• Je viens de terminer la lecture de "Génération végétale" (acheté début de semaine).  J'avais fini par acheter le bouquin, bien que les sujets abordés me sont très familiers, parce qu'en feuilletant le livre en librairie, j'avais appris plein de trucs.  Comme le fait que l'on pouvait manger en salade les jeunes feuilles de tilleul (oui, la tisane de tilleul, je connaissais mais pas le coup de la salade).  Les alternatives au café qu'ont trouvé les locavores (comme le gland, gratuit, grillé et pilé).  Les alternatives aux oeufs pour les vegan...bref, ce livre regorge d'idées.  Je vous le recommande vivement!

    Ce livre est français, donc les références sont françaises.  Je rêve de livres de ce genre écrits par des Belges.

    On y parle dans l'ordre de

    • disco soupe
    • glanage
    • locavore
    • végan
    • zéro impact
    • guerrilla gardening
    • incroyables commestibles
    • jardiniers urbains
    • architecture végétale
    • ville en transition

    J'en retiens qu'il n'est pas facile de concilier tous les impératifs.  Etre locavore et végan et zéro impact, c'est difficiiiiiiiiiiiile. 

    Pour ma part, végane (rien, dans l'alimentation, habillement, outils et tout et tout qui provient des animaux - laine, soie, miel, etc.), je ne pourrais jamais le devenir.  Ou bien une végan "utilitaire", ok pour les produits d'animaux bien traités.  Et cela, à vrai dire, je tends vers cet idéal.  N'accepter que les produits issus d'animaux traités avec bienveillance, comme les moutons du Chant des Cailles :-).  Parce que uniquement du coton pour s'habiller, ce n'est pas réaliste pour la frileuse que je suis.  Et utiliser des tissus synthétiques, j'y suis opposée.  C'est du pétrole, après tout, les nylons, polar, etc. etc.  Et il faut lire cradle to cradle pour comprendre ce que je pense des vêtements en plastique recyclé (cela reste du plastique).

    De plus, plus "radical" que végane, pour moi, c'est le glanage.  Les plantes comestibles, surtout à la campagne, et les poubelles en ville.  Les freegans (ils font les poubelles) est un mouvement que j'admire. Complémentaire aux autres.  Démarche très décroissante (et donc admirable à mes yeux). Mais, maintenant que je suis sortie de la logique des supermarchés, j'aurais du mal, personnellement, à manger ce qui s'y vend.  Même si c'est pour éviter un gaspillage honteux.  Ce qui me rappelle cette phrase du livre "Génération végétale" que j'ai applaudie - je ne la retrouve plus mais elle disait ceci en substance: ceux qui mangent bio pour leur santé, ils ne m'intéressent pas.  Parce que le bio exclusivement pour sa santé, cela s'appelle l'individualisme.  Ce sont ces personnes, dont nous fûmes il y a des années, qui achètent dans les grandes surfaces des légumes bio, emballés individuellement dans un sac plastique, et à prix plus élevés que le non-bio...C'est manger vert, manger du bio-industrie.  Sans regarder au fond des choses.  Et comme l'a dit Claude Bourguignon (sans doute dans "Solutions locales pour un désordre global", du moins, dans une vidéo disponibles sur le net): "je préfère manger du non bio avec des copains que du bio tout seul dans mon coin", parce que le bio sans la convivialité, c'est aussi négliger une part essentielle de la philosophie "écologique".  Ecologie avec la nature, écologie avec ses semblables...Bonne lecture!

     


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  • Ai craqué aujourd'hui pour ce bouquin positif.  J'ai déjà commencé à le lire happy

     


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  • Et chez le même éditeur que "Un autre mode de ville"


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  • En cours de lecture, entre autres.  Lecture très inspirante!

    9 février '14 - Un autre mode de ville de Vidal BENCHIMOL et Stéphanie LEMOINE (2013)

     

    PS: Lecture terminée aujourd'hui, le 13 février 2014.  Je ne peux que recommander chaudement ce livre!  Hyper intéressant. J'ai appris beaucoup de choses!


