• Sur la page fb "naissance respectée", une femme demande à celles qui ont opté pour un accouchement à domicile pourquoi cette voie et non le plateau technique?

    Certes, il y a 36000 raisons concernant l'intimité, la confiance, etc.

    Toutefois, la 1ère raison à mettre en avant relève d'une différence de taille:

    accoucher à la maison, ce n'est pas accoucher à l'hôpital.  Un plateau technique, cela reste l'hôpital.

    J'ai repensé à un mot que j'avais lu dans Intimes naissances. Choisir d'accoucher à la maison, un livre que je recommande vivement, au même titre que celui d'Isabelle Brabant. 

    J'ai retrouvé l'extrait qui m'a profondément marquée.  Les propos sont de Jacqueline LAVILLONNIERE, sage-femme (sous le titre de "Une utopie en marche").

    « Le modèle des maisons de naissance tel que les pouvoirs publics le pensent, relayés par les obstétriciens, c’est en fait l’autonomie sous haute surveillance !  Je crois que la maison de naissance accolée à une maternité, incite inconsciemment les parents à ne pas envisager leur responsabilité de manière aussi claire.  Se déplacer dans un lieu étiqueté ‘’lieu de soins’’ introduit déjà un déplacement de responsabilité.  Comme une sorte de sécurité que les murs engendreraient spontanément.  A chaque fois que j’ai suivi un accouchement en plateau technique, il y avait une différence très perceptible de comportement, une sorte de démission prévisible qui entraînait un plus grand nombre de besoins d’interventions (perfusion d’ocytocique et péridurale en particulier).  Le besoin d’être un peu plus pris en charge que lorsque les parents sont dans leur maison.  Quand ils accouchent chez eux, leur foyer confère une certaine autorité, une certaine autonomie qu’ils perdent, de façon subtile mais évidente, dès qu’ils sortent de chez eux. » (p. 294)

    Il ne s'agit pas de faire l'apologie de l'accouchement à domicile. Ce serait contraire à mon message que d'"imposer" à toutes d'accoucher à la maison. Pour moi, le meilleur endroit pour un accouchement dépend de chaque femme, il s'agit du lieu où elle se sent le plus en sécurité et où elle a confiance que son bien-être sera pris en compte.

    Ceci dit, il me semble essentiel d'INFORMER sur ce choix possible, sur les avantages et les inconvénients d'une telle option.  Et de sortir de ce discours relatif à la prétendue "hyper sécurité" de l'hôpital.  Au vu de l’accompagnement actuel dans les structures hospitalières, je partage l’avis des femmes qui affirment que « le lieu même de l’hôpital devient facteur de risques »[1].

    Autrement dit, il y a une frontière distincte entre accoucher hors de l’hôpital ou à l’hôpital, qui fait que la réponse est relativement évidente à la question de savoir pourquoi la maison plutôt que l’hôpital en plateau technique.

    En revanche, la question me paraît plus « intéressante » de savoir pourquoi la MdN et pas la maison.

    La maison de naissance est pertinente si le couple ne souhaite pas accoucher chez lui, pour des raisons de proximité avec les voisins (peur que le bruit dérange, qu’ils viennent déranger ; ce fut notre crainte), volonté d’un lieu distinct pour l’accouchement que le foyer, etc.  Les raisons peuvent être diverses.  Mais la MdN n’est pas l’hôpital, c’est un entre-deux. 

    Dans l’interview qu’il accorde à Juliette et Cécile COLLONGE pour leur livre, Michel Odent s’interroge :

    « Ah, on peut se demander si ce n’est pas une façon de revenir à ce qu’a été la naissance dans de nombreuses sociétés.  La tendance pour les femmes était plutôt de quitter leur lieu de vie pour accoucher dans un endroit retiré de la communauté. […] 

    A une certaine époque c’était la même chose en France.  Il n’y avait pas que des naissances à la maison : allait aussi chez la sage-femme pour accoucher ».  (p. 378-379)

     On pourrait longtemps s'étendre sur cette question.  Ici, je souhaitais surtout mettre en exergue les propos de Jacqueline LAVILLONNIERE que je trouve particulièrement justes.


    [1] Béatrice JACQUES, « La relation de confiance sage-femme – femme enceinte. Ou la confiance réciproque », Naissances intimes, p. 356.


