Dans la rubrique, c'est moi qui l'ai fait...Je viens de le finir et ne résiste pas à la fierté de le montrer ici.  En principe, les parents de l'intéressée sont trop occupés pour se promener sur mon blog...donc, je ne prends pas trop de risque à déjà le dévoiler ici.

J'avais demandé de quoi la petite aurait besoin.  Mon amie m'a informée qu'elle ne disposait pas encore de chapeau pour l'été.  Après la couronne et de la baguette cousues de mes non blanches mains () (j'attends les photos de ma belle-mère), me voici partie sur un chapeau. 

Au nom de la petite qui le portera.  J'espère.  J'ai suivi le patron de petit citron, taille 36 mois, bien que Zélie, ma chère filleule, fête ses 2 ans.  Mais le chapeau me parait tout de même petit.  Je vérifierai ce soir sur ma fille. Il est tout chiffonné à cause de l'étape "retournement" à l'endroit.  Le trou que j'avais laissé pour retourner le bob était trop étroit, j'ai sué.

Le dessus:

Plein de défauts.  Cela fait bien 2 mois que je n'avais plus touché ma machine.

Le raccord-ci est correct, je trouve.

Par contre, là...

Pour cette face blanche, je n'ai pas complètement suivi le patron. Au lieu de couper 5 morceaux (le fond, le côté x 2 et la visière x 2), j'ai dessiné un fond, deux côtés accolés qui ne faisaient donc plus qu'une pièce et deux visières accolées qui ne formaient donc plus qu'une pièce également.  Autrement dit, j'avais devant moi 3 pièces et non 5 pièces.   Pourquoi? Parce que c'est plus facile quand il ne faut raccorder qu'un côté.  Et j'ai cousu le côté et la visière ensemble avant de coudre le fond.  Histoire d'éviter les tracas que j'avais rencontrés pour l'autre face.

En effet, à l'origine, je voulais un bob réversible. 

Mais, les défauts sont trop importants de ce côté-là.  C'est pourquoi, j'ai tiré les leçons pour l'autre face.

Je croise maintenant les doigts pour que ce bob soit à la bonne taille.

édit du 11 mai.

L'emballage :

Ce sac a servi pour offrir le chapeau, tout juste tout juste point de vue taille.  Ma filleule ne le mettra que cet été, si elle le veut bien.

[édit du 15 mai '14 : petite précision, le tissu blanc vient de chutes de rideaux, de la récup', donc.]

Un livre de Minedition accompagnait le chapeau:

Ainsi qu'une frise avec autocollants.

Mercredi dernier, j'ai cueilli, entre autres, les sommités des orties avec le projet d'en confectionner un pesto, selon la recette de Catherine Piette.

1/J'ai pesé +/- 100 gr de graines de potimarron (je n'avais plus de graines de tournesol - quand je vous disais qu'il m'est difficile de suivre une recette à la lettre).   Je les ai trempées le temps de ma promenade-cueillette (ce jour-là: Héronnière et champ des Cailles)

2/ Je n'ai pas pesé les orties, j'en avais quelques poignées et je les ai toutes utilisées.  Je les ai lavées.  Ce fut pénible vu que je n'ai pas de gants de cuisine appropriées.  Je vais en acheter car je compte bien consommer régulièrement l'ortie vu ses vertus!

3/ J'avais également cueilli de l'ail des ours avec l'idée de ne pas utiliser d'ail mais uniquement de l'ail des ours. 

J'ai passé les graines, l'ail des ours, l'ortie, et du gros sel dans mon extracteur de jus, fonction moulinette.  Et j'ai rajouté de l'huile d'olive.  Après avoir goûté le pesto ainsi obtenu, je trouvais que cela manquait d'ail, j'ai rajouté deux gousses d'ail.  Du coup, c'est sûr, cela pique l'ail!

J'ai repassé 2-3 fois dans l'extracteur de jus, histoire de bien mouliner le tout.  Le résultat est très satisfaisant.  Je m'en suis régalé.  Mon homme a aimé, mon fils aussi.  Pour ma fille, "ça pique, maman, ça pique".  Après deux bouchées, elle m'a rendu son bout de pain.  La prochaine fois que j'en prépare, je mettrai moins d'ail et j'en ferai des tartines pour le repas de midi des enfants (je ne leur prépare jamais des tartines - avec ce pesto, je ne me gênerai plus ). 

L'étape suivante, c'est de préparer le pesto avec un fruit sec ramassé, genre noisette, noix, voire même pignons de pin, si c'est possible à Bruxelles (je dois me renseigner). 

