• En train de feuilleter ce bouquin recommandé par M'fi

    En même temps, je lis 1984 de Orwell.  Et après, j'espère me plonger dans des lectures plus plaisantes, comme me l'a conseillé mon amie Laura qui me voyait déprimer par toutes ces lectures

     


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  • J'ai terminé ce bouquin la semaine dernière.  Je ne connaissais pas l'auteur qui a conseillé le PS français.  Du coup, il a défendu son président..., et son propos est très franco-français, surtout politique franco-française, ce qui m'intéresse moins, j'avoue. Il a descendu le concept de décroissance sans argument valable tout en prétendant proposer une solution autre que l'accélération (celle qu'il impute aux conservateurs, à N. Sarkozy): la décélaration.  Pourtant, à le lire, il n'est pas du tout évident de distinguer le mouvement slow et la décroissance de sa voie médiane, la décélération...

    un résumé ici.

    Sur le thème du temps, un ouvrage multidisciplinaire disponible ici (pas encore lu, mais vais le lire).


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  • Autre livre de chevet en ce moment (je varie en fonction des envies).  L'auteur est clairement méga critique envers la société consumériste.

    PS du 8 juin '13: lecture terminée.  Pas mal.  Bon terreau pour la réflexion : liberté de choix.


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  • En train de lire, entre autres, le livre de Rifkin, Une nouvelle conscience pour un monde en crise (en poche).  Je n'accroche pas avec le style.  Je n'adhère pas à son/ses postulats de départ sur l'empathie.  MAIS...

    Mais j'y lis de très bon résumé sur l'éducation et la toute petite enfance.  Et je me réjouissais de le lire dans ce livre, que beaucoup d'hommes lisent/ont lu/vont lire, eux qui [attention gros cliché!!!] ne lisent pas, en général, les livres sur l'éducation des enfants.  Je me demande si j'arriverai à terminer ce bouquin...


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  • Ai découvert ce livre hier à la bibliothèque, un livre pour ado qui invite à désobéir:

    On peut lire une critique gentille ici.  J'adore le message. J'aime le sujet. Je soupçonne l'auteur d'être décroissant (quasi sûre à 100 %). 

    Un regret toutefois.  Mon regret?  Que ce genre d'invitation devrait, non pas figurer dans un livre expressément consacré à ce thème (la désobéissance civile) mais devrait être distillé dans la littérature dans son ensemble.  Je pense que le message aurait plus de poids s'il était courant (la norme) dans la littérature de manière générale.  

     

     


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  • J'avais envie de me plonger dans une fiction...une fiction critique.  J'ai hésité entre Le meilleur des mondes et 1984.  Je n'ai pas vu ce dernier dans ma bibliothèque et me suis donc rattrapée sur le premier.  Depuis que j'en ai fini la lecture, j'ai apperçu 1984, ce sera donc le prochain roman que je lirai.

    Ma lecture première de Le meilleur des mondes (publié la 1ère fois en 1931) date de 2004.  J'avais 24 ans (si je compte bien).  J'en avais retenu...pas grand chose, si ce n'est la critique célèbre de l'eugénisme.  Le "soma", cette drogue prise pour annihiler toute émotion, je l'avais oubliée mais m'en suis souvenue tout de suite lors de ma relecture.

    Cet homme est un visionnaire! 

    J'ai laissé de côté l'aspect eugéniste pour repérer le militantisme consistant à dénoncer la société consumériste.  Lors de ma première lecture, cet aspect-ci m'avait échappé.  Ou si j'en avais été choquée, ce n'est pas cette critique-là que j'ai retenue.

    Voici, le plaisir, quelques citations que j'épingle pour inviter à la réflexion.

    "Car il fallait, bien entendu, qu'ils eussent un semblant d'idée d'ensemble, si l'on voulait qu'ils fissent leur travail intelligemment, - et cependant qu'ils en eussent le moins possible, si l'on voulait qu'ils fussent plus tard des membres convenables et heureux de la société".  (p. 22)

    "Ils grandiront avec ce que les psychologues appelaient une haine '' instinctive'' des livres et des fleurs.  Des réflexes inaltérablement conditionnés.  [...]

    L'un des étudiants leva la main; et, bien qu'il comprît fort bien pourquoi l'on ne pouvait pas tolérer que des gens de caste inférieure gaspillassent le temps de la communauté avec des livres, et qu'il y avait toujours le danger qu'ils lussent quelque chose qui fît indésirablement "déconditionner" un de leurs réflexes, cependant...en somme, il ne concevait pas ce qui avait trait aux fleurs.  Pourquoi se donner la peine de rendre psychologiquement impossible aux Deltas l'amour des fleurs?   Patiemment, le D.I.C. donna des explications.  Si l'ont faisait en sorte que les enfants se missent à hurmer à la vue d'une rose, c'était pour des raisons de haute politique économique.  Il n'y a pas si longtemps (voilà un siècle environ), on avait conditionné les Gammas, les Deltas, voir les Epsilons, à aimer les fleurs - les fleurs en particulier et la nature sauvage en général.  Le but visé, c'était de faire naître en eux le désir d'aller à la campagne chaque fois que l'occasion s'en présentait, et de les obliger ainsi à consommer du transport.