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  • Il y a quelques temps, une conversation avec une amie en prise avec des souvenirs douloureux de son accouchement (son témoignage ici) m'a amenée à consulter la page "naissance respectée" créée par Julie sur fb.

    De fil en aiguille, je me suis replongée dans la thématique des accouchements...jusqu'à proposer cette idée surgie au réveil, de rédiger un manifeste en l'accompagnant d'un défi qui mobiliserait les femmes (et les hommes) sur cette thématique pour réclamer des comptes et des changements auprès des professionnels et des politiques: 1000 témoignages en 1 mois pour une naissance respectée 

    Je reviendrai sûrement encore sur ce défi, tellement ce qu'il soulève comme confrontation, comme espoir, comme synergie et solidarité, et comme ouverture à l'expression d'un malaise est impressionnant. 

    Aujourd'hui, mon propos vise à mettre l'accent sur la femme qui accouche.  Paola, qui est engagée dans Alter-Natives, et dans différentes actions en vue de défendre le droit des femmes pendant l'accouchement, a attiré mon attention sur l'intérêt de réclamer un "accouchement" respecté plus que d'une "naissance" respectée.  Car l'intérêt du bébé à naître est parfois utilisé pour ne pas respecter celui de la femme qui enfante.

    Au détour d'une recherche sur les actes médicaux posés sans consentement [j'ai g°°°glé épisiotomie refusée], je suis tombée sur un avis du Comité consultatif de Bioéthique: Avis n° 53 du 14 mai 2012 - Belgium

    L'avis concerne le refus de soins pendant la grossesse ou l'accouchement par la femme enceinte, refus de soin qui peut avoir une incidence sur le bébé qu'elle porte.

    Tout le long de l'avis, il est question de cette tension entre, d'une part, l'autonomie de la femme enceinte, et d'autre part, l'intérêt de l'enfant à naître, cet être, qui n'a pas le statut juridique de personne, qui n'a pas d'existence propre mais dont l'intérêt pourrait déjà être considéré comme opposé à celle qui l'abrite...

    Cet avis vaut la peine d'être lu.  Il m'a donné quelques pistes de recherche sur la question de l'autonomie de la personne.  Quelle est la limite, en droit, de l'autonomie de la personne?  Le droit n'est jamais exempt des questions politiques et philosophiques...La preuve, s'il le fallait, avec les thématiques de bioéthique.

    Mais encore?  De quoi je parle?

    Ben...Je veux enfoncer le clou, encore une fois, sur l'importance de considérer la femme enceinte, et de prendre soin d'elle.

    A se référer à une valeur vague comme l'intérêt supérieur du foetus à naître (à l'image de l'intérêt supérieur de l'enfant, valeur tellement vague qu'elle permet de tout justifier, tout et son contraire), on peut oublier celui de la mère en devenir.  Elle, elle est là, présente, et elle a des volontés, et, misère pour le personnel soignant ?!, il lui arrive de les exprimer. 

    Il est essentiel que tout le monde se souvienne de l'importance de ce canal: la mère, avant de se soucier de l'enfant.  Pendant la grossesse, mais également après. 

    Vous pensez au bien-être de l'enfant?  Prenez des nouvelles de celui de sa mère.  Le tout petit vit la réalité à travers elle.  S'il la sent en détresse, déprimée, il est à parier que le bébé reflètera cet état d'esprit, tel un miroir fidèle de sa maman.  Dolto disait que le psychologue pour l'enfant était d'abord le psy pour ses parents.

    C'est une de mes rengaines préférées que je ne me lasse pas de répéter.  Si vous voulez chouchouter un bébé, commencez par chouchouter sa mère !  Une mère reposée, comprise, rendue disponible car déchargée de certaines tâches, sera toujours plus bénéfique à un bébé qu'un jouet ou un body.  Une mère respectée pendant son accouchement, accueillie dans sa douleur, ressentira moins de stress que celle qui ne l'est pas; ce stress, ou son absence, aura un impact direct sur la manière dont l'accouchement se déroulera et, sur la manière dont l'enfant pourrait vivre les événements. 

    En clair, jamais, n'oblitérez jamais la femme, refuge de l'enfant à naître ou né.

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Voici une initiative à laquelle je participe.  Je vous y encourage!