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Les lilas poussent à profusion dans mon quartier.  Leur parfum est envoûtant.  J'ai éprouvé l'envie de le capter dans un alcool pour une liqueur.  Du coup, j'ai tenté la liqueur de lilas inspirée de la recette publiée par chrisetcompagnie.

Comme toujours (je ne parviens pas à suivre une recette à la lettre, c'est plus fort que moi, je dois toujours changer quelque chose), je l'ai faite à ma sauce, sans garantie du résultat.

Au lieu de l'eau-de-vie sans parfum, j'ai pris du rhum de Cuba acheté avec nos sous de fin de moi chez Oxfam.  (comptez 15 euros la bouteille pour un rhum de 3 ans d'âge).  Pour le reste, j'ai suivi la recette si ce n'est que j'ai réduit le nombre de grappe de lilas, et n'en ai chaque fois pris qu'une.  J'ai changé les fleurs de lilas 2 fois par jour, pendant 2 jours.

Voici les étapes, répétées sur 2 jours.

1/ j'ai mis de l'eau bouillante dans un bocal propre, l'ai laissé sécher à l'air libre. 

2/ j'ai versé un quart de litre de rhum de 3 ans.

3/ j'ai cueilli une "grappe" de lilas.

4/ j'ai détaché chaque fleur de lilas pour la mettre dans le bocal.

5/ le soir, j'ai changé les fleurs.

Je n'ai pas rajouté de sirop comme indiqué dans la recette de chrisetcompagnie.  Par flemme.

Je goûterai dans un mois et vous en donnerai des nouvelles.    Je ne sais pas à quelle occasion je vais boire cette liqueur, je ne bois quasiment jamais d'alcool.  Mais j'ai des idées, notamment avec une glace faite maison.  

Avec mon panier de cueillette de l'autre jour, j'ai réalisé des macérats de calendula (dimanche soir et hier soir).

Les feuilles de framboises et les quelques fleurs d'aubépine sont mises à sécher pour des tisanes. 

Le calendula sert à préparer un macérat de calendula.  La recette ici. 

Archi-simple, en gros, dans un bocal stérilisé (passé sous l'eau bouillante), mettre les pétales des fleurs de calendula (appelé aussi souci).  Recouvrir d'huile végétale de qualité (première pression à froid, bio).  La copine qui m'a donné cette recette utilise de l'huile de tournesol parce qu'elle est la plus économique.  J'ai donc utilisé cette huile, avec un filet d'huile de colza.  Le mieux est d'utiliser une huile en fonction de sa peau.  Et jusqu'à présent, j'ai posé le bocal dans la véranda où la lumière et la chaleur sont abondantes l'après-midi. Mais je me demande si je ne vais pas suivre les conseils de banlieusardises et mettre mes bocaux à l'ombre. 

Dans un mois, je filtrerai l'huile et je pourrai le conserver 6 mois à l'abri de la lumière (selon Atelier naturel).

Ici par contre:

J'ai utilisé moitié moitié huile de tournesol et huile de germe de blé.

Et avec les trèfles d'aujourd'hui, j'ai préparé un macérat de trèfles roses en vue de préparer une lotion pour soigner les problèmes de peau, de ma fille mais également les miens (acné en ce qui me concerne - et je sais, c'est lié à l'alimentation).  La recette viendra prochainement.  Voici déjà une réponse à votre question, pourquoi le trèfle? ici les vertus du trèfle.

Pour les beaux jours comme en ce moment.  Si vous testez avant moi, faites-moi vos retours!

http://happyhooligans.ca/homemade-giant-bubbles/

C'est une première.  Voici des photos de notre parcelle à la Héronnière. 

 Au loin, des personnes qui utilisent un motoculteur.  Au grand damne de mon homme.  Il estime qu'à partir du moment où on utilise un motoculteur, cela signifie que la parcelle est trop grande pour soi.  En même temps, tout le monde n'a pas la trentaine...

Vue d'ensemble sur notre parcelle...formée par plusieurs planches.

Les petits pois sont sortis!  Quel plaisir!

Voici la rangée...

Là aussi, cela pousse.

Mon homme achève la rangée de petits pois ou de fèves, des légumes qu'on ne mange jamais...Faut croire qu'on en consommera beaucoup cette année...

Vue d'ensemble sur notre parcelle

Ce vendredi, j'ai pris mon courage à deux mains pour me rendre en ville.  Objectif: acheter des produits en vrac à la droguerie Le Lion (bicarbonate de soude, carbonate de calcium, percarbonate de soude...pour le ménage et pour mon dentifrice maison).  Je descends d'abord à l'arrêt Sainte-Catherine, afin de visiter la coopérative (de clients) de produits bios Färm.  A côté de produits classiques bien emballés, un rayon de vrac assez fourni.

