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Par Den le 29 Octobre 2012 à 22:38
Petit mémo perso pour quand je m'absente longtemps, comme c'est le cas depuis une semaine les lundis:
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Par Den le 12 Octobre 2012 à 13:56
Ma fille endormie dans le landeau après avoir déposé le Prince à l'école. Une envie de voir un magasin qu'internet référençait comme disposant de pigments naturels. Je décide de m'y rendre. Ca monte! Et déception. Le magasin en question n'en possède pas. Retour à la maison. Sur le chemin, une vitrine. ONE. Oh, ma fille est réveillée. J'ai le temps. Je feins de pousser la porte. Puis, je me retiens, pousse un peu le landau, j'hésite...Pour finalement, ouvrir la porte. Allez, cela fait depuis ses 6 semaines que ma fille n'a pas été pesée ni mesurée correctement. Allez, Den, un petit effort. Tu sais que ta fille est grande, bien portante, etc. Mais avoue, ce serait bien, aussi pour elle plus tard, de savoir combien elle pèse et mesure. Puis, ce sera aussi l'occasion de demander le carnet. Certes, tu t'en fous bien du carnet, et des vignettes de vaccin, mais mais mais...ça peut être bien de l'avoir...(comme de ne pas l'avoir, en fait).
Elle mesure 67,5 cm et pèse 7,890 kg. à 4 mois 1/2. Pas mal! (en même temps, on s'en fout, elle se porte à merveille, seul cela compte; mais bon, faut être honnête, cela est positif pour moi qu'elle grandisse et "pèse" bien ;-)
La travailleuse médico-sociale...le contact n'est pas passé...Je m'en doutais. Je n'aurais pas pu trouver mieux que celle qui était à la consultation de Schaerbeek. C'est mon homme qui avait téléphoné après la naissance de mon garçon. Il est tombé sur cette dame. Elle était surprise. En fait, les maternités préviennent systématiquement l'ONE. Comme j'ai accouché en MdN, l'ONE n'était pas au courant de la naissance de mon petit. Mais, admirez la coïncidence de la vie. Cette jeune femme, qui travaille l'ONE, avait eu un projet d'AAD. Qui n'a pas pu se réaliser in fine en raison d'une complication médicale. Dommage pour elle. Soit.
Après la naissance ma princesse, je l'ai recontactée. Elle m'avait déjà dit qu'en cas déménagement, elle ne pourrait plus venir. En juin, je le lui ai redemandé. Le contact passait vraiment très très bien avec elle. :-( Dommage!
Celle d'aujourd'hui avait l'air contrariée que j'aie accouché à la maison. Contrariée que je ne dispose pas du carnet de l'ONE. Contrariée que je ne donne aucune vitamine à mon bébé.
Je venais uniquement pour peser et mesurer mon enfant. Mine de rien, elle en a profité pour demander un tas d'infos. "Si je la nourrissais" (question stupidement formulée, quand on réfléchit: "non, je la laisse mourir de faim"), "si elle tournait la tête quand je l'appelais", "si elle saisit les objets", "des deux mains?"...Bref, je ne m'étendrais pas sur l'ONE que je trouve à certains égards très rétrograde... Ca sentait l'hôpital dès l'ouverture de la porte (vaccin ou désinfectant? je ne sais pas, mais une odeur désagréable au possible).
J'en profite pour mettre ici une information que j'estime primordiale et que TOUT parent devrait connaître. L'avis de l'Orde des médecins vaut pour l'ONE aussi (voy. dernier paragraphe - je l'ai mis en gras orange).
Kind & Gezin – Secret professionnel à la maternité – Vaccinations : continuité des soins
Suite à une question soumise par un conseil provincial, le Conseil national discute de certains aspects de la manière dont est organisé le soutien préventif aux familles par l’agence autonomisée interne « Kind&Gezin ».
Avis du Conseil national :
Le Conseil national est convaincu que la plupart des parents apprécient beaucoup les programmes de soutien de Kind&Gezin dans le domaine des soins de santé préventifs.
Le Conseil national estime cependant indiqué de formuler quelques remarques concernant l’application concrète des missions décrites à l’article 7 du décret de la Communauté flamande du 30 avril 2004 portant création de l'agence autonomisée interne " Kind en Gezin " (Enfance et Famille) (1).
1/ Lors de leur séjour à la maternité, les accouchées reçoivent généralement la visite d’une infirmière régionale de Kind&Gezin (2). A l’occasion de cette visite, les infirmières font une promotion active des soins préventifs de l’enfance par la présentation d’une information objective concernant l’offre de tous les acteurs du domaine des soins préventifs.
