Des études subséquentes indiquent qu’un titre plus élevé, soit ≥ 5,0 unités gpELISA, conférait une meilleure protection contre la maladie des vaccinés (les enfants présentant ce titre étant 3,5 fois moins nombreux à contracter la maladie, comparativement à ceux dont le titre était < 5 unités gpELISA)(54). Seulement 85,7 % des enfants qui avaient reçu une seule dose du vaccin ont atteint un titre ≥ 5,0 unités gpELISA, comparativement à 99,6 % des enfants qui en avaient reçu deux(53;55). Une autre étude faisant appel à un test différent de détection des anticorps, soit la recherche de l’antigène de la membrane par anticorps fluorescent (FAMA), a montré que seulement 76 % des enfants ont obtenu un titre FAMA de > 1:4 (corrélat de protection) 16 semaines après avoir reçu une dose unique(17;50). Quatre‑vingt‑quatorze pour cent des adultes réceptifs qui ont reçu systématiquement les 2 doses de la série primaire ont présenté un titre FAMA de > 1:4(56).
· Des études ont tenté de déterminer si l’âge au moment de la primovaccination augmentait le risque d’échec du vaccin; les données des études sont contradictoires. Dans les études sur les éclosions en garderie et dans les écoles aux É.‑U., les enquêteurs ont analysé plusieurs facteurs de risque d’échec vaccinal, notamment l’âge lors de la vaccination et le temps écoulé depuis la vaccination. Les données pour l’âge lors de la vaccination étaient contradictoires, certaines études indiquant qu’il existe un risque accru de maladie des vaccinés chez les enfants immunisés avant l’âge de 15 mois comparativement à ceux qui avaient reçu le vaccin à l’âge ≥ 15 mois(36;39;57-59), alors que d’autres études sur des éclosions n’ont pas conclu que ce facteur de risque était significatif(35),(38),(59). Une recension récente des essais post‑homologation de VarivaxMC s’est penchée sur la question, examinant des réponses immunitaires dans des cohortes d’enfants vaccinés à l’âge de 12‑14 mois, 15‑17 mois et 18‑23 mois : les taux de séroconversion et les TMG étaient similaires dans les trois groupes(60). Cette conclusion a été corroborée par une étude effectuée dans le Nord de la Californie, qui n’a également pas trouvé d’association entre l’âge lors de la vaccination et le risque de développer par la suite une maladie des vaccinés(61).
- Le déclin de l’immunité (échec du vaccin secondaire) semble également jouer un rôle important dans la maladie des vaccinés; plusieurs études sur des éclosions aux É.‑U. ont en effet révélé que le temps écoulé depuis la vaccination constituait un important facteur de risque(35),(38), (39),(59),(62). Une étude canadienne a fait état d’un taux moyen de maladie des vaccinés de 3,1 % par année sur une période de suivi relativement courte de 3 ans(28). Les données des VASP pour la période 1995‑2004 dans Antelope Valley ont mis en évidence un taux global de maladie des vaccinés de 9,5 % pour toute la période de surveillance et ont montré qu’un plus long laps de temps écoulé depuis la vaccination était un facteur de risque de maladie des vaccinés modérée à grave (le rapport de risques pour la maladie des vaccinés modérée à grave était de 2,6 (IC à 95 % 1,2 - 5,8) pour les enfants immunisés au moins 5 ans auparavant, comparativement à ceux qui avaient été vaccinés au cours des 5 dernières années). Le taux annuel de maladie des vaccinés dans Antelope Valley est également passé de 1,6 cas pour 1000 personnes‑année (IC à 95 % 1,2 - 2,0) dans l’année qui a suivi la vaccination à 9,0 pour 1000 personnes‑année (IC à 95 % 6,9 - 11,7) après 5 ans et à 58,2 pour 1000 personnes‑année (IC à 95 % 36,0 - 94,0) 9 ans après la vaccination(32). Dans une étude cas/témoins effectuée au Connecticut, l’EV atteignait 97 % durant la première année et a chuté à 84 % 2 à 8 ans après la vaccination (63).
Et si on contracte la varicelle, que faire ? voy. [2011-04-29] Votre enfant souffre de varicelle?
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[1] Dr. Moulin et Dr. Zech, « Traitement de la varicelle chez l’enfant : que faire et ne pas faire ? », Louvain Médical, 2006, volume 125, n°9, p. 371.
