• Hier, cela faisait exactement 3 mois que j’ai commencé à chercher du travail.  Je ne compte plus les candidatures envoyées. 

    Dans mon dernier billet, je parlais de mon 2ème entretien.  Je n’ai pas obtenu le poste.  Ce qui ne m’a guère étonné au vu de la tournure de la rencontre.  J’aurais aimé y travailler, je l’ai compris en sortant de là. Mais lors de l’entretien, j’ai tout de suite été perturbée par l’entrée en matière de la recruteuse, la cheffe de service (comme on dit), qui prétendait que cet entretien était très informel.  Informel, à ses yeux. Mais à partir du moment où à l’issue de la rencontre, elle avait tout pouvoir pour rejeter une candidature, je me demande où est l’informel.  Puis, cette première question idiote : parlez-moi de vous.  S’étaient immiscées dans le débat des questions sur ce que je pensais du gouvernement actuel, sur mon opinion sur les réformes défendues par l’association (en particulier, celles d’augmenter le temps scolaire, proposition avec laquelle je ne suis pas totalement en phase). J’ai complètement été nulle pour les questions d’actualité.  Bref, la réponse négative ne m’a étonnée.

    Une ou deux semaines après, j’ai décroché un autre entretien.  Dans une administration cette fois.  Lors de celui-ci, j’ai senti que le courant ne passait pas avec celle qui aurait été ma supérieure hiérarchique.  J’ai débattu durant près de 2 heures avec un jury de 3 personnes.  Ce fut intéressant.  J’étais sortie contente de ce débat même si j’avais senti une sorte de réticence de la part d’une d’elles.  La réponse n’a pas tardé. La semaine suivante, j’ai reçu un mail indiquant le rejet de ma candidature.  Pas trop déçue.  A l’issue de l’entretien, je m’informais auprès d’une amie travaillant là-bas sur les possibilités de mobilité interne.  J’appréhendais également l’environnement de travail : en openspace sans bureau assigné (on change de bureau tous les jours).  Pour moi, c’est le top de la déshumanisation du lieu de travail.

    Depuis, je ne cesse de recevoir des invitations à des examens.  Un pour samedi dernier que j’ai décliné. A Namur, pour un poste qui ne me motivait pas tant que cela.  Ce jeudi, je serai à Namur pour un examen.  Mercredi prochain, j’ai également un examen et mardi d’après un test suivi d’un entretien.  Bref…J’ai des perspectives.  De manière générale, lorsque la candidature donne lieu à une première sélection sur base d’un examen, je n’ai pas trop de doute sur le fait d’être au moins invitée au test.  Par contre, vu que je ne vais pas m’amuser à étudier toutes les matières pour lesquelles je postule, j’ai plus de doutes pour la 2ème étape…A voir donc.  

    Mon moral fluctue à propos du travail.  Mais j’ai l’impression d’être proactive. J’ai créé un blog – CV pour me mettre en avant.  J’ai créé un autre blog sur les droits humains, parce que j’en avais envie, pour mon intérêt personnel.  Du coup, je peux aussi le mettre sur le cv.

    Je reçois très très peu de travail au boulot, de sorte que je peux me consacrer à d’autres choses.  C’est assez sympa.  Donc, c’est vrai que je suis peut-être moins pressée.  Même si mentalement, je suis prête pour partir de mon poste actuel du jour au lendemain.  Sans souci.

    Il me reste 3 mois avant de devoir reprendre un temps plein.  J’espère de tout cœur trouver un autre emploi d’ici là.  Suite et fin dans un prochain épisode ?  

     

     


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  • Dans une magnifique chanson, Linda Lemay dont les textes m'émeuvent beaucoup traduit le désarroi d'une mère qui gifle sa fille.  "Je hurle comme une folle.  Qu'elle me laisse donc tranquille"...J'ai repensé à cette chanson il y a quelques semaines quand, sans crier gare, sans énervement exprimé, quand, dans un calme apparent, j'ai levé la main sur ma fille.  Comme très souvent en ce moment, celle-ci ne voulait pas obtempérer.  Pourquoi étais-je contrariée?  Je ne le sais même plus. Peut-être était-ce une histoire de chaussettes qu'elle ôte de manière systématique, ou peut-être était-ce son manteau qu'elle ne voulait pas mettre alors que nous devions partir...