Le Conseil national est très attentif au secret professionnel et à la protection de la vie privée.
Dans ce cadre, le Conseil national estime indiqué :
- que la mère donne au préalable son accord à la visite d’une infirmière de Kind&Gezin ;
- que les médecins donnent à l’infirmière des informations concernant des données pertinentes pour les prestations offertes par Kind&Gezin, sans toutefois autoriser l’accès au dossier complet de la patiente.
2/ L’article 7, § 1er, 3°, du décret de la Communauté flamande du 30 avril 2004 confie à Kind&Gezin « la promotion, l'administration et le suivi des vaccinations ».
Les parents peuvent faire vacciner leur enfant dans un bureau de consultation de Kind&Gezin.
Compte tenu des effets secondaires possibles des vaccinations, et de la mission de Kind&Gezin d’assurer le suivi des vaccinations, le Conseil national est d’avis que les bureaux de consultation doivent trouver des accords avec le médecin traitant afin de garantir la continuité des soins.
Les positions déontologiques émises dans cet avis s’appliquant mutadis mutandis au travail effectué au sein de l’Office de la Naissance et de l’Enfance, une copie est adressée à cet organisme.
(1) Art. 7. § 1er. La tâche de l'agence relative à l'organisation du soutien aux familles préventif comprend en tout cas :
1° l'information et la fourniture de services de conseil aux familles et aux futurs parents concernant la santé, le développement, l'éducation, la nourriture et la sécurité des enfants;
2° le suivi, la détection et la signalisation de risques concernant la santé, le développement et l'éducation des enfants, dont la détection des cas d'enfants maltraités et l'examen de l'ouïe et de la vue;
3° les soins de santé préventifs concernant le jeune enfant, notamment la promotion, l'administration et le suivi des vaccinations;
4° le soutien des familles et futurs parents ayant des besoins spécifiques en matière de santé, de développement et d'éducation, dont pleurer, dormir, manger et interaction parents-enfants.
§ 2. Par le soutien aux familles préventif, l'agence vise à atteindre un maximum d'enfants et de familles, mais elle s'adresse en même temps et de façon intensive aux familles ayant des besoins spécifiques.
Par familles ayant des besoins spécifiques, on entend entre autres : familles défavorisées, familles de réfugiés, familles avec des enfants handicapés, ménages monoparentaux et familles à naissances multiples.
Par ses services en matière de soutien aux familles préventif, l'agence peut également viser les initiatives d'accueil, telles que visées à l'article 6.
(2) En 2006, les infirmiers régionaux de Kind&Gezin ont effectué en Flandre environ 58 524 visites des maternités, ce qui représente 87,7% des nouveau-nés (cf. rapport annuel 2006 de Kind&Gezin : http://www.kindengezin.be/Images/Jaarverslag 2006 tcm149-51288.pdf).
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Par Den le 8 Octobre 2012 à 23:38
Pour info, au hasard d'une recherche, je tombe là-dessus: une crèche de nuit à Ixelles, avec caméra:
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120802_00188293
Le site de cette crèche ici.
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Par Den le 8 Octobre 2012 à 23:27
Pour les Saint-Gillois (dit-on comme cela?), voici ce que j'ai trouvé sur des crèches d'inspiration Loczy à cette adresse web.
Pour ceux que Loczy intéresse, voici une chouette vidéo.
La halte-garderie de la Maison de la FamillePédagogie d'inspiration Françoise Dolto et Locszy (Emmi Pickler); offrir à l'enfant dans le cadre d'une collectivité une expérience autre, valoriser l'activité autonome, le traiter comme un sujet et non comme un obket en cachant que "l'enfant est un être de langage et de communication"La halte-garderie Lily (dans le projet L'Amandoline)Pédagogie d'inspiration Françoise Dolto et Locszy (Emmi Pickler); adaptée à l'interculturel. Offrir à l'enfant dans le cadre d'une collectivité une expérience autre, valoriser l'activité autonome, le traiter comme un sujet et non comme un objet en sachant que "l'enfant est un être deLa mini-crèche KetjeNotre objectif est d'intégrer les parents au travail de permanence et d'animation. Ils réalisent une permanence par mois et peuvent choisir la période et la nature de la contribution qu'ils souhaitent apporter (animation,...)La mini-crèche Les Jardins de Maud (les grands)Pédagogie mise en place inspirée par Françoise Dolto et Maud Manoni. Milieu d'accueil pour enfants dont les parents sont à la recherche d'emploi ou ayant un horaire décalé.La mini-crèche Les Jardins de Maud (les petits)
Pédagogie mise en place inspirée par Françoise Dolto et Maud Manoni. Milieu d'accueil pour enfants dont les parents sont à la recherche d'emploi ou ayant un horaire décalé.
