Fiston a passé 3 jours chez sa grand-mère.  Ma fille a même passé sa première nuit sans nous. On a fêté cela .  Et nous en avons profité pour goûter les plats indiens d'un resto près de chez nous, alors que la cuisine indienne, ce n'est clairement pas notre truc.  C'était bon. 

Bon, du coup, cela m'a dégagé du temps pour coudre.  J'en profité pour coudre 3 taies.

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C'est pour le Petit Prince, ce jour-là absent.  Ma fille a l'air d'apprécier.

Ces trois taies sont coordoonnées avec la housse du coussin en balles d'épeautre cousue il y a peu.  Depuis, je n'ai plus retrouvé ma fille en-dehors de son lit en plein milieu de la nuit (ni du jour).  Vous voyez ci-dessous ma fille dans une de ses activités favorites, et accessoirement, le coussin avec lequel sont coordonnées les 3 taies.

Et pour la route, la même qui fait le clown en descendant du lit de son frère

J'ai également cousu une "nappe" pour convertir un établi en table et cuisinière.  Je vous montre les photos.  Les explications suivront car mon projet initial a dû être revu dès lors que mon fils y a mis son grain de sel aujourd'hui. 

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Une connaissance, maman d'un petit qui a fréquenté la maison dans les arbres, la même crèche que mon fils, qui, à l'origine, était une des trois mamans à intégrer notre projet de garde alternative à la maison, m'a répété plusieurs fois, comme à ce moment-là, et de manière générale, quand je travaille, je dégage une énergie de guerrière.  Je n'avais guère aimé cette comparaison, y mettant une connotation agressive à mon comportement.  Je m'étais justifiée sur la pertinence d'être dans une telle énergie pour la mise en place de la garde parentale à la maison.  D'autant plus, que malgré ma disponibilité et le temps que j'y ai consacré, une mère a quand même failli, nous laissant en plan, un mois après le début du projet.  Ce qui a catalysé chez moi des pensées dévastatrices incroyables (et malsaines, dont je suis sans doute la première désolée), que seul le plan foireux d'Ellen a réussi à rivaliser dans le tourbillon d'émotions de panique et de colère.  Bref.

J'y repense souvent.  Car, non contente de me l'avoir dit une fois, cette maman me l'a répété à maintes reprises, m'identifiant indéniablement à une guerrière.

Et bien, depuis peu, j'ai constaté la différence.

Depuis que j'ai cessé mes activités professionnelles, je suis plus détendue.  Et les injustices, et iniquités, du monde me paraissent plus lointaines.  Je me sens sereine, moins sur la défensive, en position d'attaque, plus dans un état à pouvoir rebondir à la moindre injustice et incohérence de ce monde! [J'avoue aussi: je ne lis plus de quotidien et de moins en moins la presse.  Ceci explique sans doute également mon état d'esprit]

Je m'occupe de mes enfants.  On part en vadrouille. 

Près de chez nous.

A la rencontre des daims, par exemple, à quelques mètre de chez nous.

(oui, je sais, la petite n'a pas les fesses en M, et le porte-bébé ne couvre pas du genou à l'autre)

Parfois, plus loin.  Comme ici, à la mer du Nord, où nous avons passé une semaine avec des amis.  Ce fut reposant de quitter notre quotidien, le bazar et les contingences de notre maison, même si, tous les deux, mon chéri et moi, l'adorons.

Nous avons construit des villes, grand dada de mon fils en ce moment

J'y ai vu ma fille s'extasier à la vue de la glace que mangeait son frère

En parlant de glace, je tente différents arômes à la maison, j'en parle ici, histoire de ne pas acheter des glaces toutes faites.

Parfois, je prépare d'autres choses que de la glace ou des jus.  Comme ici, ce fut un dessert au tapioca.

Et je couds aussi, comme je le raconte ici.

Ce matin, après un réveil difficile, puisque le coucher fut tardif (soirée jeux, notamment avec ce chouette jeu avec un couple d'amis, jeu que je vous recommande) je me suis réveillée avec l'envie de construire un circuit fermé. 

Les premières pièces achetées sont des Br!° dont on s'est assuré la compatibilité avec les rails bleus et jaunes.  A notre demande (), une tante de Fiston a complété avec des rails de cette grande enseigne, hyper polluante, puis, nous avons trouvé, la semaine dernière à la givebox (qui fonctionne très très bien, sauf, ce moment, un petit peu de relâchement.  Victime de son succès, elle génère des gens peu scrupuleux qui s'en servent comme dépotoir), une grande boîte de chaussures remplie de rails et pièces de train.  Ce matin, cela a donné cela dans le salon:

D'autre fois, je tente un bricolage, comme ici, la boîte d'explosifs

Bon, je suis parfois prise par des moments de désespoir quand je vois tout ce qu'il y a à faire à la maison.  Le ménage ne cesse jamais, les travaux de rénovation également. 