    Mon homme n'en pouvait plus.  Moi, j'étais excédée.  J'étais d'humeur terriblement excédée.  Ma fille se dérobait pour la millième fois quand "mon bras s'envole" non pas sur sa peau mais sur sa cuisse.  Pas une fessée, j'aurais utilisé le mot "tapette" si je n'avais lu l'article de l'elfe sur les Questions composent qui dénonce ce vocabulaire qui "euphémisme" la violence des gestes.   Très mesurée et contenue mais franche et nette.  Ma claque sur sa cuisse a fait l'effet d'une bombe.  

    Ma fille a pleuré.  M'a hurlé que je ne pouvais pas, sitôt rejointe par son frère venu à la rescousse de sa sœur.   Elle et lui se sont mis à me frapper à leur tour, en guise de protestation de mon geste.  Et je n'avais même pas honte.  J'étais là, à me trouver des excuses et aussi à ne pas trop comprendre pourquoi je n'étais pas dans un état d'énervement avancé.  En fait, je n'étais pas énervée.  J'étais excédée, et fatiguée.  J'en avais ras-le-bol. J'aurais voulu tout envoyer promener.  J'étais en mode "fonctionnement", je subissais. 

    Évidemment, je me suis empressée de demander pardon, de bien appuyer le propos de mes chérubins qui m'affirmaient, comme je le leur avais appris du reste, qu'effectivement, je ne pouvais pas frapper. Et chaque fois que je me retrouve à demander pardon à mes enfants, je ne peux m'empêcher de penser à ces adultes qui se montrent doux comme des agneaux après avoir violé ou frappé leurs enfants ou leur épouse.  Ces hommes ou ces femmes dont je juge les actes hautement plus dangereux et plus violents que les miens, certain-es respirent certainement la même sincérité et le même désir de repentir, de volonté d'effacer le geste.  Qu'est-ce qui me distingue d'elles et eux?  "Moi qui jetais le blâme sur ces idiots en rogne qui disent aimer leur femme et qui du même coup la cognent"

    Toujours est-il que cet événement m'a suffisamment frappée pour qu'il déclenche chez moi une réflexion sur les raisons qui amènent un parent à élever la main sur son enfant. 

    Il y a trois jours, ce fut pire.  Alors que nous dormions, nous fûmes réveillés en sursaut par mon petit chéri qui s'installa dans notre lit (ce qu'il avait fait pendant plusieurs nuits précédentes en raison de cauchemars et de place, vu que mon homme s'était quelques fois réfugiés au grenier pour dormir sans être réveillé).  Sans réfléchir, encore endormi-es dans un 1er temps, mon  homme et moi qui nous sommes légué-es pour renvoyer notre fils dans son lit dans une ambiance pleine de violence.  Lorsque mon fils resta muet, puis parti dans une crise de nerfs, nos esprits se sont un peu réveillés, et nous avons appliqué des méthodes détestables.  La violence s'était invitée dans notre chambre.  Elle était physique (maintien ferme, claquettes sur les joues - on pensait à un état de terreur nocturne - ) mais surtout psychologique (menace de gifles).  Lorsque Fiston s'est réfugié dans son lit, en pleur, la honte nous a submergé-es.  J'ai de nouveau pensé à ses bourreaux qui demandaient pardon lorsque, à plusieurs reprises, j'ai tenté de renouer le contact avec mon petit chéri.  Je tenais à ce qu'il sache combien il était en droit d'être en colère et de nous rejeter, qu'il sache aussi que nous avions complètement dérapé. 

    Cet épisode m'incite à m'interroger sur les facteurs qui conduisent des parents à dégénérer.  Ces temps-ci, beaucoup de nos résolutions sur l'éducation bienveillante sommeillent au placard.  Les menaces et chantages ont surgi, et ce, au quotidien avec ma fille.

    Les parents parfaits sont ceux qui n'ont pas d'enfant.  Pour notre part, il est certain que notre capacité à appliquer une éducation positive et bienveillante s'est dégradée à mesure que notre fils grandissait.  La naissance d'une deuxième enfant fut également accompagnée d'une envie jusqu'alors inédite.  Certes, j'avais déjà vécu un sentiment de ras-le-bol vis-à-vis de mon fils, mais j'ai mesuré la violence qui germait en moi lorsque mon fils risquait de réveiller sa petite sœur, alors nourrisson.   Mes 1ères envies fortes d'infanticide sont apparues.  J'avais envie qu'il cesse de jouer, de crier ou de pleurer.  Et plus je voulais qu'il cesse, plus il faisait du bruit.  C'était infernal, je sentais monter en moi des envies d'une violence inouïe. 