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Par Den le 24 Septembre 2012 à 12:44
C'était dans l'édition de vendredi. On peut lire l'article ici.
Naître à la maison : un vrai choix
DU BRULLE,CHRISTIAN
Page 31
Vendredi 21 septembre 2012
Accouchement 2 % des naissances dans le pays sont extrahospitalières
Rien ne remplacera jamais l'accouchement chez soi, même si la salle d'accouchement de l'hôpital est "nature", même l'accouchement en maison de naissance ne peut pas être vraiment considéré comme chez soi, justement parce que ce ne sont pas ses meubles, ses tissus, ses rideaux, son lit, ses draps, sa cuisine, etc.
Contrairement à ce que le gynécologue qui avait pratiqué les échographies pour ma 2ème grossesse prétend, l'ouverture des plateaux techniques aux sages-femmes libérales ne remplacera pas, ne rendra pas inutile les accouchements à domicile.
Pour une idée du vrai visage de ce gynécologue nature (celui qui a fait mes 2 échographies pendant la grossesse de mon BB2) dans un hôpital nature: c'est ici: http://lapochedumarsupial.blogspot.be/2012/06/recit-de-la-naissance.html?spref=f
L'ancien article du Soir peu professionnel: [2012-04-19] Le Soir parle de l'accouchement à domicile
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Par Den le 5 Septembre 2012 à 23:41
Je réalise comme je parle peu de ma fille. C'est que pour partager sur mon ressenti avec elle, je souhaite m'épencher en parallèle sur mon fils. Bien sûr, il ne s'agit pas de comparer pour mettre en compétition, mais pour expliquer. Chaque enfant est différent.
Or, un tel article me demande temps et disponibilité. Il est plus facile de donner quelques infos par-ci, par-là que d'écrire un billet de fond. Je le réserve donc pour plus tard.D'ici là, sachez déjà que ma Princesse est ultra zen. Mais que cela n'empêche que, si elle a dormi des nuits entières par le passé, cela fait une semaine où les nuits sont plus difficiles...
A suivre...
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Par Den le 31 Août 2012 à 23:20
Les couches lavables, c'est évident...
Pour notre aîné, j'avais prévu une boîte de jetables sur les conseils d'un des magasins où nous avions déposé une liste de naissance, mais après deux jours de couches jetables, et des marques aux cuisses, nous étions directement passés aux tetras pliés avec sur-couche.
Autant, lors de la naissance de ma Puce, je n'avais absolument rien prévu en jetable, convaincue que j'étais que nous utiliserions les tétras. Or, ma petite dormait (et dort toujours) des heures et des heures d'affilées (oui, je fais ici des envieurs-ses, c'est fait exprès ;-).Je ne souhaite pas que ma fille ait constamment les fesses mouillées, or avec les tétras, c'est le cas, même avec le polaire au bout de quelques heures. Chéri a donc très rapidement enrichi le supermarché du coin pour satisfaire le confort de notre Princesse. Nous pensions ce recours aux produits jetables provisoire. Malheureusement, à notre regret, toutes nos tentatives de lavables, quelles qu'elles soient (j'en ai de différentes sortes) se sont soldées par des fuites! Nous ne désespérons pas de passer totalemente en lavables. Mais avec quelles couches? Je ne vais pas investir dans de nouvelles alors que nous en avons en quantité que j'avais acquises pour mon premier en prévision des suivants?
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Par Den le 20 Août 2012 à 23:12
Dans un article précédent, j'expliquais ne pas ressentir de sentiment de culpabilité à concevoir un petit frère ou une petite soeur à mon enfant. L'arrivée de ma Princesse a induit, non pas de la culpabilité, mais une énorme tristesse, empreinte d'ambivalence.
D'un côté, j'étais heureuse de voir cette petite fille, en bonne santé, d'humeur égale et paisible. D'un autre, je la trouvais si petite, si minuscule, si fragile, si vulnérable, si dépendante, malgré ses 3 kg 490 gr de naissance. Je n'avais qu'une hâte: qu'elle grandisse. Aujourd'hui encore, je me suprends à attendre avec impatience la fin de l'allaitement exclusif. Pour, notamment, pouvoir confier ma Princesse une journée (sans tirer mon lait) et partager une journée-plaisir mère-fils.