    - Et ne consommaient-ils pas de transport? demanda l'étudiant.

    - Si, et même en assez grande quantité, répondit le D.I.C., mais rien de plus.  Les primevères et les paysages, fit-il observer, ont un défaut grave: ils sont gratuits.  L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine.  On décida d'abolir l'amour de la nature, du moins parmi les basses classes, d'abolir l'amour de la nature, mais non point la tendance à consommer du transport.  Car il était essentiel, bien entendu, qu'on continuât à aller à la campagne, même si l'on avait cela en horreur.  Le problème consistait à trouver à la consommation du transport une raison économiquement mieux fondée qu'une simple afection pour les primevères et les paysages.  Elle fut dûment découverte.  -  Nous conditionnons les masses à détester la campagne, dit le Directeur pour conclure, mais simulaténent nous les conditionnons à raffoler de tous les sports en plein air.  En même temps, nous faison le nécessaire pour que tous les sports en plein air entraînent l'emploi d'appareils compliqués.  De sorte qu'on consomme des articles manufacturés, aussi bien que du transport. D'où ces secousses électriques." (pp. 40-41)

    Voilà des phrases de conditionnement (500 répétitions, 1x/semaine, de treize à dix-sept ans):

    "Mais les vieux habits sont affreux, continuait l'infatigable murmure.  Nous jetons toujours les vieux habits.  Mieux vaut finir qu'entretenir, mieux vaut finir..." (p. 68)

    "Mieux vaut finir qu'entretenir.  Plus on reprise, moins on se grise; plus on reprise..." (p. 68)

    "Comme j'aime voler en avion, comme j'aime voler en avion." (p. 69)

    "- Le retour à la culture.  Oui, vraiment, à la culture.  On ne peut pas consommer grand-chose si l'on reste tranquillement assis  lire des livres" (p. 69)

    "Comme j'aime à avoir des vêtements neufs; comme j'aime à avoir des vêtements neufs; comme j'aime..." (p. 72)

    "- Les vieillards, aux mauvais jours anciens, renonçaient, se retiraient, s'abandonnaient à la religion, passaient leur temps à lire, à penser - à penser! 

    [...]

    - A présent - voilà le progrès - les vieillards travaillent, les vieillards pratiquent la copulation, les vieillards n'ont pas un instant, pas un loisir, à arracher au plaisir, pas un moment pour s'asseoir et penser, ou si jamais, par quelque hasard malencontrueux, une semblable crevasse dans le temps s'ouvrait béante dans la substance solide de leurs distractions, il y a toujours le soma, le soma délicieux, un demi-gramme pour un répit d'une demie-heure, un gramme pour un week-end, deux grammes pour une excusion dans l'Orient somptueux, trois pour une sombre éternité sur la lune; d'où, au retour, ils se trouvent sur l'autre bord de la crevasse, en sécurité sur le sol ferme des distractions et du labeur quotidiens, se précipitant de Cinéma Sentant en Cinéma Sentant, de femme en femme pneumatique, des terrains de Glof-Electro-Magnétique en ..." (pp. 75-76)

    "parce que le progrès est en effet une chose délicieuse, n'est-ce pas?" (p. 121)

    Admirez comme, dans le Meilleur des mondes, on n'éduque pas, on n'instruit pas...on "conditionne":

    " [ ...] parce que cela me facilitait la tâche de le conditionner un peu.  Mais vous n'avez pas idée de la difficulté que cela présente.  Il y a tellement de choses qu'on ne sait pas; ce n'était pas mon affaire, de savoir  Je veux dire: si un enfant vous demande comment fonctionne un hélicoptère, ou qui a fait le monde, eh bien que voulez-vous répondre si vous êtes une Bêta et avez toujours travaillé dans la Salle de Fécondation? Que voulez-vous donc qu'on réponde?" (p. 143)

    " Un médecin par jour - foin du mal d'alentour" (p. 209)