Quand j'ai enfin fini de nettoyer un étage, le suivant mérite déjà un coup d'aspirateur, de balai, de serpillère.  Je voudrais lâcher prise avec cela, mais je pense souvent à ces intérieurs, de certaines personnes, qui sont si nickel.  Comment font-elles, pour maintenir l'ordre et la propreté en permanence? 

A côté de ces questions existentielles , je suis également prise par la fatigue et la frustration d'avoir peu de temps pour moi, notamment pour coudre, parce que je prends soin des enfants en journée (et le soir, et le matin, et la nuit - oui, un post sur nos nuits, un de ces 4).  C'est d'ailleurs ce qui m'empêche de sauter d'enthousiasme à l'idée de déscolariser mon fils l'année qui vient...

A suivre...

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Marre des dupl°s qui traînent dans leur panier.  Il y a des années, j'avais repéré une caisse qui traînait dans la cave de mes parents.  Je l'avais déjà poncée, du moins, l'extérieur.

On y a ajouté des roues.  Voyez ce qu'a contenu cette caisse:

Un petit ponçage pour l'intérieur a remplacé mon idée initiale de le couvrir de tissu.

Cela donne cela.

Les enfants lui ont déjà trouvé une autre fonction!

Ma fille dans une caisse moins grande.  Celle-là vient de mon beau-père.

Le tri, le désencombrement, et le rangement suivent leur cours...

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Hier, je tournais en rond à la maison. Je voulais un gâteau au chocolat, mais je n'avais pas de beurre [quand je suis très fatiguée ou énervée, j'ai besoin d'une doses de sucre, la forme chocolat passe le mieux].  Pas le courage de sortir avec les deux enfants pour en acheter.  Du coup, je me suis rabattue sur un dessert cambodgien au tapioca.

Le tapioca, keskakoi?  C'est fait à partir de la racine de manioc, m'apprend Wikipédia.  Pour le dessert, j'achète le tapioca au magasin chinois.  Enfin, j'en achète, j'en ai acheté une fois, pour ...un jour...Ce jour est arrivé hier .

La version bio, que j'ai aussi achetée, au cas où, à mon avis, ne permet pas de préparer ce dessert.  Ici, ce sont des perles.

Alors, j'ai téléphoné exprès à ma mère pour qu'elle me dicte la recette.  Les proportions sont clairement approximatives.

Pour 100 gr de tapioca, il faut:

1° du tapioca

2° du sucre ou sirop d'agave

3° du lait de coco

4° de l'eau

1. Faire tremper les perles 1/4 d'heure.

2.  Faire bouillir de l'eau.  2 fois 1/2 la quantité de tapioca.

3.  Cuire le tapioca dans l'eau bouillante.  Ajouter le sucre (moi, j'ai mis du sirop d'agave) et la boîte de lait de coco.

Attention, le tapioca cuit très rapidement. Il devient translucide quand il est cuit.

4.  Eteindre.  Dégustez!

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J'ai cousu une nouvelle housse pour le matelas à langer, en balles d'épeautre, de mes enfants.  Avec du tissu choisiavec minutie dans un magasin bien connu de tissus à Bruxelles.

Coussin approuvé par ma fille...

... malgré les coutures et finitions foireuses inélégantes ou non conventionnelles, vous choisissez (ou les deux):

Ce coussin sert à caler ma fille sur son matelas pendant son sommeil, car il est arrivé qu'elle nous réveille dans des positions les plus incongrues, comme sous le coussin d'allaitement dont j'avais cousu une nouvelle housse récemment.  J'en parlais là. 

Le lit à la Montessori, pour favoriser l'autonomie, c'est joli et chouette comme idée, mais...Parce qu'il y a un "mais", les réveils à 4h du mat' parce la petite a roulé contre le mur, près du radiateur, ou hors du lit, bof.  Ou, pire, parce qu'elle pète la forme, et donc décide donc qu'elle est en état de jouer, et veut inviter son frère à participer à son jeu préféré lorsqu'elle est dans la chambre avec lui: jouer aux loups.  Bref, je réfléchis à une alternative. Demander à mon homme, pour la xième fois depuis la naissance de Noisette, de remonter le lit à barreau de la cave?  Coudre un autre coussin lourd en balles d'épeautre pour terminer un "tour de lit" pour la nuit?  Toutes les options restent ouvertes, sauf l'achat d'un lit.