    Avec les enfants, le plus dur, je commence à le comprendre, est de surmonter la frustration.  La frustration de manque de temps, la frustration de ne pas disposer de son temps comme je l'entends, la frustration de ne pas pouvoir démissionner, abandonner cet état (je suis maman et le resterai toute ma vie, quoi qu'il arrive). 

    C'est dire comme j'ai été marquée par cet extrait d'une interview de Jacques Lecomte dans Les Grands dossiers des Sciences Humaines n° 35, de juin-juillet-août 2014 (p. 29).  Ce numéro est consacré au Bonheur:

    Est-ce qu'avoir des enfants rend heureux à coup sûr?

    Nous abordons ce qu'on appelle le paradoxe de la parentalité.  Quand on demande aux gens si le fait d'avoir des enfants les rend heureux, ils répondent oui.  Mais des études convergentes sur les différents niveaux de bonheur montrent que des résultats plus surprenants. Les gens les plus heureux sont en couple...mais sans enfant.  Les plus heureux sont mariés sans enfant, ensuite viennent les concubins, et ensuite seulement les couples avec enfants, devant les solitaires qui n'ont pas choisi de vivre seuls.  Que peut-on en conclure?  Que les enfants donnent du sens à la vie, mais peuvent rendre le quotidien difficile.  La satisfaction du couple rebondit d'ailleurs de façon spectaculaire après le départ des enfants!   Quelques parents souffrent du nid vide, mais la majorité soufflent un pue, en savourant d'avoir réussi à élever leurs enfants.  En plus, les crises de l'adolescence sont finies...Les relations conjugales se resolidifient.  Au final, oui, avec des enfants, on est heureux, mais pas de la même manière.

    Je me retrouve complètement dans ce constat.  Sans enfant, je n'aurais pas été pleinement satisfaite.  Il m'aurait manqué ces vies pour me sentir en accord avec mon projet de vie. Mais, avec mes enfants, je dois faire l'impasse sur tellement de possibilités, dont la liberté, que je suis constamment habitée par un sentiment tenace de frustration.  Et celui demeure bien que nous avons réussi à mettre en place un dispositif pour bénéficier d'un relais structurel 1 we sur 2.  Mais, que je rêve de pouvoir vivre 1 semaine sans enfant, pour voir, pour regoûter à ce semblant de liberté !

    Ces considérations, a priori éloignées de mon sujet de départ, ne sont pourtant pas sans lien.  Si la frustration, l'exaspération ou/et parfois la fatigue règnent dans certaines maisons, je comprends mieux, alors que jusqu'il y a peu je refusais de comprendre, comment certains adultes en viennent à battre leur(s) enfant(s).  Pourtant, il est évident pour tout le monde que ce n'est pas à eux ni elles à subir cette frustration ou exaspération ou fatigue, du moins, pas sous cette forme.

    Je reste convaincue que la violence ordinaire est insoutenable.  Quelle que soit les justifications que les adultes pourront avancer.  Alors, même si la loi ne résout pas tout.  Le fait que la Loi interdise les châtiments corporels a une valeur, d'abord symbolique, puis, je l'espère qu'à l'instar de l'exemple finlandais, pratique et éducative.

    Je vous invite donc de signer cette pétition visant à promouvoir l'éducation non-violente en inscrivant dans la Loi l'interdiction des châtiments corporels. La pétition que vous pouvez signer ici (https://secure.avaaz.org/fr/petition/Promouvoir_leducation_nonviolente/?launch) est initiée par l'asbl Défense des enfants.

     

     

     

     


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  • Dans 14 jours exactement, ma fille aura 2 ans 1/2.  Mon amie Laura m'a inspirée l'idée de célébrer ce moment, comme un rite de passage.  Passage vers le sevrage (de la tétée et de la tutte), passage vers la propreté, et ce, avec l'objectif de préparer sa rentrée à l'école, en janvier.  

    Le pot est présent chez nous depuis belles lurettes.  Princesse s'amusait à s'asseoir, mais rien ne sortait, ou si, de temps à autres, un mini-pipi.   Jusqu'au samedi 25 octobre, il y a 2 semaines, ...Notre fille a inauguré son premier pipi dans le pot. Ce fut un grand moment.  Alors que nous étions encore à table (le dernier BBQ de la saison), notre sauvageonne a effectué un vrai pipi.  