Avec la naissance de mon bébé, c'est comme si je me réveillais. Mon fils avait pris un coup de vieux. Il n'était plus le petit bébé. A voir sa corpulence sur la table à langer après des mois où je ne le changeais plus qu'occasionnellement, mon Petit Empereur m'est apparu grandi. Il réclamait, et réclame toujours, beaucoup son père, a passé/passe énormément de temps avec lui. J'ai versé beaucoup de larmes en réalisant qu'avec ma grossesse, j'étais passée à côté de chouettes moments de complicité avec mon enfant unique par manque de force et d'énergie. J'étais trop fatiguée pour le regretter pendant les 9 mois de gestation.Après l'accouchement, que je qualifierais d'accouchement bisounours tellement tout s'est bien passé, sans heurt (pour le récit, c'est ici), j'irradiais la joie et le dynamisme. Le jour de mon accouchement, à 5-6 cm d'ouverture, je mettais du linge à laver; le lendemain de la naissance, je remplissais le tambour de la machine avec les affaires salies par l'accouchement. J'ai fait tourner machines après machines. Me pencher, me relever, faire sécher le linge. J'étais tellement en forme, et heureuse de ne plus avoir ce gros ventre, que lorsque mon fils a fait un cauchemar, le 2ème jour de ma fille, j'ai descendu et monté les escaliers avec Petit Prince dans les bras. J'ai payé très cher cette hardiesse. Mal au périnée le lendemain, accompagné d'une baisse des hormones. Je me suis ramassée un baby blues carabiné.
Je ne comprenais pas.
Après mon 1er accouchement, je pensais que mon état résultait d'une fin de grossesse stressante et d'un enfantement douloureux (voy. ici le récit de naissance de mon 1er). J'étais convaincue que c'était la fatigue et les émotions de l'accouchement qui expliquaient mon état déprimé, et particulièrement stressé. J'attribuais également mon anxiété à la peur de ne pas y arriver ("y" étant très vague, et ne correspondant à rien de précis), de ne pas parvenir à prendre soin d'un enfant. Le poids des responsabilités qu'implique une famille m'est apparue particulièrement lourd. J'ai eu l'impression que je n'"y" arriverais pas.
Après mon 2ème accouchement, je me suis rendue à l'évidence. Les circonstances de l'accouchement importent bien peu. Malgré un accouchement doux et facile, j'ai quand même été gagnée par une déprime post-natale difficile.
L'ambivalence régnait en moi. Contente de cette deuxième, mais que d'heures non passées avec mon fils, pendant la grossesse et après l'accouchement! Et pourquoi avoir voulu un autre enfant? Nous avions atteint un équilibre agréable. Fiston grandissait bien, acquérait de l'autonomie. Nous dormions la nuit, pouvions confier notre progéniture la journée pour passer du temps pour nous. Pourquoi mettre un terme à tout cela?Certes, mon fils était la plus belle illustration que nous pouvions nous occuper d'UN enfant, mais quoi? Là, nous prétendions pouvoir prendre soin de DEUX enfants. Cette mission m'apparaissait impossible, comme il m'était paru insurmontable après la naissance de notre premier que nous parviendrions à l'élever correctement.
Là, j'ai compris comment certaines mères pouvaient éprouver un sentiment de culpabilité vis-à-vis d'un aîné pour avoir mis au monde un deuxième.
Pour ma part, il ne s'agissait pas tant de culpabilité que d'une profonde tristesse et d'une énorme vague de nostalgie. Elles m'ont gagnée longtemps.
Après la naissance de l'Empereur 1er, mon baby blues s'était éternisé. Je mettais cela sur le compte des émotions liées à l'accouchement. J'ai donc été très surprise de constater que, cette fois-ci aussi, malgré une naissance facile, ma déprime post-natale s'est aussi installée quelques semaines. Dur dur.
Les débuts d'allaitement se sont déroulés sans heurt majeur, contrairement à la première fois, excepté le muguet qui m'a fait souffrir dès les 1er jours (je pondrai un article à ce propos prochainement). Ce candida et les blessures aux seins qu'il a entretenues ont alimenté mon spleen.
Ce n'est qu'au bout de six semaines, sans doute plus, que le blues s'est envolé, pour laisser place aux plaisirs d'une vie en mode farniente. Nous y goûtons tous les 4 encore aujourd'hui. Un petit boulot de mon homme fin août est le 1er événement qui chamboulera cet équilibre durement acquis pendant 3 mois. Ensuite, la rentrée scolaire le 3 septembre impliquera également la recherche d'un nouvel équilibre. Après, c'est le retour à la vie professionnelle de mon chéri qui imposera un nouvel équilibre. Etc.Au final, la vie se résume peut-être à cela: la recherche d'un équilibre?
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