     

    1000 témoignages en 1 mois :

    Pourquoi?

    Pour un accouchement respecté et pour une naissance respectée!

    Lors de votre grossesse, de votre accouchement et de votre allaitement, ou celui de votre compagne, le personnel hospitalier a-t-il respecté vos demandes et vos souhaits ?

    Vos demandes et vos paroles ont-elles été respectées ?

    Avez-vous été informé-e de chaque geste médical qui fut posé?

    NON ?

    Vous n’êtes pas le-la seul-e !!

    Que vous soyez une maman ou un papa, racontez ce qui vous a déçu-e, attristé-e, enragé-e, dépité-e, traumatisé-e.

    Rejoignez ainsi notre défi de rassembler en un mois 1000 témoignages tels que le vôtre, à partir du 28 janvier 2013.

    Ceux-ci seront diffusés pour sensibiliser le grand public et les autorités pertinentes sur ces violences ordinaires.

    Ils seront accompagnés d'un manifeste pour le respect de la femme et de l'homme qui deviennent parents, et du bébé à naître.

    Accouchements respectés : vos témoignages sont tout aussi bienvenus! Parce que des accouchements au cours desquels vous avez été respecté(e)s, ça existe! A vos plumes aussi. Notre rêve: que dans l'avenir, cette rubrique devienne la plus étoffée, illustrant ainsi une modification des pratiques et des mentalités pour le respect de chaque femme qui accouche.

    Relevez ce défi avec nous et envoyez-nous vos témoignages à cette adresse:
    - France : monaccouchement@live.fr
    - Belgique : monaccouchement@live.be; mijnbevalling@live.be
    - en Anglais: mybirth@live.com - Autre pays: monaccouchement@live.com

    Comment?

    Envoyez-nous votre témoignage :

    - Que vous soyez une maman ou un papa touché-e par le texte ci-dessus

    - peu importe la longueur de votre récit

    - indiquez le pays où la naissance a eu lieu, ainsi que le département ou la ville, si vous le voulez bien.

    -n'indiquez PAS les noms des praticiens, NI de la structure hospitalière

    - Signez ou non votre récit. Si vous souhaitez rester anonyme, signez votre message du mot "anonyme" pour que cela soit explicite pour l'équipe - à envoyer AVANT le 28 février 2013 !

    - Si vous ajoutez des photos dans votre témoignage, merci de nous indiquer si vous souhaitez que vos photos soient publiées sur le blog avec votre témoignage.
     

    Ensuite?

    Votre témoignage sera publié sur notre blog et sur notre page-facebook Il accompagnera une carte blanche/un manifeste qui sera envoyé aux autorités sanitaires, aux équipes hospitalières (!), aux associations et aux mutualités. Cette carte blanche recensera les pratiques de violences ordinaires que nous voulons voir diminuer DRASTIQUEMENT et RAPIDEMENT et les pratiques qui respectent les recommandations des organisations mondiales de la santé que nous voulons voir augmenter !

    *** Rejoignez l'équipe de création du manifeste/de la carte blanche : https://www.facebook.com/groups/naissanceRespectee Diffusez l'événement sur FB : https://www.facebook.com/events/424935410909138

    *** Infos sur le web : http://moncorpsmonbebemonaccouchement.wordpress.com/naissancerespectee/

     

     

    Défi organisé par des parents et des futurs-parents :

    "Julie, Hélène, Vanessa, Gwenn, Delphine, Laura, Amélie, Sophinie, Laurence, Paola, Anne, Marie, Lucia, Deena, Elise, Chris, Lauriane, Violaine, Sandrine, Erika, Virginie, Sophie, Cécile, Morgane, Aka, Amandine, Mathile, Adeline, Laura, Emma, Morwenna, Nadège, Angelina, Valérie, Audrey, Adèle, Estelle, Angélique, Cécile, Fanny, Maud, Amandine, Lyn, Magali, Céline & Katarina"

    In het NEDERLANDS : "Uitdaging 1000 getuigenissen in 1 maand voor een gerespecteerde bevalling !" - https://www.facebook.com/events/284632721662158

    In ENGLISH : "Challenge - 1.000 testimonies in 1 month for a respected childbirth !" - https://www.facebook.com/events/109782442535624


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  • Ma fille a eu 8 mois mercredi dernier.  Jusqu'à l'arrivée de l'hiver, elle n'avait jamais vu aucun médecin.  Puis, 1ère semaine de décembre, Fiston est tombé malade.  Une semaine à la maison.  La Princesse a présenté des symptômes similaires.  Rien d'alarmant.  Mais histoire de nous rassurer, elle fut auscultée 2 fois lors de nos visites chez le généraliste phytothérapeute que nous consultons pour nous-mêmes et pour notre aîné.  Depuis son retour à l'école en cette Nouvelle Année, il n'arrête pas d'attraper des virus qu'il rapporte à la maison et partage avec tout le foyer.  Dont sa soeur. 