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  • Je suis en train de le lire.  Je suis vraiment fascinée par cette simplicité volontaire.  Elle ne nous correspond pas totalement, mais vraiment, je vais m'en inspirer...Résolution pour 2014!

     

    MàJ du 27 décembre '13

    Après avoir lu son bouquin, je révise mon opinion.  Ma fascination et mon admiration sont sincères.  Incroyable!  J'avais un a priori que sa démarche était superficielle...Préjugé vite remis en cause à la lecture du bouquin.  D'un côté, Une vie pleine, et sa vie en campagne à cultiver des légumes, de l'autre, une vie citadine à créer et s'éclater au quotidien avec une réflexion constante par rapport à la consommation...Je me suis retrouvée dans nombre de ses propos... Ce livre mérite que j'y revienne plus longuement... plus tard. 

    ***


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  • Dans ma série littérature jeunesse anti-sexiste...

    Tout le monde connait Ernest et Célestine.  Pour moi, ces albums sont littéralement des coups de coeur.  Et j'ai compris leur intérêt pédagogique en constant que ces livres étaient classés parmi les lives anti-sexistes.   

     

    2 décembre '13 - Noël chez Ernest et Célestine de Gabrielle Vincent

    Pourquoi anti-sexiste?  Parce que c'est un homme qui s'occupe d'une enfant.  Pourquoi est-ce un livre si pédagogique?  Car tout en douceur, mine de rien (voy. mon opinion sur les livres à message lourd dont je parle ici)  C'est un livre qui parle...allez en vrac: de l'adoption (Ernest est le papa adoptif de Célestine), de l'abandon (Voir "Les questions de Célestine"), de la pauvreté et du bonheur (je vais en parler ci-après), du "genre/espèce humaine" (Ernest est un ours, Célestine une souris), etc. etc.

    Alors, "Noël chez Ernest et Célestine", c'est beau, mignon, poétique (je trouve cette série poétique).  Et cela dit de manière subtile et poétique le même message que le livre que j'étais pourtant si impatiente de découvrir car relativement en accord avec les écrits de Catherine Dumonteil-Kremer : Agathe ne croit pas au Père Noël.  Autant le dire tout de suite, j'ai été déçue par ce livre, lu en librairie.  A côté, j'ai vu celui d'Ernest et Célestine, et j'ai trouvé le même message en plus poétique, plus subtil (pas lourd, lourd dans le sens de "dire explicitement le message").  

    En gros, Ernest feint d'avoir oublié Noël car il n'a pas d'argent pour le fêter.  De là part l'histoire...

    Comme dans "Agathe ne croit pas au Père Noël" où il est clairement dit que le Père Noël est avant tout une belle histoire [inventée], on découvre que le Père Noël qui vient chez Célestine est en fait Ernest déguisé, le Père Noël est donc quelqu'un qui se déguise.  Ce n'est pas le Père Noël.  Les cadeaux, ce sont des dessins de Célestine, la décoration est faite maison par Célestine et Ernest.  Noël, c'est surtout une fête avec ceux qu'on aime.  Ici, des amis, la famille d'Ernest étant peu fournie, etc.  Autant de messages que l'on trouve dit de manière explicite, beaucoup moins poétique dans "Agathe ne croit pas au Père Noël", livre que je n'ai donc pas aimé, mais qui mérite d'être offert quand même si le coeur vous en dit, pour soutenir l'auteure et ce message.

    2 décembre '13 - Noël chez Ernest et Célestine de Gabrielle Vincent

     

     

     


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  • Dans ma série littérature jeunesse anti-sexiste...

    2 décembe '13- Dis papa, dis maman, tu fais quoi quand j'suis pas là?