    Et aujourd'hui est un grand jour, car ce fut de la grande commission qu'elle a orné le pot.  Une grande émotion.  Je me souviens encore comme cette 1ère fois de notre fils fut attendue avec impatience (à presque 3 ans), ici, nous ne nous y attendions pas.  Ma fille non plus, au demeurant.  Elle s'apprêtait à faire un pipi quand c'est autre chose qui est sorti.  Aujourd'hui fut son premier jour sans couche!  Quelle fierté pour elle!  Et pour nous (happy)!  Une étape est franchie.  Je ne dis pas que c'est acquis.  Demain et les jours qui viennent nous le diront.  Ceci dit, il est indéniable qu'une étape a été traversée.  La peur de faire pipi dans le pot (peur que notre coquine nourrissait) puis, surtout la peur de faire popo dans le pot (peur qui l'habitait encore plus).  

    Et comme les grandes nouvelles n'arrivent pas seules...

    Mon fils dessine beaucoup.  Quand j'écris "beaucoup", c'est vraiment beaucoup.  Il peut rester des heures à se concentrer ainsi. Depuis quelques mois, depuis la rentrée, je dirais, les difficultés que j'ai relatées plusieurs fois ici se sont évanouies (ma fille et sa période d'affirmation de soi ont pris le relais, peut-être au centuple).  

    Donc, ce soir, alors que mon homme se chargeait de la mise au lit de notre chérie, mon grand dessinait tranquillement.  Il aime parfois prendre des livres, des autocollants, des jouets comme modèles pour ses dessins.  Dans la journée, il s'était inspiré de "Un zoo en hiver" de Taniguchi.  Dans la soirée, il m'a demandé un autre livre et je lui ai remis "Un ciel radieux" du même auteur.  

    A un moment, mon aîné s'installe près de moi dans le canapé.  Calmement.  Puis, il me demande de lui expliquer l'une ou l'autre page parce qu'il ne comprend pas, par exemple, pourquoi tel monsieur et tel jeune se fâchent.  Je lui explique.  L'histoire est compliquée à expliquer à un petit garçon de 5 ans.  Soit.  Plus tard, il me montre un "H" et me demande si ce "H" se prononce.  Je lis le mot.  Je suis concentrée sur ma couture (je couds un masque de chat, vous aurez droit à une photo dans un autre billet).  Mais j'entends de temps à autre qu'il semble "lire" la BD, tout haut.

    Et effectivement, j'ai découvert ce soir qu'il déchiffrait les mots très courts (1 ou 2 syllabes) écrits en lettres capitales.  Dans le livre de Taniguchi, ce sont les onomatopées en l’occurrence.  Bref, aujourd'hui, le 9 novembre, j'ai découvert un peu par accident que mon fils "savait" "lire".  Je n'ai rien laissé paraître mais grande émotion quand même.  

    Cela fait un bail pourtant que je ne lui ai plus vraiment lu d'histoire, puisqu'il les lit souvent tout seul depuis quelques mois.  Je précise aussi pour celles et ceux qui ne nous connaissent pas que nous n'avons jamais instauré de leçon ou forcé quoi que ce soit.  J'ai seulement dû l'une ou l'autre fois lui expliquer les associations des lettres de son prénom et de celui de sa sœur.

    J'ai souvenir qu'il y a quelques semaines, il était tout fier car il avait écrit "TA".  Il était très fier d'avoir écrit"TATAO", et surtout, j'ai sous-estimé ce moment.  Avec le recul, je crois qu'il s'était approprié la première fois l'écriture d'une syllabe autre que celles dictées (depuis la coupe du monde, il nous demande beaucoup de mots en lien avec le foot et les pays : FOOT, ARGENTINE, ALLEMAGNE, etc.), sans oublier les super-héros (SPIDERMAN, SUPERMAN, BATMAN, ZORO)  ou connues par cœur comme celles de son prénom et de celui de sa sœur.  A mon avis, il a compris ce jour-là que le TA de son prénom pouvait donner lieu à d'autres mots, comme le "TA" et, lui ai-je soufflé, le mot "TATA"...

    C'était drôle, car le lendemain, ma fille a imité son frère.  Elle s'est assise sur la chaise de ce dernier et me demandait ce que je voulais qu'elle dessine.  J'ai répondu Tao, elle a dessiné son frère.  