Pour l'huile.

Ce genre de boutique devrait privilégier le vrac (j'ai encore vu beaucoup de produits sur-emballés comme on en trouve dans tous les magasins, aussi bio soient-ils), ainsi que la réutilisation des emballages.  Le magasin applique déjà ce principe en vendant relativement cher les sacs réutilisables qui servent à transporter les courses.  Afin d'encourager les clients à venir avec leurs sachets en tissu, les patrons pourraient appliquer une mince ristourne pour celles et ceux qui s'y appliquent...C'est tellement gai de sortir d'un magasin avec très peu d'emballage.  Le zéro emballage restant toutefois difficile à réaliser pour ma part.

J'y ai trouvé des produits que je n'ai jamais vus dans d'autres boutiques bio.  Comme ces préservatifs écologiques.

A l'étage, à côté des produits d'entretien, se dresse un lieu qui témoigne de la volonté des responsables de créer un magasin convivial. 

Mon fils se sert d'un verre d'eau, moi, je prendrai un cappuccino, fait rarissime vu que je bois quasiment jamais de café.  J'ai cherché le sucre en vain.
Dommage qu'il n'y avait pas de thermos pour stocker l'eau chaude, et que le thé n'était pas en vrac, à consommer dans des boules.

En voilà de la lecture intelligente!

J'en profiterai également pour acheter un livre sur les plantes et fleurs sauvages comestibles.  Autant planter des légumes, je n'y prends guère mon pied, autant j'adorerais connaître les plantes sauvages comestibles!

A Watermael-Boitsfort, germe l'envie de créer également un lieu pour le vrac...alimentaire et non-alimentaire...Affaire à suivre.

Dans un article précédent, j'expliquais mon utilisation des couches oups, serviettes lavables.  J'évoquais mon envie de les coudre.  J'en ai cousues quelques-unes il y a 2-3 mois.  Cependant, j'ai constaté qu'en début de règles, elles étaient insuffisantes.  Il me restait des tampons datant de mes vacances d'été à la mer.   Je les ai épuisés le mois dernier.  Et comme - je l'expliquais ici - je rechigne à regarnir mon stock de pièces jetables, j'ai finalement opté pour la coupe menstruelle.  Une amie qui a détesté ce principe, et applique la méthode "sans rien", m'a généreusement offert sa coupe.  L'utilisation de la coupe nécessite quelques accommodations.  Comme les tampons au début, en fait. 

C'est sûr qu'il convient d'être bien avec son corps, plus particulièrement, avec cette partie intime de son corps.  Mais au final, il est clair que de toutes les méthodes pour recueillir le flux menstruel, excepté la solution du free flow instinct, c'est bien la coupe qui est la solution la plus facile, qui accorde le plus d'autonomie, exige le moins d'entretien, et est, in fine, la plus écologique. 

Avantages de la coupe menstruelle:
- écologique
-un seul achat
-une fois bien placée, peut rester de longues, vraiment longues heures
- facile d'entretien (moi, je ne suis pas une acharnée de l'hygiène.  Je rince à l'eau, simplement.   Après tout, cela est abrité dans un endroit très propre).  Comparée aux serviettes lavables qui demandent temps, énergie (l'eau pour le lavage, l'électricité si on lave à la machine, le fait d'étendre, et de ranger les serviettes), la coupe est imbattable! Ici, il n'y a qu'à rincer et ranger jusqu'aux prochaines règles.

Inconvénients:
- exige d'être à l'aise avec son corps pour aller la récupérer.  Selon les modèles, ce n'est pas toujours facile...Privilégier une coupe disposant d'une tige avec des rayures la rendant plus facile à saisir.
- c'est sûr que du coup, les doigts peuvent être tachés.  Le papier de toilette essuie le rouge sur les doigts sans souci.
- dans des endroits sombres, cela peut être difficile...

Mes arguments ne vous convainquent pas?  Ou à moitié?  Ce clip en chanson* devrait vous convertir :-) Enjoy!

* Je honnis la pub. C'est donc exceptionnel de chez exceptionnel que celle-ci figure sur mon blog.  Je ne péblicite pas spécialement cette marque.  Je n'en ai aucune expérience.  Celle que mon amie m'a donnée est d'une autre firme.  Ce n'est pas la marque qui importe, mais le principe de la coupe menstruelle.