    "Sept heures et demie d'un travail léger, nullement épuisant, et ensuite la ration de soma, les sports, la copulation sans restriction, et le Cinéma Sentant.  Que pourraient-ils demander de plus?  Certes, ajouta-t-il, ils pourraient demander une journée de travail plus courte.  Et bien entendu, nous pourrions la leur donner.  Techniquement, il serait parfaitement simple de réduire à trois ou quatre heures la journée de travail des castes inférieures. Mais en seraient-elles plus heureuses?  Non, nullement.  L'expérience a été tentée, il y a plus d'un siècle et demi.  Toute l'Irlande fut mise au régime de la journée de quatre heures.  Quel en fut le résultat?  Des troubles et un accroissement considérable de la consommation de soma; voila tout.  Ces trois heures et demie de loisir supplémentaire furent si éloignées d'être une source de bonheur, que les gens se voyaient obligés de s'en évader en congé." (p. 248)

    Cela me rappelle les interrogations de Louis Lourme sur le temps de travail raccourci pour du temps passé devant la télévision [2011-09-13] Louis LOURME, "Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible" (Patrick Le Lay) [2011]

    "Quel sel ont la vérité et la beauté quand les bombes à anthrax éclatent tout autour de vous?" (p. 253)

    "Le bonheur, il faut le payer" (p. 253)

    ***

    "-Mais n'est-ce pas une chose naturelle de sentir qu'il y a un Dieu?

    - [...] Comme si l'on croyait quoi que ce soit d'instinct.  On croit les choses parce qu'on a été conditionné à les croire.  L'art de trouver de mauvaises raisons à ce que l'on croit en vertu d'autres mauvaises raisons, c'est cela, la philosophie".  (p. 259)

    "Les dieux sont justes.  Sans doute.  Mais leur code de lois est dicté, en dernier ressort, par des gens qui organisent la société; la Providence reçoit son mot d'ordre des hommes" (p. 261)

    ***

    "Un homme civilisé n'a nul besoin de supporter quoi que ce soit de sérieusement désagréable. Et quant à faire les choses - Ford le garde d'avoir jamais cette idée en tête!  Tout l'ordre social serait bouleversé si les hommes se mettaient à faire les choses de leur propre initiative" (p. 261)

    "Mais la civilisation industrielle n'est possible que lorsqu'il n'y a pas de renoncement.  La jouissance jusqu'aux limites extrêmes que lui imposent l'hygiène et les lois économiques.  Sans quoi les rouages cessent de tourner." (p. 262)

    "Vous vous en êtes débarrassés.  Oui, c'est bien là votre manière.  Se débarrasser de totu ce qui est désagréable, au lieu d'apprendre à s'en accomoder." (p. 263)

    ***

    La préface de l'auteur, rédigée en 1946, est pleine de prédiction et mérite une lecture très attentive et passionnée.  Le lecteur gagnerait à la lire en entier.

    Voici toutefois un extrait particulièrement intéressant:

    "Il n'y a, bien entendu, aucune raison pour que les totalitarismes nouveaux ressemblent aux anciens.  le gouvernement au moyen de triques et de peletons d'exécution, de famines artificielles, d'emprisonnement et de déportations en masse, est non seulement inhumain (cela, personne ne s'en soucie fort de nos jours); il est - on peut le démontrer - inefficace: et, dans une ère de technologie avancée, l'inefficacité est le péché contre le Saint-Esprit.  Un Etat totalitaire vraiment "efficient" serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs poligiques et leur armé de directeurs auraient la haute main sur une population d'esclaves qu'il serait inutile de contraindre, parce qu'ils auraient l'amour de leur servitude.  La leur faire aimer - telle est la tâche assignée dans les Etats totalitaires d'aujourd'hui aux ministères de la propagande, aux rédacteurs en chef de journaux, et aux maîtres d'école.  [...]

    Les plus grands triomphes, en matière de propagande, ont été accomplis, non pas en faisant quelque chose, mais en s'abstinant de faire.  Grande est la vérité, mais plus grande encore, du point de vue pratique, est le silence au sujet de la vérité.  En s'abstenant simplement de faire mention de certains sujets, en abaissant ce que Mr. Churchill appelle un ''rideau de fer'' entre les masses et tels faits ou raisonnements que les chefs politiques locaux considèrent comme indésirables, les propagandistes totalitaires ont influencé l'opinion d'une façon beaucoup plus efficace qu'ils ne l'auraient pu au moyen de dénonciations les plus éloquentes, des réfutations logiques les plus probantes." (pp. 14-15)

     

     

     

     

     


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  • J'annonçais avoir commencé ce livre .  J'annonce ici que j'ai terminé ce bouquin début de semaine. Je compte en faire un compte-rendu.  Et me tâte de l'envoyer à la pédiatre de ma fille...

    [2013-02-15]  Faut-il faire vacciner son enfant de Virginie BELLE [2012]


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  • J'ai terminé début de ce mois:

    [2013-02-15]  Les sentiers de l'Utopie d'Isabelle Fremeaux et John Jordan [éd. 2012]

    Il s'agit d'un livre-film.  Visitez le blog de ce livre-film.

    L'édition La découverte est une mine d'or pour des sujets super intéressants.


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