    Cette dernière a commencé la crèche début du mois.  Elle a eu une période de température, de nez qui coule.  On l'en a retirée, histoire qu'elle puisse se reposer à son rythme dans le calme et qu'elle ne contamine pas les autres.  Après une visite chez le docteur le lundi, la petite retourna à la crèche le jeudi.  La nounou nous rappella d'urgence.  Notre fille avait 40°.   Elle resta donc encore à la maison. Ce fut la galère. 

    J'ai repris le travail début du mois également.  Les grands-parents maternels en général disponibles ne le sont pas.  Nous croulons de fatigue, et surtout, devons bricoler pour trouver une solution afin de garder notre bébé à la maison.  Cela m'a inspiré des idées noires!  Sur ce système où des parents se cassent la tête pour faire garder leur enfant malade pour eux-mêmes travailler! 

    Le jour-même où la crèche appela mon homme pour signaler que notre fille avait 40° de fièvre, celui-ci a pris rendez-vous chez un pédiatre.  La consultation fut une horreur.  Il nous a traité comme des mal-propres.  Je me suis sentie humiliée par le comportement de ce "sachant". 

    Evidemment, je n'aurais jamais pris rv chez lui, mais les généralistes que nous avons l'habitude de consulter n'étaient pas disponibles. Le nom de ce pédiatre fut le seul qui fut revenu en tête de mon chéri lorsqu'il était en route  dans le métro pour récupérer notre bébé qu'il croyait souffrir de fièvre.  Puis, mon homme s'était dit que ce n'était pas du luxe de consulter un pédiatre pour notre fille à presque 8 mois.

    A son arrivée à la crèche, la fièvre n'était pas aussi alarmante. Mais le rendez-vous avait été maintenu.  L'attitude de ce pédiatre homéopathe fut une telle horreur que nous avons pris rendez-vous avec une autre pédiatre pour le lendemain.

    Et c'est là que j'entre dans le vif du sujet...

    Pendant 7 mois et demi, ma fille n'a jamais vu de pédiatre.  Elle se portait comme un charme.  La question des vaccins ne s'était jamais posée.  Les généralistes que nous avons consultés pour elle lorsque sa santé nous inquiétait n'ont jamais évoqué la question des vaccins. 

    Puis, coup sur coup, nous rencontrons 2 pédiatres.  Et coup sur coup, la question vaccinale se pose.

    J'en retire l'enseignement suivant: les pédiatres sont obsédés par la vaccination des bébés.  Même le 1er pédiatre, qui se dit homéopathe. 

    Par conséquent, je suis retournée hier dans ma librairie de quartier pour acquérir le livre que j'avais repéré il y a quelques mois: Faut-il faire vacciner son enfant de Virginie Belle [2012]

    [2013-01-27]  Vacciner ma fille oui ou non?  La vaccination ou l'obsession des pédiatres

     

    Et, elle soulève exactement les mêmes interrogations que moi!

    Je ne suis qu'au début de ma lecture.  Mais ce qu'elle y dit me révolte à un haut point!  Son chapitre 1er évoque la pensée unique qui laisse entendre que "hors des vaccins, point de salut".  L'auteure constate pourtant que des brèches dans ce discours semblent percer auprès du public, mais SURTOUT, auprès des professionnels de la santé eux-mêmes!

    Elle a trouvé les mots justes pour dénoncer l'amalgame honteux que font les média et autorités lorsqu'ils ont en face d'eux des personnes qui POSENT DES QUESTIONS sur les vaccins, sur les effets secondaires, sur leur inocuité, sur l'indépendance des experts, etc.:

    "Vous apportez une information n'allant pas dans le sens des recommandations, vous êtes donc anti-vaccins, vous n'avez plus droit au débat.  Difficile dans ces conditions de se faire une idée juste du bénéfice/risque de la vaccination."

