En lecture depuis le 16 octobre

 [edit du 26 février '14] fini en janvier 2014.  Il reste 2 pages que je peine à finir.  Mais bon, pour 2 pages, on peut dire que j'ai terminé ce bouquin.

Sur les conseils de M'fi, j'ai lu, en une traite, ce roman autobiographique de Kristin Kimball qui raconte sa reconversion du monde du journalisme à celui de l'agriculture bio...(pas vraiment la permaculture..).  Je vous conseille le bouquin, qui, à mon avis, va/parle(r) aux citoyens lambdas, l'identification à la narratrice me paraît relativement facile.  Mon homme n'a pas aimé.  En fait, il n'aime pas les Gavaldas, Muriel Barbery (L'élégance du hérisson que je n'ai pas lu)...Une vie pleine manquait de poésie selon lui. 

Ce roman se lit d'une traite.  L'auteure manque de temps, court constamment.  Son écriture traduit cet empressement...On est loin de la vie lente...mais on plonge ainsi un peu dans le quotidien d'une ferme bio qui vent directement aux citoyens.  Lisez-le et donnez votre avis ici!  

Lu la semaine dernière

Dans la même veine que le livre de Siaud-Faccin, tout pour nous faire honte d'être de bêtes "normo-pensants"...

Pour comprendre pourquoi je suis tellement en réaction contre le concept des HP, surdoués, etc., je me suis décidée à me pencher plus sérieusement sur cette question, plutôt que de hausser les épaules et railler ce genre de littérature sans développer une critique argumentée:

• Auteur : Renata Salecl
• Traducteur : Sylvie Taussig
• Genre : Littérature, essais
• Editeur : Albin Michel, Paris, France
• Prix : 19.00 €
• Date de sortie : 29/08/2012
• GENCOD : 9782226243843

En cours de lecture en septembre 2013

Je compte bien vous rapporter ici ce que j'ai pensé de ce bouquin.  En guise d'entrée, voici une interview de cette auteure qui, outre le titre et le sujet du livre, m'a convaincue de lire ce bouquin:

http://www.scienceshumaines.com/la-tyrannie-du-choix_fr_29793.html

"L’idéologie qui sous-tend l’autothérapie est en effet truffée de pièges. D’abord, elle minimise l’effort en invitant chacun à n’être que lui-même, alors qu’en fait il s’agit de devenir quelqu’un d’autre. Ensuite, l’idée d’un perfectionnement sans limites est délétère, car elle engendre toujours plus d’insatisfaction. « Le principe de l’autothérapie repose sur le fait que des gens échouent à combler les attentes qu’ils se sont eux-mêmes créées et ont donc besoin de plus d’aide encore, de plus de livres et de plus de coaching. » Cercle vicieux donc. L’infinie variété des choix auxquels nous sommes confrontés dans un système marchand qui multiplie les offres induit une croissance de nos désirs incompatible avec la finitude même de la condition humaine.

En fait, pour R. Salecl, derrière cette injonction à maîtriser sa vie, il n’y a pas grand-chose d’autre qu’une nouvelle forme de formatage mental. S’autoréguler davantage, c’est être capable de s’adapter en permanence aux changements économiques et sociaux. Accepter l’idée que l’on ne peut compter que sur soi-même, c’est faire de chacun de nous un atome indépendant du corps social. Si l’on ne parvient pas à devenir meilleur, il ne faut s’en prendre qu’à soi-même. « Quand les individus sont induits à sentir qu’ils sont les maîtres de leur propre destin et que la pensée positive est offerte comme la panacée aux maux dont ils souffrent du fait d’une société injuste, la critique sociale est progressivement remplacée par l’autocritique. » Peu de chances que le sujet y trouve son bonheur…"

 

Parce que le monde du développement personnel regorge de thérapeutes, de coachs (comme les coachs pour vous désencombrer), parce que les appels à "devenir ce que vous êtes vraiment" se mulitiplient et m'ont toujours laissée perplexe, ce livre dont j'ai commencé la lecture et que j'achèverai quand j'aurai remis la main dessus (le bouquin a disparu il y a quelques jours, il doit traîner sous une pile ou dans un sac???  Point de vue désencombrement et rangement, j'ai encore à apprendre ) m'invite à structurer mes idées.  A bientôt pour une analyse critique!

M'fi, tu avais raison, ce roman rappelle vraiment le cauchemar de mon chéri (j'en parle ici).

J'avais sérieusement louché sur ce livre mais je trouvais que j'avais déjà acquis beaucoup de livres le mois dernier.  J'avais donc demandé à la libraire de mettre le dernier exemplaire de ce bouquin de côté. Et j'ai été le chercher début du mois.  Je suis conquise. Certes, je pourrais avoir toutes les recettes sur le net.  Seulement, pour cela, il faut l'ordinateur.  Or, une de mes résolutions pour mon congé qui démarre dans ...UNE  heure, est de me déconnecter régulièrement!

J'ai surtout craqué en entendant que mon amie Aurore allait s'en inspirer pour son stage "biodanza et peinture intuitive".  "Peinture intuitive", j'ai mis le temps pour comprendre...moi, qui, pourtant, râlais que mon garçon apprenne à peindre des soleils jaunes à l'école (découvrez ici Arno Stern, le jeu de peindre)

Je testerai cet été avec les enfants, la petite aussi...de préférence dans le jardin

La semaine dernière, j'ai terminé 1984 et je compte rédiger un article sur le sujet de Big Brother, suite aux révélations sur Prism.  Puis, j'ai voulu me changer les idées, alors, j'ai pioché dans ma bibliothèque un livre qui a appartenu à mon homme: Chroniques Martiennes.

J'ai dévoré le bouquin en un jour.  J'ai tellement aimé l'ambiance que j'aurais voulu lire la suite.  Seulement, il n'y a pas de suite .  Du coup, je me suis rabattue sur un autre, connu, de l'auteur:

Je suis presque au bout.  Je vous invite à découvrir cet auteur, il vaut le détour.