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Par Den le 29 Avril 2011 à 12:21
Avertissement
Cette page vise à partager ce que je trouve sur internet. Je pars du postulat que le lecteur de ces lignes est suffisamment éclairé pour comprendre que je ne suis pas médecin et ne veux, en aucun cas, me substituer en un docteur.
Certes, la médecine ne concerne pas que les médecins. Et certes, je suis légitimement contre l'hypermédicalisation. En revanche, je ne suis pas contre la médecine, lorsque cette dernière vise à soigner ou prévenir des maux importants.
Autrement dit, ces informations n'engagent pas ma responsabilité. Gardez, en toute circonstance, votre discernement! La date de l'information originelle (article publié cité dans cette rubrique) a son importance. On parle de médecine. La recherche évolue, les études aussi.
Les recommandations qui suivent sont tirées d’un article datant de 2006 de deux médecins allopathes de la clinique Saint-Luc : Dr. Moulin et Dr. Zech (voy. ici).
Pour rappel, la varicelle est une maladie relativement bénigne pour un enfant.
« La varicelle est classiquement une infection qui provoque une température modérée, associée à l’apparition des vésicules et souvent proportionnelle à l’importance de l’éruption. On se méfiera donc des enfants se présentant avec une fièvre qui apparaît ou qui s’accentue après la phase éruptive initiale de trois à quatre jours ou des poussées fébriles sans apparition de nouvelles vésicules. Ces situations doivent faire rechercher une surinfection bactérienne dans le but de la traiter précocement »[1].
Faut-il prescrire de l’aciclovir ? Non
« Même si le bon sens recommande d’utiliser l’aciclovir dans les formes sévères de varicelle, comme dans les formes pneumoniques qu’on observe parfois chez les adolescents et les adultes, il n’est en fait pas réellement établi si le traitement influence l’évolution de ces formes particulières (13) ; semblablement, on n’a pas de preuves que le traitement de la varicelle par aciclovir réduirait la fréquence des complications » [2].
Comment les parents peuvent-il prévenir les surinfections bactériennes ? Par des mesures d’hygiène« Les mesures d’hygiènes sont les plus importantes.
Il faut recommander aux parents
– de doucher l’enfant matin et soir (un bain court pour les plus petits), utiliser un savon neutre, essuyer en tamponnant ;
– de couper les ongles courts ;
– d’appliquer de la chlorhexidine aqueuse sur les lésions cutanées ;
– de proscrire l’usage du talc (qui est une facteur prédisposant à la varicelle gangreneuse) ;
– de proscrire l’usage de l’éosine (parce que les solutions aqueuses d’éosine n’ont qu’un faible effet antiseptique et sont rapidement contaminées par des bactéries ; de plus, l’éosine est allergisante et photosensibilisante, et empêche le bon examen des lésions ) ;
– de proscrire l’usage de pommade, gel ou crème qui favorisent la macération ;
– de consulter en cas de fièvre forte apparaissant après le quatrième jour ;– de ne jamais administrer d’aspirine en cas de fièvre ;
– d’utiliser exclusivement le paracétamol en cas de fièvre (l’usage de la douche peut faciliter l’abaissement de la température corporelle).Recommandations pour le médecin
« – peut prescrire le cas échéant un antiprurigineux pour prévenir les grattages contaminateurs ;
– doit dépister et traiter précocement les surinfections cutanées avec une antibiothérapie active sur Streptococcus pyogenes et Staphyloccocus aureus (une association d’amoxycilline et d’acide clavulanique) ;
– doit proscrire formellement l’usage de l’acide acétylsalicylique ;
– doit déconseiller l’usage des anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofen,…) ;
– doit être attentif aux surinfections graves en cas de recrudescence de la fièvre après le quatrième jour d’éruption ou en cas d’altération de l’état général ;
– peut réserver l’aciclovir aux patients immunodéficients, aux très jeunes nourrissons
– surtout les nouveau-nés - et aux enfants dont la varicelle est particulièrement extensive avec des atteintes muqueuses ou oculaires ;
– peut préconiser en cas de fièvre trop importante l’usage de paracétamol aux doses adéquates (15mg/kg/dose) par la voie orale qui est moins aléatoire que la voie rectale ; dans ce contexte les douches fréquentes avec une température confortable de l’eau peut permettre l’abaissement de la température grâce à l’évaporation cutanée »[3].
[1] Dr. Moulin et Dr. Zech, « Traitement de la varicelle chez l’enfant : que faire et ne pas faire ? », Louvain Médical, 2006, volume 125, n°9, p. 372.
[2] ibidem, p. 373.
[3] ibidem, pp. 373 et 374.
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