    C'est exactement cela qui est à dénoncer: cette pensée unique; cette mise au ban de quiconque ose remettre en cause les recommandations vaccinales.  C'est un des reproches à semis-couverts du pédiatre pseudo-homéopathe qui a ausculté notre fille.  "Je connais les gens comme vous, qui n'allez pas voir de médecin, ne mesurez pas, ni pesez votre bébé, ne vaccinez pas..."  Nous avons été traités de gens de mauvaise foi et de profiteurs...

    Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire, il ne s'agit pas d'être anti-vaccin, mais d'être POUR une information JUSTE et ECLAIREE sur la vaccination.  C'est très loin d'être le cas.  Et dès qu'on sort de ce sentier battu par l'ONE, on est taxé d'anti-vaccinaliste, "façon aisée de mettre au ban la critique", écrit Virgine BELLE.

    Je fais le lien entre la vaccination et l'amniocenthèse*. 

    Quel risque, en tant que parent, êtes-vous prêt à prendre?

    Vacciner, donc, intervenir sur un corps sain pour prévenir une éventuelle potentielle maladie, prenant ainsi le risque des effets secondaires possibles?

    Ou ne pas vacciner et accepter les risques de complication de la maladie quand elle se présente?

    Car les effets secondaires existent.  Le peu que je lis m'effraie sur la manière dont les "pseudos tests cliniques " se déroulent.  Vous croyez que les tests apportent des preuves tangibles d'effets secondaires mineurs et exceptionnels...?  Lisez sur le sujet ceux qui osent poser des questions sur les vaccins et ce que vous découvrirez devrait vous donner à réfléchir.

    Voilà, je continue la lecture de ce livre.  Et sans doute que je vous en reparlerai.  A suivre donc.

     


     

    * L'amniocenthèse: acceptez-vous le risque de fausse couche pour savoir si votre bébé est trisomique ou non?  Et si vous envisagiez l'interruption de grossesse pour une foetus trisomique, comment accueilleriez-vous la fausse couche d'une bébé non-trisomique?

     

     

     


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  • Ciné-rencontre 
     

    NACER – DIARIO DE MATERNIDAD

    Naître - Journal d'une maternité

    VO ES - ST FR

    Dans le cadre du cycle thématique « Droits des Femmes lors de l'accouchement », projection du film « Nacer. Diario de maternidad » de Jorge Caballero. Ce film retrace six jours au sein de plusieurs maternités publiques à Bogotá (Colombie). Il reflète les procédures de prise en charge des femmes lors de leurs grossesses et accouchements. Prises entre les routines et protocoles des hôpitaux surpeuplés et désargentés, les femmes n'ont pas la possibilité d'exprimer leurs besoins affectifs les plus élémentaires à ce moment d'extrême vulnérabilité. La projection sera suivie d'une discussion.

     

    À Bruxelles Laïque, 18-20 avenue de Stalingrad à 1000 Bruxelles.

    Entrée libre.

    Réservation souhaitée par téléphone au 02/289.69.00 ou par mail à bruxelles.laique@laicite.be

    L'info vient de Paola de artemisabruxelles

    site officiel du film: http://www.nacerdocumental.com/#!__content

     


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  • Je vous encourage vivement à signer cette pétition:

    http://www.avaaz.org/fr/petition/Demande_de_sanction_pour_le_Dr_Grandsennel/?clExbbb

    C'est une honte!  Que les médecins qui ne s'y connaissent pas en allaitement se taisent et nous épargnent leur discours qui ne vaut pas plus que les propos du comptoir de café. Leur avis n'a rien de médical mais reflète leur point de vue personnel.  Alors, qu'ils cessent de faire valeur leur titre!  Des "sachants"...!

    Demande de sanction à l'encontre du Dr Grandsenne

    Cette pétition doit être validée par la Communauté Avaaz avant publication
    Demande de sanction à l'encontre du Dr Grandsenne
     3,000
     2,186

    2,186 signatures. Atteignons 3,000

    Pourquoi c'est important

    Il n'est pas question ici de militer pour l'allaitement au sein ou de critiquer le biberon ou le sevrage. On souhaite juste que de bonnes informations, en accord avec les lois en vigueur, soient diffusées par nos médecins.