Du coup, le gros "matelas" en balles d'épeautre a bien dégonflé.

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Après le sorbet à la framboise, dont je donnais la recette tirée du bouquin de Taty, nous avons essayé le melon.  Ici, laissé trop longtemps au congélateur. 

Depuis, j'ai affiné la recette.  Après avoir rempli les moules à esquimeau, je remets les glaces au congélateur, avant que les fruits aient eu le temps de décongeler, bien sûr!  Pour mon fils, la forme esquimeau, qui fait que la glace ressemble davantage à celle du commerce, revêt une importance capitale.  De manière générale, à mon grand désespoir, ce qui est tout prêt à l'achat l'attire davantage. Au magasin bio, il va préférer le berlingot de jus de pomme fabriqué en Allemagne, plutôt que le jus tout frais préparé par l'épicerie...  Mon fils est déjà atteint par le marketing. re-

Les moules ici ont été trouvées en brocante.  Si je devais en acheter, et sans doute, que j'en rachèterai, ce sera sur ce site. 

Après le melon, on a essayé la fraise, sans banane...mouai.  A mon avis, avec de la pêche, ce serait meilleur.

La glace qui fait l'unanimité à la maison, c'est celle à la mangue bien mûre!  Un régal. Pas de photo.  Elles sont automatiquement mangées aussitôt faites.

 La prochaine étape sera d'y incorporer des légumes.  Je vous en donnerai des nouvelles!

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Dans un article ancien, je vous parlais des alternatives aux baignoires pour bébé. 

A la maison, ma fille a détesté le bain jusqu'à ces 6-7 mois.  Jusque là, les bains étaient extrêmement rares.  Depuis, elle adore.  La voici dans la bassine chez mes parents.

Manger cru des légumes et faire manger des légumes crus à vos enfants?

Voici une recette toute simple inspirée de mon pays.
(désolée pour la serviette de table non repassée.  A la maison, je repasse le minimum du minimum, c'est-à-dire, depuis des années: rien)

Pour cela, vous avez besoin de:

1- vermicelle

2- légumes de saison bio

3- cacahuètes

variantes ci-dessous.

Pour la sauce:

1- vinaigre
2- eau
3- sucre
4- sauce de poisson connu sous le nom de nuoc-mam, à acheter dans un magasin asiatique

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1) Confectionner la sauce:

1 dose de vinaigre
1 dose de sucre
1 dose de nuoc-nam
3 doses d'eau chaude.

Mélanger le tout.  C'est prêt.  Vous pouvez pilonner des cacahuètes et les ajouter à la sauce. Mes parents ajoutent également dans cette sauce des carottes râpées.

2) Cuire les vermicelles deux minutes dans de l'eau bouillante.  Attention, elles cuisent très rapidement.  Trop cuites, elles perdent en goût...!

3) Laver les légumes.

Pour les enfants: râpez les légumes.  Mon fils mange tous les légumes ainsi préparés dans cette recette.  Ce soir, par exemple, il a ingéré du poivron, du fenouil, des capucines (en sus de la menthe et du concombre), bien qu'il refuse de les manger d'habitude.  J'ai eu l'idée de partager cette recette lorsque j'ai vu l'autre jour, chez mes parents, comme mon fils mangeait ainsi toute sorte de légumes (en vérité, chez mes parents, mon fils mange toujours ce qu'ils préparent. Pas du tout vexant pour nous, ses parents

Pour la version adulte, je trouve que le fait de râper les légumes leur ôte beaucoup de leur goût. Je conseillerais donc plutôt de couper finement.

4)  Mélanger vermicelles, légumes, sauce et cacahuètes.

Si vous voulez ajouter de la viande, ne vous gênez pas!  Faites revenir la viande dans un peu d'huile avec des oignons.  Vous pouvez également faire bouillir une tranche de lard et le couper finement.

Pensez aux aromates qui relèvent le plat: menthe, coriandre, ail, ciboulette, etc.

La cacahuète salée est vraiment "nécessaire", selon les goûts chez nous.  Elle permet de se passer de viande sans frustration.  Et à côté de la cacahuète, libérez votre imagination: graines de sésame, graines de lin, amandes, etc.

Ce soir, je trouvais que mon plat était fort "vert", j'ai donc ajouté des capucines jaunes foncées, jaunes claires oranges que j'ai coupées finement.

Si vous avez le temps, vous pouvez rouler la salade obtenue dans les feuilles de riz pour confectionner les fameux rouleaux de printemps. 

Bon appétit!

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