    Voici un livre à épingler!  Pour moi, la lutte contre les clichés sera plus efficace si les images non stéréotypées sont distillées comme "naturelles" dans les récits.  Faire UN livre sur les familles homoparentales est, pour moi, beaucoup moins efficace qu'une pléthore de livres portant sur plein de sujets divers et dans lesquels apparaissent de manière incidente des familles homoparentales.  Et ce constat est valable pour tous les sujets.  Pour les familles recomposées, pour le sexisme, pour la diversité culturelle.

    C'est donc avec une grande joie que j'ai découvert ce livre enfant dans lequel la maman est architecte et le papa restaurateur.  Dans ce bouquin, c'est principalement le papa qui prend soin des enfants (amener à l'école/crèche, le bain, le repas).  La maman est architecte, sa chef est unE cheffe.  De plus, la diversité culturelle y est présente naturellement via la présence de copains et copINES d'autres cultures, ce qui est une constante dans les livres d'Amélie Graux.  Après cette perle, j'ai cherché d'autres livres de l'auteure (pour l'instant, cet opus est son unique livre) et de l'illustratrice, Amélie Graux (qui en a plein à son actif).  J'aime aussi les images douces qui n'en sont pas gnangnan. Les personnages ne sont pas "parfaits" dans leur esthétique.  Enfin, l'idée du livre est intéressant pour servir de discussion avec son enfant sur ce que font les membres de la famille en son absence.

     

    2 décembe '13- Dis papa, dis maman, tu fais quoi quand j'suis pas là?

     


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  • Dans ma série littérature jeunesse anti-sexiste...


    Dans la suite de Boucle d'Ours, cet ourson qui veut se déguiser en Boucle d'or, dont j'ai parlé mais je ne sais plus où...

    2 décembre '13 - Les poupées, c'est pour les filles

    Voici l'histoire d'un petit garçon qui reçoit une poupée, ce qui agace fortement son papa, à l'image du papa de Boucle d'Ours qui ne veut pas d'une "hommelette".  Ce livre est doux.  Le message est explicite mais reste subtile.  Les dessins sont également doux et amusants. 

    2 décembre '13 - Les poupées, c'est pour les filles

     Ce livre m'a davantage parlé que Nils et la Barbie.  Parce que Barbie, je ne peux pas défendre, associer Barbie à un message anti-sexiste, c'est comme se brosser les dents en mangeant un gâteau de sucre.  De plus, ce que Nils veut faire avec la Barbe, c'est un jeu typiquement masculin...Le stéréotype est loin d'être démontré dans ce livre, selon moi.

    2 décembre '13 - Les poupées, c'est pour les filles de Ludovic FLAMANT et J-L ENGLEBERT

    J'ai aimé le livre de Boucle d'Ours, et surtout "Les poupées, c'est pour les filles" parce que le message est clair, tout n'en étant pas lourd.  Par exemple, je me suis ravisée de lire ce livre à mon fils:

    2 décembre '13 - Les poupées, c'est pour les filles de Ludovic FLAMANT et J-L ENGLEBERT

    C'est le souci des livres de luttes contre les stéréotypes: en voulant les dénoncer, le risque est de les créer.  Je m'explique.  Si j'avais lu ce livre tel quel à mon enfant, 4 ans, je pense qu'il aurait commencé à comprendre que "sauter à la corde", "jouer à la poupée" sont des activités associées aux filles.  Du coup, je me suis abstenue de lui lire le texte, mais ai montré les photos. 

    Et j'ai également été choquée qu'une fille peut pleurer de tristesse, mais un garçon pleure de joie, une fille fait la dinette, un homme est chef, une fille saute à la corde, mais un garçon fait du sport...  Ce site et article dénonce comme ce livre anti-cliché le renforce en fait.  comme sans doute beaucoup de personnes, comme sur ce site, j'ai trouvé la dernière image (jouer à la guerre, c'est un jeu de garçons, et pour démentir ce stéréotype, on voit des soldates et capitaines...:-( particulièrement inappropriée, encore plus pour un livre d'Amnesty International. 

     

     


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