    Voilà ce que, bien que la loi condamne cette désinformation, le Pédiatre Philippe Grandsenne a dit lors de l'émission du 17/01/2013 des Maternelles (france 5) sur le sevrage :

    - Il est "conseillé " de commencer les biberons à un mois.

    - Allaitement, biberons ou mixte ne changent rien à la santé des bébés

    "Les laits de vaches, maternisés, humanisés ne sont absolument pas dangereux. [...] Le lait du sein n'apporte rien d'essentiel au bébé. Il n'y a aucune différence de santé entre les bébés au sein et les bébés aux biberons."

    -: "Si le lait maternel sauvait les bébés aucun de nos ancêtres ne seraient morts, ils étaient tous au sein"

    - Les anticorps fournis par la mère le sont pendant la grossesse, dans le sein ça ne sert que 1 jour ou 2 (colostrum) et par les vaccins

    - "il y a un âge où l'enfant doit se séparer de sa mère en tant qu'individu. Ca devrait être fini vers 1 an. A 1 an ça va il marche, il peut aller manger autre chose"

    Sans parler de mille autres aberrations comme des conseils de sevrage en seulement trois jours, des affirmations comme quoi un bébé ne doit plus téter la nuit après 100 jours et des règles de seulement 4 tétées par 24h après 4 mois en opposition avec la règle d'allaitement à la demande.

    Or voilà ce que la loi dit sur ces sujets : Arrêté du 11 janvier 1994 modifiant l'arrêté du 1er juillet 1976

    Article 18 : "l'emploi des termes "humanisé", "maternisé" ou de termes similaires est interdit"

    et aussi :
    le Décret no 98-688 du 30 juillet 1998 est très clair :
    "Article premier : " Toute documentation à but d'information ou d'éducation, tant écrite qu'audiovisuelle, portant sur l'alimentation des nourrissons et établie à l'intention des femmes enceintes ou des mères de nourrissons ou de jeunes enfants ou à l'attention des personnes s'occupant des problèmes nutritionnels des nourrissons et des jeunes enfants doit comporter des informations sur :
    a) Les avantages et la supériorité de l'allaitement au sein ;
    b) La nutrition de la mère et la façon de se préparer à l'allaitement au sein et de le poursuivre ;
    c) L'éventuel effet négatif sur l'allaitement au sein d'une alimentation partielle au biberon ;
    d) La difficulté de substituer un allaitement au sein à une alimentation utilisant des préparations pour nourrissons ;
    e) En cas de besoin, l'utilisation correcte des préparations pour nourrissons... "

    Et enfin il est allé contre les recommandations de L'OMS et de la COFAM qui recommandent si possible un allaitement au sein en exclusif jusqu'à l'âge de 6 mois et ensuite avec diversification jusqu'à au MOINS deux ans. Donc en aucun cas il n'est question pour la santé de l'enfant de DEVOIR absolument le sevrer pour ses 1 an.

    Nous voudrions juste informer clairement et ne pas proférer de mensonges visant à réduire la durée d'un allaitement, ou servant à décrédibiliser ses intérêts pour la santé.
    Publiée Janvier 19, 2013

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  • Je relaie ici:

    Allaitement - Enquête : si vous voulez y répondre?
    "Bonjour,
    Je suis médecin généraliste en fin de formation et je réalise une enquête sur l'allaitement dans le cadre de mon travail de fin d'études.
    Je me permets de vous demander votre aide dans ce contexte!
    Que vous ayez allaité ou non, si l’un de vos enfants à moins de 10 ans, vous pouvez répondre à ce questionnaire.

    Si vous avez plusieurs enfants, n’hésitez pas à remplir plusieurs fois le questionnaire en précisant s’il s’agit du premier ou d’un enfant suivant.
    Si vous avez du temps pour répondre à ce petit questionnaire, il prend 2 minutes et m'aiderait beaucoup dans mes recherches.
    Le lien du questionnaire :
    https://docs.google.com/ spreadsheet/ viewform?formkey=dEVkb3RoMG5veU 56c1B2N0t6RjlJc0E6MQ
    Un tout grand merci et n'hésitez pas à me faire part de vos remarques ou réflexions!"

     


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