    - Ca y est, j'ai dessiné Tao.  

    Puis, la petite a repris son travail et a dessiné "Ta" (elle disait: "et TA maintenant") reprenant à son compte la fierté du "TA" de son frère de la veille, alors que je suis certaine qu'elle ne sait pas ce que signifie ce TA, elle sait seulement que son frère était très fier, la veille, d'écrire TA  (je réalise que raconté ainsi, vous devez sûrement ne pas comprendre ce que j'écris tellement l'incident est difficile à décrire, mais ce n'est pas grave, je me comprends ^^).

     


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  • Deux-trois jours avant le mariage de ma soeur, conversation entre mon fils et moi:

    moi :Oh, je dois encore trouver une tenue pour le mariage de Mak Ming D. (mak ming signifie tante en khmer).  Ce n'est pas facile, je ne sais pas quoi me mettre, tu sais.  Je n'ai plus vraiment de tenue correcte parce que j'ai beaucoup grossi depuis que je vous ai eus, A. et toi.  Tu vois, j'ai tout ça (je montre mon ventre et mes hanches) et je ne sais pas quoi mettre.  

    lui : Ha, oui, tu as un gros ventre.  On dirait que tu as un bébé dedans. Moi j'aime bien ton gros ventre.  Tu es belle, maman, avec ton gros ventre! 

    Bon...Cela fait plaisir.  J'ai repensé à cette conversation en visionnant cette vidéo.  

     

    La déclaration d'amour de mon fils est à la hauteur de celle dont ma fille a gratifié son père lorsque ce dernier s'est complètement rasé la tête. Il était excédé ce soir-là et avait oublié de mettre le sabot à sa tondeuse.  Dès le premier coups dans la chevelure, il s'est apperçu qu'on voyait son crâne, c'était non voulu.  Et pour être franche, le résultat était catastrophique. Il nous aura fallu des jours pour nous habituer à sa tête.  Par contre, notre fille, qui fut la 1ère après moi, à découvrir la nouvelle tête de mon homme a éclaté, dans toute sa spontanéité:

    - Oh, tu es belle, papa!  Tu es belle comme ça.

    Son frère était déjà plus circonspect.

     

     

     


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  • Dans la foulée, je viens de terminer ce livre il y a deux jours.  Consacrez votre temps à lire celui-ci au lieu du dernier Attali.  J'ai appris quelques informations essentielles pour la féministe que je suis.

     


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  • Sur les conseils de mon père, j'ai lu ce livre durant le mois d'octobre (3 jours de métro, A/R maison-travail ; cela se lit donc vite.  Mais la critique que je rédigerai prochainement devrait vous convaincre de consacrer votre énergie pour un autre livre).

     


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  • source: http://www.syndicat-medecins.be/newsgeneralistes.html

    LE PRATICIEN DANGEREUX POURRA ETRE SUSPENDU A TITRE PROVISOIRE

    Principe

    L’article 2 de la loi du 10 avril 2014 modifie essentiellement l’article 37, §1er, 2° de l’Arrêté Royal n°78 en y ajoutant un point i) sur la suspension, la subordination à certaines conditions ou la limitation du visa d’un professionnel de soins de santé..

    Lorsqu’il est établi par des indices sérieux et concordants que la poursuite de l’exercice d’un professionnel des soins de santé visé par l’arrêté ou d’un médecin vétérinaire fait craindre des conséquences graves pour les patients ou la santé publique, il sera possible de suspendre ou de subordonner le maintien du visa aux limitations qu’elle lui impose.

    Procédure

    La commission médicale se prononcera à l’unanimité des membres présents sur la suspension du visa ou de la subordination de son maintien aux limitations qu’elle impose à l’intéressé et sera valable aussi longtemps que les
    raisons qu’ils l’ont justifiées subsisteront. C’est seulement lorsque ces raisons auront disparu, soit d’office ou soit à la demande du prestataire, qui pourra en introduire une chaque mois à dater du prononcé de la mesure, que la commission mettra fin à la mesure  et ce à la majorité simple des voix des membres présents.

    Le professionnel de soins de santé aura la possibilité de se faire entendre par la commission médicale et avant toute décision de suspension ou de limitation du visa, ou de maintien ou de retrait de la mesure de suspension qui pourrait être prise à son égard.

    Extrême urgence

    Dans le cas où il y aurait des craintes de conséquences graves et imminentes pour les patients ou la santé publique, la commission médicale pourra, et sans entendre au préalable le prestataire, prendre la décision de suspendre ou limiter son visa, mais pour une période de huit jours maximum. Elle ne pourra être renouvelée sans donner la possibilité au prestataire de se faire entendre par la commission médicale.

    L’ABSyM réclame des garanties contre les décisions abusives ou injustifiées

    La loi prévoit sans précisions qu’il soit établi à l’encontre d’un praticien des indices sérieux et concordants ce qui permettra à priori à  n’importe qui de donner de simples indices qui permettraient d’interdire à un médecin de travailler ou le soumettraient au respect de conditions.

    L’indice est quasi une présomption. C’est tout élément matériel ou moral permettant de déduire une infraction, p. ex. un enregistrement, un comportement (Franchimont et Consort – Manuel de procédure pénale, p.1060)

    L’ABSyM a exigé que les droits de la défense soient respectés et que dès le départ le médecin puisse se faire assister par un conseil et qu’il puisse être dédommagé en cas d’action abusive.


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  • source: http://www.syndicat-medecins.be/newsgeneralistes.html

    L'HOMEOPATHIE NE POURRA PLUS ETRE EXERCEE QUE PAR DES MEDECINS, DES DENTISTES OU DES SAGES-FEMMES AYANT UNE FORMATION, SAUF MESURES TRANSITOIRES

    • Action : Tout homéopathe doit s’enregistrer à partir du 22 mai 2014 par formulaire sur le site SPF Santé – Rubrique : Avis aux homéopathes.

    • Qualification requise

    L’Arrêté Royal du 26 mars 2014 relatif à l’exercice de l’homéopathie va fixer comme première condition, afin d’être reconnu comme homéopathe, d’être
    agréé comme médecin, dentiste ou sage-femme.  Ces praticiens pourront, dans la limite de leurs compétences, prescrire des médicaments homéopathiques. La deuxième condition est d’être en possession d’un diplôme universitaire ou d’enseignement supérieur en homéopathie.

    • Formation

    Pour les médecins, seront requis une formation théorique de 400 heures et un stage pratique de 200 heures auprès d’un médecin homéopathe. Il s’ajoute une condition de formation permanente. Le médecin doit justifier d’une formation permanente de 10 crédits par an, une journée de congrès étant couplée à 6 crédits et une demi-journée de congrès à 3 crédits et une soirée d’étude à 2 crédits.

    En attendant, les médecins peuvent être enregistrés, à condition qu’ils suivent ou aient suivi une formation en homéopathie approuvée par la Chambre d’Homéopathie, attester une formation de 150 heures de pharmacologie non homéopathique et d’examen clinique. Dans les 5 ans, ils doivent introduire une demande définitive.

    • Compétence

    L’Arrêté Royal devait également régler la question des actes autorisés et interdits mais la Chambre d’Homéopathie n’ayant pu se déterminer à la majorité requise, le Conseil d’Etat a fait remarquer que même l’Arrêté Royal 78 ne produit pas une telle liste et cela a donc été considéré comme impossible (Cela a pourtant été établi pour les sages-femmes et les infirmières). Le médecin agit dans les limites de ses compétences puisque l’homéopathie ne peut être qu’un complément à la profession de soins de santé. Mais, il ne peut choisir ce traitement que pour les indications pour lesquelles l’effet EBM est démontré. Par contre, les homéopathes non praticiens enregistrés à titre transitoire pratiquent dans les limites de leur compétence en vertu de l’Arrêté Royal 78, ce qui limite l’accès aux bacheliers paramédicaux, kinés, etc.

    • Mesures transitoires

    Par mesure transitoire, les personnes qui ne sont ni médecin, ni dentiste, ni sage-femme peuvent continuer s’ils sont en possession au minimum d’une formation de bachelier (ex gradués) au moment de la publication de l’Arrêté Royal. Seules les personnes exerçant déjà le métier d’homéopathe peuvent être enregistrées mais devront néanmoins avoir suivi une formation de minimum 150 heures effectives relative à la pharmacologie non homéopathique et à l’examen clinique du patient.

    Sans diagnostic établi par un médecin, un traitement homéopathique ne pourra être commencé par le non médecin. Si le patient ne souhaite pas se rendre chez un médecin, il devra signer une décharge qui lui aura été remise par l’homéopathe.


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